Le 28 Octobre 2019 par MAGNU

J'étais complétement passé à côté à sa sortie, chez Noise Record si je me souviens bien. Pas de pub, pas de chroniques dans les revues de l’époque... Bref, je l'ai découvert grâce à internet dans les années 2000. Un des KJ les plus bourrins et une pépite parmi l'album : Inside the Termite Mound

Le 28 Octobre 2019 par RéPLICANT

Merci au chroniqueur pour cette découverte.

Le 28 Octobre 2019 par FRANçOIS

Björk me saoule (comme Thom Yorke), c'est un fait. Celui-ci est son dernier album "pop" avant le virage expérimentalo-prétentieux à venir. De souvenir, coup de cœur pour "Hidden Place" et "An echo, a stain", le reste me semblant souvent un peu mièvre.

Le 27 Octobre 2019 par RICHARD

Dernier disque solide dans sa globalité à ce jour de Placebo. J'apprécie toujours autant cette alternance typiquement molkienne de morceaux introspectifs et de petits brûlots pop rock. Il y a encore un peu, voire beaucoup d'âme tout de compte fait dans le groupe et ceci avant la mise en place du pilotage automatique à compter de Meds et sa perdition totale !

Le 27 Octobre 2019 par CLANSMAN57

L'atmosphère de ce disque est tout bonnement phénoménale.
Dès la première écoute, on se retrouve projeté dans un univers dominé par la neige et la glace.
La petite princesse Björk, à l'aide de sa voix enfantine, nous guide à travers ces chemins recouverts d'un blanc immaculé.
C'est la principale force de "Vespertine", on a envie d'y revenir afin de déceler les multiples détails taillés dans la glace.
La harpe, le célesta, la boîte à musique, ainsi que la chorale échappée d'un conte de fée hivernal, contribuent énormément à créer cette aura enchanteresse.

L'oeuvre s'ouvre et se referme sur un tube, elle en comprend encore un en son coeur, on peut effectivement qualifier le reste d'abstrait.
Mais le voile se lève au fur et à mesure et ce mot qui peut faire fuir deviendra un lointain souvenir, emprisonné quelque part dans une crevasse recouverte de poudreuse.

C'est super beau, bourré d'émotions, onirique et indémodable.
A en pleurer des larmes de cristal.

Le 26 Octobre 2019 par DOC MABOULE

Comme cet album,excellente chronique.

Le 26 Octobre 2019 par PILGRIMWEN

D'abord, ça manque d'impact. La rythmique n'est pas au mieux de sa forme, la faute à l'usage d'une batterie électronique. Ensuite cette production lisse, épurée, ça dénote aujourd'hui. Enfin, il est vrai que les paroles sont un peu mièvres, à la guimauve.

Malgré tout, plaisir coupable que ce "Hysteria" ! Merde, je plaide coupable ! C'est délicieusement sucré ! L'exemple parfait de la décadence musicale du Hard Rock/Heavy Metal sur la seconde moitié des années 80.

Le 26 Octobre 2019 par NONO

Je pense que parfois la musique (comme la religion) est un domaine qui devrait rester dans la sphère privée.

Le 26 Octobre 2019 par NONO

Pas mal... mais vraiment trop bourrin à mon goût.
Peut-être que KJ s'est égaré avec ses 2 / 3 albums précédents, mais de là à en arriver à ça... on passe vraiment d'un extrême à l'autre !

Le 26 Octobre 2019 par NONO

Les deux premiers titres sont des tueries, deux pépites absolues.
Le reste... hem...hum...
Un petit 2.5/5

Le 25 Octobre 2019 par ARP2600

Je n'aime pas faire des citations hors contexte, mais c'est bien ce que tu as dit dans ton premier commentaire, si. Et justement, ce ne sont pas de "belles" nappes mais des nappes ratées, car Killing Joke n'est pas "Ultravox and co". La question des concerts est déjà plus intéressante, mais tout le monde évolue et essaie des registres un peu différents, je reste peu convaincu par une volonté de complètement s'édulcorer, du moins à cette époque.
Bref, tout ceci n'est pas bien grave, tu n'aimes pas Night Time, c'est ton droit. Tu es un peu de mauvaise foi par moments, ça arrive à tout le monde. La plupart du temps, j'apprécie beaucoup tes interventions bien informées, je tiens quand même à le dire.

Le 25 Octobre 2019 par FRED

Très bon album en ce qui me concerne.
Mais à voir en enlevant ses œillères de Métalleux. On est ici plus proche des EAGLES. Peu de rapport, aucun dans l'esprit, avec IRON MAIDEN, assurément ! Après, rien que pour les 3 premiers morceaux, c'est du miel, cette musique !

Le 25 Octobre 2019 par LEO

Brighter Than A Thousand Suns est la continuité de l'orientation entamée sur l'album précédent, mais en bien plus édulcorée.
Je suis d'accord avec ARP2600, musicalement ce disque de KILLING JOKE semble totalement anachronique. le style et le son de ce 33t semble provenir de trois ou quatre ans en arrière !!! (comme si le groupe avait loupé plusieurs trains de retard ou s'était perdu dans l'espace temps).
Il y eut 2 mixes différents pour cet album. à l'origine Chris Kimsey s'était chargé de la majorité des titres mais le label les a fait remplacer par de nouveaux mixes (avec une reverb proéminente et des guitares sous-mixées) réalisés par Julian Mendelsohn pour donner un attrait soit-disant plus 'commercial' (même si Coleman & Co. étaient totalement contre !). à la demande du groupe, le remaster paru en 2007 réintègre les mixes originaux de Kimsey.
Effectivement, le mix d'origine signé Chris Kimsey est bien plus naturel et moins ancré dans son époque (et la rythmique plus agréable avec un son mat et sec) mais à l'arrivée ça ne change pas vraiment la donne quand aux compos, qui sonnent très semblables les unes aux autres. c'est un peu l'autoroute vers l'ennui à la fin du disque.
Ce qui me fait mettre la note de 2/5 à ce disque, ce sont sans doute les mélodies que je préfèrent dans leur ensemble à celles de Night Time (qui hormis l'énergique morceau-titre, ne m'ont jamais emballé). alors oui, le style est ici bien plus ramollo qu'auparavant, mais curieusement ceci ne me dérange pas trop. le gros hic ici c'est l'importante uniformité et linéarité tout du long qui plombe toute envie d'y revenir. pour moi le seul vrai attrait de ce 33t est le chant de Jaz Coleman très agréable dans ce contexte particulier (j'aime bien ses lignes vocales sur "A Southern Sky" par exemple, même si cela est aux antipodes de ce que l'on peut attendre de lui et de son groupe !).
Il semble qu'à partir de là, KILLING JOKE se soit scindé en deux fractions à cette époque. d'un côté Jaz Coleman et Geordie Walker (qui n'avait pas l'air d'être dérangé par cette orientation plus lisse) et de l'autre, la section rythmique composée des deux Paul (Ferguson et Raven) qui souhaitaient un retour à un style plus direct et rentre-dedans. les sessions pour le futur Outside the Gate ne feront qu'accentuer les tensions de part et d'autre.

Le 25 Octobre 2019 par LEO

@ ARP2600

Désolé d'insister lourdement mais il y a bien un changement dans la muisque de KILLING JOKE sur cet album ! je ne vois pas ou est la malhonnêté dans cet état de fait ?
De plus, je n'ai jamais écrit "que le groupe avait troqué son agression contre des synthés sur ce disque..." !!!!!
KILLING JOKE a utilisé des synthés dès ses débuts mais ceux-ci ne sont plus en mode 'industriel' avec des sonorités froides et parfois distordues comme entendu sur les premiers albums. ici ils font de belles nappes à la manière d'Ultravox & Co. c'est valable pour les sons et accords de guitares qui étaient encore bien écorchés sur la plupart des titres de Fire Dances et qui sont ici bien plus posés, même si l'on reconnaît sans problème le jeu particulier de Geordie Walker.
Idem pour la ryhtmique encore bien tribale de l'album précédent et qui est ici plus carrée et moins mise en avant.
Pour le chant de Jaz Coleman c'est autre chose car celui-ci alternait déjà entre un chant agressif (parfois modifié par des effets) et plus rarement adouçi comme sur "Complications" et quelques titres de Revelations, mais dès Fire Dances son chant se faisait plus mélodieux alors que la musique était impétueuse.
Mais de mon point de vue le plus grand changement stylistique vient du mix fait par Chris Kimsey qui donne ce son général plus 'lisse' et beaucoup moins aggressif que par le passé.
Ceci n'est pas travestir la réalité, c'est juste un constat que je ne suis pas le seul à faire du reste ! JUMBO le premier intervenant notait qu'il y avait un renouvellement bienvenu avec une touche plus commerciale. ce n'est quand même pas un hasard si l'album Night Time est le 33t de KILLING JOKE qui s'est le plus vendu car la majorité de ses compos étaient plus aptes à passer en radio que celles des précédents disques.
Je ne vois pas bien pourquoi tu parles "de justifier une opinion négative" en ce qui me concerne, vu que je ne vois rien de négatif dans ma critique de l'album ! c'est juste le ressenti que j'ai toujours eu en l'écoutant, et ça tu ne pourras pas me l'enlever même si cela te contrarie quelque part.
Une anecdote pour terminer. j'ai vu le groupe en Septembre 83 puis en Mars 85 et bien même dans cet élément, j'ai trouvé le groupe moins agressif sur la tournée Night Time que sur la tournée Fire Dances. les musiciens avaient toujours la pêche mais que j'ai quand même ressenti un assagissement entre leurs deux performances scéniques, c'est donc qu'il y avait bien un changement (conscient ou non) dans la formation à ce moment là.

Le 25 Octobre 2019 par FRANçOIS

Ah, la Chic Organization... Une recette peut-être mais particulièrement savoureuse... Quelle époque !

Le 25 Octobre 2019 par ARP2600

Je pensais l'avoir dit clairement. Je considère comme totalement faux de dire que le groupe a troqué son agression contre des synthés sur ce disque... ce n'était pas honnête de dire ça, faut le reconnaître. J'avoue ne pas du tout comprendre une telle fixation contre Night Time. C'est parce qu'ils ont fait un tube, c'est ça ? Mais l'ont-ils fait exprès ? J'en doute. Je suis convaincu qu'ils n'ont pas spécialement cherché à passer à un autre chapitre, c'est l'histoire et ce succès inattendu qui ont donné cette illusion, certes entretenue par les deux albums suivants, qui sont eux de vraies erreurs de parcours.
Bref, on ne va pas se répéter ni se chamailler plus longtemps. Il faut juste être conscient qu'il n'est pas toujours possible de justifier une opinion négative... on croit avoir compris ce qui ne va pas, mais souvent on se plante car il n'y a rien d'objectif.

Le 24 Octobre 2019 par METALPROG84

Honnêtement, je le trouve aussi bon qu'Abraxas, qui est connu surtout grâce à "Sambas pa ti" et "Black magic woman". Là, quasiment tous les titres sont excellents (à part "Para los rumberos" que je n'aime pas trop). Bien sûr, le chef d'oeuvre du disque est "Toussaint l'overture" (la version live sur "Moonflower" est également fantastique).
En plus d'être inspiré, la musique de Santana est en plus très originale, ce qui sera moins le cas ensuite (à partir de la fin des années 70). Pour moi, Santana a fait 5 albums magnifiques: les 4 premiers et "Moonflower" (même si quelques autres sont pas mal).

Le 24 Octobre 2019 par LEO

Je cite ARP2600: "On a le droit de ne pas aimer, bien sûr, mais pas de travestir la réalité."

Je n'ai pas bien saisis le sens de ta phrase. pourrais-tu m'éclairer s'il te plaît ?

Le 24 Octobre 2019 par NONO

Moi je dois être un des rares à beaucoup aimer "Darkness before the dawn" (ressemblant beaucoup à "Love like blood", à tel point qu'on dirait le premier une sorte de préambule au second je trouve), ainsi que "Europe", deux titres jamais ou presque jamais mentionnés.
Cet album est pile-poil à la charnière entre le post-punk et la pop. Une sorte de "rock popisé" si on veut.

Le 24 Octobre 2019 par FREDIAN

Juste une précision. La collaboration avec Rosław Szaybo a en fait commencé dès "Sin After Sin". Le Polonais était le directeur artistique de CBS Records à l'époque et le groupe a bénéficié de son travail dès son entrée chez CBS pour l'album précédent. Mais le changement de logo, d'imagerie, de look, d'attitude, etc... a en effet commencé avec cet album pour se confirmer, s'affirmer et s'assumer sur le suivant, quelques mois plus tard. 1978 fut une véritable année charnière dans la carrière de JUDAS PRIEST.

Pour ce qui est de la musique, j'ai déjà tout dit dans mon commentaire-chronique sur Nightfall.


Note : 4/5

Le monument: "Exciter"
La power-ballad ultime: "Beyond The Realms Of Death"
La perle: "Saints In Hell"
Le perle oubliée: "Stained Class"