Le 06 Février 2025 par MARCO STIVELL

Si dingue, cet album empli de contrastes !

Rien que "La Blanche Biche", elle a toujours eu un air sinistre avec ce mode mélodique en lydien très spécifique (la fameuse note de 'quarte augmentée' que nos chers pontes catholiques nommaient 'diabolus in musicae'), et puis ce recours à l'orgue à voix tourbillonnant en continu, les paroles déchirantes dans la voix doucereuse de Marie, avec toujours l'harmonie grave de Gabriel voire Hughes, la partie du milieu avec ses cors de chasse maléfiques... C'est du grand art, mais il faut avouer qu'au début, elle avait laissé son petit lot de cauchemars !

Et puis ensuite donc oui (ou plutôt avant), la teneur humoristique des trois premiers morceaux de l'album surprend mais ça fonctionne, tout comme les morceaux plus calmes et enrichis à la fois, que sont "Le Déserteur - Le Congé" et surtout "Le Jardinier du Couvent" avec ce phrasé de piano et la voix grave rare de Hughes De Courson, ce décollage rock si bien amené... De l'orfèvre, contrairement à une dernière partie d'album plus difficile ("Ma Chanson Est Dite" et même "La Fiancée du Timbalier", pourtant du Victor HUGO en musique)...

Que drôle d'album contrasté, mais quelle pochette également !
Dommage qu'elle n'apparaisse point sur le livre bio-analyse paru chez Le Mot et le Reste, en lieu et place d'un deuxième choix un rien terne.

Le 06 Février 2025 par LEO

Personnellement, cet album m'a toujours laissé complètement indifférent. Lorsque Thriller est sorti fin 1982 j'avais 17 ans et j'étais à mille lieues de la frénésie autour de Michael Jackson!
J'avoue avoir grandement apprécié son album de 1979 Off the Wall, ainsi que les albums Destiny et Triumph des Jacksons (en 1978 et 1980), ainsi que l'album Let's Get Serious de Jermaine Jackson (toujours en 1980) mais c'est à peu près tout ce que je retiens de la famille Jackson. L'album Thriller de Michael tient déjà plus de la synthpop aseptisée typée années 80 que du R&B/disco/funk de l'époque Off the Wall & co. Cela dit, à la même époque j'avais déjà du mal avec l'électro-funk engoncée du double album 1999 du père Prince, alors que j'avais adhéré à ses albums précédents plus organiques et portés sur le funk (idem avec l'album Tongue in Chic du groupe Chic dont j'avais pourtant admiré les travaux antérieurs).
Ce que je retiens de cet album? Honnêtement, rien. Cela ne me touche en aucune façon et les albums ultérieurs de Michael Jackson ne feront que confirmer mon ressenti. Qu'il s'agisse des compos, de l'interprétation ou de la production, pour moi c'est du pareil au même, c'est le vide sidéral. Je n'ai jamais compris et je ne comprendrai sans doute jamais le pourquoi du comment d'un tel battage médiatique autour de cet album...

Le 05 Février 2025 par NONO

@Streetcleaner et @Elk : En ce qui me concerne, je fais pour ma part un "track by track" (titres pris individuellement) dans 2 cas de figure : soit pour démontrer l'excellence de tous les titres pris un par un, soit quand l'album est trop irrégulier, j'en sépare le bon grain de l'ivraie.
Ceci dit, il est vrai qu'en dehors de "excellent / bon / moyen / mauvais" (qu'on peut même réduire à "bon / mauvais", il est périlleux de classer selon des termes trop proches ! Exemple de classement de haut en bas : (exaltant super génial / exaltant pas trop génial / très excellent / excellent / très bon / plutôt bon / assez bon / moyen / médiocre / pas génial / pas bon / franchement pas bon / craignos / hyper craignos / vraiment très craignos de la mort qui tue létalement, etc.)
On opposera scientifique d'artistique... lol

Le 05 Février 2025 par JASPER LEE POP

Ado, j’ai longtemps eu punaisées au-dessus de mon lit deux pages de photos publiées dans Enfer magazine documentant la tournée Thunder and Lightning de THIN LIZZY. On y voyait le fougueux John Sykes, ange blond armé de sa Les Paul insufflant alors un dernier souffle épique à un Phil Lynott en bout de course. Quel bonheur de retrouver Sykes chez LIZZY que je connaissais déjà pour avoir repiqué tous ses solos chez les TYGERS à la note près sur ma raquette de tennis inversée. Un son immédiatement reconnaissable, un vibrato de malade, des slides furibards, un double-picking dévastateur, des harmoniques pincées dont Zakk Wylde abuserait par la suite, une attaque agressive de la main droite avec un angle du poignet pas tout à fait orthodoxe, le tout jamais au dépens de la mélodie, ce qui le positionnait à mi-chemin des pionniers du hard rock et des futurs shredders américains, soit une place des plus idéales. Sykes catapulterait ensuite WHITESNAKE au sommet des charts US avant de se faire évincer par le patron Coverdale. Les deux hommes ont chacun leurs versions des faits mais on imagine que se voir effacer du groupe alors que des figurants tournaient en boucle sur MTV a dû provoquer chez le guitariste quelques reflux gastriques. Reflux qui n’ont pas dû disparaître suite à l’échec de BLUE MURDER malgré un premier album admirable. Dès lors, l’homme ressusciterait épisodiquement THIN LIZZY et sortirait quelques disques solo anecdotiques mal distribués avant de s’enfermant dans une vie de reclus en ne faisant plus confiance à personne. Un immense gâchis qui rend la disparition de ce grand guitariste à un si jeune âge encore plus triste.

Le 05 Février 2025 par NANAR

Ah, les albums d’Easy Listening bon marché…
C’est un microcosme parfois fascinant dans sa propension à friser l’arnaque. En particulier dans la manie de certains producteurs à réutiliser des morceaux d’autres disques parfois complètement différents les uns des autres. J’ai déjà parlé de MOON BIRDS, The EVIDENCE et McLane Explosion (Roland ROMANELLI sous pseudo). Je reparlerai de SCRIPT (dont la chro du 2e album est à venir dans les prochains jours). Je pourrais également parler de l’album Cosmos Music de Galaxy Brothers & Orchestra que j’ai acheté en brocante il y a bientôt 5 ans (erreur de jeunesse^^), et qui est l’un des bricolages sonores les plus foireux que j’aie jamais écoutés, avec des morceaux repris d’au moins trois autres albums.

SCRIPT est pour moi le fond du fond du genre (tout du moins en France), à égalité avec Mario BUA. Les albums d’Ed STARINK sont effectivement dans le haut du panier (là aussi, plusieurs chroniques sont à venir à son sujet). Si je m’intéresse à cette scène somme toute assez particulière, c’est pour deux raisons: les liens avec la scène électro-disco française (l’un de mes fonds de commerce) et les compositions inédites qui sont égrénées au milieu des reprises. Et il y a parfois des trucs pas mal qui sortent: le duo Daniel JANIN et Jean-Claude PIERRIC a fait quelques bons morceaux sur le label Les Tréteaux (merci YouTube). À vos épuisettes!

Pour la petite histoire, j’ai trouvé le premier SCRIPT sur le site russe musify.ru (et nulle part ailleurs sur Internet à ma connaissance), vous pourrez donc profiter gratuitement de cette horreur musicale!

Le 05 Février 2025 par BLUEMASK

Après la diversification du disque précédent, retour aux origines avec ce disque quasi totalement acoustique, au son sec et aride…
La chronique est dure. C’est vrai que la folie décalée du groupe n’est plus le moteur du groupe, le ton est plus cadré, plus sombre aussi. Finalement les titres les plus ´fous’ ont le goût de l’artificiel comme le gros punk avec guitare électrique de ´Fool in The full mood’ et la première moitié du disque, sauf l’efficace opener ´Nightmares’ est un peu en dedans. Mais dès le sombre et déchirant ´nothing worth living for’, la qualité se resserre. Notamment l’ambiance Tom Waits sur ´World we are living in ´, Dylan calypso sur ´Outside The palace’, et le tube hillbillie immédiat ´Lies’, superbes.
Inégal mais bon

Le 05 Février 2025 par STREETCLEANER

Attention quand je parle de moyenne je dis pas que tu as fait des calculs arithmétiques avec décimales (ce qui serait en effet absurde) mais que, si je comprends bien, les titres moins bons viennent en quelque sorte minorer l'apport des autres, d'où une moyenne, une appréciation générale à 3/5.

Le 05 Février 2025 par ELK

Mais je ne suis pas adepte du vote par moyenne des titres, cher à quelques fidèles lecteurs du site. Je parle bien d’une impression générale, et d’un disque qui ne me parle pas au delà des 3 mégas hits rabâchés jusqu’à l’écœurement.

Le 05 Février 2025 par STREETCLEANER

Attention, je ne parle pas seulement des "entrées" ou des ventes. Par exemple Independance Day, en 96 je crois, a été un énorme succès cinématographique pourtant il ne restera pas dans les annales du cinéma. En revanche, le Seigneur des Anneaux je dis pas... Je préfère plus évoquer l'impact que les ventes (ou "vues" de nos jours, ce qui est pire que les ventes puisqu'elles n'impliquent aucun investissement), parfois cela va ensemble, parfois non. Dans le cas de Thriller il n'y a pas à proprement parler de mauvais titres (hors cœur + titre d'ouverture ils ne sont pas à mon goût certes mais c'est un autre débat) ; mais le cœur de l'album est tellement phénoménal... à un point tel que cela dépasse l'album lui-même, cela lui échappe pour devenir un album-marqueur, un album-jalon de l'histoire de la musique, ce sont des titres qui ont soufflé tous les auditeurs. Donc je comprends ton système de notation mais il ne permet pas de rendre compte de cet impact ; si tu veux c'est un peu comme si un groupe avait sorti un album avec dedans trois titres d'affilée comme Smoke On The Water/Stairway To Heaven/Hotel California... auquel on mettrait 3/5 parce que le reste est moins bon. Impossible à mon avis quand un tel album provoque une telle déflagration.

Le 05 Février 2025 par ELK

@Streetcleaner
Dans ce cas il faudrait mettre 5 pour l’impact, et 3 (selon mon goût) pour le contenu. Même débat que pour le cinéma : le film qui fait le plus d’entrées est-il toujours le meilleur. Tu connais ma réponse…

Le 05 Février 2025 par STREETCLEANER

Je prends quelques minutes pour réagir à la chro expresse de Elk. Bien évidemment, tout le monde est conscient de l'inégalité qualitative des titres et que le cœur de l'album Thriller/Beat It/Billie Jean balaye tout tellement il est immense. Mais je suis plus de l'avis d'Erwin que du tien. L'appréciation d'un album ne saurait être la seule moyenne des titres pris individuellement. Cette méthode très réductrice peut fonctionner pour certains albums mais pas pour d'autres. Je prends un exemple : l'album Yoshimi Battles The Pink Robots de The Flaming Lips est, selon cette méthode, bien supérieur à Thriller. Pourquoi ? Parce que tous les titres sont excellents. Il n'y a aucun titre faible sur cet album, ni même moyen ou simplement bon. C'est un album qui fait l'unanimité chez tous ceux qui aiment la pop psychédélique. Pourtant cet album n'a pas eu le dixième de l'impact de Thriller. Thriller, à l'instar de quelques autres, pose des jalons dans l'histoire de la musique populaire. Je mets de côté les tics vocaux de MJ qui n'ont pas encore envahi cet album et là je te rejoins, ils seront par la suite pénibles et même disgracieux (en plus d'être inutiles) mais dans le cas présent ils ne parasitent pas l'album.

Si je devais envoyer trois albums de musique populaire humaine à une civilisation extraterrestre Thriller en ferait partie, aux côtés de The Dark Side Of The Moon et Nevermind. Pourtant aucun de ces albums ne fait l'unanimité et aucun d'entre eux ne figure dans mon top ten des albums préférés. Mais leur impact sur la musique populaire est immense et incontestable. On remarquera également qu'aucun album des Beatles, des Beach Boys ou des Stones ne fait l'unanimité non plus. J'aurais pu envoyer également un album d'Elvis mais bon choisir c'est discriminer.

Le 05 Février 2025 par NONO

Etonnamment, bien que grand fan de Bowie devant l'Eternel, j'ai fait connaissance de cet album que très tardivement. Je connaissais la popularité de l'album ainsi que sa célèbre pochette (une des photos les plus emblématiques de Bowie), sans jamais l'avoir écouté en entier, je ne connaissais que "Jean Genie".
Aujourd'hui je peux dire que cet album est excellent, aucun doute là-dessus.
Certains le qualifient de "gros rock pompeux", moi j'y vois une belle diversité de styles, une belle orchestration, où le rock à guitare bien rentre-dedans côtoie de superbes ballades... On ne s'ennuie jamais dans cet album. Hautement recommandé !

Le 04 Février 2025 par NONO

@Tito et Toti : Oui mais Depeche Mode a quand même été voir ailleurs pendant un temps (devenu plus rock après "Violator" par exemple, etc.). Je trouve que DM est plus "adaptable" qu'OMD à différents styles, mêmes s'ils restent également bien ancré dans les synthés.
DM est plus "organique" (faute d'un adjectif plus précis) qu'OMD qui est, lui, un groupe qui a eu bien plus de mal à sortir des eighties je trouve.

Le 04 Février 2025 par TITO ET TOTI

Bah, Depeche Mode s'est aussi cantonné aux synthés depuis les années 80 jusque maintenant et ça a l'air de bien réussir.

Le 04 Février 2025 par NONO

@bluemask : The Cars est un groupe qui a vraiment créé son propre son. J'appellerais leur musique du "rock synthétique", je pense que c'est la meilleure définition même si ce n'est pas dans le dico :-) Pas vraiment AOR, pas vraiment post-punk, pas vraiment pop... Les arrangements (notamment des synthés), chez eux, sont vraiment spécifiques et ont construit leur ADN.
Quant à cet album : clairement un de mes préférés d'eux (mon préféré étant le premier).

Le 04 Février 2025 par MASTERFAN

De très loin la personnalité musicale pop-rock la plus intéressante des années 70 avec dix albums artistiquement tous dignes d’intérêt, Bowie attaque les 80’s avec SCARY MONSTERS, déjà le 14ème album. C’est l’époque où on se dit qu’il sera encore un incontournable de la nouvelle décennie. Je l’ai moi-même crû dur comme fer jusque… disons l’excellent 45 tours « Blue jeans ». Gros coaching de Bowie au coup d’envoi : Eno n’est plus titulaire, Fripp quitte le banc et rentre en jeu.

Curieusement, David commence cette décennie exactement comme il a terminé la précédente, avec un drôle de recyclage. Etonnant de voir comment « Tired of my life », calme démo acoustique de l’époque THE MAN WHO SOLD THE WORLD, a fini transformée en « It’s no game ». Le couplet initial, très marqué par la période SPACE ODDITY, est remplacé par un délire vocal du maître, mêlé à des paroles récitées par sa copine nippone (laquelle trouvait que chanté en japonais, ça ne rendait pas top, merci à elle). Robert Fripp, beaucoup plus inspiré sur cet opus que sur HEROES, achève le relooking et à l’arrivée, le morceau n’a plus du tout la même tronche.

La caractéristique de « Up the hill backwards », c’est ce couplet chanté à trois voix avec Tony Visconti et une amie (pas Tina Turner, ouf). A chaque fois que je l’écoute, j’ai l’impression qu’il va finir un samedi soir sur TF1 repris dans les émissions pour ados. Et à chaque fois je me dis que Robert Fripp, là encore, joue bien le coup derrière, en y mettant une partie suffisamment tordue pour leur faire passer l’envie.

Puis vient ce morceau éponyme entraînant, avec ces ‘aboiements’ bizarres évoqués dans les questions & réponses de FP. Comme le dit Léo, il s’agit bien du ligne de basse enregistrée sur synthé WASP. Visconti avait placé un micro dans la caisse claire et un signal vers le synthé qui devait déclencher l’arrivée de la basse, mais le capteur a merdouillé et l’aboiement s’est déclenché de manière aléatoire. Ce « Scary monsters » reste un très bon morceau quoi qu’il en soit.

Pas grand-chose à dire sur « Ashes to ashes » si ce n’est que c’est une compo proche de la perfection. « Fashion » par contre est trop funk pour moi, mieux que « Fame » évidemment, mais j’ai toujours du mal avec ces chansons dont le refrain est feignant au point de ne compter qu’un seul mot.

Seconde face avec « Teenage wildlife », un cousin de « Heroes » dont la longueur énerve beaucoup de monde apparemment. Ça ne me dérange pas trop vu que le morceau est bon et s’use en tout cas moins vite que « Heroes ». « Scream like a baby » à la malchance d’être connu comme la Face B de « Fashion », ce qui ne rend pas vraiment hommage à sa valeur. « Kingdom come », la reprise de Tom Verlaine, me semble un ton en dessous par rapport au reste.

« Because you’re young » reste mon second coup de coeur album, je ne sais pas si c’est dû ou non à la présence de Pete Townsend des Who, le guitariste toujours à ce jour détenteur d’un double record du monde, catégories ‘bons en hauteur’ et ‘moulinets de bras’. Pour finir une version plus apaisée et moins trafiquée de « It’s no game », toute aussi réussie.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Scary monsters. DELECTABLE (4,5) : Because you’re young. SEDUISANT (4) : It’s no game part 1, Up the hill backwards, Scary monsters, Teenage wildlife, It’s no game part 2. PLAISANT (3,5) : Scream like a baby. INTERESSANT (3) : Kingdom come. EMOTION LIMITEE (2,5) : Fashion. Bilan 3,85 et Top 5 à 4,30 : ASHES TO ASHES cote pour moi 4,08 soit 16,32 /20.

Net regain de forme pour Bowie sur cet album très homogène et d’une grande solidité, pas tout à fait un classique, mais presque.

Le 04 Février 2025 par RAMON PEREZ

La compilation a reçu ce dimanche le prestigieux grand prix de l'Académie Charles Cros, catégorie Chanson. Un grand bravo.

Le 03 Février 2025 par NONO

Le problème d'O.M.D est qu'il se cantonne (du moins pour la première partie de sa carrière) à un créneau musical très étroit : celui des synthés exclusifs. Malheureusement, quand on est dans une ornière, on en fait vite le tour. Ses chansons géniales du début ont, quelques années plus tard, laissé place à des compositions qui tournaient en rond sans vraiment décoller. Ainsi en 1990, ils sonnaient années 80, en 2000 ils sonnaient années 80. Et aujourd'hui encore, ils sonnent années 80. Je pense que son manque de renouvellement stylistique l'a un peu perdu, sauf pour faire du "80s revival".

Le 03 Février 2025 par DON PéPPONE

A propos de pains, avez-vous écouté, religieusement s'entend, The Shaggs dans leur chef-d'oeuvre "Philosophy of the World". ?

Le 03 Février 2025 par BLUEMASK

Pour ma part, le meilleur opus des Cars, résolument synthétique. Les claviers à deux doigts pourraient avoir mal vieilli. Ce n'est pas le cas : les chansons sont bel et bien là, solides, rock dans leur spontanéité, pop jusqu'au bout des ongles, immédiates, catchy et réconfortantes.
Rien à jeter.