Le 28 Mars 2025 par BLUEMASK

Father John Misty signe un premier disque vraiment classe et élégant. Dans ce style de folk urbain, avec piano, cordes, et états d'âmes, la classe et l'élégance faite craindre la vacuité et le vide d'une pré- soirée échangiste dans le 16ème ou dans l'Upper East Side. Pas de ça ici, FJM est un vrai songwriter, qui fait de belles chansons, sobres et habitées, et si sa voix est émouvante, il n'en fait jamais des caisses, entre mélancolie et détachement, pudeur et confessions. Si l'album est homogène en qualité, le seul point noir serait pour moi 'True affection', avec ces arrangements doucement electro, là FMJ mouline un peu dans le vide.

Le 28 Mars 2025 par SEB

@MARTIN LA BOTTE Ah oui c'est vrai il y a eu celle-ci aussi, la première écrite par son futur mari et qui aura également bien marché. Tout comme "Une écharpe, une rose" mais celle-ci en plus s'exportera assez bien. Après tout est question d'appréciation, parce qu'il faut avouer que sa carrière dans la chanson dans les années 60 en France était plutôt anecdotique (quand on parle des yéyés qui pense à Chantal goya, franchement ?). Même si indirectement elle lui aura permis la rencontre avec Godard, finalement...

Le 28 Mars 2025 par MARTIN LA BOTTE

Superbe comédie, élégante et drôle; rares étaient les metteurs en scène comme le grand RAPPENEAU à connaître la recette de ce subtile mélange. Un sublime générique uniquement voué à la beauté de son actrice principale mais effectivement peu de thèmes marquants. Je préfère l'apport de LEGRAND sur "Le SAUVAGE" du même réalisateur.
Et rappelons que "La Vie de château" est sorti en janvier 66, soit près d'un an avant la sortie de "La Grande Vadrouille" auquel on attribue souvent à tort le titre de première comédie française à oser (et savoir) faire rire de l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale.

Merci Marco !

Le 28 Mars 2025 par MARTIN LA BOTTE

Ben voilà, on attendait la chronique du nouvel album de la rockstar du moment pour relancer les échanges et soulager l'index de FOUDROCK que la tendinite doit guetter depuis 3 semaines et ce filou de Marco a dégainé la carte joker qui allait terrasser tout le fan-club d'IRON MAIDEN : Chantal GOYA ! D'autant plus malin qu'il annonce d'entrée la couleur, il est loin d'être inconditionnel de "Marie-Rose" et se limitera à cette mini-compil, histoire tout de même de lui faire la mini-place qu'elle mérite sur FP puisqu'elle a enchanté l'ensemble des 3/8 ans sur plusieurs générations depuis 76. Du coup, tous ceux qui veulent rendre hommage à la fée de leur enfance savent qu'ils n'auront que cette page pour s'y coller.

Alors, j'apporte ma pierre à l'édifice, plus en réaction aux précédents commentaires que par réelle implication. Perso, j'ai grandi avec SHEILA et Sylvie VARTAN et l'artiste féminine qu'on pouvait le plus assimiler à une chanteuse s'adressant prioritairement aux enfants (en dehors de Anne SYLVESTRE dans un registre moins commercial), c'était Annie CORDY... Mais du haut de ma dizaine d'années, je me souviens très bien d'avoir snobé avec les copains "Chantal GOYA, chanteuse pour les petits et les bébés" alors que secrètement, je lui étais gré d'avoir cité "Dumbo, l'éléphant qui s'envo-o-le" dans ce mégatube que je ne cessais de fredonner dans la baignoire, "Allons chanter avec Mickey" (dont la mélodie avait été créée en 75 sur d'autres paroles chantées par Jean-Claude BRIALY et Isabelle HUPPERT (!) pour un show des CARPENTIER).

@MARCO : j'ai beaucoup d'indulgence pour la paresse, de surcroît pour celle des vaillants qui la manifestent si peu comme toi mais franchement, sans te demander de t'attaquer à l'intégrale des albums de GOYA comme tu avais traité celle de DOROTHÉE, il y avait moyen de chroniquer une compil plus touffue et plus représentative des nombreux succès de Chantal G. Après enquête de limier accompli, je pense que tu aurais pu opter pour "Chantal GOYA - Ses plus belles chansons" (1998) où on retrouve à peu près les mêmes + le légendaire lapin, Grand-Mère, Tintin, Félix le chat, Polichinelle, Pandi-Panda, la Poupée et " Adieu les jolis foulards" qui est sans doute sa plus jolie) mais peut-être que tu tenais mordicus à ce qu'il y ait "Babar" ;)
Concernant la présumée supériorité de DOROTHÉE, là je ne vous suis pas et je pense que tout n'est qu'histoire de générations. L'animatrice télé a surtout eu l'avantage d'avoir eu un arsenal de programmes accrocheurs à son service pour promouvoir quotidiennement son répertoire entre chaque série et dessin animé. Mais question voix, ni l'une, ni l'autre ne semblaient destinées à vendre plus de disques qu'elles n'ont de membres dans leur famille. À leur décharge, je pense qu'il y avait moins de retouchage technique à leur sortie du studio d'enregistrement que derrière Mylène FARMER.

@SEB : ah moi j'aurais cru que la chanson de sa disco sixties qui avait émergé un tant soi peu c'était "C'est bien Bernard le plus veinard" en pleine période yéyé. Quand tu as évoqué une "rose", je croyais que tu faisais allusion à "Prends une rose", un duo très "stonéchardien" qu'elle avait enregistré avec Guy MARDEL et qui a eu une petite audience en 75 juste avant qu'elle s'expatrie définitivement dans son pays imaginaire.

@CLANSMAN : je perçois très bien le second degré quand tu dis avoir trouvé DOROTHÉE "plus excitante" mais plus sérieusement, je crois avoir compris que GOYA a fait se palucher des tas de jeunes adolescents dans les années 60 quand ils empruntaient le "Mademoiselle Age Tendre" de leur frangine, troublés par la juvénile Chantal qui illustrait la mode dans les pages de la revue. Et je doute fort que DOROTHÉE ait provoqué ce même phénomène en poster 2 pages dans Télé 7 jours. D'autant que, selon mon échelle de sensualité, la voix de DOROTHÉE se situe entre celle de CASIMIR et Gérard LARCHER (mon Marco va me tuer ! ;) )

Alors moi j'ose la note et je lui attribue 4 même si je ne suis pas concerné mais ça a fait ses preuves auprès du public visé et je mettrais même 5 si la compil était plus complète.

Au fait, vous connaissez Riri, Fifi, Loulou ? ;)

Le 28 Mars 2025 par METALPROG84

Très bel album de Peter Gabriel, assez intimiste. Beaucoup de titres assez calmes: à part "Steam", "Digging in the dirt" et "Kiss that frog" qui sont d'ailleurs des réussites (même si j'aime un peu moins ce dernier), les autres morceaux oscillent entre ballades et mi-tempo avec une connotation world-music sur certains titres (notamment le superbe "Come talk to me" ou l'intro de "Fourteen black paintings").
Sans "Only us " (seul morceau que je trouve ennuyeux) et avec un ou deux titres dynamiques de plus pour équilibrer l'album, "Us" aurait été parfait.

Le 28 Mars 2025 par BLUEMASK

Dans les grands du métal indus, Ministry est le plus brutal, NIN le plus malade, Skinny Puppy le plus déviant. Rammstein décroche la queue du mickey en étant à la fois de loin le plus martial et le plus grand public, ce qui n'est pas paradoxal, c'est l'histoire de l'humanité.
Ainsi, 'Sehnsucht' est hyper efficace. Si aucun titre n'est inoubliable, le tout forme un bloc homogène, massif, directement assimilable et catchy. Et puis, puisque je n'hésite pas à me vautrer dans les clichés, le teuton dans l'indus, ça a de la gueule, plus que dans la bossa nova...

Le 28 Mars 2025 par CLANSMAN57

On le trouve couplé avec son pendant audio et studio.
Que ce soit enregistré en Live (le DVD) ou en studio (le CD), je n'aime pas.

Le 28 Mars 2025 par BLUEMASK

'Baron Samedi' est un beau disque de Lavillers, à la fois classique et innovant.
Il est habitué à placer sur ses disques des morceaux un peu foireux. Ici, je n'en vois qu'un avec 'Y a pas qu'à New York', genre de 'Nougayork' qui s'il n'est pas aussi ringard prend quand même dangereusement cette tangeante. 'Jack' n'est pas foldingue non plus, même si les paroles sont à écouter. Par contre, il place quelques titres sublimes, 'Vivre encore' et 'Sans fleurs ni couronnes', émouvantes et la reprise du réunionnais Alain Peters 'Rest'là Maloya' magnifique et qui lui va comme un gant.
La production de Romain Humeau (Eiffel), profondes et riches en arrangement aide beaucoup à rehausser le reste.
Et il y a donc les 25 minutes de poésie de 'La prose du transibérien'. Je ne le vois pas comme un titre en tant que tel, même si les différents mouvements musicaux sont intéressants, mais comme un appendice du type livre audio. Dans cette optique, je l'ai écouté hier soir d'une traite en taillant la route, c'est un joli voyage.
Un beau disque.

Le 27 Mars 2025 par BAKER

@FOUDROCK : Et comment donc (Houston) ! Couplet happant, refrain génial et protéiforme, synthétiseur utilisé de façon très audacieuse, et surtout CETTE BASSE !!! Il n'y a pas une seconde où elle joue basiquement la fondamentale, elle se balade partout, on dirait de la bossa nova ! Content qu'elle ait fait un fan de plus.

Le 27 Mars 2025 par SEB

@RICHARD Ah j'ignorais ça ! Coté sample je connaissais celui de DMX, un américain lui aussi pour son titre "Money money money", qui sample un titre de Chantal "J'ai le coeur en joie..." qui fait d'ailleurs partie de la compil' des années Godard que vous citez. Mais pour le sample de Wild Nothing je l'ignorais, merci pour l'info ;)

Le 27 Mars 2025 par FOUDROCK

Dans la série "jamais trop tard", je viens de découvrir "Save A Prayer". Sublime chanson qui entre dans mon Top 10 des années 80, carrément.

Le 27 Mars 2025 par FOUDROCK

Rectificatif (de mon précédent commentaire) : non, en fait, je pense que je préfère "Ace of Spades" à "Overkill" finalement. Quelle putain de furie...

Le 27 Mars 2025 par FOUDROCK

Excellente reprise des Sex Pistols (Lemmy a toujours adoré les punks et voyait plus Motörhead comme un groupe de punk metal que comme un groupe de hard-rock/heavy metal) et excellent album, surtout après un "Snake Bite Love" vraiment fadasse.

Le 27 Mars 2025 par FOUDROCK

La chronique est sévère, cet "Aftershock" est une belle petite réussite.

Le 27 Mars 2025 par FOUDROCK

Note réelle 3.5/5 pour cet ultime opus du groupe sorti du vivant de Lemmy (qui était censé ne jamais mourir, je vous le rappelle). Pas mal, pas immense, pas mauvais non plus, un album très honnête qui se termine sur une bonne reprise stonienne. La version "Seriously Bad Magic" propose trois bonus-tracks sympa aussi, dont la reprise du "Heroes" de Bowie (qui mourra quelques semaines après Lemmy ; 2015/2016 fut dur pour les héros musicaux).

Le 27 Mars 2025 par RICHARD

@SEB, tout juste. Chantal Goya est assurément plus complexe que son image le laisse paraître. En effet, qui se souvient qu'elle a tourné en 1966 dans Masculin Féminin de Godard et qu'effectivement, elle a eu une carrière pop (certes discrète) avant de devenir une icône pour les enfants. A ce titre, la compilation Mes Années Godard 1964-1966 sortie il y a cinq ans montre un autre visage. Puis, tout est en définitive une question de point de vue. Pour la scène indépendante actuelle américaine, elle représente la pop légère par excellence puisque Wild Nothing pour son titre 'Chinatown' a samplė ' La Pluie du Ciel'.

Le 27 Mars 2025 par SEB

@NONO Oui c'est vrai quand on parle de Chantal Goya, on a autant les images des personnages de ses spectacles et de ses chansons dans les yeux que les mélodies qui restent dans nos têtes si on a le malheur de les fredonner (ça a été du vécu pour moi aussi lol).

Du reste elle n'a pas toujours eu comme univers musical que les chansons pour enfants. Elle a déjà eu une carrière avant les 70's (son titre "Une écharpe, une rose" reste le plus connu, même si aujourd'hui peu de gens s'en souviennent). Et même par la suite, après le désastreux "Jeu de la Vérité" elle est parfois sortie de sa zone de confort afin de répondre à ses détracteurs qui lui reprochaient justement son univers enfantin. D'où par exemple son album "rythme et couleur", un étonnant pied de nez avec des mélodies pas mal du tout... Mais nul doute que "Marie-Rose" restera à jamais emblématique de sa carrière.

Le 27 Mars 2025 par KODAS

3 ème album du guitariste prodige Al Di Meola , CASINO est un superbe disque comportant 6 instrumentaux où l’ancien transfuge de Return to forever passe allègrement de rythmes moyen- orientaux à du latino jazz-fusion pour lesquels il est célèbre . Entouré de Steve Gadd (batterie) Mingo lewis ( percussions)Antony Jackson (basse) et Barry Miles (claviers),le guitariste Américain signe la plupart des morceaux ,l'un de ses titres majeurs , l'arabisante "Egyptian danza" , la magnifique hispanisante « Fantasia suite for two guitars » ( acoustiques )qui sera le cheval de bataille des concerts du trio De Lucia , Di Meola et Mac Laughlin . L’album se clôt par « Casino » ,morceau le plus long et mouvementé dans lequel la guitare fait parfois place au piano électrique de Barry Miles sans oublier les jeux de percussions et de batterie .

Le 27 Mars 2025 par BLUEMASK

Etrange album, ou tout du moins, un album qui doit s'écouter d'une traite, avec un début et une fin.
Car quel déséquilibre entre la première moitié, immédiate et catchy, hédoniste, qui culmine avec le tube electro-pop imparable et générationnel et la seconde moitié, au psychédélisme rêveur qui ne se laisse appréhender qu'après plusieurs écoutes! Longtemps cette seconde moitié m'a un peu gonflé et un jour j'ai écouté l'album en entier dans les bonnes dispositions. Et la lumière fût. Disque d'une montée en puissance et d'une redescente, d'une soirée culminant et se terminant dans une douce désillusion et peut être le disque émouvant d'une génération (Z?) qui exulte un peu, et intériorise beaucoup. Mais baste! C'est de la musique et de la bonne

Le 27 Mars 2025 par NONO

@Seb, les mélodies des chansons de Chantal Goya sont absolument indélébiles, en tout cas pour moi. C'est pourquoi je peux siffloter sous la douche autant du Depeche Mode que "Piou Piou petit poussin"... Quand je pense aux chansons de Chantal Goya je n'ai pas forcément l'impression de retourner en enfance, mais de penser à une mélodie, point. Les chansons de Chantal Goya pour moi ce n'est pas "Au clair de la lune" ni "Fais Dodo Colas mon p'tit frère", mais des mélodies restées intactes quelque part, mélodies toujours aussi vivaces aujourd'hui.
Si je devais citer ma chanson favorite d'elle ce serait : l'intro de la Planète Merveilleuse. ET c'est aussi mon spectacle préféré.