Le 19 Mars 2025 par KODAS

SUPERNATURAL sorti en 1999, est l’album le plus vendu de Santana. Produit par Clive Davis patron de Arista, le disque, grâce à la participation de plusieurs artistes internationaux, est un opus hétérogène mais souvent remarquable : on retrouve la patte du guitariste dans « El Farol » « Da le yaleo » , « Africa Bamba » dignes des albums de la grande époque . Le top est atteint avec les hits « Corazon espinado » , « Maria Maria » « Smooth » et « Migra » , la superbe cover d’un titre de Rachid Taha . Certains morceaux sont dispensables (« Do you like the way » écrit par la star du hip hop Lauryn Hill, sans parler des longueurs de « the calling »). SUPERNATURAL de par sa production soignée, la diversité des titres, est un incontournable de la discographie de Santana.

Le 19 Mars 2025 par PSYCHODIVER

Un grand merci à EMMA pour cette première pierre apportée à l'édifice Ghibli sur nightfall.

Quitte à faire hurler quelques otakus susceptibles : au sein de la japanime comme dans l'œuvre foisonnante de Joe, "Le Voyage De Chihiro" ne fait pas partie de mes références. Ce pour plusieurs raisons. Filmique tout d'abord. Si Miyazaki n'a jamais véritablement proposé de mauvais films, il faut néanmoins admettre que l'immense artiste qu'il est a connu quelques périodes d'introspection et de recherches avec leurs lots d'errements. Les décennies 2000 et 2010 en furent le théâtre (je ne suis pas fan non plus du "Château Ambulant" ni de "Le Vent Se Lève"). Le fait est que "Chihiro" ne soutient pas la comparaison avec ses prédécesseurs "Princesse Mononoke", "Nausicaa", "Le Château Dans Le Ciel", "Kiki - La Petite Sorcière" ou même "Le Château De Cagliostro". Il faudra au sensei mûrir le propos suffisamment longtemps pour qu'il puisse matérialiser la quintessence de ces questionnements avec l'incompris mais pourtant brillant "Le Garçon Et Le Héron" (la postérité lui sera favorable, j'en suis convaincu) dans lequel, c'est assez inédit pour être souligné, Joe se faisait discret.

Concernant ce dernier, il n'a pas son pareil pour tisser des mélodies sublimes au piano, tandis que les cordes s'en donnent à cœur joie dans une spirale d'émotions. Mais nous étions alors en 2001. Et ces qualités peuvent s'appliquer, en mieux, à plusieurs créations antérieures du Monsieur. C'est bien là les limites du classicisme / contemporain. Et difficile de surprendre à nouveau suite à une œuvre majeure que l'on qualifiera de sommet (me concernant, la partition de "Princesse Mononoke" est indétrônable et l'un des joyaux absolus de la musique). Aussi, "One Summer Day" m'apparaîtra toujours comme un "Ashitaka And San" dont la douceur post désastre évité se serait éclipsée au profit d'une nostalgie possessive, tandis que le conclusif "Always With Me" est d'une tristesse insondable sous ses allures de fausse comptine qui semble amorcer les deux décennies de réflexions intenses mentionnées plus haut. À l'instar d'un duo Mamoru Oshii / Kenji Kawai sombrant dans une certaine consensuallté et un nihilisme plombant sur "Innoncence - Ghost In The Shell 2" : Ghibli subit de plein fouet la vague de noirceur terre à terre des années 2000. Le zeitgeist n'épargne personne.

Cela n'enlève rien (contrairement à la suite inutile de "GITS") à la poésie intrinsèque et incomparable du film comme de sa B.O. Le premier demeure une épopée graphiquement superbe et ses thématiques universelles parlent à tout esprit un tant soit peu réveillé. Sa bande originale, quant à elle, ne fait que confirmer la richesse et la sensibilité des nippons lorsqu'ils s'attaquent à la composition ouvragée. On pourra me reprocher d'en faire trop au sujet de cette sensibilité qui ne serait inhérente qu'à Amaterasu (dont l'archipel est en déclin tristement avancé voire à deux doigts du stade terminal, j'en ai bien conscience) : mais il se trouve que quelques musiciens du soleil levant sont encore en dotation d'un soupçon de sens de l'écriture lumineux et lyrique. De très loin supérieur à l'ampoulé, à la lourdeur, à la niaiserie et au geignard pour un rien servi par la plupart de nos compositeurs depuis 70 ans (en France comme aux US).

Reste que s'il on prend garde à ne pas limiter le tandem Miyazaki / Hisaishi à cet étrange voyage comme à ces morceaux intimistes / grandiloquents de très bonne facture, mais peut-être pas assez personnels ou audacieux : on demeure en présence d'une bien belle œuvre. Mon coup de cœur allant en faveur de "The Dragon Boy", qui conjugue magnificence et grandiose avec une concision et une grace vertigineuses.

Le 19 Mars 2025 par CLANSMAN57

Bon, je ne vais pas m'emmerder, on va simplement copier-coller mon message laissé sur NiME à l'époque:

Fascinant opus réalisé par des gens éclectiques. C'est finement composé, créatif, mais digeste, bien qu'expérimental. Et c'est un véritable tour de force que de parvenir à proposer une musique aventureuse qui reste largement écoutable. Un aspect tubesque est décelable de temps à autre ! Encore un exploit !

Une franche réussite, loin d'être réservée aux soit disant élitistes et bien plus abordable que l'on pourrait le penser.

Le 19 Mars 2025 par CLANSMAN57

J'ai écouté "The Stargate" sur Thrashocore, soit 20 minutes de musique ininterrompue, et j'ai trouvé ça plutôt chouette!
Nous tenons là du Metal protéiforme, carrément bien Death, puis plus du tout, car on bascule dans du Rock 70's assez cosmique, planant.
Une alternance entre le "rude" du Metal Extrême et un "trip" plus finaud hérité du Rock.
J'ai l'impression que c'est assez "patchwork" tout de même...
Avec plus d'écoutes, on remarque parfois un manque de fluidité avec ce type de musique qui personnellement peut me faire lâcher l'affaire.

A voir si je l'écoute en entier, il y a d'indéniables qualités toutefois, dont l'accessibilité, malgré la durée. Et c'était assez vite prenant.

3,5/5 pour "The Stargate".

Le 19 Mars 2025 par FOUDROCK

5/5 parce que c'est, historiquement, important : les premiers enregistrements professionnels du King.
Mais comme je l'ai dit ailleurs, tout en respectant, je n'écoute pas, et j'ai du mal à aimer.

Le 19 Mars 2025 par FOUDROCK

Je n'aime pas Elvis.
Je reconnais totalement son importance, mais dans l'ensemble, je n'accroche pas. Pourtant, le rock'n'roll des pionniers, dans l'ensemble, et de temps en temps, j'aime bien.
Après, cet album, qui a marqué le retour en force et en forme (après des années de merdouilles cinématographiques avec albums de bandes originales tout aussi merdiques) du King, je dois reconnaître que je le trouve franchement super bon. Je ne l'écoute pas souvent, mais quand même, de temps à autre, il atterrit sur ma platine. Et c'est toujours sympa.
C'est le seul album d'Elvis dans ce cas-là. Même les "Sun Sessions" prennent la poussière.

Le 19 Mars 2025 par ARNALD

Oui les Spotnicks n'existent malheureusement plus, 2 membres sont mort du covid au début de la pandémie ...

Le 19 Mars 2025 par FOUDROCK

Disque assez incroyable avec sa série de reprises (Beatles, James Brown) au milieu ou presque d'une collection de morceaux originaux absolument sublimes. Ce premier opus solo du leader (parti en 1971, revenu vers 1974) de Spirit est un des joyaux méconnus du rock.

Le 19 Mars 2025 par MAGNU

Un de mes plaisirs en hiver c'est d'écouter ou plutôt de réécouter les albums en lisant les chroniques sur le net. On s'occupe comme on peut. Cet album me plait : Infinity, Robot, Uncle Sam on Mars et surtout High Rise.
De manière générale, j'aime bien l'époque Calvert 76-78, une sorte d'avant gout du post punk. Bizarre pour des sois disant hippies !

Le 19 Mars 2025 par MAGNU

Marrant je l'écoutais il y a une heure ! Je ne le connais que depuis quelques années, je ne suis pas un spécialiste du groupe, loin de là, mais je l'écoute toujours avec grand plaisir. Et à chaque fois je suis surpris parla qualité des titres (et du son pour l'époque)

Le 19 Mars 2025 par SEB

Ah, Apache, un standard, un classique ! Toute une époque... Je me souviens très bien mes parents avaient cette galette dans leur disco il fût un temps. Je suppose qu'elle a été prêtée mais jamais rendue...

Dans le style rock instrumental, outre "les Shadows" ou "les Ventures", il y avait aussi les suédois "les Spotnicks", souvent vêtus à leurs débuts de tenues de cosmonautes et qu'on a aussi un peu oublié, même s'ils grattaient encore leurs cordes il y a quelques années...

Le 18 Mars 2025 par KODAS

WELCOME est le 5ème album de Santana : Going home ouvre le bal, superbe instrumental planant joué sur orgue, mellotron et percussions ; viennent ensuite "Love, devotion and surrender", du Santana pur jus admirablement chanté par Leon Thomas et Wendy Haas, et "Samba de sausalito" (solo de piano électrique sur lequel Tom Coster s’en donne à cœur joie et la basse bourdonnante de Doug Rauch). "When i look into your eyes" est un des sommets de l’album (chant de Thomas et Haas, piano électrique de Tom Coster, le solo du flutiste Joe Farrell et la super rythmique de Areas, Peraza, Shrieve et Rauch) qui se conclut par un changement de tempo avec orgue et guitare). "Yours is the light" est un rythme typiquement Brésilien sublimé par les notes aigues de la guitare de Carlos Santana et les vocalises de Flora Purim. "Light of life" est l’occasion d’apprécier la belle voix de Thomas accompagnée par le piano de Richard Kermode . Autre sommet, l'exceptionnel instrumental de 11 minutes "Flame sky", un déchainement hallucinant de guitares (Santana et John Mac Laughlin ) et de claviers (Coster et Kermode). Cet album est un pur bonheur musical de 50 minutes à ranger parmi les chefs-d’œuvre des années 70.

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

L'exemple parfait, pour moi, de l'album qui mérite d'être écouté, réécouté, rééécouté longtemps, souvent, en faisant des pauses entre les écoutes, mais sans l'abandonner. Parce que, souvent, cet album, il ne plait pas à la première impression. Trop riche, un peu précieux, un peu curieux, on ne voit pas où le groupe veut en venir (et ils ont fait, par la suite, des albums curieux, Spirit, entre 1975 et 1977...). mais une fois qu'on entre dedans, on n'en sort plus jamais.

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

L'album un peu "fantôme" coincé entre le mythique premier album et le quintessentiel troisième album. Il est tout aussi génial et essentiel, soit dit en passant.

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

Ce premier album, qui existe en deux versions (et la version britannique, sans les singles à succès, est la meilleure ; mais le CD propose tout, les morceaux british plus les morceaux ricains, donc tout va bien), n'est pas mon préféré de Jimi, mais n'en demeure pas moins une totale réussite.
Quiconque n'apprécie pas "Fire" mériterait d'être fan de Keen'V, moi, je le dis.

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

Une de mes compilations préférées avec les "rouge" et "bleu" (et surtout le "bleu") des Beatles, le "Decade" de Neil Young et le "Hot rocks" des Stones.
Celle-ci n'est pas parfaite, car il manque des morceaux (mais comme elle a été construite, parallèlement, avec le live "USA", comme si les deux albums étaient complémentaires, sans doublons, ça peut s'expliquer), mais elle n'en demeure pas moins fantastique. Malgré l'absence de morceaux de "Lizard".

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

Ca devient chiant. Je me casse.
Comprendre par là, je cesse de m'intéresser à la musique du groupe à compter de ce cru 84.
"Sleepless", à la rigueur, et encore...
Je connais les albums suivants, mais ne comptez pas sur moi pour perdre mon temps à les commenter.

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

Petite dégringolade pour cet album, le premier à avoir été fait par une formation crimsonienne identique à celle du précédent opus.
Hélas, bien que dans la lignée du précédent, il n'en a pas la puissance. Mais "Neal and Jack and me" et "Sartori in Tangier" sont remarquables.

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

Crimso, reformé et totalement revampé après 7 ans de pause, se prend pour Talking Heads. Mais le résultat n'en demeure pas moins totalement réussi. Il faut cependant réussir à faire abstraction de TOUT ce que le groupe a fait auparavant pour apprécier pleinement cet excellent album.

Le 18 Mars 2025 par FOUDROCK

Souvent mal-aimé, "Islands". Pourtant, bien qu'un peu trop plan-plan parfois, c'est un très bel album recelant de vraies merveilles ("Formentera lady", "The letter", "Islands").