Recherche avancée       Liste groupes




Commentaires :  1 ...<<...<... 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 ...>...>>... 1002
Comment poster un commentaire ?


SIOUXSIE AND THE BANSHEES
HYAENA


Le 18 Mai 2019 par LEO

@ RICHARD

Il est évident qu'il y eut des frictions entre Siouxsie et Robert (je pense venant principalement de la première qui craignait de ne plus avoir l'ascendant sur son groupe vu les relations étroites qui s'étaient tissées au fil des ans entre Steven Severin et Robert Smith) mais la raison principale du départ de Robert Smith est bien une fatigue générale due à l'intense activité du guitariste durant ces années 83-84 : il a enchaîné coup sur coup trois albums en studio avec The Glove, The Cure et Siouxsie, puis effectué plusieurs tournées d'affilée avec son groupe comme avec les Banshees. Ca a forcément laissé des traces et il lui a fallu faire un choix, voyant qu'il ne pourrait plus assumer ni assurer autant de projets en même temps (c'est paraît-il son médecin qui lui aurait conseillé de ralentir la cadence).
Siouxsie a donc vécu le départ précipité de Smith (deux semaines à la veille d'une tournée prévue depuis un moment!) comme une véritable trahison, d'où un ressentiment qui a perduré malgré les années écoulées.
Je ne sais si les absences périodiques de Robert Smith durant les sessions de Hyaena ont vraiment bouleversé les plans du groupe ou si les compos en préparation ont été modifiées en cours de route, seulement à l'écoute de la face B de l'album, il faut bien se rendre à l'évidence que cela a dû jouer sur la finition des morceaux en question. Je trouve d'autre part que le son de l'album n'est vraiment pas terrible car bien trop dilué dans des tonnes de reverb. Pourtant, l'ingé son Mike Hedges est le même que sur A Kiss In The Dreamhouse, mais cette fois il a usé et abusé du procédé par moment !
Je te rejoins tout à fait quant à la notion de recherche chez SIOUXSIE AND THE BANSHEES. Ce groupe ne s'est jamais reposé sur ses lauriers ni arrêté à une formule. Juste que contrairement à toi, cette période 83-84 chez Siouxsie et plus encore chez The Cure m'a un peu déçu à l'époque, car j'espérais sans doute des oeuvres plus conforme à mes attentes ou plus abouties chez les uns comme chez les autres, et au final c'est bien le formidable Blue Sunshine de The Glove qui m'a le plus conquis et que j'ai toujours autant de plaisir à écouter en 2019 !
Cela dit, Hyaena comporte tout de même six titres réussis sur neuf, ce qui est une très bonne moyenne ! (j'aime tout particulièrement "Take Me Back" et "Belladonna").





Chaka KHAN
I FEEL FOR YOU


Le 18 Mai 2019 par ALEX F


Pas son meilleur album ("What Cha' Gonna Do For Me" raflant la palme de mon point de vue), néanmoins ça s'écoute plutôt bien. Ça groove pas trop mal, mais de manière très synthétique, on est en 1984 donc les synthés et les boîtes à rythme sont partout dans la pop.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
HYAENA


Le 18 Mai 2019 par RICHARD


Je ne suis pas loin de partager ton avis sur cette galette Léo. C'est vrai que les 5 premiers titres sont intenses, les 4 derniers un tout petit moins peu moins, à l'exception du puissant "Running Town". Je ne sais pas si la faute revient vraiment à Smith. C'est vrai que Siouxsie a toujours déclaré que sa présence mettait en danger l'équilibre artistique qu'elle avait patiemment tissé avec Severin. J'y vois surement plus des questions d'ego et de différents artistiques, voire d'amertume, Siouxsie ayant la dent très dure, considérant que Fat Bob lui a tout volé ou du moins emprunté avec les Cure (succès, look, ambiances)...ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs :)
J'ai toujours pensé qu'avec cet album Siouxsie et ses acolytes ont cherché à concilier un certain côté pop (avec les 5 premiers titres) à un autre moins évident et direct (les titres restants). Le résultat est peut-être un peu bancal mais il est pour moi l'essence de ce groupe fantastique. Il cherche, il tâtonne, il se plante parfois, mais il propose et c'est ceci qui a toujours été très excitant avec les Banshees. Cette période 83-84 pour les Banshees et les Cure est fascinante. Je sais que tu n'apprécie pas particulièrement The Top (un des meilleurs albums de Smiths and Co à mon humble avis) mais à l'image de Hyaena cette année est une année d'explosion psyché barrée aux couleurs criardes et addicitves. Il suffit de se pencher sur la face B de "Dear Prudence" le perché "Planet In My Kitchen" pour se dire que tout était permis. Au final, je l'aime bien quand même cet album, car il propose en plus l'une de mes chansons préférées des Londoniens, la vénéneuse "Belladonna". Terriblement sensuelle à l'image du portrait de Siouxsie sur la pochette de l'album...





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
HYAENA


Le 18 Mai 2019 par LEO


Malgré le changement de guitariste, Hyaena est assez proche stylistiquement de l'album A Kiss In The Dreamhouse, mais personnellement je trouve une légère baisse de régime et d'inspiration dans ce sixième album studio de SIOUXSIE & THE BANSHEES (septième en tout si l'on prend en compte le double live Nocturne). peut-être la faute à un Robert Smith pas mal occupé par ses divers projets dont The Glove en compagnie de Steven Severin et dont le 33t est paru à l'été 83 au même moment ou les BANSHEES commençaient à élaborer Hyaena, mais Smith en cette fin d'année 83 et début 84 était surtout accaparé par The Top avec The Cure qu'il enregistrait simultanément dans divers studios Londonien, au grand dam de SIOUXSIE qui reprochera à Robert son trop grand éparpillement et ses absences répétées.
Je ne donnerai pas tort à celle-ci car en voulant courir plusieurs lièvres à la fois, Robert Smith n'a finalement pu s'investir à fond dans ce disque comme il l'aurait dû au départ, ni dans celui pour son propre groupe. ce qui fait que pour moi ni The Top (sorti un mois avant Hyaena) ni l'album des BANSHEES ne sont satisfaisants (bien qu'au final j'ai une nette préférence pour ce dernier, du moins en partie).
Si toute la première face de l'album est très convaincante (soit, les cinq premiers titres qui formaient la face A du vinyl), je ressens un très gros flottement sur la face B, donc à partir de "Bring Me The Head Of The Preacherman" qui ne décolle jamais vraiment. heureusement que le plus enlevé "Running Town" est là car les deux morceaux qui referment l'album ("Pointing Bone" et "Blow The House Down") ne sont pas bien fameux.
Hyaena est donc pour moi l'album d'une seule face, certes très réussie mais le hic c'est qu'un album ne comporte pas qu'une face !
Lors de ces sessions studio fin'83-début'84, les BANSHEES enregistreront divers titres dont certains bien plus probants que cette face B de Hyaena sans grand relief. on peut citer la jolie reprise des Beatles "Dear Prudence" qui paraîtra en single à l'autômne 83 avec en face B le sombre et superbe "Tattoo" (enregistré en trio en l'absence de Smith) qui sonne presque comme un morceau du duo Siouxsie/Budgie alias The Creatures. toujours en trio, le plus relâché "Let Go" qui servit de face B au single "Swimming Horses" et l'intrigant "I Promise" (face B de "Dazzle") sont également intéressants bien que pas totalement aboutis.
À l'issue du Hyæna Tour, Robert Smith tirera sa révérence dans l'impossibilité de mener de front son poste de guitariste au sein des BANSHEES et de membre fondateur de The Cure.





DREAM THEATER
DISTANCE OVER TIME


Le 18 Mai 2019 par CLEM


"Après l’épouvantable The Astonishing, sorti en 2016, on ne peut pas dire que j’aie attendu avec impatience que DREAM THEATER publie autre chose."

Moi c'est tou l'inverse. Bizarrement peut-être The Astonishing est celui que j'écoute le plus.
J'attendais donc bcp du nouveau. Et je ne retiens RIEN. Aucun riff, aucune mélodie, aucun solo, rien ! Certes c'est très bien fait, produit, joué... mais pour rien. Dommage. Mais pas tant que ça. Chez DT, j'adore certains albums, d'autres pas du tout. A suivre donc ;-)
En toute objectivité on est tellement loin de leurs sommets...





SIMPLE MINDS
EMPIRES AND DANCE


Le 18 Mai 2019 par LEO


Ce troisième album de SIMPLE MINDS approfondit la voie d'une new wave minimaliste et répétitive en se concentrant sur l'aspect hypnotique de leur musique par l'entremise des boucles produites par les séquenceurs de Mick MacNeil et de la rythmique imaginative de Derek Forbes et Brian McGee.
La nouveauté et la spécificité de la majorité des compos d'Empires And Dance, c'est que le côté robotique présent dans l'album précédent est maintenant devenu entraînant et presque dansant par moments, comme sur le titre d'ouverture "I Travel".
Même sur des pièces plus rigides et froides comme "Today I Died Again", "Celebrate", "This Fear Of Gods" et "Thirty Frames A Second", il y a cette pulsation permanente qui donne du corps et une âme aux morceaux.
"Capital City" et "Constantinople Line" qui se suivent, ont un caractère énigmatique et envoûtant de par leurs figures rythmiques cycliques.
La guitare de Charlie Burchill se fond un peu plus dans le décor en jouant au chat et à la souris avec les claviers et le chant de Jim Kerr est désormais bien plus assuré et moins schizophrénique que sur l'album Real To Real Cacophony, excepté peut-être sur le plus fou mais non moins réussi "Twist/Run/Repulsion" qui rappelle un peu les recherches de l'album précédent et dont la rythmique et le saxophone m'évoque la musique des Français Marquis de Sade (groupe qui avait pas mal impressionné Jim Kerr lors d'un festival donné au début de l'année 80 et qui aurait bien pu servir d'inspiration pour ce morceau).
Le bref instrumental "Kant-Kino" peut lui aussi se rapprocher des courtes expérimentations de Real To Real Cacophony, quand à l'incantatoire "Room", il fut composé dès la fin de l'année '79 et introduit dans la set-list de la tournée Real To Real Cacophony puis enregistré pour la BBC en Décembre de la même année, avant de trouver sa place définitive sur Empires And Dance dont les sessions se déroulèrent à l'été 1980.
Cet excellent album fait partie des 33t de SIMPLE MINDS que je préfère avec Real To Real Cacophony et le double Sons And Fascination/Sister Feelings Call. c'est dans ce triptyque que la bande à Kerr et Burchill est à son zénith créatif, et bien que New Gold Dream (81-82-83-84) soit un très bon disque de pop new wave, la musique qu'il renferme n'est définitivement plus aussi inventive que lors de ces foisonnantes années de 79 à 81.





ACCEPT
STALINGRAD


Le 18 Mai 2019 par ALMHARAC


Un ( très ) bon album de Heavy, qui souffre un peu de la comparaison avec la machine de guerre "Blood of the nations".

Le problème de cet album est, amha, le fait que les titres simplement et directement Heavy n'ont pas bénéficié du même travail mélodique ( et de la même inspiration ? ) que sur le précédent sus-cite, ce qui leur donne un côté "face B".

En effet, le groupe semble avoir misé sur une dimension plus sombre et mélancolique, réponse au guerrier et affirmatif "Blood of nations", les deux albums partageant le thème commun de la guerre.

Les meilleurs morceaux sont ceux qui font la part belle à cette inspiration mélancolique : la très belle "shadows soldiers", le mid tempo "twist of date" ou encore, comme l'a souligné le chroniqueur, la dramatique "Nevers forget" et la fataliste pièce finale, "the galley", touchante tant par ses qualités mélodiques que par son pessimisme.

Les morceaux Heavy ne sont par ailleurs pas sans efficacité : "hung, drawn and quartered", "Stalingrad" ou encore "against the World" remplissent très bien leur fonction d'hymnes fédérateurs comme accept sait les faire.

Le reste, s'il est efficace, fait un peu office de face B ( relativement au talent d'accept ), un morceau comme "The Quick and the dead" donne l'impression d'avoir été composé à la va vite et casse un peu la puissance de ce joli album.

Plus court, moins inspiré sur les morceaux Heavy et sorti peu après "Blood..", l'album souffre nécessairement la comparaison et se situe un cran en dessous de son aïeul.

Il n'en reste pas moins un album fortement recommandable, où accept adopte un ton plus sombre et émotionnel.

3,5/5





ACCEPT
BLOOD OF THE NATIONS


Le 17 Mai 2019 par ALMHARAC


Mais quelle patate cet album ! Accept revient avec un album bourré de hits Heavy, tous très travaillés melodiquement et ultra-efficaces, des mastodontes rageurs aux morceaux plus mid-tempo, sans oublier la jolie ballade ainsi que la dramatique et poignante "Time Machine". Contrairement à l'auteur, ce sont "lock and loaded" et "new World coming" que j'aime un peu moins, là où "pandemic" devaste tout sur son passage.

Si on veut pinailler, on soulignera que la mélodie de "Time Machine" rappelle celle, vocale, d'"aerials" de SOAD, tandis que le riff de "Bucket full of hate' ressemble beaucoup à celui de "face behind the Mask" de Rage.

Mais on va pas pinailler, hein..





Mike OLDFIELD
RETURN TO OMMADAWN


Le 17 Mai 2019 par EXQUISMOT


L'introduction de la première partie a des airs de famille avec "Song of White" sur l'album "Antarctica" de Vangelis, trouvez pas ?





Bruce SPRINGSTEEN
HUMAN TOUCH


Le 16 Mai 2019 par CARLO


Pour du Rock, ça ne déborde pas d'énergie. Les titres, même les plus énervés, restent assez modérés. L'intérêt est ailleurs. Dans la qualité vocale. Dans les textes aussi.
Human Touch et 57 Channels me plaisent vraiment musicalement. Alors que I Wish I Were Blind et Real Man me touchent plus par les paroles. Le reste s'écoute sans déplaisir mais aussi sans grand intérêt. Ce qui n'empêche pas de trouver quand même le temps long sur Cross My Heart, With Every Wish ou Real World.





SAGA
WILDEST DREAMS


Le 16 Mai 2019 par ALEX F


Allez j'ose, 3 étoiles ! C'est surement l'album le plus lisse, le plus FM de leur discographie. J'avais du mal au début, mais j'avoue qu'il ne me déplait pas cet album. Le premier morceau est plutôt pas mal, le deuxième est ultra cliché, assez niais...eh bah j'aime bien, bizarre! Ça doit être son côté nostalgique qui me plaît. "Wildest Dreams" me semblait vraiment plat au début, maintenant j'aime bien ! Après, nous avons deux morceaux assez médiocres. Heureusement "The Way of the World" vient nous réveiller ensuite, vraiment pas mal ce morceau. "Angel" est loin d'être extraordinaire, elle est même assez soporifique, mais j'aime bien les interventions guitaristiques du sieur Crichton. D'ailleurs, comme souvent, c'est sa guitare qui me plait le plus chez SAGA. J'aime vraiment son style, même si parfois il part en vrille en solo sur certains albums (ce n'est pas le cas ici), j'adore ses riffs et certains solos sont superbes (surtout lorsqu’il les structure un minimum). Pour finir, "Don't Look Down" est assez efficace. La note : 2,75.





ESBJÖRN SVENSSON TRIO
VIATICUM


Le 16 Mai 2019 par MR TINKERTRAIN


Celui-ci c'est du pur Jazz, mais très accessible. Du Jazz contemporain très mélodique et attractif!





Miles DAVIS
KIND OF BLUE


Le 16 Mai 2019 par MR TINKERTRAIN


Il y a peu d'albums de Jazz "traditionnel" qui me plaisent plus de 30s. Celui-ci en fait partie et je dois reconnaitre que le phrasé du Maître est magnifique.





The Alan PARSONS PROJECT
EVE


Le 16 Mai 2019 par ALEX F


Album plutôt pas mal. Ça démarre même super bien, avec trois morceaux d'excellente facture. Mais le 4ème titre est un peu plus générique. Mis à part "Winding Me Up" et sa pop orchestrale assez déjantée, la suite est également assez convenue, tout en étant assez agréable à écouter. Finalement, c'était le défaut de ce groupe, ça manquait un poil de personnalité parfois.





Miles DAVIS
A TRIBUTE TO JACK JOHNSON


Le 16 Mai 2019 par GURTU


Mon préféré de Miles (et pourtant le catalogue!)

Musiciens parfaits.

Anectode, l Immense John Mac laughlin va voir Miles en fin de vie .

Miles lui dit :"remember Jack Johnson!"

Un chef d oeuvre....





Alan SIMON
CHOUANS


Le 13 Mai 2019 par NONO

Bonjour à Tous,
Je vais m'empresser d'écouter l'album, en osant vous avouer un scoop par la même occasion : Georges Cadoudal étant tout simplement un de mes ailleux, côté maternel.
Il était la figure de proue de la chouannerie vendéenne.
Et ouais... parfois... les hasards incroyables, ça arrive ! Et même sur FP, les anecdotes historiques peuvent se rencontrer autant que les critiques d'albums !...
Bien à vous,
Aubin (alias "Nono")





Alan SIMON
CHOUANS


Le 13 Mai 2019 par JOVIAL


Le disque a beau varier les ambiances, je me suis franchement ennuyé à son écoute. C'est assez boursouflé comme style, assez indigeste à la longue et parfois à la limite du kitsch. Le chant est aussi rarement convaincant.

Et j'espère qu'Alan SIMON n'a justement pas basé ce nouvel opéra-rock sur le désespérant film de Philippe de Broca, qui montre les Chouans comme des brigands ignorants, violeurs et mangeurs de corbeaux, très loin de la réalité historique bien plus complexe de la Chouannerie. Idem pour le roman de Balzac, qui se permet le même genre de raccourcis et omet de dire que des exactions ont été commises des deux côtés.

Bref, pas ma cam' ;)





SLEEP
THE SCIENCES


Le 12 Mai 2019 par NORTHMATHR


SLEEP, c'est un peu LE mastodonte du Stoner, un mammouth doomesque d'un temps immémorial tout droit sorti d'un roman de Frank Herbert sous THC. Un monstre d'une autre galaxie venu tout écraser, plus de vingt ans après son réel dernier album.
Suite à la légère mais non moins excellente mise en bouche avec "Clarity" en présage d'un éventuel album, le voici enfin, le bien-nommé "The Sciences". Et mon Dieu que c'est lourd et prenant encore une fois ! On prend un pied fou et on a enfin une version studio de "Sonic Titan" digne de ce nom. Un retour inespéré sous forme d'un album (le 4ème en soi en presque 30 ans...). Profitons-en ! La version live faite au Roadburn cette année a complètement transcendé "The Sciences", il ne fallait pas le rater !





Yann Fañch KEMENER
ENEZ EUSA (AVEC D. SQUIBAN)


Le 11 Mai 2019 par FRED


Aet eo Yann Fañch d'an Anaon d'ar 16 a viz Meurzh diwezhañ, d'an oad a 61 vloaz, Doue d'e bardono.
Ra vezo douar bered parrouz Sant Trifin skañv evitañ... hag e vezo, fiziañs 'm eus em c'hreiz !
Bezañ n'en doa ket bet e gont a vuhez, na tost moarvat ! Nag a draoù a jome c'hoazh dezhañ da ginnig d'an dud, dre e gan dibar, e vrezhoneg saourus ha sonerezh dudius e gomperien, Aldo Ripoche hag ar re all tout !
Malgré son décès, survenu bien trop tôt, il nous accompagne à jamais car l'écoute de ses disques nous le fait sentir encore bien vivant et nous permet de percevoir la relativité de cette notion qu'est la mort, ainsi que de palper le lien qui nous unit intimement, mais immuablement, à la communauté des âmes, an Anaon !
Pour cela, et pour tout ce qu'il nous a offerts au travers de son art aux multiples et chatoyantes couleurs et nuances, fruit rare et délicat d'un parcours artistique de plus de 40 ans, voire d'une vie entière consacrée au chant et à la musique, bennozh hag enor dezhañ ! Qu'il en soit béni et honoré.
Kenavo er baradoz, pe « 'tcheno 'henta », comme on dit chez toi, l'ami !





Alan PARSONS
THE SECRET


Le 10 Mai 2019 par MARCO


L'album precedent, "A valid path" (2004), avait divise la critique et les fans. C'est donc en toute logique qu'Alan Parsons a choisi de revenir a une formule plus classique pour son nouvel album: celle qui a fait les beaux jours du Alan Parsons Project.

On retrouve sur "The secret" 10 chansons qui n'auraient pas depareille sur l'album "Eye in the sky" (1982), le plus gros succes d'APP. A vrai dire l'illusion est presque parfaite, a ceci pres que l'absence du chanteur et compositeur d'Eric Woolfson, malheureusement decede en 2009, se fait parfois sentir... Le style, a mi chemin entre la pop progressive et le rock symphonique, est inchange. Pour autant, les envolees instrumentales et le grain de folie qui faisaient le sel de morceaux comme "the turn of a friendly card" ou "la sagrada familia" sont trop souvent absents. L'auditeur se retrouve donc avec 10 morceaux, certes plaisants & remarquablement produits, mais aussi depourvus de surprise et franchement retros!

Ainsi, seul "the sorcerer's apprentice", le morceau instrumental qui ouvre le disque (1 reprise d'un morceau classique du XIXeme rendu celebre par le film "Fantasia"), merite le qualificatif "progressif". Les interventions du guitariste Steve Hackett (ex GENESIS) & du joueur de ukulele Jake Shimabukuro completant a merveille la partition du CMG music recording orchestra d'Hollywood!

En conclusion, "The secret" est un album qui lorgne clairement vers le passe... Il est donc peu probable qu'il fasse l'unanimite! Les nostalgiques seront ravis de retrouver un style qui leur manque sans doute cruellement aujourd'hui. Les autres fustigeront le caractere desuet et l'absence de prise de risque. Pour ma part je prefere voir le verre a moitie plein et remercier Alan Parsons d'aborder le crepuscule de sa carriere (le plus celebre inge son du rock a quand meme 70 ans!) avec un album qui lui ressemble, a defaut de surpasser ses glorieux predecesseurs...

Morceaux preferes: "as lights fall" (chante par Alan Parsons lui meme, ce qui est rare) & "I can't get there from here"

Note: 3,5/5







Commentaires :  1 ...<<...<... 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 ...>...>>... 1002






1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod