Le 02 Février 2024 par CLANSMAN57

Carton plein pour moi. C'est juste beau, il évite de balancer la même chose à huit reprises, ça passe à travers le temps sans problème.
Belle voix, l'émotion est là, on va quelque part.
Et on peut éventuellement remarquer ici que ce chanteur a beaucoup apporté à Marillion, le rendant plus intéressant qu'auparavant, il a emmené le groupe ailleurs.
Pour moi, il n'y a pas photo, H fait largement de l'ombre au géant écossais en terme de créativité.
Ce compositeur n'est pas assez reconnu à sa juste valeur.

C'est à ranger auprès des meilleurs Marillion avec H.

Le 02 Février 2024 par MR TINKERTRAIN

Alors c'est agréable de voir qu'il y a des gens de goût dans ce fichu pays. D'autant que cet album est un indispensable de l'artiste, et du Jazz Fusion!

Le 01 Février 2024 par CAMILLE

Je trouve le solo d'Hank Mobley sur Hipsippy blues justement assez remarquable.

Le 01 Février 2024 par BAKER

Un disque incroyable, frais, inventif, ultra-diversifié.

The Roots est la fornication contre-nature entre Amon Duul, Sepultura et The Prodigy. Et ça marche. Oh que ça marche.

AH, et le DVD-A est l'un des plus immersifs de toute l'histoire de la musique, rien que ça.

Le 01 Février 2024 par SWISSIDOL

Je n'avais plus écouté RIVAL SONS depuis "Great western Valkyrie". J'ai acheté ce "Lightbringer" et j'en suis ravi. Dès "Darkfighter", on est séduit : on sait qu'on est sur un groupe inspiré. On trouve aussi 2 morceaux rock très efficaces ("Mercy" et "Sweet life"). Quant à la ballade finale, on tutoie l'excellence. Ces dernières années, GRETA VAN FLEET avait supplanté Scott Holiday et sa clique dans mon estime. Mais là, RIVAL SONS vient de remettre les pendules à l'heure, ce "Lightbringer" étant nettement meilleur que le "Starcatcher" de GRETA.

Le 01 Février 2024 par BAKER

Il y a 2 ans je me suis remis à la composition. J'ai pondu tant bien que mal un instrumental guitare + piano doux, TRES doux. Le titre n'a eu aucun succès auprès de mes connaissances. Et puis la sentence est tombée :

"Oui, c'est très joli mais... ben... tu nous as fait une Gilmour".

Ce n'est pas la non-appréciation de mon oeuvre qui m'a fait mal au coeur.

C'est cet adjectif, dont j'ai IMMEDIATEMENT compris la signification, alors que Gilmour avait entre temps sorti Rattle que j'aime énormément.

Trivia : J'ai acheté ce disque à l'époque en 33 tours, à un prix indécent. La face A a un souci qui fait que le sillon saute en arrière sur un des titres. J'ai mis plus de dix minutes à me rendre compte que ça tournait en boucle...

Le 31 Janvier 2024 par LE MOUNGEPEDOUN

Ayant usé les excellents deux premiers Stone Temple Pilot. à l'époque où le grunge se vendait comme des petits pains, je m'étais jeté sur cet opus dès sa sortie.

Je me doutais que le côté 'torturé' de l'artiste allait me surprendre, mais à l'écoute de ce disque, ceci était un doux euphémisme, tant les morceaux sont surprenants, éclectiques, voire ravagés (le son de guitare ultra-saturé du titre d'ouverture).

Pourtant, cet opus mérite le qualificatif de 'chef-d'oeuvre' tant le feeling émotionnel est immense. C'est souvent beau à en pleurer. Ce disque procure à l'auditeur les mêmes sentiments que l'album éponyme de Mad Season, quel pied!

Le 30 Janvier 2024 par BLUEMASK

C’est beau, hein?, oui oui.
On reconnaît bien la patte de Gilmour. Euh oui oui, on la reconnaît.
L’atmosphère est bien ouatée, il y a un ton, hein? Ah ça oui, c’est ton sur ton.
Mais…
Mais…
Y'a pas vraiment de chansons, si? Non non, pas de chansons.
On se fait pas non plus un peu chier, gentillement, hein, comme les soirées d’hiver où on est bien confort devant la cheminée?

Si, pour sûr, on s’emmerde un poil.

Le 29 Janvier 2024 par FOUDROCK

Dernier opus de Nico, pas son meilleur, mais rien que pour "Fearfully in danger", "König", "Das lied von einsamen" et "My heart is empty", ça reste de l'excellent boulot. Moins rock que le précédent, plus proche de "The End" en un peu plus moderne (sonorités 80's), retour de la collaboration avec Cale, l'Allemande a fini sa discographie (même si elle ne pouvait se douter que ça serait son ultime album...) la tête haute.

Le 29 Janvier 2024 par FOUDROCK

Un grand disque assez inhabituel (du rock ! enfin, du post-punk, très dark, pas du rock à la Stones ou à la Who quand même, on parle de Nico) pour Nico, qui a connu les affres d'une gestation compliquée (enregistré en 1981, bandes volées par un tiers qui les a refilées à un label qui l'a sorti sans l'accord de Nico - tracklisting de 9 titres - , laquelle a, en 1983, réenregistré et ressorti le disque (tracklisting de 10 titres et ordre différent), la version de 1983 est clairement la meilleure, mais dans l'ensemble, quel album... "Genghis Khan", "Henry Hudson", "One more chance" et les deux reprises sont, notamment, remarquables.

Le 29 Janvier 2024 par CéDRIC

une vraie bombe du début à la fin à classer parmi les grands live des 70s

Le 27 Janvier 2024 par FINISHERFRANKY

Je viens de réécouter cet album-nostalgie pour moi sur une célèbre plateforme et l'envie me pousse à une seconde bafouille qui doublera celle posée il y a longtemps sur NIME. C'est, je crois, un album générationnel où les titres "Going to USA" et "Tel que tu l'imaginais" font monter une boule dans la gorge sur nos années de jeunesse. Pourtant, si cet album est bourré de qualités musicales, comme le souligne parfaitement NESTOR, il garde cet aspect rock français qui en temps normal me rebute d'emblée : ces plans copié-collés (l’expression n'existait pas alors) des modèles anglo-saxons. Je ressens comme une application à bien faire. Le manque d'originalité des arrangements est trop visible. Si ça me gênait à l'époque, je suis plein d'indulgence aujourd'hui. Les compos étant effectivement de haut niveau, ça aide à passer sur cet aspect. A l'inverse, les textes sans sens immédiat, cette mise bout-à-bout de mots ou phrases sans queue ni tête, a priori, très poésie-rock, me demande plus d'effort aujourd'hui. En tous cas une réécoute qui fait un plaisir fou.

Le 26 Janvier 2024 par BLUEMASK

Je n'aime pas bien le terme 'rock celtique', c'est terrifiant comme le jazz-rock, avec cet effroi à l'idée de se retrouver coinçé avec 3 péquenauds dans un fest-noz à chanter du Tri-Yann. Fin du cauchemard ici, il s'agit des Dropkick Murphys, héritiers des Pogues et de The Clash, la passion irlandaise de l'un et la classe punk de l'autre.
Leurs premiers albums étaient un peu trop frontaux et ils fonctionnaient bien mieux en concert (putain, les concerts des Dropkikck, c'est quelque chose...), mais depuis 'Signed and sealed in blood', leur disques sont plus aérés, mieux produits et c'est un plaisir à chaque sortie.
'Turn up that dial' n'a pas besoin de 11 écoutes pour s'apprécier. Plaisir immédiat, énergie débordante, mélodies simples mais accrocheuses, bonne humeur communicative sans tomber dans la Chenille, voilà la recette. Le côté 'refrains-tous-en-coeur' est bien entendu un peu une facilité, mais le disque est court, c'est tellement enthousiasmant que ça en devient génial, et puis, merde, on n'a pas tous les jours envie de se cogner un disque de Christian Death
Happy Birthday Dear MotherFucker ! (H.B.D.M.F)

Le 26 Janvier 2024 par BAKER

Joli live qui arrive à durer assez longtemps sans temps morts. A noter la facétie du groupe : jouer "Once"... twice !

J'aimerais beaucoup la même tambouille avec les 4 autres disques en sus. Si PTree a pu s'offrir une fin de vie digne, why not Blackfield ?

Le 24 Janvier 2024 par BLUEMASK

Ce disque est une merveille, tout y est beau à pleurer. Les morceaux, bien entendu, Christophe est l'un des plus grands mélodistes post-empire romain, l’interprétation, subtile, touchante, fragile, la prise de son chaude de ce piano réverbéré.
Si l'on voulait pinailler, on pourrait dire que les 2 reprises, de Brassens et du médiocre Bashung sont pour l'une un peu hors cadre et pour l'autre en deçà du niveau déployé, mais on ne pinaille pas avec un si beau disque nocturne.

Le 24 Janvier 2024 par DJINN

J'ai longtemps cru que ce groupe était anglais. Certes l a fait quelques incursions dans le registre des BEATLES ("Ruby Tuesday"). Mais on trouve une quantité considérable de thèmes blues voire de country chez les STONES, surtout dans leur période faste. Le groupe ira même jusqu'à enregistrer celui-là en Alabama.
Un secret de Polichinelle vaguement honteux car les fans ne parlent que d'influences. Disons que passé la piste 4 si vous n'aimez ni le blues ni la country, mieux vaut arrêter le disque.

J'ai donc quelques réserves sur "You Gotta Move", "I Got the Blues" ou "Dead Flowers", vraiment trop génériques. Le reste tuant, c'est un album très recommandable.

Le 23 Janvier 2024 par BLUEMASK

Le revival rock du début des 2000's était peut-être une opération de marketing, mais elle a accouché de quelques grands groupes et albums sincères. 'Up the Bracket' en premier lieu.
The Libertines qui font bien plus que recycler les Buzzcocks, The Clash ou The Jam affichent une personnalité entière : classe internationale, flamboyance, nonchalance, urgence et subtilité pour signer une collection de vignettes rock déglinguées, immédiates, ras-la-gueule d'émotion, de mélodies évidentes et de guitares âpres.
L'écoute est une évidence : ce groupe ne pouvait être qu'une étoile filante, mais beau spectacle !

Le 23 Janvier 2024 par FOUDROCK

Dernier opus de la trilogie faite avec Cale. Le plus long, le plus riche, le plus produit, le plus sombre aussi ("Innocent and vain", "Valley fo the kings", "Secret side", la reprise des Doors...). Effets sonores glaçants et terrifiants, paroles sombres, musiques oppressantes et/ou dépressives, cet album n'est pas pour tout le monde. On notera la reprise, en final, de l'hymne allemand, interprété dans son intégralité, y compris les paroles désormais interdites de diffusion et d'interprétation, faisant allusion à la race allemande et à sa supériorité. Nico, apparemment, avait quelques idées un peu glissantes sur ce sujet, on peut parler de racisme, voire pire. Quand elle interprétait ce morceau en live, elle le faisait en entier, y compris au cours de concerts en Allemagne, et apparemment, ça ne plaisait pas. Elle a proféré des déclarations franchement hideuses, qui ne sont peut-être pas toutes à mettre au 'crédit' de sa consommation de drogues dures. Oui, on peut être aussi bien admirable (talent musical) que détestable (humainement).

Le 23 Janvier 2024 par FOUDROCK

Un chef-d'oeuvre de plus, qui se vendra aussi bien que des biographies de Hitler en Israël, mais s'impose de plus en plus à chaque écoute (et comme il ne dure que 28 minutes, des écoutes, on peut s'en faire souvent). Le morceau 'chanté' par Ari, fils de Nico (et de Delon, qui ne le reconnaîtra jamais, mais physiquement, la ressemblance était plus que frappante), "Le Petit chevalier", est curieux, touchant, mais anecdotique (bien qu'il mette un petit peu mal à l'aise : quand il dit "je viens te visiter", on pense à un vampire s'apprêtant à rendre visite à sa proie, ou à un fantôme attendant son heure). Le reste de l'album, en anglais ou en allemand, est à tomber ("The Falconer", "Mütterlein").

Le 23 Janvier 2024 par BLUEMASK

REM n'a à mon goût jamais fait d'albums vraiment très bons de bout en bout. Parmi les pépites qui parsèment leurs albums, il y a toujours un volant de titres assez anecdotiques, sans grand intérêt.
'Reveal' tient tout de même le haut du panier dans la disco. Le disque est assez classique, avec cette pop-rock alternative bien sous tout rapport, à la fois facile et exigeante, un peu intello, pas trop acoustique, pas trop électrique non plus, mais finalement peu de titres sans intérêt ici et comme d'habitude quelques fulgurances. Ici, pour moi, ce sera le tube 'Imitation of life', pop immédiate excellente et 'I'll take the rain', ballade mid-tempo déchirante, un des plus beaux trucs qu'ils aient écrit, un titre qui personnellement me met immanquablement en état d’ébriété.