Le 09 Octobre 2023 par SWISSIDOL

Je ne sais pas si on se rend encore compte, aujourd'hui, de la déflagration qu'a dû déclencher ce disque à sa sortie. 1978 ! Eddie shreddait déjà comme ils le feront tous au milieu des années 80 ("Eruption"). Il n'y a vraiment pas grand-chose à jeter ici (disons que je ne suis pas fou de "I'm the On") et cet album reste monumental et précurseur.

Le 08 Octobre 2023 par NESTOR

Je ne découvre que maintenant cet album et je suis sous le charme. A mi chemin entre Clarika et Pomme, le chant et les arrangements sont tout en émotions et les textes sont très intéressants et touchants. Vraiment une bonne découverte de Marco.
Du coup je me suis plongé dans les singles qui ont précédé, et c'est tout aussi convaincant.

Le 08 Octobre 2023 par BOLIVAR

Un live que j’ecoute toujours autant de plaisir.

Le 08 Octobre 2023 par JOHANN

Mon album préféré depuis Night Time, My Time de Sky Ferreira il y a dix ans, album magique.

Le 08 Octobre 2023 par FOUDROCK

Un sommet intégral, un album monumental délivrant quelques très intenses moments de terreur musicale, ''Cocaine Blues'', notamment, est à faire frémir... Un double album totalement maîtrisé.
L'album suivant srra pour ainsi dire du méme niveau de fou.

Le 08 Octobre 2023 par PETER GREENLIGHT

@ESKAPEESKAPE: je croyais être le seul à connaître ce clip de Tool juste hallucinant et malsain. Quant à cet album, pas de note car pas ma came du tout, a contrario de Massive Attack....

Le 08 Octobre 2023 par DAMYEN

Au croisement d'Air et de Souchon, un album de qualité !

Le 08 Octobre 2023 par ESKAPEESKAPE

Pour ajouter de la confusion à mon commentaire précèdent, Tricky a également collaboré avec les incroyables TOOL sur le clip Parabola

Le 08 Octobre 2023 par MARTY

Unkle, je cours de ce pas découvrir, merci !

Je suis un fan inconditionnel d'Archive et il me semble que Moby peut difficilement leur être comparé. Moby lorgne plus du côté ambient avec en arrière plan son talent de DJ qui lui permet de saupoudrer des éléments surprenants et accrocheurs... jusqu'à ce qu'il revienne à de l'ambient...

Ses premiers albums sont effectivement surprenants lorsqu'on rentre dans son univers par PLAY ou 18, c'est pour cela qu'il est intéressant de parcourir toute sa discographie même si on ne reste pas sur certains albums...

Bref, merci pour les échanges et il est effectivement important de nous souvenir que nous sommes tous des poussières d'étoiles ;)

Le 07 Octobre 2023 par ESKAPEESKAPE

Difficile de laisser un avis circonstancié tant effectivement les circonstances d'écoute jouent 20 ans après la sortie de cet album.
J'ai adoré cet album à sa sortie, en plein boom du retour de la pop (de qualité) anglaise.

Tricky est avant tout un univers. Il s'est désolidarisé du groupe Massive Attack pour vivre pleinement par lui-même.
En effet, parler de lui en tant que personne est trop restrictif.
Ainsi, il est sur tous les fronts musicaux et n'hésite pas à marier hip-hop, heavy métal, funk et rap, notamment en faisant se rencontrer Mickael Jackson ("Brand New You're Retro") et Public Enemy ("Black Steel") ou Isaac Hays ("Hell Is Round The Corner") pour s'installer dans ce brouillard de gueule de bois alcoolisée, de maux de gorge d'avoir trop fumé, d'odeur de transpiration, de sexe furtif et de tabac froid.

Quelques décennies plus tard, il continuera avec Daft Punk (Uk Jamaican), Bjork, Nirvana (Something in the Way) ou Rachid Taha (Hakim) lors de son installation à Paris pendant quelques années.

Alors, bien sûr, en 20 ans de carrière, que Tricky parfois se fourvoie, fasse presque du n'importe quoi et retombe miraculeusement sur ses pieds au gré des albums, quoi d'étonnant à cela ?

L'écoute de ce premier album est jubilatoire tant il est monstrueux, torturé et tortureux. On frôle la perfection.

Et si Tricky (Adrian Thaws de son vrai nom quand il est clean) n'était autre que le Gainsbarre anglais?

Le 06 Octobre 2023 par PSYCHODIVER

Et là, ce fut l'effondrement.

Je vais être franc: en dehors de quelques exceptions (PIL, THE CHURCH, HAWKWIND, Robert Calvert, WIRE, DEPECHE MODE), je n'adhère absolument pas aux productions des années 80, une fois l'année 82 passée mais, plus encore, après 1984. L'ère top 50, boîtes à rythmes intrusives, programmations atroces, abus de synthétiseurs bas de gamme, la domination du moindre pignouf bon pour l'HP qui se prend pour le Thin White Duke, Edgar Froese ou Steve Strange l'espace d'un hit minable (oui on a dégusté en France à cette époque). Même les plus grands ont succombé à cette déferlante abominable. L'amour que je porte à Kate Bush ne me rendra pas le décevant et presque inécoutable "Hounds Of Love" plus sympathique. De même que la réussite du clip de la friandise "Sledgehammer" n'apaise en rien la déception voire la colère suscité par "So".

Oui, Tony Levin reste un monstre sacré de la quatre cordes. Manu est un batteur qui n'a plus rien à prouver. Bill Laswell et Nile Rodgers sont également de la partie. Mais plus aucune trace de l'innovation ni de l'avant-gardisme prodigieux de la période 78/82 (avec en bonus le "Plays Live" et "Birdy").

Le joyau du disque : "Red Rain". Eternelle "Red Rain". Intruse magnifique dans cet océan de pop exotique trop grand public et surproduite. "Don' Give Up" tient la route (Tony merci mille fois) et puis, bon, la voix de Kate et les textes poignants font avaler la pilule. J'apprécie enfin le duo avec Laurie Anderson, faussement serein et plutôt efficace sous ses dehors mécaniques et rigides.

Le reste est oubliable. Au risque de paraître froid et insensible, "Mercy Street" ne m'a jamais ému. "Big Time" est une horreur. Quant à "That Voice Again", difficile de faire plus insignifiant.

"So" est l'album le plus faible de la discographie de Gab', à égalité avec son successeur "Us" (dans lequel je ne sauve que l'excellent "Digging In The Dirt"). Il faudra attendre 2002 et le correct "Up" pour retrouver un Mister "Security" en meilleure forme, à défaut de pouvoir réitérer ses monuments passés.

Le 06 Octobre 2023 par PSYCHODIVER

Alan Parker n'avait pas son pareil pour conter des histoires universelles et viscérales, avec une mise en scène sophistiquée qui transcendait le vernis 80's superficiel et des collaborations avec des grands de la musique. Giorgio Moroder pour "Midnight Express", le FLOYD pour "Pink Floyd - The Wall" (son chef-d'œuvre) et Gab' pour "Birdy".

Qu'aurait donné "Birdy" sans les partitions nocturnes, world et cérébrales de Gab' ? Le mystère demeure. Toujours est-il que si le film est magnifique (je ne cours pas après les bons sentiments faciles au cinéma, mais "Birdy" reste une grande histoire d'amitié ainsi qu'un drame anti-guerre aussi poétique et rêveur que terre à terre, à l'image de sa fin) et Gab' signe probablement sa meilleure contribution au septième art. Là où j'ai toujours peiné à adhérer à "Passion", "Birdy" est un tout et fonctionne comme une plongée dans l'esprit morcelé du personnage traumatisé (les inédits et envoûtants "At Night", "Floating Dogs" et "Slow Marimbas" sont mes préférés). Il y a de la tristesse, de l'évasion, des crises de panique, de l'espoir. "Passion", bien que plus ambitieuse, sonnera plus comme un bricolage hétéroclite.
La réutilisation de classiques retravaillés mais jamais sacrifiés (incroyable "Birdy's Flight", terrifiant "The Heat", émouvants "Close Up" et "Under Lock And Key"), achève d'ancrer cette B.O dans l'âge d'or de l'ex-GENESIS en solo.

Un album de qualité au sein d'une année 85 globalement catastrophique. La world music n'a pas encore été pervertie par MTV. Mais ça ne saurait tarder. Hélas!

Le 06 Octobre 2023 par PSYCHODIVER

A album studio monumental : tournée monumentale. Gab' et son line-up de légende (Levin, Fast, Rhodes, Marotta) traversent les US profonds de l'Illinois au Kansas, histoire de donner vie aux trésors de "Security" sur scène. Entreprise risquée, le 33-tours au masque multipliant les expérimentations à la manière d'un "Remain In Light". La scène, en théorie, ne peut que diminuer la force des morceaux ("Remain In Light" des TALKING HEADS en studio puis en concert : la différence est douloureuse).

Mais là : ça fonctionne. Et du feu de Dieu. Le set est long (double-album) mais on ne s'ennuie pas une seconde. Toutes les pistes sont d'égale qualité. Gab' est d'une énergie illimitée. Levin démontre à nouveau qu'il est LE bass hero. Fast maîtrise ses claviers comme jamais. La relation artiste / public est rayonnante. Du pur bonheur.

A ne pas manquer en particulier : le déjanté et sans prise de tête "I Go Swimming", chacun des morceaux de "Security" ("San Jacinto" et "The Rhythm Of The Heat" indescriptibles) ainsi que les versions époustouflantes, somptueuses et parfois surprenantes de "Humdrum" (quelle beauté !), "On The Air", "Solsburry Hill" et "No Self Control".

Je n'aurais pas été contre la présence de "White Shadow", "Lay Your Hands On Me" et "Wallflower". Toutefois, David Rhodes n'est pas Robert Fripp, "Lay Your Hands" est sans-doute le morceau le plus intraduisible scéniquement de la carrière de Gab' et "Wallflower" est une merveille telle qu'il est préférable de la laisser immaculée.

Un des plus grands enregistrements live au monde. Et le dernier grand disque de Gab' avant un petit bout de temps.

Le 06 Octobre 2023 par MR. AMEFORGÉE

L'album est enfin disponible sur les plateformes numériques, et à vue de nez, il a l'air plutôt chouette. Grosse ambiance à la Monolake, comme l'a bien souligné Streetcleaner ; moi, ça me parle.

Le 06 Octobre 2023 par PETER GREENLIGHT

EZ3KIEL est peut-être le fer de lance de l'électro française, avec Carpenter Brut et hum.... David Guetta ? Jarre ayant eu son heure de gloire internationale il y a des décennies.

Le 06 Octobre 2023 par DEVIN TOWNSEND

@BORAHKRETH, je t'invite à écouter cet album et le plus récent "The Road PT.1" car, comme tu sembles aussi un homme de goût, cela pourrait te plaire. Quant à l'autobiographie de Moby, pas sûr que ça interresse grand-monde, mais heureusement que le bonhomme est humble. C'est le minimum après avoir fait saigner les oreilles de millions de personnes sur les ondes. Et la scène électro française bordel! Des dizaines de groupes plus talentueux les uns que les autres à découvrir.

Le 06 Octobre 2023 par SWISSIDOL

Le groupe profite d'un changement de chanteur pour se la jouer plus moderne, evil, agressif. Presque trop. "Painkiller" était déjà très, très méchant mais là, on a l'impression que JUDAS surjoue ce trait de caractère. Il y a certes de bons titres ("Jugulator", "Death row" ou "Burn in hell") mais que cela manque de subtilité !

Le 06 Octobre 2023 par SWISSIDOL

Une tuerie. La plus belle intro d'album de tous les temps avec cette démonstration de batterie sur "Painkiller". Jusqu'à "Nightcrawler" inclus, on touche au sublime. L'intensité baisse ensuite un peu mais cela reste un des tout meilleurs albums du PRIEST.

Le 06 Octobre 2023 par SWISSIDOL

C'est amusant, je garderais les trois mêmes titres que POWERBEAUF si je devais résumer les "highlights" de cet album. Pour le reste, on navigue entre le bon ("Heavy metal") et le très banal ("Love zone").

Le 06 Octobre 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

Cet ovni musical est une oeuvré intemporelle et magique. De loin le meilleur disque du groupe et de l'année 92 pour moi.

Album parfait qui mérite largement sa place dans le top 100 de l'histoire, du rock