Le 18 Décembre 2023 par I AM THE GROWL

C'est pas mal mais c'est pâle en regard de ses précédentes sorties. Rien ne se détache vraiment, il s'agit plus d'une suite de mélodies reliées entre elles que de chansons vraiment développées, et c'est franchement court. Rien ne touche autant qu'un "I Like That" ou qu'un "Django Jane" sur le précédent. Elle garde quand même une certaine sophistication du style, mais au fur et à mesure que sa carrière avance, elle devient de plus en plus consensuelle, la Janelle, et c'est regrettable.

Le 17 Décembre 2023 par BLUEMASK

Le meilleur album live de Gov’t Mule, c’est dire la qualité. Tout est magnifique et magnifié par l’interpretation live, chargée de feeling et de soul… que ce soit les compos originales ou les reprises multiples et variées temoignant du goût assuré des types (Black Sabbath, John Coltrane, Neil Young…). ´Sad and deep as you’ me fout invariablement les poils, entre larmes et rage…
Bref, un incroyable long moment entre rock, jazz, soul, blues… un must

Le 17 Décembre 2023 par SPI

Dommage qu'on ne puisse pas mettre plus que 5 ! C'est un must même pour ceux qui ne sont pas spécialement versés dans la country (comme moi)

Le 17 Décembre 2023 par SPI

Hi Folks, je ne mettais "que" 4 car j'ai du mal avec la voix de June Carter. Loin d'être un fan de country, j'adore Cash car c'est bien plus que de la country. Il représente pour moi l'essence de la musique américaine de cette époque au même titre que Presley par exemple (et oui, j'ose !).

Le 17 Décembre 2023 par K-ZEN

Merci cher Merle pour tes compliments et ton commentaire plus... qu'inspiré !

Le 17 Décembre 2023 par K-ZEN

Mais de rien Richard !

Merci Storm pour ces recommandations complémentaires ! :)

Le 16 Décembre 2023 par BLUEMASK

Qu’il est satisfaisant de voir des groupes français à ce niveau de créativité et de liberté, qui ne font pas que copier les anglo-saxons...
´Mystere’ comme tous les disques de la Femme, est une maline fusion qui mélange rock, surf, electro, pop new wave, variétoche, hip-hop. Le tout nimbé d’un esprit yéyé, d’une certaine pop 60´s fantasmée, jusque dans les paroles malignes pleines de naïveté, de candeur adolescente, de provocation enfantine.
Les seuls bemols sont le titre d’ouverture, long et psychedelique ´Sphynx’ un peu chiant à mon goût, et la longueur du disque, un poil too much. Mais bon… si vous voulez écoutez ce que pourrait donner un Indochine avec du talent, et de l’humour, c’est ´Mystère’ qu’il faudrait écouter.

Le 16 Décembre 2023 par BLUEMASK

Les départements Marketing des boîtes du CAC40 et les metteurs en son des emissions de 2nde partie de soirée ne remercieront jamais assez Coldplay de leur fournir une play-list nouvelle à chaque album. Pourtant, le groupe avait été puissamment emouvant sur ‘Rush…’ mais la glissade vers la pub pour assurance vie a commencé avec ce disque. Pas forcément mauvais en soi, mais manquant de mélancolie, trop niaisement optimiste, et inécoutable si on est vraiment allergique aux émissions de télé-realité.

Le 15 Décembre 2023 par LE MERLE MOQUEUR

Quand le coeur se pique de faire un carreau sur le trèfle...

Le 15 Décembre 2023 par BLUEMASK

La discographie de Nick Cave est quasiment parfaite, alors dire que ce 'Skeleton Tree' fait partie de ses grandes oeuvres dit tout.
Il est loin le temps du Nick Cave prêcheur punk gothique, ici plus de prêche mais des psalmodies sépulcrales d'une noire beauté. Sur un fond instrumental lent, éthéré, largement electro, mais éminemment organique, le chanteur creuse le terreau de la tristesse, du désespoir, creuse et creuse encore pour lover ses chansons dans de sublimes mélodies que sa voix grave chante ou prononce comme un dernier souffle.
Tout est sublime, il est délicat de ressortir quelques titres, mais s'il fallait, je citerai les diamants noirs 'Girl in Amber', 'Distant Sky' et ses orgues réconfortants et 'Skeleton Tree', comme la lumière au bout du tunnel d'une expérience de mort imminente.
Pas facile, mais grandiose

Le 14 Décembre 2023 par LE MERLE MOQUEUR

Enfin ! Croqué... Merci.

"... Un bel adolescent aux cheveux parfumés,
A la bouche fraîche et candide,
Aux sons de la pectis qui vibre sous ses doigts
Mêle sa voix claire et limpide :
Pan l’écoute surpris en l’épaisseur des bois.
Éros à la boucle dorée
Et Lyæus, l’ami de la grappe pourprée,
Et la blonde déesse aux suaves regards,
L’irrésistible Cythérée,
Fêtent le gai Comus, le Dieu cher aux vieillards."

Poème tiré d'un recueil intitulé "Les Anacréontiques" de Auguste Lacaussade (1815-1897) qui fut à partir de 1848 un fervent abolitionniste.

Pectis : Un instrument à cordes des anciens Grecs, avec une forme et une texture semblables à celles d'un luth ou d'un dulcimer.

Dulcimer : Le dulcimer des Appalaches est une cithare caisson et possède un corps plat sur lequel la touche est posée directement, ainsi que trois à cinq cordes. La plupart des instruments sont uniquement frettés de manière diatonique.

Musicalement ce disque est pour moi, un incontournable. Chronique inspirée de K-Zen.

Le 13 Décembre 2023 par LE MERLE MOQUEUR

"Tristan et Isolde", bon disons "Tristan et Yseut".

Chez les Islandais, "Tristram et d'Isönd", chez les Danois (futurs normands) "Thisterom et Isall"... il y a une multitude de versions de ce conte d'amour et de mort.

Les versions les plus anciennes sont écrites en français, en vers et vers la fin du XIIème siècle, puis suivront au XIIIème siècle des versions allemande, norvégienne, danoise, islandaise, anglaise, et bien d'autres.

Trou noir, oubli... des centaines d'années passent avant qu'au XIXème siècle le romantisme s'empare du couple légendaire. C'est, avant Richard WAGNER, Walter SCOTT qui retire le voile de l'amnésie. En un peu moins d'une trentaine d'années des versions, surgissent des bibliothèques. Des manuscrits ignorés sortent de placards poussiéreux pour que nous tombions sous le charme intemporel de la belle blonde qu'est Isolde.

Le vin herbé... ce vin qui n'est pas bu par la personne qui devait le boire est à l'origine de la passion qui conduit ce couple à la mort. L'adultère bourgeois du XIXème siècle se passe la langue sur les lèvres... Quant à moi...

J'apprécie la version de Carlos KLEIBER, avec toutes les voix qui ont marqué l'histoire de l'opéra au XXème siècle. Chef d'orchestre Erich KLEIBER, son père en 1948 se risque à diriger l'opéra de R. WAGNER. (Je laisse de côté celle de
Karl BOHM, sans regret)

Et si on s'arrêtait maintenant sur le "Roméo et Juliette" d'HECTOR BERLIOZ qui enthousiasma le maître de Bayreuth ?

Le 12 Décembre 2023 par PETER GREENLIGHT

Je ne connais que 2 albums de ce groupe et je dois dire que celui-ci est très bon. Pas très violent, mais avec une bonne énergie. En plus, la fée électricité a béni les compositions ! 4 ou 5, on s'en cogne.

Le 11 Décembre 2023 par BLUEMASK

Un sacré bon disque live rock, oscillant entre le rock fusion à la RATM des débuts et (de plus en plus) Noir Désir et son punk-rock habité ! Sans temps mort, bourré d’énergie et de morceaux en forme d'uppercuts immédiats, c'est vraiment jouissif de voir un groupe de rock français à ce niveau d'excellence.
Il y a bien quelques petits trucs qui noircissent le tableau: quelques titres moyens issus d'albums médiocres (Revolution.com, et Johnny Rotten, très moche) et le côté systématiquement 'chevalier blanc' du groupe. Sur ce dernier point, il y a manifestement un côté sincère dans les interventions du groupe après les attentats du 13/11, mais au delà de cela, en vieilissant, je deviens plus critique des groupes pour qui tout semble facile dans la dénonciation sans mesure de tout et n'importe quoi. Comme si ils n'avaient jamais pété au lit...
Mais ne boudons pas notre plaisir!! Excellent

Le 10 Décembre 2023 par JADORE

Bonjour
Même si MDK est largement inspiré des "Noces" de stravinsky, je garde un souvenir intact de ma première écoute de ce titre : "non je n'ai pas encore tout entendu dans ma vie" et j'en ai ressenti une joie intense sur le moment.
Par contre, c'est la version de Retrospektiw que j'ai écoutée en premier, tellement plus dynamique.
Depuis, j'en sais beaucoup plus sur Magma, et certaines déclarations de Vander me laissent quelque peu sceptique. Ceci dit, il est peut-être le dernier à m'avoir donné l'impression qu'il reste toujours autre chose à entendre, et rien que pour ça, total respect !

Le 10 Décembre 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

Acheté à sa sortie en k7 originale ce live a usé mon autoradio.

Bel enthousiasme du groupe ici, la set-list est bien choisie avec un Bernie en forme qui harrangue un Bercy bourré à bloc: "À Marseille, ils étaient dix fois moins nombreux... Et ils gueulaient dix fois plus fort ! ".

Un bel exercice que ce live énergisant, on en redemande.

Le 10 Décembre 2023 par ALEX F

@FIGHTITBACK

Marrant, pour moi c'est l'inverse, je n'aime pas trop les quatre premiers morceaux ("Idéal" étant le pire morceau de l'album à mon humble avis), mais j'aime beaucoup le reste de l'album.

Le 09 Décembre 2023 par CPS 2024

Beau départ.....

Pour avoir commencé avec "Timewind" probablement le "must" de KS en 1975, j'ai suivi toutes les pérégrinations de l'ami Klaus avec du trés beau, du moyennement enthousiasmant et parfois de la déception..... Mais c'est ainsi de tous les compositeurs. Wolfgang Amedeus a lui aussi eu des moments de faiblesses.

Comme l'indique Waltersmoke, cela me faisait de la peine de voir partir Schulze sur "Silhouettes" qui ressemblait plus à un rafistolage de vieilles compos qu'autre chose.

Deus Arrakis est pour cela une belle surprise, comme si KS avait préparé son dernier voyage vers l'infini, avec une musique calme et apaisée, comme s'il avait finalement accepté son destin final.

Certes les compositions ne sont pas aussi originales que pour "Dreams" ou "X" mais il y a une atmosphère très belle dans les quatre mouvement d'Osiris qui me semblent être une belle musique de requiem pour un artiste qui m'a accompagné durant des décennies et que je remercie pour son univers étonnant et unique.

Vielen Dank, mein lieber Freund, für deine Musik !
CPS

Le 09 Décembre 2023 par TOMMY_CALE

Pour ce second album du groupe qui nous a laissé sur une excellente impression avec le premier opus 'Climbing', et surtout la complémentarité du duo Pappalardi-West, on ressort les mêmes couverts avec autant de haute efficacité sur ce Nantucket Sleighride mais avec plus d'éclectisme.. La recette se veut toujours savoureuse, dénotée par l'équilibre des compo. Un début fracassant avec ce 'Don't Look Around' puissant et la voix de Leslie qui l'est tout autant, accompagné toujours par cette guitare bluesy incisive. Pappalardi nous emmène encore dans son univers coloré et rêveur sur le titre éponyme (cet intro avec cet écho de guitare !) bien introduit par l'instrumental 'Taunta', et 'Tired Angels' aux multiples facettes, et tiroirs. J'aime moins 'You Can't Get Away' et 'The Animal Trainer and the Toad', deux titres manquants d'intérêt.
Par contre 'My Lady' envoûtante avec la voix douce de Pappalardi et cet orgue délicieux prédominant sur le refrain, 'Travelin in the Dark' à la fois mélancolique et rageur et ce solo excellent du gros Leslie et 'The Great Train Robbery' habité par ce gros son bien southern rock avec slide et piano, font terminer l'album de forte belle manière.

Même si cet album est une nouvelle fois de qualité et que Mountain confirme alors être un groupe majeur du début 70s, je le trouve un poil moins bon que Climbing, bien que plus éclectique et au son moins brut. La faute aux deux morceaux moyens cités ci dessus. Il n'en demeure pas moins indispensable. Note entre 4 et 5.

Le 09 Décembre 2023 par FIGHTITBACK

Presque pareil que CHRIS06 pour moi, j'adore les 4 premières et "Purgatoire", le reste...! :( ceci dit, ça reste un plutôt bon album, le groupe se remettait en question et comme pour les autres on leur a reproché. Si tu fais toujours la même chose on te reproche de tourner en rond, de faire du "copier-coller", d'être en "pilotage automatique" et si tu changes d'un iota tu deviens un "traitre ou vendu" ! Compliqué !