Le 26 Février 2025 par FOUDROCK

Cet album très fortement religieux est sans doute (mais pas pour cette raison) mon préféré du groupe. Ambiance très post-punk et big music en même temps, chansons étranges, loin des futurs canons de U2, d'ailleurs, aucun hit ici, "Gloria" est la plus connue ("October" aussi, c'est vrai) mais quand le groupe sortira un best-of au début des années 2000, ils la forgotteront...
Des morceaux comme "I Threw a brick...", "Rejoice", "With a shout (Jerusalem)", sont remplis d'une sorte de rage difficilement contenue.

Le 26 Février 2025 par FOUDROCK

Un très bon premier album. Je n'ai jamais été fan de "I will follow" que je trouve répétitive et énervante, mais "Twilight", "An Cat dubh"/"into the night", "The Electric co." et "A day without me" sont superbes.

Le 26 Février 2025 par FOUDROCK

Aaah, "Never Let Me Down"... Le pire album de Bowie, selon pas mal de monde. Je pense personnellement que c'est "Tonight", qui est insipide. Mais ce cru 87 n'est pas génial, c'est clair.
Je passe sur le look de Bowie à l'époque.
Je passe sur la "participation" de Mickey Rourke qui "rappe" sur un titre.
Je passe sur "Too Dizzy" que Bowie fera retirer des rééditions de l'album tellement il en avait honte.
En gros, je passe sur la face B, quasiment tout y est atroce, même si j'aime bien "Glass Spider" et la reprise d'Iggy ("Bang bang"). Pas géniaux, ces deux ttires, mais appréciables.
La face A, en revanche, est pas mal du tout, malgré la production et "Beat of your drum". Mais j'adore "Time will crawl" bien comme il faut.
Un disque très inégal, daté, surproduit. Avec Tin Machine, Bowie remettra quelque peu les pendules à l'heure, mais le succès ne sera hélas pas au rendez-vous, dommage.

Note réelle de 2.5/5. La moyenne, quoi.

Le 26 Février 2025 par BLUEMASK

Jusqu’à ´Painkiller’ et son basculement dans la caricature heavy sans nuance, Judas avait ce talent de sortir régulièrement des ´attendus’, en offrant diversité et surprises au sein d’un même album. Des refrains de stades étonnamment fédérateurs, une rythmique reggae, des reprises de groupes blues ou de chanteuse folk, du hard rock etc etc …
´Killing machine ´ est de ce bois là, donc, avec des titres étonnamment FM, le hard rock funky de ´Burnin’ up’, une jolie ballade très tendre, en complément des piliers que sont les hits heavy féroces. Par contre, il y a ´Evil Fantasies’ cruellement nulle…

Le 26 Février 2025 par MASTERFAN

Je me rappelle la sortie de NEVER LET ME DOWN au printemps 1987. Le Top 50 était roi, la masse imposait sa loi, ou plutôt celle de radios émergentes sévissant toujours aujourd’hui, certains labels faisant même monter artificiellement les ventes. Des singles ’charnières’ tels « Electrica Salsa », « Pump of the volume », ou « The sound of C » n’avaient pas encore défini les Tables des 90’s, et ce n’était pas plus mal. Ça restait une époque sympa, différente pour la jeunesse, pas de portables, pas de NETFLIX mais le Minitel, les jeux sur Amstrad, la play-mate du samedi chez Collaro. Comme souvent, tout ce qui cartonnait restait assez pauvre musicalement, avec quelques oasis par-ci par-là, du style U2 ou Depeche Mode.

On attendait avec curiosité de quel côté Bowie allait se positionner, après un grand écart entre le piètre « Dancing in the street » (2) et le superbe « Absolute Beginners » (4,5). Las, David renonce définitivement à porter son époque vers la direction à prendre et suit piteusement le mouvement. (Devoir) réécouter NEVER LET ME DOWN constitue une drôle immersion dans le pire de l’époque. Mon seul souvenir en était plusieurs écoutes peu concluantes d’une K7 – prêtée par un pote - sur mon vieux magnéto. Seule question, qui divise encore sur ce site 38 ans plus tard, y avait-il quelque chose à sauver ?

Déjà rien sur « Day-in day-out » qui me hérisse le poil. « Time will crawl », c’est comme chez le garagiste, le morceau a fait l’objet d’une tentative de réparation en 2018 en ressortant avec l’avarie non réparée, puisque les quelques notes foireuses de synthé sont toujours là. A part ce détail, intrinsèquement, le morceau est loin d’être atroce.

Passé l’intro inutile, « Beat of your drum » a pour lui un couplet très respectable avec une bonne mélodie digne des années glam, mais un refrain ‘années 80’ beaucoup trop facile, plus ou moins pompé sur « Glory days » de Springsteen. Avec du recul, l’éponyme « Never let you down » n’était pas laid non plus, juste inoffensif. Le « Zeroes », plutôt supportable, me paraît injustement raillé. Il y avait sur ce début d'album peut-être quelques bonnes idées, juste mal servies par la prod, les morceaux étant une fois encore après TONIGHT, habillés comme des putes.

Si la face A peut laisser une place au doute, la face B s’enfonce dans une médiocrité crasse. Bowie y navigue comme sur une sorte de radeau de la méduse de l’inspiration. « Glass spider » est hilarant, Peter Frampton semblant effectuer des solos de guitare désespérés pour tenter de sauver de la noyade une chanson en train de couler. Toute la suite est du même acabit, la reprise finale d’Iggy Pop ne sauvant pas le truc : ça fait longtemps que le bébé est parti avec l’eau du bain. On a du mal a définir le plus exaspérant, la rythmique décérébrée des boites à rythmes, les insupportables synthés, une émotion d’écoute proche du zéro absolu... Une vraie association d’instruments (et effets) malfaiteurs.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Néant. SEDUISANT (4) : Néant. PLAISANT (3,5) : Néant. INTERESSANT (3) : Time will crawl, Beat of your drum, Never let me down, Zeroes. EMOTION LIMITEE (2,5) : Bang bang. AUCUNE EMOTION (2) :Glass spider, Shining star, New York’s in love, ‘87 and cry, Too dizzy. DEPLAISANT (1,5) : Day-in day-out. Bilan 2,36 et Top 5 à 2,90 : NEVER LET ME DOWN cote pour moi 2,63 soit 10,52 /20.

Bowie ne sera lucide qu’après coup sur la qualité de cet album (et du précédent). Se rendant compte à quel point il s’est fourvoyé, il aurait pu se cacher la tête sous l’oreiller mais va à la place - ce qui revient exactement au même - se planquer dans un groupe en guise de thérapie, en recherche d’une nouvelle respectabilité.

Le 25 Février 2025 par RICHARD

Chez Robert, tout n'est pas perdu, puisqu'il le dit lui-même, il doit trouver un remède. Chez Ian, ce fatalisme par essence ne nécessite plus rien.

Le 25 Février 2025 par NONO

@FOUDROCK, je suis d'accord. S'il n'est pas "mauvais", cet album est (en tout cas pour moi) terriblement frustrant. On a en effet l'impression qu'en-dehors des 2 gros tubes (Rosanna et Africa) le groupe fait tout pour "éviter" le moindre aspect vraiment mémorable dans les autres titres, le comble !
Même les 2 autres tubes moins connus sont déjà un cran au-dessous (le somnifère "I won't hold you back"... ils ont fait de bien meilleures ballades..., et "Make believe" plutôt sympa mais assez répétitif).
"Afraid of love", "Lovers in the night" et "Waiting for your love" sont les trois meilleurs titres en-dehors des tubes, mais même là, on sent, qu'il leur manque un je-ne-sais quoi les empêchant d'atteindre la division supérieure. Comme une sorte de "plafond de verre" limitant.
"Good for you" (malgré son intro engageante) et "It's a feeling" sont des titres inachevés qui tournent en rond et auraient pu être bien meilleurs. Enfin "We made it" ne me parle d'aucune manière.
Un tout petit 3/5

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

C'est le seul album de Jethro Tull que j'aime. Je l'écoute peu souvent, mais c'est toujours avec plaisir. Il m'aura cependant fallu quelques années pour parvenir à ce résultat.

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

Le deuxième plus grand disque de Serge après Vous-savez-quoi.
Un morceau comme "Variations sur Marilou", personne ne pourrait le refaire.

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

Le disque français le plus important, le plus remarquable (et pourtant, des grands albums de rock et de chanson français, il y en à !). Tout est parfait ici : arrangements, interprétation vocale et musicale, chansons, même la durée, pourtant rikiki (28 minutes), est parfaite : certes, c'est court, mais c'est du sans-temps mort.
Un film pour les oreilles. Et quel film ! Alors certes, le sujet peut sembler clivant pour nos jours un peu trop couillemollisés : un homme s'amourachant d'une jeune fille, de presque 15 ans, ambiance "Lolita". Et la déflorant. Oui, en effet.
Mais vous savez quoi ? C'est un album de musique, c'est tout.

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

Un très bel album, même si c'est vrai que les premiers morceaux de la seconde face ne sont pas immenses ("Chromatique"). Mais la face A est sublime.
Sans aucun doute un des meilleurs albums de Vangelis.

Le 25 Février 2025 par CLANSMAN57

Le premier Concerto fait partie de mes préférés, notamment le premier mouvement avec ses thèmes magnifiques, qu'ils soient interprétés par l'orchestre ou le piano. Avec ce dernier, il deviennent encore plus mélancoliques, les notes cristallines touchent l'âme à chaque écoute.
Tout est cependant excellent. Mention chef d'oeuvre pour cette oeuvre.

Au sujet du second, qui est donc en réalité le premier composé, je lui trouve trop de points communs sur le plan mélodique, notamment sur le mouvement d'ouverture. J'ai toujours eu l'impression que ce second était une sorte de brouillon pour le suivant (le n°1), lequel est bien plus abouti à mon sens.
Je l'écoute moins souvent et avec un peu moins de plaisir à cause de certaines ressemblances, mais il est loin d'être mauvais.

5/5 pour le n°1 et 3,5/5 pour le n°2.

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

J'ai toujours trouvé que les albums du groupe, je parle des premiers (jusqu'à "Technique", on va dire) sonnaient mal : production un peu plate...malgré ça, quel album que ce "Low-life", peut-être leur meilleur. Dommage juste que "The Perfect kiss" ne soit pas proposé, dessus, en version longue, il faut écouter la compilation "Substance" pour ça.
5/5 quand même.

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

Un album symbolisant parfaitement l'atmosphère de l'époque, si particulière. Que ce disque ait été un bide commercial à l'époque (comme à peu près tout de Love) est une insulte au bon goût.

Le 25 Février 2025 par BLUEMASK

Encore un bon album de la part d'Eiffel, qui laboure son terrain avec suffisamment de talent pour ne pas lasser, malgré le peu d'évolution depuis le '1/4 d'heure des ahuris'. Soit un rock 90's à la fois lyrique et sauvage, littéraire et viscéral, punk et chanson française. Le maniérisme du chant et des textes de Humeau peuvent lasser, me concernant cela fait partie de l'identité du groupe

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

Un de ses meilleurs albums. Franchement, je ne vois pas quoi dire de négatif. Entre "Dream letter", "Gypsy woman", "Strange feelin'" (qui réutilise magnifiquement le thème "All Blues" de Miles, non, ce n'est pas un plagiat, c'est tellement évident, tellement proche, que le procès était au bout du couloir si ça avait été le cas)...
Une splendeur qui donne le spleen, et on en redemande.

Le 25 Février 2025 par FOUDROCK

"Pornography", c'est un album terrifiant ; "Closer", lui, est dépressif, mais pas terrifiant. Il laisse une impression un peu étrange, on sent, limite, la fin, ce disque pue la mort, mais aussi la résignation, l'acceptation. "Pornography" pue la mort, aussi, mais du genre "je vais me faire trucider dans pas longtemps, ça va gicler, je vais avoir mal, mais je ne sais pas dans combien de temps ça va arriver". L'album des Cure met mal à l'aise, celui de Joy Division est limite apaisant, malgré des morceaux très rock en face A ("Colony", "Isolation").

Le 24 Février 2025 par NONO

@FOUDROCK, je n'ai pas encore écouté cet album. Si je comprends il rivaliserait donc sérieusement avec le "Pornography" des Cure en terme de cafardeux ? Bref comme les médocs : éviter le cumul ! Sauf si c'est "différemment cafardeux" ...

Le 24 Février 2025 par BLUEMASK

Beau disque onirique, ambient, doux et planant, post-rock d’une époque où dans la foulée de Radiohead, le rock pouvait être un truc de neurasthénique geek…
Néanmoins, être magnifique n’empêche pas le disque d’être aussi un peu monotone. 75 minutes, c’est long, donc à écouter dans les conditions propices.

Le 24 Février 2025 par FOUDROCK

Le premier grand disque de Buckley. Son premier album était en effet assez inégal, mais tout de même intéressant.
Là, c'est vraiment parfait.