Le 09 Août 2015 par FRED

Un album mythique.
Une pochette superbe à haute portée symbolique, qui m'a toujours marquée par l'efficacité de ses messages : interprétation à tiroirs possibles ! Qui est "mo' kozh" (vieux jeu) dans l'affaire, de vieilles statuettes certainement pleines de trous de vrillettes ou ce char d'assaut BBR flambant neuf-made in Ligne Maginot ? Génocide culturel sous la surveillance d'un Etat omniprésent ?
En 79, ces vieilleries en bois, on les jetait au bourrier pour les remplacer par du formica dans les cuisines ! Véridique !
Denez A fut le premier instituteur de Diwan, sa chanson "Gwerz ar vezhinerien" est aujourd'hui considérée comme un traditionnel, alors qu'elle date de la fin des 70's ! Fentus (marrant) !!!
Que dire d'autre ? Certes, certains morceaux ont sacrément vieilli, mais il est à connaître et surtout, il comporte de vrais bons morceaux bien 70's, qui pourront plaire à à l'amateur de rock de cette période en laissant totalement de côté l'aspect revendicatif breton (on n'est pas obligé d'adhérer).
"Ma 'mije boutoù-koad dre dan , 'mije ket ihoumm na struj na gwin
Evi' nijal d'ar firmaman', dao dehi gant un taol botez prim !" Sinon, 'y a aussi les champignons, c'est écolo et on les trouve sur place "encore en plus" !!!

Le 08 Août 2015 par ERWIN

Ces cent pauvres métronomes livrés à eux même sont incapables de provoquer la moindre émotion musicalement parlant. Nous sommes d'accord. En revanche, leur pouvoir émotionnel hors musique est dévastateur. Ils déclenchent stress, angoisse, impatience, irritation. En cela, la performance de Ligeti est totale. Je me surprend à écouter cela d'une manière presque jubilatoire. Comme une vengeance des années de solfège à utiliser un seul de ces appareils pour dompter le rythme. C'est autre chose que John Cage tout de même !

Le 08 Août 2015 par CHIPSTOUILLE

Assez marrant. Je n'ai pas été jusqu'au bout de ce tintamarre, mais suffisament pour dire que musicalement c'est le vide.

Peut-être qu'il faut y voir une sorte d'exorcisme... Le métronome produisant un son assez irritant lorsque l'on apprend à jouer d'un instrument. J'imagine que Ligeti a voulu quelque part retourner l'outil contre lui-même... En faisant jouer 100 métronomes à la fois à des fréquences différentes, le rythme n'existe plus. Ce qui est assez paradoxal, d'une certaine façon.

Musica Ricercata est déjà un programme bien plus intéressant, mais j'ai peur d'aller jusqu'au bout.

Le 06 Août 2015 par LOUVOIR

J'ai découvert NEKFEU avec 1995. Son flow est effectivement superbement maitrisé. Et ses textes sont -pour la plupart- très bien ficelés.

Mais je ne peux m'empêcher d'être déçu par cet album. La faute à un son volontairement très moderne que je n'arrive définitivement pas à assimiler, à quelques exceptions près. En effet, ce qui me fait vibrer dans le hip-hop, en plus des textes, ce sont les instrus bien lourdes, bien sombres, bien posées et plutôt lentes, aux basses écrasantes ou groovy selon l'envie.
J'ai beaucoup de mal avec ces productions aériennes et je hais ces roulements de charleston. Tout ça est surproduit, très (trop) proche de la pop, et je ne retrouve plus ce qui faisait le "son de la rue" dans les années 90. Peut-être le résultat direct d'une augmentation des moyens mis à disposition des rappeurs d'aujourd'hui? Un cadeau empoisonné d'après moi.

Bref, ce n'est pas une surprise si le titre que je préfère sur cet album est "Le Horla" et son instru bien old school.
Après, il reste le texte et les paroles à la fois réfléchies et crues de NEKFEU qui sauvent la majorité des autres titres. On passe même quelques très bon moments, notamment avec "Nique Les Clones, pt II", "Reuf", ou encore "Point d'Interrogation", en featuring avec ALPHA WAN son acolyte de 1995.

Pour conclure, un très bon rappeur pour un album qui scelle mon désamour avec le hip-hop moderne. Ça y est, le hip-hop est assez âgé pour avoir ses propres vieux cons. Peut-être la plus belle reconnaissance pour ce genre de musique.

Le 05 Août 2015 par MR LARSEN

Une entrée en matière somme toute convaincante pour le jeune trentenaire en ce début de décennie 1980. Ce premier jet est bien sûr porté par l'incontournable "Il suffira d'un signe", mais comporte aussi quelques brûlots comme "A l'envers" ou "Le rapt". Je lui préfère quand même sa face plus mélancolique, notamment l'intro de "Brouillard" ou la sublime "Pas l'indifférence". Et puis il y a ce titre "Quelque chose de bizarre", longtemps boudé du public et qui pourtant fonctionne bien, notamment en live ("Du New Morning..."). Bref, la carrière de Goldman décolle bien avec cette mouture. Reste qu'avec ce titre "Démodé", Goldman était visionnaire : sa voix de fausset, en particulier sur "J'taimerai quand même", a bien mal vieilli. On t'en veut pas Jean-Jacques, allez.

Le 05 Août 2015 par RIKKIT

Incroyable, troisième album, déjà les fab' four atteignent des sommets. If I fell et I'll Be Back comptant parmis les meilleurs compos des Beatles, toutes périodes confondues.

Un must, autant que Rubber Soul, Revolver et cie.

Le 04 Août 2015 par BAAZBAAZ

Mark Ronson nous concocte ici un disque alléchant, plein de promesses. Le genre de disque que l'on a vraiment très envie d'aimer.

Mais Mark Ronson a oublié quelque chose en cours de route : écrire de bonnes chansons.

Le type est dans le circuit depuis un moment et il a sans doute évacué pas mal de son inspiration en chemin. Réussir un single, c'est une chose. Mais un album c'est une autre affaire. Il faut des chansons, pas simplement du remplissage. Alors oui, c'est de l'honnête remplissage : "Feel Right", "I Can't Lose", etc., c'est pas mal. On écoute ça, on se trémousse et on fait mine d'avoir le groove. Mais non, ça ne suffit pas.

Le 04 Août 2015 par BAAZBAAZ

BLUR en 2015, à quoi ça sert ?

OASIS a depuis longtemps gagné la bataille de la postérité même si l'on sait que Damon Albarn était le plus créatif du lot. Dès lors, tout le monde se fiche un peu de ce Magic Whip.

Vieux groupe, vieille musique... Mais un résultat finalement agréable si l'on est indulgent. Il faut juste fermer les yeux sur les chansons "à guitares" un peu faciles (le groupe à l'air de vouloir refaire "Song 2") et jeter un voile pudique sur les structures un peu pompeuses des chansons "à atmosphère". Et il faut surtout oublier l'extrême vacuité qu'il y a à écouter BLUR en 2015.

Si l'on fait tout cela à la fois, on passe un bon moment.

Oui, car c'est efficace, bien affuté et terriblement mélodique.

Le 04 Août 2015 par BAAZBAAZ

Avec ce disque, DJANGO DJANGO passe dans une dimension supérieure. Le groupe en a terminé avec le foutoir surf-psyché du 1er album (barbant et prétentieux) et affirme ici un vrai talent pop. Rythmes bodybuildés, gros refrains, solos jouissifs... On est plus proche de KASABIAN que de n'importe quel ancêtre 60s, et le groupe semble bien plus à l'aise sur ce terrain là. Il assume un virage commercial qui lui va comme un gant.

Alors bien sûr, 13 chansons c'est trop. Il y a des choses merveilleuses (l'énorme "Giant" et les trois qui suivent, ou encore "Shot Down") et des choses un peu ("Vibration") ou très ("Pause Repeat") honteuses. Un petit coup de ciseaux n'aurait pas fait de mal.

Mais malgré ça, quel bonheur.

Le 03 Août 2015 par GOLGOTH 68

Très bon live de HFT avec une nouvelle fois une superbe interprétation de "Alligators 427" qui donne le frisson et un choix de morceau tout à fait bienvenu. "Annihilation" en ouverture est une très bonne surprise (je crois que ce morceau a été ajouté à la réédition de "Supplément de mensonge" et du coup pas envie de racheter le CD...). Je trouve "Solexine et Ganja" plutôt pénible sur ce disque et cette chanson qui n'est certainement pas la meilleure de THIEFAINE était mieux sur le live "En Concert" (avec la pochette en clap de cinéma), qui reste pour moi le meilleur live de HFT édité.

Le 03 Août 2015 par NONO

Du assez bon. Mais pour être franc, le meilleur de son oeuvre est encore à venir.

Le 02 Août 2015 par KéBéCOIS

Résumer la carrière d' AC/DC n'est pas très difficile: un gros rock qui fait taper du pied sans se casser la tête. Le plus grand groupe de rock du monde le fait avec brio dans un style bien à lui qu'il pratique depuis 40 ans! Bien sûr, AC/DC ne réinvente pas le hard rock, mais putain que c'est toujours aussi jouissif d'écouter leur musique. Pour les intellos qui recherchent la finesse et la subtilité vous pouvez passer votre tour. Pour le groove et la bonne humeur, vous êtes au bon endroit!

Le 02 Août 2015 par MR LARSEN

Un album relativement homogène de la part de Goldman qui, s'il conserve sa voix de fausset par moments, se fait compositeur et parolier encore plus inspiré sur des titres comme "Comme toi", "Etre le premier" ou "Minoritaire". Sans oublier "Veiller tard", à mon sens l'un des plus beaux titres de Jean-Jacques, qu'il sublime encore plus en live (avec ce saxo plein de larmes sur "En public", avec ce clavier sinistre et obsédant sur "Du New Morning" - ma version préférée -, ou avec cette guitare en arpège et effets de guitare presque arabisants sur le "Live 2003"). Merci Goldman pour cette chanson et tant d'autres qui font le sel de ton répertoire.

Le 02 Août 2015 par FRED

Quelle tristesse, quelle tristesse que ce destin.
Reste la voix, la musique.
Bien en place dans la B.O des 80's, même pour les affreux rockers dont je fus.
Elle était belle, elle chantait superbement.
Et cet épisode chez Drucker, avec l'ignoble Gainsbarre ! La Belle et la Bête !
RIP à ces deux-là, ainsi qu'à la fille de Whitney, qui vient de décéder.

Le 01 Août 2015 par CéDRIC

un sommet du rock progressif chris squire était un immense bassiste paix à son âme

Le 31 Juillet 2015 par LUCASD

Je trouve la ballade "Changes" bouleversante.

La voix d'Ozzy est gorgée d'émotion et la mélodie au piano dégage une ambiance très mélancolique. Un des must du groupe selon moi.

Le 30 Juillet 2015 par FRED

C'est très sincère.
Beau travail.
Très bon site également.
Bravo à tous !

Le 29 Juillet 2015 par AIGLE BLANC

Merci FRED pour la correction. Honte à moi j'aurais dû regarder à deux fois avant de citer à tort Richard STRAUSS.
Et merci aussi pour votre avis sur ma chronique.

Le 29 Juillet 2015 par FRED

C'est Johann STRAUSS II (1825-1899) qui est l'auteur du Beau Danube Bleu. Richard STRAUSS (1864-1949, c'est l'ouverture d'"Ainsi parlait Zarathoustra", également dans le film de Kubrick. Aucun lien de parenté entre les deux, STRAUSS étant un patronyme très courant dans les pays germaniques. Sinon, cette chronique est très intéressante, et souligne l'aspect totalement avant-gardiste de la musique d'un film culte. Merci, car j'apprends des choses.

Le 29 Juillet 2015 par MR LARSEN

Après le sensationnel "En Passant", ce "Chansons pour les pieds" fait pâle figure. Bien sûr, tout le monde connaît (et apprécie ?) le tryptique efficace "Ensemble"-"Et l'on n'y peut rien"-"Tournent les violons". Pour ma part, j'y ajouterai les superbes "Une poussière", "La pluie" et "Je voudrais vous revoir", dans la continuité de l'album précédent. Pour le reste, tout est à jeter à mon sens. Et ça fait mal de se dire que c'est là son dernier album studio...