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CHEAP TRICK
DREAM POLICE


Le 06 Novembre 2024 par PILGRIMWEN


Il m'est difficile de départager "Heaven Tonight" et "Dream Police", bien que j'éprouve une attirance un chouia plus forte pour le premier. Ce fabuleux mélange de Hard Rock, Rock n' Roll, Pop et musique orchestrale est avant-gardiste pour l'époque. Surtout un mélange aussi décomplexé ! Et dire que j'écoutais adolescent ce disque et ne m'en lasse pas encore aujourd'hui. De ces oeuvres intemporelles !





David BOWIE
THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST & THE SPIDERS FROM MARS


Le 06 Novembre 2024 par FOUDROCK

Personnellement, je n'ai pas trop envie de savoir. Trop peur de lire ''Station To Station'' ou ''Low''.





David BOWIE
THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST & THE SPIDERS FROM MARS


Le 06 Novembre 2024 par BLUEMASK

@RICHARD, bon... je vais me faire démonter la gueule, moi, si je touche à cette icone...
Je dirais sa période post glam, la fin des années 70/debut 80 en priorité. La trilogie berlinoise est pour moi vraiment surcotée, je n'aime pas, mais c'est la trilogie berlinoise, il y a une légende arty autour de ça, Iggy, toussa toussa, alors que franchement, c'est sympa, voilà, c'est sympa, pas plus. L'Heroes' cache la forêt.
Avant ça, Aladin Sane, puis Diamond Dogs sont super inégaux, mais il y a la pochette iconique. J'adore sa période soul 'Station to Station', 'Young Americans', mais sans non plus crier au génie.
'Sacry Monsters' est un autre exemple de disque surcoté, mais à cette époque, ça y est il est intouchable, ce qui lui permet de sortir des merdes dans les années 80 sans trop souffrir.
'Earthling' et 'Outside' ensuite ont incroyablement mal vieilli. C'est le pire de l'electro-rock des années 90.
Voilà, alors le côté visionnaire, en avance sur son temps... Mouais, peut-être, mais at the end of the day, il reste les chansons. Et j'aime pas bien le personnage. Mais bon, ça c'est personnel
mais je me rassure, le double disque-compil 'Changes' est un de mes disques préférés (sans les quelques titres des années 80, pas récupérables). Pour moi, d'ailleurs Bowie c'est Ziggy et ce best of.






David BOWIE
THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST & THE SPIDERS FROM MARS


Le 06 Novembre 2024 par RICHARD

@BLUEMASK, sans ironie, ni esprit de polémique de ma part mais par simple curiosité musicale, tu penses à quels albums lorsque tu précises "sur toute sa carrière, je le trouve tout de même surcôté, avec ce côté arty un poil agaçant qui lui a permis de faire passer quelques albums bien médiocres pour de l'or en barre" ?





Frank GAMBALE
LIVE


Le 06 Novembre 2024 par VIV


Le thème de "Credit Reference Blues" peut surprendre lors de la première écoute. "C'est quoi ce chantier ?" m'étais je dit, comment ça va finir c't'affaire, on est partie pour plus de 13 minutes là !
Jamais entendu un truc aussi barré et mélodieux à la fois. Une fois les oreilles bien plongées dans la grille, c'est le kiff complet. Les chorus guitare et synthé, voire synthé sur le mode "piano" me transcenderont toujours dans leur construction et jeu en dehors des limites.
Ça joue in, ça joue out, ça décolle, ça s’envole, ça passe le relais, ça atterrit je ne sais comment mais ça atterrit, *PAF* c'est déjà fini, re-thème, applause, merci, au suivant !
Le reste du disque est un peu plus sage mais mérite attention.





David BOWIE
THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST & THE SPIDERS FROM MARS


Le 06 Novembre 2024 par BLUEMASK


Je ne suis pas un fan transi de Bowie. Sur toute sa carrière, je le trouve tout de même surcôté, avec ce côté arty un poil agaçant qui lui a permis de faire passer quelques albums bien médiocres pour de l'or en barre. Il s'agit pour moi, d'un artiste qui se compile bien, rares étant ses albums consistants de A à Z. Sauf 'Ziggy Stardust', qui fait l'unanimité et qui le mérite bien. 40 minutes, 10 titres parfaits plus un 'It ain't easy' en deça.





SLEAFORD MODS
UK GRIM


Le 06 Novembre 2024 par BLUEMASK


Constant dans la qualité, Sleaford Mods nous assène encore d'un album caustique, abrasif mais aussi aride. L'aridité tient dans les instrumentaux minimalistes un peu raides et pas toujours fous, c'est le point faible. Le talent du groupe tient clairement dans la verve de Williamson. Avec son flow de rapper punk et son accent à couper à la tronçonneuse, il tient autant de Liam Gallagher dans l’attitude pleine de morgue prolétaire, que de Mike Stinner de 'The Streets'.





Claude NOUGARO
CHANSONS NETTES


Le 06 Novembre 2024 par FOUDROCK


Un opus dans la lignée de "Assez !", autrement dit, rien de mauvais, vraiment rien, mais rien de totalement convaincant, mis à part peut-être "Vieux Vienne". L'album suivant sera, en comparaison, une vraie purge. L'Âge d'Or de Nougaro est hélas définitivement révolue.





The ART OF NOISE
THE SEDUCTION OF CLAUDE DEBUSSY


Le 06 Novembre 2024 par SEB


The seduction of Claude Debussy, une galette qui a déjà 25 ans (waouh ça passe) et qui sera malheureusement le dernier album original des britanniques et discrets Art Of Noise. A moins d'un come-back, ils ne sont plus ensemble depuis quelques années. Et en gros ce disque c'est quitte ou double, on aime ou pas, mais au moins on sait pourquoi !

Un album qu'on pourrait qualifier de bizarre, mal aimé par à peu près toute la palette musicale des gens : les fans de Art Of Noise ont été plutôt déçus (sa volonté novatrice n'a pas été payante), les fans de musique classique n'y ont pas trouvé leur compte (ce n'était pas de la musique classique à proprement parler). Quant aux autres, ils n'ont juste pas compris le concept, à raison d'ailleurs et j'en fais partie. Désolé pour le fan-club de Claude Debussy (s'il y en a ?), mais qui aujourd'hui se passionne pour Debussy ?

Sans en être fan absolu, j'aime bien Art Of Noise, groupe mythique dont certaines oeuvres sont désormais des incontournables de la musique électronique (les célèbres Peter Gunn ou Moments in love par exemple, sans oublier sa reprise de Kiss). Mais là, j'avoue ne pas avoir compris où il voulait nous emmener. Même si les morceaux sont plutôt bien maîtrisés, dans la veine qu'on leur connaît. Notamment "Il pleure", mon préféré de la galette (Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville). Voilà un titre qui passe bien, superbe à écouter, ma foi. L'alliance entre la Drum and Bass, le piano-synthé et le chant lyrique est élégant. Mais tout un album à ce régime si on n'aime pas la musique classique, ça déçoit, d'autant plus quand ça n'en est pas.

Abstraction faite de ce concept étrange, l'ensemble est plutôt agréable à l'écoute, même s'il demeure un ovni que je ne pourrai jamais écouter d'une seule traite, désolé. Point trop n'en faut. Un 2.5 relevé malgré tout à 3 pour la qualité du travail toujours impeccable d'Art Of Noise.





The BEATLES
REVOLVER


Le 06 Novembre 2024 par ARMOIRE EN PLASMA

Pour Got To Get You Into My Life, il y avait la reprise de Cliff Bennett and the Rebel Rousers la même année, qui était mieux réussie.





The BEATLES
REVOLVER


Le 05 Novembre 2024 par MASTERFAN


En 1966 tout change, les Beatles grandissent, stoppent les concerts, découvrent les merveilles des possibilités de studio, des rajouts d’effets et d’instruments, et même leurs impôts, ce qui conduit George à nous produire en ouverture de REVOLVER le célèbre « Taxman ».

Changement de dimension dès le second titre avec « Eleanor Rigby » de Paul, bien aidé par John. On quitte carrément les Beatles et les instruments pop-rock pour se tourner plus du côté de chez Mozart ou Bach : ce morceau OVNI sera encore écouté dans 300 ans si, d’ici-là, les Russes, Chinois ou Coréens n’ont pas encore fait péter la planète.

« I’m only sleeping » est une compo très réussie de John, sans être la plus mémorable de l’album. Retour de George ensuite avec le monocorde mais pas monotone « Love you to » sortie des premières brumes psychédéliques des années 60. Avant que Paul ne nous ressorte une autre mélodie de tout premier plan : le délicieux « Here, there and everywhere».

Lorsqu’on va à Liverpool et qu’on visite l’un des musées Beatles (celui situé près du port), on peut se retrouver (j’ai réussi à y rester cet été seul pendant quelques secondes) à l’intérieur du Yellow Submarine reconstitué. Un peu mastoc, certes, mais ça fait son petit effet. Enfin pour Ringo un morceau charismatique (il était temps), qui s’il n’est pas d’une très grande richesse, n’en constitue pas moins une des plus belles chansons pour enfants de tous les temps. Pour finir la face, « She said she said »… Que dire… Super-morceau là encore, issu d’un des tous premiers trips des Beatles.

Petite surprise lorsqu’on retourne le disque avec ce « Good day Sunshine » (Paul) au refrain, il faut bien le dire, un peu trop facile, heureusement que le couplet est charmant. Grosse cartouche ensuite avec l’un des ancêtres de la Power-Pop, « And your bird can sing » (John), qui précède le second moment de grâce de REVOLVER, encore dû à Paul, ce magique et délicat « For no one ». Certainement un des secrets les mieux gardés des Beatles, surtout depuis sa non-retenue sur l’album rouge.

Hommage de John ensuite à son « Dr Robert », dealer notoire des stars de l’époque. Le refrain onirique ne trompe personne excepté les censeurs, pas encore super-pointus à l’époque. Ultime retour de George qui essaie de se mettre au niveau des autres avec « I want to tell you », mission accomplie. « Got to get you into my life » (Paul) est quelque peu abîmé par l’une des premières utilisations de cuivres dans la pop-rock. Paul aurait pu s’en passer, ça passe sur ce coup-là, mais cela donnera beaucoup de mauvaises idées à bien d’autres.

Au même titre que « Eight miles high » des Byrds à la même époque, le dernier titre « Tomorrow never knows » (John) est fondamental car précurseur, faisant le lien avec tout ce qui suivra dans la musique et ouvrant de multiples portes, comme cela avait pu être le cas, en peinture, pour les premiers Picasso ou Dali.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Eleanor Rigby, For no one, Tomorrow never knows. DELECTABLE (4,5) : Here there and everywhere, She said she said, And your bird can sing. SEDUISANT (4) : Taxman, I’m only sleeping, Yellow submarine, Love you to, Dr Robert, I want to tell you. PLAISANT (3,5) : Good day sunshine, Got to get you into my life. Bilan 4,25 et Top 5 à 4,80. REVOLVER cote pour moi 4,53 soit 18,12 /20.

Sans surprise, c’est du très haut calibre ici, REVOLVER n’est pas un disque qui vole au ras des pâquerettes mais au contraire dans les plus hautes sphères de la Pop.

Par rapport à RUBBER SOUL, Paul reprend l’avantage sur John en termes de chefs-d’oeuvre. De même pour le 45 tours hors album, la bombe « Paperback writer » (5) confirme son ascendance sur le psychédélique et peu connu « Rain » (4) placé en face B (mais dont le couplet reste une tuerie). Et sur un autre trip concernant ce single, il est bien évidemment interdit de ne pas connaître la version française des Beadochons (ou Rolling Bidochons) : « Pas d’papier water ».





Devin TOWNSEND
POWERNERD


Le 04 Novembre 2024 par BORAHKRETH


Pas d'accord sur les meilleurs titres de l'album (Jainism est le moins beau morceau pour moi), mais parfaitement d'accord avec la conclusion globale, à savoir que y a rien d'intéressant et qu'on se fait chier : y a pas UN SEUL classique, rien qui donne de frissons. Ça fait bien longtemps que je n'attends plus de chefs d’œuvres comme à la grande époque (même si Empath a été une magnifique surprise), mais au moins un ou deux morceaux qui donne envie de ressortir l'album tellement il tue.

C'est pas mauvais, y a des passages sympas (sur Ubelia et Goodbye notamment), mais le monsieur a déjà fait tellement mieux, y a aucune raison d'écouter cet album plutôt que n'importe lequel de sa discographie... j'avais tenu le même discours pour Lightwork, il donnerait presque envie de lui redonner sa chance.

Et il faut qu'il arrête de recycler des trucs. Ou alors qu'il arrête de publier ses démos, parce que là les deux derniers albums, j'ai la désagréable impression de ré-entendre des trucs déjà entendus ailleurs, et je pense que c'est pas une impression. Des fois c'est tiré des CD bonus, mais là, Glacier, c'est à 50% Before We Die de Sky Blue.

J'écouterai quand même avec attention les futurs albums parce que c'est Devin (et parce que c'est de toute façon en écoute gratuite), mais la baisse de qualité est vraiment palpable. Si on excepte Empath, le dernier "grand" album, c'est au choix Epicloud ou même encore plus vieux avec Addicted. Donc ça date, quand même. Et depuis, chaque album est un peu moins bon que le précédent. Y a toujours eu des morceaux excellents pour contrebalancer, mais franchement, après Empath, c'est la disette.

Un 1,5/5 arrondi au supérieur parce que ça reste quand même sympa à écouter, mais il rejoint la liste des albums que je ne ressortirai probablement jamais et où j'ai peu de chances de changer d'avis, donc c'est quand même triste.

PS : Namaste est sur Physicist, pas Infinity





Thomas LEER
PRIVATE PLANE / INTERNATIONAL


Le 04 Novembre 2024 par JOVIAL


@ADRIAAAAAAAAN

Rien d'étonnant, Thomas LEER a fait une reprise d'"International" en 1984. Le single s'intitule d'ailleurs "International", mais ne figure à ma connaissance sur aucun album.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
TINDERBOX


Le 04 Novembre 2024 par PAINTINBLACK


Tinderbox est le premier des deux albums enregistrés avec le guitariste talentueux John Carruthers. Celui-ci a participé au disque suivant, Through The Looking Glass, splendide album de reprises que je trouve personnellement supérieur au Pins-ups et très loin devant Kicking Against The Pricks
Carruthers a aidé le groupe à réarranger et interpréter différemment le Sea Breezes de Roxy Music et le Little Johnny Jewel de Television. Ils ont eu recours à pas mal de techniques d'enregistrement expérimentales, notamment sur la très belle intro de Trust in Me. La version du Hall Of Mirrors avec une caisse claire qui claque à chaque fois comme un coup de fouet au-dessus d'une très belle ligne de basse copulant avec une multitude d'harpes qui se démultiplient est un très grand moment. Je réécoute ces jours-ci une nouvelle réédition vinyl avec une pochette à l'effet mirroir, un clin d'oeil au titre Hall of Mirrors.





Thomas LEER
PRIVATE PLANE / INTERNATIONAL


Le 03 Novembre 2024 par ADRIAAAAAAAAN

Tiens, c'est bizarre, je connaissais cette chanson mais des années mi-80 et différente de celle-ci.





Joan BAEZ
JOAN BAEZ


Le 03 Novembre 2024 par BLUEMASK


Musique d’un autre temps, si proche du rock, de la pop, du blues mais si loin. Ecouter du jazz, de la musique classique, des trucs encore plus anciens, soit…mais Baez des débuts semble sortir d’un monde parallele, un genre de musique des elfes. Ecouter ´Marie Hamilton’ en 2024 est magnifique.





URIAH HEEP
INNOCENT VICTIM


Le 03 Novembre 2024 par MASTERFAN


Quelques mois seulement mois après FIREFLY, Uriah Heep nous livre INNOCENT VICTIM, son second album de l’année 1977 et également le second de la trilogie John Lawton.

Les premières notes de « Keep on ridin’ » laissent le doute : le Heep va t-il s’orienter vers quelque chose de plus léger, de plus accessible, de moins recherché ? Va-t-il falloir s’habituer à entendre désormais son groupe préféré chez les voisins, parents, amis, à la suite du dernier Fleetwood Mac ?

Au bout du compte, on s’apercevra qu’il n’y aura quasiment que le tubesque « Free me » qui dénote par rapport à la production précédente (ce qui suffira à certains pour démolir allégrement l’album).

« Keep on ridin’ » n’est en fait qu’un apéritif, pas mauvais du tout, avec une voix magnifique de Lawton, le type de grain qu’on n’avait plus entendu depuis John Fogerty aux plus belles heures de Creedence. Deuxième apéro tant qu’à faire avec « Flyin’ high », ça balance bien, la basse dansante de Trevor Bolder donne envie de se défouler sur la piste. Le même Trevor apporte ensuite « Roller » dont les parties les plus rapides ne manquent pas d’évoquer les grandes heures de son association avec David Bowie.

Mais après les apéros, il est temps d’attaquer les plats de résistance. Niveau consistance, on n’est pas volé avec un morceau qui part dans une direction toute autre, celle que le groupe empruntera quelques années plus tard, sur des chemins plus ’hard’. Et il faudra attendre un sacré bout de temps pour que le Heep, dans les années 80 et 90, ne réalise un morceau du même tonneau que ce furieux « Free ‘n’ easy ».

Ken Hensley est encore au taquet : ce mec-là ne déçoit jamais. D’abord une pépite, « Illusion » dont la seconde partie « Masquerade » est malheureusement coupée (elle réapparaît avec bonheur en bonus track sur la dernière version CD), puis le hit « Free me » (qui tire en effet un peu vers la variété, tout en restant séduisant), et enfin l’immense « Cheat’n lie ». Sûrement fatigué, il ne cuisine pas lui-même le dessert mais fait appel à un ami, Jack Williams, qui offre étonnamment au Heep deux gourmandises étoilées : « The Dance » puis le magnifique « Choices ».

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Free ‘n’easy, Illusion, Cheat’n’lie, Choices. SEDUISANT (4) : Free me, The dance. PLAISANT (3,5) : Keep on ridin’, Flyin’ high, Roller. Bilan 4,06 et Top 5 à 4,40 : INNOCENT VICTIM cote pour moi 4,23 soit 16,92 / 20.

Gros faible pour ce onzième album au serpent, j’y reviens souvent. Les amateurs de pop-rock mélodique doivent lui donner sa chance sur plusieurs écoutes. Pour moi, c’est du super, moins renversant que les premiers albums évidemment, mais grand crû quand même. Il a eu droit à un carton improbable et tout à fait mérité en Allemagne. De notre côté, nous avions à cette époque en haut de nos charts Dalida, Ringo (l’autre), Patrick Juvet... Comme pour HIGH AND MIGHTY, un arrondi à 5 donc pour restaurer l’image de la France et corriger un cote injustement basse sur les deux sites.

En bonus track, également « The river » (4), qui aurait pu être sur l’album et donne l’occasion à Trevor Bolder d’effectuer une nouvelle prestation de haut vol à la basse. « Put your music where your mouth is » (3,5) a surtout pour lui son intro et le riff d’enfer de Mick Box. Et pour finir, en guise de digestif, la version CD offre trois versions live : « Cheat’n’lie », « Free me » et « Free’n’easy ». Excellent repas qui laisse repu.





The BEATLES
RUBBER SOUL


Le 03 Novembre 2024 par MASTERFAN


Fin décembre 1965, le pauvre Père Noël croule sous le poids de tous les RUBBER SOUL qu’il porte dans sa hotte. La pochette laisse aisément imaginer la tendance capillaire de l’époque des sujets d’Her Majesty The Queen, laquelle a reçu en grande pompe les quatre de Liverpool à Buckingham Palace en octobre, pour leur décerner leurs médailles MBE. Les Beatles sont désormais officiellement les rois du monde.

Le roi de trèfle, Ringo, le batteur le plus riche, le plus sympa et surtout le plus chanceux (d’être tombé sur ces trois-là) de tous les temps. En compos pourtant à ce moment, il est malchanceux. Après s’être déjà tapé « Act Naturally » au précédent tour, le voilà maintenant affublé d’un « What goes on » ressorti des cartons, refilé par John. George Martin ne l’avait pas retenu pour PLEASE PLEASE ME et on comprend pourquoi : c’est l’une des compos les plus faibles du répertoire Beatles. Pas de panique toutefois Mr Starkey, le sens du vent va bientôt tourner pour vous.

Le roi de carreau, le jeune George, 22 ans au compteur. Deux morceaux seulement mais il s’en tire très bien sur ce coup-là avec d’abord un « Think for yourself » bien envoyé. Il signe ensuite un « If I needed someone » efficace, sans atteindre néanmoins la qualité de son modèle byrdsien « The bells of Rhimmey » (il citera aussi « She don’t care about time »). Son apport reste fondamental sur « Norwegian wood », l’idée magistrale du sitar habille merveilleusement le morceau de John. Mr Harrison s’émancipera encore d’avantage sur REVOLVER.

Le roi de coeur, Paul, le préféré de ces dames. Il ouvre efficacement RUBBER SOUL avec le « Drive my car » et son fameux ‘Bip-and-Bip-Yeah’. Intéressant de savoir que John lui a filé un coup de main de dernière minute pour modifier les paroles trop moyennes du refrain initial. « You won’t see » ne restera pas dans les annales, au contraire d’un « Michelle » très prisé des Français et pour cause, seule chanson des Beatles nous rendant hommage (avec l’intro de « All you need is love »). Le passage est court, heureusement, car ça casse un peu le mythe ; belle chanson mais pas dans mes favorites, « I’m looking through you » étant limite plus efficace. Mr Macca également fera beaucoup, beaucoup mieux sur REVOLVER.

Le roi de pique pour terminer, John. Sous influence Dylan, ses textes piquent de plus en plus, il veut même même tuer sa copine sur l’enjoué « Run for your life ». Il détestait ce morceau, ce qui n’est pas mon cas. C’est John qui porte la qualité de RUBBER SOUL à son firmament car c’est lui qui apporte les principaux chefs d’oeuvre : le superbe « Norwegian Wood », le fabuleux « Nowhere man » génial de la première à la dernière seconde, le poignant « Girl » et le magnifique « In my life », lesquels sont les principaux sommets de cette livraison de Noël. Quel talent, Mr Lennon !

Reste deux titres, efforts communs aux deux sens du terme : « The word » et « Wait » (ce dernier fait à la va-vite), demi-réussites tout au plus.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Norwegian wood, Nowhere man. DELECTABLE (4,5) : Drive my car, Girl, In my life. SEDUISANT (4) : Think for yourself, I’m looking through you, Michelle, Run for your life, If I needed someone. PLAISANT (3,5) : You won’t see me, The word, Wait. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : What goes on. Bilan 4,04 et Top 5 à 4,70. RUBBER SOUL cote pour moi 4,37 soit 17,48 /20.

Mis à part le faible « What goes on », il n’y a pas de fautes de goût ici, même si les morceaux sont loin d’avoir tous la même qualité. Une sélection naturelle s’opérera d’ailleurs ultérieurement sur l’album rouge.

L’échelle m’amène à 17,48 contre 17,56 à HELP, ce qui confirme bien mon ressenti global de toujours que les deux albums se valent, avec une très légère préférence personnelle pour HELP.

Evidemment, si comme aujourd'hui on avait inclus les singles que sont « We can work it out » (4,5) et son refrain trippant, ainsi que « Day Tripper » (4,5), dont l’intro a fait travailler beaucoup de guitaristes débutants, RUBBER SOUL aurait été monstrueux.





BAT FOR LASHES
THE DREAM OF DELPHI


Le 03 Novembre 2024 par RICHARD


Merci pour cette belle chronique Archangel. Ce disque est une touchante déclaration d'amour maternel. Même s'il manque parfois de rythme, l'univers exposé se démarque du tout venant par sa délicatesse. Natasha Khan est une artiste discrète mais ô combien précieuse.





Jacques BREL
LA HAINE


Le 02 Novembre 2024 par POPOLOUTCHO

C'est vraiment surprenant que les albums de Jacques BREL ne soient pas chroniqués sur ce site. Enfin, je veux dire à part cet album-là, le tout premier, qui bien qu'essentiel pour comprendre le cheminement de l'artiste, ne caractérise pas encore tout à fait l'œuvre qu'il allait produire par la suite. On parle bien de Jacques BREL... Celui qui a écrit et donné par ses interprétations, force et puissance poétique à "Ces gens-là", "Amsterdam", "Quand on a que l'Amour", "Le Plat Pays", "Jaurès", "La Valse à Mille temps", "Ne me quitte pas", "la Tendresse", "Les Marquises", "Orly", "Rosa", "Les Vieux", "La Fanette", "Mathilde", "Mon Enfance", "Fils de...", "La Quête", "Voir un Ami Pleurer", "Le Bon Dieu", "Au Suivant", "Jacky", "Le Dernier Repas", "La Ville s'endormait", "Jojo", "On n'oublie rien", "Regarde bien Petit"... On pourrait citer d'autres titres encore. Des aussi bons et d'autres qui le sont moins. Alors quoi ?... Depuis 2012 (date de la chronique que je viens de lire), personne n'a relevé le défi ?... La tâche n'est pas simple, il faut le reconnaître. Mais c'est de Jacques BREL dont on parle...







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