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L7
BRICKS ARE HEAVY


Le 18 Septembre 2020 par PILGRIMWEN

Merci pour les conseils.





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 17 Septembre 2020 par SALAüN AR FUR


Merci Guillaume, c'est du vécu, on reconnaît le gars du pays !
C'est vrai pour le breton, c'est surtout le décalage Vannetais-KLT qui est à souligner, mais essentiellement et par dessus tout le fait que les locuteurs ne soient pas éduqués dans leur langue, car, au final, les différences sont plutôt minimes et il s'agit bien d'une même langue, avec des différences dialectales plus ou moins prononcées. Cela dépend aussi beaucoup du locuteur (articulation-comme dans toutes les langues, volonté d'être entendu par le plus grand nombre...).
Mon père est du Léon, je lui ai fait écouter une longue interview de Yann-Fañch Kemener, dont le breton cornouaillais est particulièrement influencé par celui du proche Vannetais, dans ce terroir "Fañch" situé à l'autre extrémité du territoire bretonnant. C'était la langue maternelle de Yann-Fañch, mais il faisait ce qu'il fallait d'effort pour se rendre compréhensible (et était éduqué dans sa langue). Résultat : "alato, me 'm eus koumprenet tout 'pezh a lavare !" ("J'ai tout compris ce qu'il disait, non de non !"). Et pourtant c'était pas gagné ("Opalaba, 'nahe 'dle ket beha ar memes brezhoneg 'n holl !" - Ah, ça doit pas être du tout le même breton !") !
J'aime bien ta réflexion sur les îliens : c'est tout à fait ça : la Bretagne traditionnelle est composée d'une multitude de clans au sein du "grand clan" des Bretons ! L'anecdote Balladur, tellement vrai dans ton terroir bien ancré à Droite, comme le mien, alors que le Kreiz-Breizh cornouaillo-trégorrois est beaucoup plus "ru'" (ruz : rouge). Par ailleurs, l'ensemble de la région est réellement pro-Europe, ayant sans doute trop souffert des abus du jacobinisme centralisateur et indicateur de l'ouverture d'esprit et de la relative xénophilie des Bretons. Nous fumes voués aux gémonies en 1992 pur cette raison par l'ignoble Pasqua, qui se fendit (encore une !) d'une remarque à la con du style "bretons-cochons" ("les patates pour les cochons, les épluchures pour les Bretons/Les Bretons votent comme des cochons). Merde (de cochon) à lui ! Et merci Milig Le Scanv !!! Il nous a redonné de la fierté, quand même !





NITZER EBB
THAT TOTAL AGE


Le 17 Septembre 2020 par BORIS LE BORGNE


Comme dit dans la chronique : " On est pas loin du camp d'entraînement". On est même en plein dedans ! D'ailleurs "Full Metal Jacket" est sorti la même année, ça tombe bien.

Totalement EBM. Même Front 242 n'a pas fait mieux.








GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 17 Septembre 2020 par JOVIAL

Pour répondre au sujet de GLENMOR père absent, c'est sa fille qui le raconte elle-même dans le documentaire Glenmor L'éveilleur. Elle ne le voyait que rarement, le bonhomme étant toujours sur les chemins. Il ne lui a jamais appris le breton, un comble !

Concernant les dialectes bretons, je ne suis pas vraiment d'accord. Les anciens te diront toujours que dans la paroisse d'à côté "c'est pas le même breton", mais avouent très bien comprendre quand même si on leur demande. Sans doute qu'un Quimpérois aura bien du mal à comprendre un natif de Pontivy au premier abord, mais les différences ne sont pas insurmontables. Pour le breton de l'école et de France 3, je suis d'accord. "Heureusement que c'est sous-titré en français, sinon on comprendrait pas" me rappelle souvent une bretonnante que je vais voir régulièrement (97 ans !). Glenmor lui-même s'inquiétait de ce breton "chimique", qu'il employait pourtant avec les médias (cf. sa dernière interview avec RKB, quelques temps avant sa mort), néo-breton comme le disent certains, sorte d'"espéranto" pour reprendre Yves Le Berre, incompris du "plouc" moyen qui d'ailleurs se moque souvent de ce "roazhoneg" comme j'ai souvent pu l'entendre en Pays Glazik (les Vannetais parlent du "breton du Finistère", chacun se renvoyant la balle !).

Bref ! On arrête là les débats, en rappelant que la section commentaires est normalement réservée aux avis sur l'album, bande de chenapans ! :)





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 17 Septembre 2020 par FRANçOIS

"... tout en votant majoritairement "Oui" au référendum sur la Constitution européenne de 2005"

Et oui... Et en votant toujours majoritairement "progressiste" (comme le Sud-Ouest), très souvent pour la victoire (cf. les deux dernières présidentielles)...
"Si les Corses veulent leur indépendance, qu'ils la prennent" (Raymond Barre)





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 17 Septembre 2020 par GUILLAUME THE ELDER

Cléguérec, terre de Musiques, bretonne, mais pas que, avec son indispensable Festival de mai : En Arwen. Mon meilleur souvenir, les 10 ans de Carré Manchot, le Groupe de Kleg, devant 7000 personnes, dans un champ entre Cléguérec et Neuilliac si mes souvenirs sont bons (été 96).

Merci G.Born pour tes témoignages bruts, directs et vécus. Tu pourrais aisément, comme notre paysan bas-breton, noircir une vingtaine de cahiers de ta Vie. Il a fait la guerre de Crimée et l’hallucinante Campagne du Mexique, Toi la sale guerre d’Algérie.

Tous les témoignages ici ne sont malheureusement pas toujours aussi fiables ( je connais un mec qui a connu un mec qui lui a dit qu'il paraît que…). Et puis après, que faire d’une information comme quoi Glenmor aurait été un père absent ? Cela entache ou porte préjudice à son œuvre ? Allégation vraiment sans intérêt.

J’ai grandi en Kreiz-Breizh. Le littoral pour moi, c’était les fréquents déplacements de foot. Quand les footeux de Pontivy (GSI et Stade Pontivyen pour ma part) débarquaient à Vannes, Lorient et compagnie, on inspirait plus la crainte que les médisances (et c’est toujours le cas d’ailleurs, « Allez Pontivy! »). Jamais vécu de rivalités Armor / Argoat ou de dénigrement. Les seuls excentriques dans le genre sont nos amis Îliens. J’avais un pote de Belle-Ile ; pour eux, que tu sois Parisien, Berlinois, Malouin ou Brestois, tu es un Continental, point barre, pas de Breton ou quoi que ce soit… ça me faisait bien marrer cette vision.

La langue bretonne. Pas vraiment unificatrice car les accents diffèrent tant entre les « pays » qu’il y a des ruptures de compréhension. Notre Jean-Marie Déguignet, quimpérois, ne comprenait pas le breton lorientais quand il s’est engagé dans l’Armée d’Empire. Ma grand-mère à Guémené-sur-Scorff (Vive l’Andouille!!) n’a jamais compris France 3 Breizh Izel ou An Taol Lagad : « c’est pas le même breton » m’a t-elle toujours dit. L’enseignement Diwan aujourd’hui uniformise les apprentissages j’imagine. Tant mieux, me direz-vous, et merci à la centralisation régionale !

La Bretagne, c’est vaste. Chacun son vécu, son histoire personnelle et familiale, c’est évident. Et c’est une Terre de contrastes comme vous l’avez compris. Le Morbihan par exemple, c’est le Festival de Lorient, le Motocultor, c’est aussi Balladur en tête du 1er tour en 95 ! La Région, c'est un attachement à sa Terre et à sa Culture tout en votant majoritairement "Oui" au référendum sur la Constitution européenne de 2005. La Bretagne peut nourrir de grands espoirs pour son avenir, ça, j’en suis certain.





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 17 Septembre 2020 par NEVENOE


Racisme, nationalisme expansionnisme, mépris, colonialisme : une belle constante ! Les raisons de la colère ou « Pourquoi Glenmor ? » : Pourquoi tant de haine ?

« La population quimpéroise articule on ne sait quels sons barbares plutôt qu'elle ne parle. » (père CAUSSIN, confesseur de Louis XIII et de Richelieu, XVIIe siècle)

«(...) les dialectes corrompus, dernier reste de la féodalité (...) » (Talleyrand, l'un des principaux responsables du comité de salut public, 1791)

On dirait qu'il existe en France six cent mille français qui ignorent absolument la langue de leur nation (…) il n'appartient qu'à elle [la langue française] de devenir universelle (...) » (Barrère, Rapport au comité de salut public, (ou déclaration au nom du comité salut public), 27 janvier 1794)

« La Basse-Bretagne, je ne cesserai de le dire, est une contrée à part et qui n'est plus la France. Exceptez-en les villes, le reste devrait être soumis à une sorte de régime colonial . Je n'avance rien d'exagéré » (Auguste Romieu, sous-préfet à Quimperlé, 1831)

« Les Bas-Bretons ont un langage dur et difficile à comprendre. Leurs habitudes, leurs coutumes, leur crédulité et leurs superstitions leur laissent à peine une place au-dessus de l'homme sauvage. Le paysan y est d'une malpropreté dégoûtante. Son habitation peut presque se comparer à celle d'Hottentots(...) En général, les paysans ont une mauvaise physionomie, stupide et brutale à la fois. » (Malte Brun, 1831)

« Surtout rappelez-vous, messieurs, que vous n'êtes établis que pour tuer la langue bretonne ! » (le sous-préfet de Morlaix, Discours aux instituteurs du Finistère, 1845)

.) que les Bretons nous parlent de leur Bretagne, les Provençaux de leur Provence. Cela du moins jusqu'au jour rêvé - hélas, encore lointain- au jour rêvé du retour à l'âge d'or où toutes les forces collectives se seront fondues dans une grande patrie, où la langue française aura conquis le monde. » (Émile ZOLA, Discours électoral, 1892)

« Ils vivaient dans leur langue pataude et leurs vêtements grossiers comme des espèces de bas bretons. » (Raymond Cartier, Les 19 Europes, Plon, Les 19 Europes, Plon, 1960)

« Vous invoquez l'exemple québécois. Mais à quel titre ? Est-ce qu'on vous empêche, vous, de parler français ? » (réponse aux pétitions «Ar Vrezhoneg er skol» après que De Gaulle se s'est écrié « Vive le Québec libre ! » à Montréal, 1967)

« Monsieur Lang ayant créé un Capes de patois breton, pourquoi ne pas créer un Capes de mendicité ? Il y a une culture à préserver, comme on dit de nos jours. » (Jean Dutourd, France-Soir Magazine, Novembre 1985)





Bernard LAVILLIERS
ARRET SUR IMAGE


Le 17 Septembre 2020 par MR TINKERTRAIN


Je ne suis pas spécialiste du bonhomme, mais mettre 2/5 à l'album, c'est du foutage de gueule, ne serait-ce que pour la variété musicale. De plus, certaines chansons déjà citées sont de purs moments de bonheur. Ecouter "La dernière femme" après une rupture difficile, ça laisse des traces. Ca vaut 3 ou 4/5. Comme je respecte le mec !





FONTAINES D.C.
A HERO'S DEATH


Le 17 Septembre 2020 par JOVIAL


Autant j'avais bien accroché au premier, autant celui-ci m'ennuie un peu. Passé quinze minutes, on s'enfonce dans une sorte de mélasse un peu lourde, avec des compos bien ficelées certes mais presque indolentes. Trop mou pour moi en tout cas, pas du tout ce que j'attendais aussi peut-être.





L7
BRICKS ARE HEAVY


Le 16 Septembre 2020 par SEIJITSU

Oui mais non.

Ce n'est pas parce que les L7 rentrent également dans la catégorie du punk (tout comme Mudhoney par ailleurs), qu'il faut leur enlever l'étiquette grunge. Dès leur premier album, les riffs sont bien trop hard rock et metal pour enfermer ces nanas dans le punk rock (qui conchiait le milieu metal et hardos dans les 80s pour rappel). Elles jouent sur les deux tableaux et c'est un des aspects intéressants de leur musique. Et cette hybridation entre plusieurs styles (metal, hard rock, punk, noise) est ce qui fait la caractéristique de ce sous genre bordélique, certes, mais qui trouve un sens quand on le remet dans son contexte (c'est clairement une musique qui s'oppose à la new wave commerciale et au glam metal des années 1980).

@PILGRIMWEN : Pretend We're Dead est un peu un ovni dans leur carrière car elles ont rarement fait de titre aussi fédérateur que celui-ci (il y a bien American Society sur le précédent disque mais bon, il manque le son aguicheur de Butch Vig).
Hungry For Stink est effectivement à écouter. Un de leurs meilleurs disques (peut-être plus accessible que Smell The Magic). C'est également sur celui-ci qu'on trouve Fuel My Fire que Prodigy a repris sur son Fat of the Land.





L7
BRICKS ARE HEAVY


Le 16 Septembre 2020 par ARTHOFZAFT

Hello.
Si vous avez aimé les L7, penchez-vous surtout sur ce qu'elles ont produit un peu plus tard, entre 1994 et 1996. Les albums "Hungry For Stink" et "The Beauty Process: Triple Platinum" sont excellents. Voire meilleurs. Toujours aussi sauvages, mais les chansons sont mélodiques et mieux foutues. L'étiquette grunge (qui par ailleurs n'a jamais reflété leur musique) serait ici ridicule...





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 16 Septembre 2020 par JIP


C'est sûr, s'il avait dit "vous refusez le progrès comme une tribu de Papous arriérés", le chef... mais bon, il sait choisir ses mots, il aurait pu dire "comme une bande de ploucs", ça aurait pas porté trop à conséquence.
Débat loin d'être inintéressant car, comme le dit l'ancien, la France est en train de se prendre un sacré coup de boomerang en retour, tant et si bien qu'en banlieue on se demande encore si la guerre d'Algérie (ou autres) est bien finie. Et ce n'est qu'un début.
Vous avez déjà lu le programme d'Histoire de l'EN algérienne ? On n'en parle jamais, mais ça vaut le coup d'oeil. Et puis, ils mettent le paquet, ça permet de montrer du doigt l'ancien colonisateur responsable de tout, en évitant le débat sur la corruption, l'incompétence. Même chose en Afrique noire. Le problème, c'est que les mecs y viennent remontés comme des pendules chez nous. Mais la France a une très grande responsabilité dans tout ça, aussi. Donc, le débat sur son attitude est loin d'être dépassé, il est même très actuel, je trouve. On n'est pas dans la merde !
Et puisque c'est le jour des citations : «Nous vous demandons de faire connaître, avant le 8 janvier au syndicat betteravier, vos besoins en main d'oeuvre. Préciser la catégorie : Bretons, Italiens, Espagnols, Portugais, Marocains... » (L'agriculteur de l'Aisne, 4/1/1969)
« La seule réponse à faire aux revendications linguistiques bretonnes, c'est d'emprisonner tous ceux qui les formulent. » (Albert Dalimier, ministre du Travail et de la Prévoyance sociale (et futur ministre de la Justice), discours à Tréboul, 11 septembre 1932).
Pour infos, il y en a des dizaines comme celles-ci !





FIXED UP
VITAL HOURS


Le 16 Septembre 2020 par SOULEYMANE

Inconnu au bataillon ,trop jeune, du rock puissant incroyablement bon.





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 16 Septembre 2020 par PIERRE-YVES

Marrant, je suis en train d'écouter les infos, Macron et "la france des lumières" (électrique et rémunératrice pour les actionnaires !), les leçons du pays autoproclamé des droits de l'homme à la Chine. Tous les jours, l'arrogance et l'hypocrisie française s'étalent devant nos yeux... contre les Amiches, cette fois-ci, cette communauté certes austère, mais pacifique. Il faut dire qu'ils ont le tort d'être blancs et chrétiens et américains : ils cochent toutes les mauvaises cases. A gerber.
Mon père m'a raconté que dans les années 70, la langue bretonne avait droit à une minute par semaine à la télé. Et que le ministre Peyreffite avait dit : "« Pour être comprise par tout le monde, l'émission en langue bretonne sera désormais en Français. » Quelle imbécilité ! Merci à G BOrn pour son témoignage émouvant.





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 15 Septembre 2020 par PILGRIMWEN

Peut-être grand barde, par contre un père absent pour sa propre famille. De ce que j'ai compris, de la part d'un proche en relation avec l'un des enfants Glenmor, le grand barde n'est pas exempt de défauts... Derrière chaque artiste se cache une femme ou un homme, c'est-à-dire une personne faillible...

Quant à la Bretagne et ses bretons, ce débat me paraît désormais stérile. Oui, en dehors du littoral, des grandes villes ou de la "métropole" rennaise, ce n'est pas terres d’opulence, de richesses... matérielles. Par contre, il y a une fierté, des racines celtes. Un héritage commun.

Lorsque j'étais enfant, il était de bon ton pour les bretons des villes, du littoral, de cracher sur les bouseux-les ploucs du Centre-Bretagne. De s'étonner que les ploucs aient l'électricité, l'eau courante, le téléphone, la télévision... Ce roman perdure, et alors ? Comme disait si bien un certain Clint Eastwood : "les avis, c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un". Vivons pleinement, au lieu de ressasser inlassablement ces aigreurs...





L7
BRICKS ARE HEAVY


Le 15 Septembre 2020 par PILGRIMWEN

Je suis toujours surpris à l'écoute de "Bricks Are Heavy" puisque, en dehors du tube "Pretend We're Dead", le reste est foncièrement Rock. Un Rock brut, dur, difficilement abordable pour l'auditeur qui se sera laissé charmer par le fameux tube précédemment cité. C'est le grand risque d'un tel album !

Je m'interroge sur la cible fixée par L7 et les industriels : le grand public ou les initiés ? A travers "Pretend We're Dead", j'ai tendance à répondre "le grand public" tandis qu'à travers le reste de l'opus, je réponds plutôt la horde d'initiés Grunge. D'ailleurs, en poussant un brin la réflexion, L7 n'a reçu qu'un succès d'estime. Avec du recul, bien entendu. Seuls désormais les initiés citent L7.

Particulier comme album...





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 15 Septembre 2020 par DIVERS GAUCHE


avec gainsbourg j'ai tjs le même probleme. les musiques sont bien, mais dés qu'il l'ouvre c'est fini je zappe.





ELECTRIC SUN
FIRE WIND


Le 14 Septembre 2020 par LEO


Contrairement à CLANSMAN57, je tiens Fire Wind en très haute estime et le trouve tout aussi réussi que son prédécesseur, l'excellent Earthquake. juste que le style est légèrement différent cette fois-ci vu que le trio a mis un peu plus l'accent sur l'aspect 'hard' ou 'chanson' selon les cas et un peu moins sur le côté 'cosmique' largement présent sur le premier album. sinon, pour moi ça se vaut.
C'est sur que pour les allergiques à la voix d'Uli Roth, la pilule sera plus dure à avaler car on l'entend beaucoup plus que sur l'album précédent mais perso cela ne me gène pas. cela fait fort longtemps que j'y suis habitué.
Les titres les plus rentre-dedans sont "Cast Away Your Chains" (par ailleurs très mélodieux), le groovy "Indian Dawn" (qui ne reprend pas du tout le riff de "Whole Lotta Love" comme le mentionne GEGERS mais s'inspire de celui de "Immigrant Song"), le morceau-titre "Fire Wind" au solo flamboyant, le Hendrixien "Just Another Rainbow" (que j'aurais bien vu sur Earthquake), et enfin sur la première et la troisième partie de la suite "Enola Gay (Hiroshima Today?)".
Pour le reste, "I'll Be Loving You Always" est une ballade Hendrixienne, "Prelude In Space Minor" est un intermède 'cosmique' d'1 minute et des brouettes, "Children Of The Sea" et "Chaplin And I" m'ont toujours fait penser à un genre de truc Dylanien à la sauce Roth, donc au final comme du Hendrix qui fait une reprise de Dylan mais comme je ne suis pas amateur de Robert Zimmerman je dois surement être complètement à côté de la plaque.
Pour terminer, on a le titre de 10 minutes "Enola Gay (Hiroshima Today?)" divisé en quatre sections distinctes. "Enola Gay" plus proche d'un 'hard' Hendrixien, "Tune Of Japan" instrumental plus calme avec sa guitare en son clair, suivi de "Attack" qui porte bien son nom et qui évoque fort bien un raid aérien et un bombardement. enfin, "Lament" reprend en partie la mélodie présente dans "Tune Of Japan" mais d'une manière plaintive et avec un son distordu.
Moi je l'aime beaucoup ce second 33 tours d'ELECTRIC SUN. c'est certain, avec la voix particulière et proéminente d'Uli, ce n'est pas fait pour toutes les oreilles mais néanmoins même pour les réfractaires, cet album regorge de soli attractifs et rien que sur ce plan, il mérite au moins 4 à 5 étoiles.
J'ai aussi le souvenir d'avoir pu assister à un concert inoubliable du trio, au tout début de l'année 81, juste après la parution de Fire Wind, et cela aussi compte dans ma note.





KRAFTWERK
COMPUTERWELT


Le 14 Septembre 2020 par BORIS LE BORGNE


Peut-être le plus addictif de tous les Kraftwerk, à défaut d'être le plus tragique...





GLENMOR
LES TEMPS DE LA COLèRE


Le 14 Septembre 2020 par G. BORN

« La France, l'un des pays les moins patriotiques (si ce n'est LE) du monde. Constamment dans l'auto-dénigrement et l'auto-flagellation (à tort ou à raison). C'est peut-être aussi ça qui explique son inexorable déclin. »
Evidemment, puisqu'elle s'est construite depuis le bassin parisien par l'expansionnisme forcené des rois francs et de leurs descendants, donc la république n'est que la continuité historique. C'est une construction tellement artificielle qu'il a fallu l'imposer par les armes et toute une série de mesures coercitives, d'où ce « mésamour » qui a de réelles racines ! A quand un examen de conscience, ou le Français est-il trop orgueilleux pour se soumettre à cet exercice ?
Au XVIème siècle, la Bretagne « estait Perou pour le France » : c'était un des Etats les plus riches et modernes de l'Europe, enrichi en particulier par le commerce maritime des toiles : il suffit de voir les enclos paroissiaux bas-bretons pour se rendre compte de cette réalité : ils sont le reflet d'une société riche et prospère s'il en est ! Les voiles de l'Invincible Armada avaient ainsi été produites en Bretagne, qui était au centre du commerce maritime entre la péninsule ibérique et les Pays-Bas. D'ailleurs, certains artistes hollandais ont participé à l'élévation de ces fameux enclos-paroissiaux : la Bretagne était alors « ouverte sur le monde », pour reprendre un slogan très actuel ! Anne de Bretagne, quoique boiteuse et contrefaite, était peut-être mignonnette, mais je ne crois pas que ce soit cela qui ait provoqué les appétits de Maximilien d'Autriche, à qui elle a failli être mariée, et surtout celui de deux rois de France successifs. « 'Y avait d' la maille à s' faire », pour reprendre une expression que tout le monde comprendra.
L'impérialisme français, surtout sous Louis XIV puis Napoléon (guerres et blocus successifs) a fermé à la Bretagne toutes les routes maritimes qui avaient fait sa richesse et a provoqué sa ruine ! En 1850, c'était devenu une région misérable et sous développée. Donc exil d'une partie de la population ! La faute à qui tu dis, mon gars ? On en revient toujours au même problème : à partir du moment où la Bretagne est entrée dans l'orbite française, elle est devenue cette « région excentrée pauvre, vivant chichement de la culture du seigle et du sarrasin », telle qu'on me la présentait dans mes livres de géo' quand j'étais gamin, avec cette nuance misérabiliste, paternaliste et coloniale, qui rajoutait « que nous étions courageux, mais que nous avions encore des progrès à faire en ce qui concernait la propreté » (véridique : j'ai encore cet ouvrage chez moi!!!) : nous étions des « nègres blancs », ni plus ni moins. La colonie ! Bretagne = colonie ! Bécassine et Banania, je le répète ! Et qu'allions-nous croire d'autre, puisqu'on ne nous enseignait ni notre Histoire, ni notre langue qui crevait à petit feu ?
Enfin, pour terminer, parce que ça va bien comme cela : souvent est fait référence à la Collaboration, aux nazis, lorsqu'on parle de la Bretagne. Que les choses soient claires. J'ai 80 ans et des brouettes et je vais bientôt quitter ce monde pour l'autre, alors que vais le dire ici, je ne l'ai jamais dit, même pas à mes enfants : les seuls rapports que j'ai eus durant toute ma vie avec les méthodes des SS sont lorsque j'ai été amené à pratiquer la torture dans le régiment para' auquel j'appartenais au nom de la République Française, au sein de ses forces armées, l'Armée Française, alors que le ministre de l'Intérieur s'appelait François Mitterrand, décoré de la Francisque par le maréchal Pétain, contre des compatriotes de surcroît, puisque l'Algérie était alors un département français. En 2020, j'en rêve encore la nuit et je crois bien que c'est l'Enfer qui m'attend de l'autre côté, si je m'en tiens aux valeurs progressistes avant l'heure qui m'avaient été transmises par mes parents ou les fameux "curés bretons" tant vilipendés ! Voilà pour vous les jeunes. Cet aveu sera mon cadeau d'adieu. Vous comprendrez que jamais je ne dirais « Vive la France », ni n'entamerai « la marseillaise », même pas en breton ! Bonne chance surtout, parce que nos anciens colonisés sont de retour, jeunes et nombreux, et connaissent cette réalité qui leur est désormais enseignée chez eux. Je suis très pessimiste pour l'avenir. Mais cela n'est désormais plus mon affaire, ce sera la vôtre ! Kenavo et bonne chance à vous. Sincèrement. Merci à FORCES PARALLELES d'avoir accepté de publier les paroles d'un ancien qui a un peu dévié, mais pas tellement puisque c'est le contexte qui a permis à un GLENMOR de germer... et de dire certaines vérités ! Encore merci à vous pour votre ouverture d'esprit et votre tolérance. Bonne continuation, et sans rancune à mes contradicteurs.







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