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MAGNUM - Kingdom Of Madness (1978)
Par GEGERS le 5 Juin 2011          Consultée 5277 fois

Ah, la douce époque des moustaches et des collants lycra où, à mi-chemin entre Jethro Tull, Queen et Uriah Heep, MAGNUM cherchait encore sa voie... Une douce mélancolie emplit votre serviteur au moment de l'écriture de ces lignes. En 1978, le groupe de Birmingham n'en est déjà plus à ses débuts malgré un parcours encore vierge d'album. Fondé en 1972, le groupe propose tout d'abord des reprises avant d'enregistrer son premier opus en 1976 à l'occasion d'un heureux hasard (le groupe aida à construire le studio et sera payé en heures d'enregistrement...). Deux ans plus tard, Kingdom of Madness est enfin distribué via Jet Records, alors que le punk détruit tout sur son passage et que les groupes de rock progressif (mouvance à laquelle appartient le combo britannique), Kansas et Styx en tête, trustent le sommet des charts.

Il reste que pour un coup d'essai, MAGNUM propose un album fort honorable, bien que fortement marqué par les influences précitées. Les principaux atouts du groupe ? Cette énergie maîtrisée, cette grandiloquence timide, qui permettent à l'album de faire mouche en quelques écoutes à peine. Naviguant entre rock et hard rock (les guitares de Tony Clarkin se font bien souvent mordantes, comme sur l'enragé bien que dispensable « Baby Rock Me »), MAGNUM parvient également à s'imposer grâce au timbre de voix chaud et puissant d'un Bob Catley petit par la taille mais grand par le talent.

Fasciné par les thématiques liées à la littérature fantastique, le groupe propose d'emblée son titre le plus épique, l'hypnotique « In the Beginning », dont les claviers imposants constituent la pierre de voûte. Cette omniprésence des claviers est d'ailleurs la principale du son daté de l'album, qui sonne très kitsch selon nos critères de production modernes. Reste que ces Hammond et autres mellotron se font le vecteur de la fausse légèreté ambiante et participent à la mise en place du « son » MAGNUM. Mais les guitares ne sont pas en reste, Clarkin s'imposant comme le virtuose qu'il est à plusieurs reprises, et notamment sur l'enlevé « Invasion », très Uriah Heep dans l'âme, qu'il gratifie de nombreux soli parfaitement exécutés et démontrant un potentiel exceptionnel. Ce titre s'impose d'ailleurs comme un des meilleurs moments de l'album, au même titre que la « sainte-Trinité », composée de « Universe », « Kingdom of Madness » et « All That is Real ». Très ambiancés, ces titres sont les trois pépites qui font bénéficier l'ensemble de leur album de leur aura captivante. Le premier, calme et philosophique, se voit transcendé par une mélodie doucereuse et la voix enveloppante de Bob Catley. Le deuxième, pièce-maîtresse de l'album, se voit introduit par une guitare acoustique avant qu'une flûte ne vienne offrir le véritable coup d'envoi de ce titre imposant par sa dualité et la richesse de ses mélodies. Le troisième, rock entraînant, rappelle le Styx de la meilleure époque et offre ce visage mainstream que MAGNUM adoptera plus largement par la suite.

Le funky « Lord of Chaos » et « All Come Together », riche en arrangements et bardé de chœurs, viennent conclure ce premier album marqué par un savoir-faire déjà impressionnant de la part du jeune groupe britannique. Et si Kingdom of Madness ne fera pas date, encore trop riche en influences non digérées et supplanté par ses successeurs, il reste tout de même une petite pièce d'histoire que l'on aime se rappeler à l'occasion. Sympathique et prometteur.

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- Tony Clarkin (guitare)
- Bob Catley (chant)
- Wally Lowe (basse)
- Richard Bailey (claviers, flûte)
- Kex Gorin (batterie)


1. In The Beginning
2. Rock Me Baby
3. Universe
4. Kingdom Of Madness
5. All That Is Real
6. The Bringer
7. Invasion
8. Lords Of Chaos
9. All Come Together



             



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