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Johnny WINTER - Step Back (2014)
Par ERWIN le 12 Septembre 2014          Consultée 3163 fois

Quelques semaines avant la sortie de ce "Step Back", l'immense mais chétif Johnny "Skeleton" WINTER s'en est allé au paradis des rockeurs... Prés de 50 années de débauche et d'excès en tout genre ont eu raison de sa fragile constitution. Bonjour tristesse... Mais le bluesman était arrivé au bout du chemin, ce chemin tout parsemé de perles musicales. Ouais les gars ! Sa disco ! Matez sa disco !! Une véritable mine d'or, car Johnny aura tout vu, tout connu, à commencer par les addictions les plus diverses, ainsi que de cruelles désillusions sur le music business. Il semble toutefois avoir passé sa fin de carrière dans une certaine quiétude grâce à l'implication de Paul NELSON - ex LIEGE LORD -, le producteur de cette galette, toute à la gloire d'un des plus grands musiciens de l'histoire. De nombreux pairs sont ainsi venus reprendre avec le seul et unique Jeannot Hiver de grands standards, c'est le principe de ce skeud testament.

Quand on écoute un Johnny, on s'attend avant tout à des émotions guitaristiques de premier plan ! On se doute que malgré tout Johnny accuse le poids des ans, du coup, l'adjonction des featuring permet de distiller une vibration supplémentaire. On débute par le très chouette "Unchain my heart" avec le groupe des BLUES BROTHERS dans une ambiance très festive. Puis l'instrumental "Okie dokie stomp" est co-emmené par le félin Brian SETZER, sa Gretsch tressautante et toujours joyeuse. Les deux blondins s'échangent les solos avec beaucoup d'allant, dans une ambiance qui ne dépareillerait pas sur un des albums du BRIAN SETZER ORCHESTRA, avec des cuivres en veux-tu en voila et un titre rockabilly en béton armé. Dans le trip Rock'n'roll, on retrouve plus loin Leslie WEST de MOUNTAIN sur la reprise de "Long tall Sally", on sait que Johnny fut un grand admirateur de LITTLE RICHARD. En tout cas, il y a une envie de mouvement, il n'y a qu'à entendre le "Who do you love" assez anthologique pour s'en convaincre.

C'est historique à bien des égards, les deux plus grands guitaristes texans partagent enfin une plage de microsillon sur "Where can you be". En effet, le Révérend Billy GIBBONS de Houston a laissé là ses ouailles et est venu prêcher la bonne parole du blues en compagnie de son collègue de Beaumont. Bah la patte de Willie G est aussi identifiable qu'une coupe de cheveux de David Beckham, c'est dire. Et le titre est cool ! Eric CLAPTON hérite d'un morceau un peu moins original : "Don't want no woman", sa performance est du coup moins mémorable. En outre à mon sens les jeux des deux guitar heroes sont moins complémentaires que pour d'autres. Sur "Mojo Hand" on retrouve la chouette intervention de Joe PERRY, le guitariste d'AEROSMITH, on ne le savait pas si fan de Johnny, une bonne surprise...

Johnny rend la monnaie de leur pièces aux vieux bluesmen avec "Death letter", ou retentit une guitare National d'une extraction fort rustique, comme il se doit. On part dans tous les sens, l"harmoniciste Jason Ricci est sur "My babe". Le virtuose Joe Bonnamassa est dans le coin sur "Sweet sixteen"et nous assomme quelque peu avec des descentes de manche supersoniques. J'aurai préféré la sensibilité d'un Derek TRUCKS... Son vieux complice DR JOHN le rejoint sur le groovy "Blue monday", plein de bonne humeur et d'allant, très jeune d'esprit, super cool ! Enfin, il partage avec son guitariste adjoint Paul Nelson un instant de quiétude sur "Killing floor", et ça rend pas mal aussi.

Le travail de Paul Nelson a porté ses fruits. Certes ce n'est plus le Johnny des seventies ni même celui des années alligator, mais le skeud respire la bonne humeur et l'envie d'en découdre. Très agréable à l'écoute, on ne parlera pas d'un disque de puriste, mais plutôt de fête entre potes. Le testament de Johnny WINTER, ce n'est pas rien... A ce titre et pour le plaisir ressentit tout du long, il vaut un 4. Certes ce ne sera pas un classique, mais c'est le dernier...

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   ERWIN

 
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1. Unchain My Heart
2. Can't Hold Out
3. Don't Want No Woman
4. Killing Floor
5. Who Do You Love
6. Oktie Dokie Stomp
7. Where Can You Be
8. Sweet Sixteen
9. Death Letter
10. My Babe
11. Long Tall Sally
12. Mojo Hand
13. Blue Monday



             



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