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SANTANA
CARAVANSERAI


Le 27 Mars 2025 par ZORGLUB 2.0


Très bon album à tendance jazzy, pour moi son premier album de sa période jazzy est le meilleur, on est baigné dans l'ambiance illustrée par la pochette du début à la fin.





Chantal GOYA
LES PTITS CHOUX - 10 GRANDS SUCCèS


Le 26 Mars 2025 par SEB

D'abord et avant tout, merci à @MARCO STIVELL pour cette chronique.

Chantal Goya ! Ah Chantal, Le lapin, Guignol, Babar, Bécassine... On parle ici de la chanteuse Chantal Goya 2ème époque, celle que tout le monde connaît.

Sa première partie de carrière dans les années 60 dans le cinéma aura plus été remarquée que celle dans la chanson qui n'a pas trop marqué les esprits. En devenant maman, elle goûte aux joies de la vie de famille. Tant et si bien que du coté artistique elle finit par vivoter peu à peu dans l'ombre de son mari Jean-Jacques Debout durant un moment. Puis vient LE coup du destin que tout le monde connaît : Brigitte Bardot pose un lapin lors d'une émission des Carpentier (il y aura un doc TV sur eux prochainement). Jean-Jacques Debout, très impliqué par ailleurs dans les émissions des célèbres producteurs (il écrit pour eux énormément de chansons inédites), propose alors à sa femme qui y participe souvent de venir remplacer Brigitte au pied levé. Elle y chantera "Adieu les jolis foulards". De là un succès immédiat, et dans la foulée sa carrière de chanteuse pour enfants est propulsée, bien malgré elle.

Chantal Goya aura bercé l'enfance de tant de personnes, moi compris, ces enfants aujourd'hui devenus parents... Et elle continue d'ailleurs, même si aujourd'hui ce sont plus ces mêmes parents qui amènent leurs enfants voir ses spectacles que l'inverse. Question de génération ! Et puis il faut reconnaître aussi que les enfants d'aujourd'hui grandissent trop vite... Je connais les héros présents sur ce petit bijou, qui ont parfois été inclus dans ses spectacles féeriques à gros budgets. L'imagination y jouait alors à fond, et c'était juste magique...

Je suis un peu de l'avis général, difficile de noter artistiquement ce qui représente un pan de notre enfance, de notre insouciance. La note de coeur et de raison est au zénith, c'est bien ce qui compte...





MEGADETH
PEACE SELLS... BUT WHO'S BUYING ?


Le 26 Mars 2025 par BLUEMASK


Au final, des groupes de thrash des années 80, Megadeth est celui qui se conserve le mieux et se bonifie même avec le temps, 'Peace Sells', particulièrement, s'écoutant 40 ans plus tard, sans lassitude et déception. Parce qu'ici la rigueur thrash se mêle à un maelström baroque, où tout semble faussement déstructuré et malade, où l'obsession pour les leads de guitares percute une furie punk sans contradiction. Cela donne une musique furieuse et volcanique d'une richesse folle, qui surprend toujours écoute après écoute. Je me rappelle de la première écoute de 'Wake up Dead', qui m'avait semblé un sacré foutoir d'agression sans logique apparente. Désormais, ce titre me semble indispensable en ouverture, je le redecouvre à chaque fois
On excusera juste la reprise de Willie Dixon, qui casse un poil la frénésie et qui en soi n'est pas foldingue non plus.





Chantal GOYA
LES PTITS CHOUX - 10 GRANDS SUCCèS


Le 26 Mars 2025 par CLANSMAN57

C'est là que sont nos racines:D On le dira rarement lorsqu'on les évoque, ces racines, mais c'est bien de là que ça part.
"Denver le dernier dinosaaauuuure, c'est mon ami et bien plus encoooore!"
Bon, ils n'auraient plus le doit de chanter ça aujourd'hui, ça risquerait d'être mal interprété.

Pas évident d'attribuer une notation à ces chansons de l'enfance en tout cas.








NUGGETS
ORIGINAL ARTYFACTS FROM THE FIRST PSYCHEDELIC ERA


Le 26 Mars 2025 par ZORGLUB 2.0


Je pense qu'il y a une réédition avec 5 disques (ils ont ajouté 3 disques en conservant les 2 ici) et une version Nuggets avec 5 diques aussi mais pour les groupes anglais, ce qui est interessant d'ailleurs de comparer les deux esprits différents.





Lou REED
METAL MACHINE MUSIC


Le 26 Mars 2025 par ZORGLUB 2.0

Hahaha ce Metal Music Machine, une fois que je l'écoutais, quelqu'un me téléphonait et se demandait s'il y avait des travaux chez moi 🤣 je lui ai répondu "bah non j'écoute lou reed" il a rien compris.
Pour moi cet album n'est pas fait pour être aimé mais il n'est pas nécessaire d'aimer la musique d'un album devenu culte pour d'autres raisons, maintenant bon c'est pas le disque que j'ai passé le plus souvent de ma vie.
Je vais pas coter ce disque car sinon ça serait 1 étoile mais c'est trop facile, et en mettre 5 c'est idiot aussi. Si LR avait sorti maintenant cet album on aurait dit que c'est pour "faire le buzz".





Chantal GOYA
LES PTITS CHOUX - 10 GRANDS SUCCèS


Le 26 Mars 2025 par NONO

@clansman57 : Dorothée, je l'ai aimée jusqu'au milieu des années 80, j'étais d'ailleurs allé voir son spectacle "Pour faire une chanson" fin 1983 au Champ de Mars... (d'ailleurs, quelques semaines seulement avant de voir Chantal Goya dans "La Planète Merveilleuse" au Palais des Congrès !)
Donc pour moi, Dorothée, j'ai adoré sur Récré A2. Mais elle a changé quand elle a commencé le Club Dorothée vers la fin des années 80, avec Bioman, etc. Là je sais pas... c'était plus pareil, elle avait changé de style, et pas dans le bon sens je trouve. C'était plus trash, moins sympathique.
Chantal Goya, c'était plus classique. Plus féérique aussi. On les a toujours opposées, pourtant elles se sont toujours très bien entendues.





The STRANGLERS
AURAL SCULPTURE


Le 25 Mars 2025 par MASTERFAN


C’était l’époque où l’on n’attendait pas trois ou quatre ans pour ressortir un album lorsqu’on est star du rock (les Stranglers prendront vite le pli toutefois). Voilà donc AURAL SCULPTURE qui tombe dans les bacs en 1984 pas si longtemps que ça après FELINE.

L’ensemble est moins synthétique mais le parti pris d’intégrer désormais des cuivres font que les tous premiers fans continuent de s’étrangler, même si c’est plutôt fait à relativement petite dose. « Ice queen », qu’on croît un temps épargné, n’y échappe pas avec ces trompettes malvenues, ce bon titre ne méritait pas ça.

La ligne de synthé un feu facile du très coté « Skin deep » me gêne un peu. Je trouve les deux titres suivants beaucoup plus réussis mélodiquement, le superbe « Let me down easy » et le frondeur « No mercy ». Le coeur de l’album bat autour du magistral « North winds » (20 ans avant « Norfolk coast ») et de l’efficace « Uptown ».

La fin de l’album est moins brillante : « Punch and Judy » est également bien pollué par les cuivres, « Spain » ou « Souls » ne sont pas fantastiques sans être laids, seul le magnifique « Laughing » tire bien son épingle du jeu. Pour terminer, « Mad hattter » tient plus du remplissage que d’autre chose.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Let me down easy, Northwinds, Uptown, Laughing. SEDUISANT (4) : No mercy. PLAISANT (3,5) : Ice queen, Skin deep. INTERESSANT (3) : Punch and Judy, Souls, Spain. EMOTION LIMITEE (2,5) : Mad hatter. Bilan 3,68 et Top 5 à 4,40 : AURAL SCULPTURE cote pour moi 4,04 soit 16,16 /20.

Impression fort positive au final pour ce « Aural sculpture » avec un style qui semble rentrer un peu dans le rang, mais le savoir-faire reste indéniablement présent.





Joni MITCHELL
WILD THINGS RUN FAST


Le 25 Mars 2025 par KODAS


JONI MITCHELL, fraichement signataire d’un contrat avec Geffen , sort cet album en 1982 intitulé « WILD THINGS RUN FAST » . Epaulée par son mari Larry Klein à la basse, Vinnie Colaiuta à la batterie ainsi que de grosses pointures ( Wayne Shorter, Larry Carlton, Don Alias,Lionel Richie etc..), la chanteuse Canadienne nous offre 11 titres relativement courts (dont une reprise réussie de "You’re so square" de Presley ) , composant un disque couleur pop années 80 mais souvent teinté jazzy. "Chinese Cafe" , le morceau le plus long, ouvre le bal ,accents bluesy , arpèges de guitare eighties de Steve Lukather, pour muter en une super mini cover de "Unchained Melody" .
" Wild things run fast" démarre en trombe sur un tempo rock entrecoupé de quelques passages plus lents . "Moon at the window" est la chanson jazzy par excellence avec le saxo de Wayne Shorter en exergue. "Ladie’s man" est un des morceaux majeurs, rythme lent avec des chœurs qui se superposent . " Love " , c’est du Joni Mitchell de la grande époque accompagnée de sa guitare acoustique et du saxo de Shorter . "Man to man" débute par la basse virtuose de Klein pour prendre son rythme de croisière avec Lukather ( guitare), John Guerin ( batterie)et Larry Williams( synthés). Le top du disque est "You dream flat tires" où la chanteuse est secondée sur les refrains par la star du moment (1982),Lionel Richie . Yes I do I love ya !, chante Joni sur "Underneath the street lights" . Nous t’aimons aussi , Joni . Superbe disque .





Chantal GOYA
LES PTITS CHOUX - 10 GRANDS SUCCèS


Le 25 Mars 2025 par CLANSMAN57

J'aimais déjà pas à l'époque, "Becassine" me tapait sur le système.
Dorothée c'était plus chouette et elle était plus excitante:D
En plus, il n'y a même pas "Un lapin" sur ce disque.






REM
OUT OF TIME


Le 25 Mars 2025 par NONO

Pareil que "BlueMask" : je n'arrive pas à mettre de note à cet album. C'est à la fois du bon, mais je n'ai jamais, pour autant, réussi à vraiment aimer cet album, ni REM de manière générale.
J'en suis "presque fan", mais il y a toujours ce truc qui m'agace chez eux : la voix de Stipe ? Un manque d'accroches ? Les souvenirs d'années de collège ? (1991 / 1992 : beurk pour moi). J'aime REM, mais je n'ai rien acheté d'eux pour autant.





STONE TEMPLE PILOTS
TINY MUSIC... SONGS FROM THE VATICAN GIFT SHOP


Le 25 Mars 2025 par CLANSMAN57


Après deux albums plaisants, bien qu'impersonnels, le groupe prend une direction qui ne me convient pas du tout.
Le meilleur, de ce que j'en connais, c'est "Purple".





SYNDROME 81
PRISONS IMAGINAIRES


Le 25 Mars 2025 par RICHARD

Merci Jovial pour cette découverte.
Il faut croire que c'est la journée nostalgie pour moi. Tes premières lignes sont particulièrement touchantes et j'ai l'impression d'entendre il y a plusieurs décennies mes grands-parents maternels brestois, exilés en Normandie et évoquant cette ville si particulière qui est comme un aimant. Petite digression : j'avais eu un collègue brestois au début de ma carrière professionnelle (ancien militaire, puis administratif à l’Éducation Nationale) qui avait été à Bordeaux, Marseille, Afrique occidentale. Son souhait le plus cher était de retourner à Brest finir ses jours malgré tous les kilomètres déroulés, chose qu'il a faite avec bonheur. Comme un aimant donc. Je ne suis pas nécessairement versé dans le punk (ma préférence va naturellement au morceau 'Lumière Magnétique'), mais j'aime de prime abord ces 'guitares rugueuses comme une façade de béton brestois'. Ceci m'a pas mal fait penser aux Anglais prolos de High Vis où derrière toute cette rage grise transperce toujours un peu de lumière.





REM
OUT OF TIME


Le 25 Mars 2025 par BLUEMASK

J'ai re-ecouté ce disque après des années de silence radio... Bon, et bien on va prévoir un paquet d'années avant la prochaine. Les 2 tubes interstellaires me sortent vraiment par les yeux. Tout à fait objectivement, ce sont d'excellents morceaux, mais le dégoût est quasiment physique désormais, comme toutes ces chansons que l'on s'est fadé en rotation lourde partout il y a 30 ans et qui continuent de hanter les rayons des supermarchés. A côté de ces 2 horreurs imméritées, cela reste REM, avec son lot de chansons neutres, polies, rébarbatives mais bien elevées, et une poignée de titres qui sortent du lot, émouvants ou énergiques.
Je ne vais pas mettre de notes, la justice étant ma boussole en toutes circonstances et là, 'Shinny truc' et 'Losing chose', je serais sanguin.





Chantal GOYA
LES PTITS CHOUX - 10 GRANDS SUCCèS


Le 25 Mars 2025 par RICHARD


Je me souviens, il y a quelques années, en interne, il y avait eu une discussion virile mais correcte entre collègues pour savoir s'il était opportun de chroniquer les disques de Dorothée.
J'avoue, moi le premier, j'étais assez réticent, ne voyant pas trop l'intérêt de parler d'une artiste pour enfants même si celle-ci avait bercé avec bonheur mon enfance. Puis, au-delà de notre volonté d'évoquer tout style musical, j'ai compris que Dorothée avait toute sa place ici. Elle fut un repère pour des millions d'enfants à l'instar de ses chansons et Marco comme à son habitude à allié précision des mots et respect pour l'artiste chroniqué. Pour Chantal Goya, je ne me pose plus la question. Elle a elle aussi toute sa place ici. Et pourtant que de mépris la concernant. On ne remerciera jamais d'ailleurs Patrick Sabatier en décembre 1985 durant son funeste 'Jeu de la Vérité ' d'avoir quasi brisé la carrière de Goya. Il faut toujours, du moins, je le pense et j'essaie de se replacer dans le contexte. Début- milieu des années 80, même pas 8 ans et devant nous, des chansons et des chorégraphies facilement mémorisables, de beaux costumes, une sorte de spectacle total à hauteur d'enfant. Goya, c'est tout simplement une partie de la vie des enfants des années 1970-1980. Plus que ses chansons qui sont loin d'être désagréables, c'est ce pan de notre vie qui s'y rattache en fait et qu'elle évoque. Merci à elle, merci à toi Marco.





Bruce SPRINGSTEEN
HIGH HOPES


Le 24 Mars 2025 par MARCO STIVELL

Cela peut paraître bizarre, mais celui-là, je ne l'ai toujours pas assimilé, ni même acheté.

Autant Wrecking Ball s'écoutait 'sans savoir', autant ici on est bien dans la période avec le E STREET BAND augmenté par Tom Morello. Et même si c'est intéressant, ça m'ennuie.
J'aime assez ce qu'il avait fait sur "Jack of All Trades" et "This Depression", mais ça ne va pas plus loin.
La version de "The Ghost of Tom Joad" est peut-être très bien avec lui mais non, pour moi la version acoustique de base reste inégalable, sauf par la version live au Madison Square Garden en 2000, avec l'accordéon de Danny Federici et le solo guitare de Nils Lofgren qui demeure le 'chef' dans le groupe de ce point de vue, Van Zandt jouant plutôt la bonne économie et les solos de Springsteen lui-même ayant aussi beaucoup de feeling. Un trio qui s'accorde d'autant plus que Van Zandt jongle avec la mandoline, Lofgren avec le banjo, la pedal-steel...

Ok, Morello apporte plus le côté 'effets', ça impressionne, mais cela reste surtout bon avec RAGE AGAINST THE MACHINE, normal quoi et pour le ton un peu 'guest' au départ auprès du Boss. Quand ça devient plus fourni, à aucun moment je ne dirai que sa présence aide à surclasser autre chose de déjà existant dans la rue E.





CERRONE
SUPERNATURE


Le 24 Mars 2025 par SEB


Enregistré une nouvelle fois aux studios Trident de Londres, "Supernature" qu'on titre encore parfois "Cerrone 3" est pour moi un album culte, et dont la première moitié est carrément hypnotique. Succès planétaire du morceau-titre, 5 billboard's award, multi-remixé, Marc Cerrone ce fils d'immigrés italiens sortait finalement son must avec sa 3ème galette perso, et confirmait ainsi sa main-mise sur la scène disco d'alors.

"Supernature" on le ressent clairement c'est deux suites différentes, deux salles... Et deux ambiances. La première partie "Supernature", "Sweet drums" et "In the smoke" pourrait faire de l'ombre à la deuxième, alors qu'elle contient "Give me love" un autre classique de l'artiste. Mais il n'en est rien. Au contraire elles sont complémentaires je trouve.

Cette première suite de l'album en forme de rouleau-compresseur est finalement à l'image de l'époque. Dans la seconde moitié de 1977 l'ambiance générale est à la fois très portée vers la science-fiction, le futur et un peu morose. En co-écriture avec Lene Lovich, connue dans la mouvance punk new-wave, celle-ci proposera d'ailleurs sa propre version du morceau-titre par la suite. Coté chant Kay Garner donne de la voix. Le texte, un brin sombre, est porté volontairement sur son coté futuriste par une musique disco-électro imparable qui amène tout le monde sur les pistes de danse des discothèques et qui ne les lâche plus.

Dans la série Musiques-qui-ne-reflètent-pas-vraiment-les-paroles, ça me rappelle un peu, à la même époque, l'impératif mais dansant "Stayin' alive" des Bee Gees, ou encore le "Copacabana" de Barry Manilow. Par exemple dans l'oreille d'une personne lambda qui ne connaît que tchi de la langue anglaise, "Copacabana" est un titre festif teinté du soleil de Rio, invitant à danser. Alors qu'en fait il racontait l'histoire tragique d'un couple amoureux, l'homme est victime d'un meurtre, la femme danseuse verra sa vie à jamais brisée. "Supernature" a le même schéma, c'est un titre entraînant et qui fait bouger sur des paroles pourtant glauques. Mais j'aime assez cette vision très "esprit science-fiction" que l'homme se prend pour un dieu et crée des créatures qui se retournent contre leur créateur.

Bon au-delà de ces considérations, je crois qu'il faut parfois faire abstraction des paroles et juste se laisser porter par la musique. Hein ? Allez on oublie les paroles, et ça change de suite la dimension ! Et là pour ce qui est de la musique, Marc sait y faire ! Pour notre plus grand bonheur il massacre une fois de plus ses caisses de batterie comme un sonneur (sur "Sweet Drums" c'est open bar), il s'amuse avec son nouveau joujou le synthé Arp O., nous faisant entrer presque en transe avec sa rythmique binaire, sa mélodie en ligne do-sol et la voix quasi androgyne de Kay nous achèvent, avant que Cerrone flingue ses baguettes sur "Sweet Drums" et que "In the smoke" ne vienne calmer les esprits.

Vient ensuite la deuxième partie "Give me love", "Love is here", "Love is the answer". On pourrait croire qu'elle serait éclipsée, étouffée par la première mais finalement non elle a son propre cadre musical. D'ailleurs "Give me love" aura aussi connu le succès et fait partie des classiques de l'artiste. Cette suite est plus conventionnelle de l'époque : le disco classieux. Grattes, cordes, cuivres, des choeurs chaleureux avec Kay Garner qui vient se joindre à la fête, un peu de synthé par-ci par-là et une batterie boom-tshak à l'envie. Assez agréable elle s'écoute d'une traite et tranche avec la Super-nature-production qui la précède. J'adore.

Sans trop de surprise j'accorde la note maxi à cette tuerie française, cocorico !





Bruce SPRINGSTEEN
HIGH HOPES


Le 24 Mars 2025 par FOUDROCK


Excellent album, un peu particulier, toutefois : constitué de reprises, ou de chansons souvent jouées live mais jamais, auparavant, placées sur un album. Ou d'une reprise électrique d'un morceau déjà connu en acoustique, et ici transcendé, "The Ghost of Tom Joad", avec la fabuleuse guitare RATMienne de Tom Morello. A faire frissonner.





The STRANGLERS
THE RAVEN


Le 24 Mars 2025 par FOUDROCK


Avec "Rattus Norvegicus", c'est leur sommet.
Un album totalement dingue, J-J Burnel est un des plus grands bassistes de tous les temps, et ces claviers, si chelous ("Ice") et si monumentaux en même temps?...
Le doublé final "Meninblack"/"Genetix" m'a retourné comme un burrito la première fois que je l'ai écouté.





Lou REED
CONEY ISLAND BABY


Le 24 Mars 2025 par FOUDROCK


Après la parenthèse de "MMM", ce dernier (pour plusieurs années) album de Lou chez RCA est un retour aux sources magistral. Le morceau-titre est une de ses plus belles chansons. "Kicks" permet de sursauter à un ou deux endroits, en raison d'effets sonores aussi stressants que limite subliminaux.







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