Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

Marrant : il y à des albums tellement évidents…des albums qui sont des arbres cachant une forêt de très bons albums moins connus et écoutés. Des albums qui font découvrir tel ou tel groupe ou chanteur, et qui donnent envie d’écouter les autres albums.
Moi, ces albums-là, genre « Harvest » pour Neil Young, « Slowhand » pour Clapton, « Who’s next » pour les Who, « The Number of the Beast » pour Iron Maiden, ou cet « Imagine », je finis souvent par ne plus les écouter, à un moment donné, leur préférant les autres.
Mais en ce moment, j’ai des envies d’évidence (on dirait des paroles de chanson de France Gall, désolé). Et « Imagine », je me suis surpris à le poser sur la platine plus souvent que « Walls & Bridges » et « Rock’n’roll » (qui restent mes préférés de Lennon). Je le redécouvre. Un sublime album, magnifiquement produit, pour lequel je ne vois aucun défaut. Calmes ou énervées, introspectives ou engagées, les 10 chansons de cet album sont autant de petites merveilles.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

Disque totalement barge ("Je préfèrerais être mort que de pisser au lit", chanté par une chorale de vieux : la vache...), mais une vraie réussite à écouter et réécouter. Le meilleur album de Nilsson, qui avait encore sa voix.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

Lennnon, séparé de Yoko, commence une petite descente aux Enfers personnelle (alcool, drogue), c'est pas encore le Lost Weekend, mais il arrive par le prochain ascenseur.
Produit par lui-même, l'album est très réussi. Mal aimé, malgré tout, mais ceux qui le trouvent nul ne l'ont sans douté écouté qu'une fois en pensant à "Imagine".
On y trouve de vraies merveilles : "Out the blue", "Mind games", "One day (at a time)", "You are here", "Nutopian international anthem" (non, pour cette dernière, je déconne).
J'adore la pochette, qui dit bien ce que traversait alors Lennon.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

(pas très) fun fact : Nilsson a perdu une partie de sa voix, s'étant esquinté une corde vocale, pendant l'enregistrement drogué de cet album, il voulait tellement satisfaire les exigences de son pote de producteur Lennon...
L'album sent bon son duo qui fait le tamanoir sur la console de mixage et tututte le whisky entre deux prises. Lost Weekend à mort.Pourquoi, malgré tout, il est aussi génial, ce disque ? Un Nilsson au bord du gouffre, de la rupture, produit par un Lennon al limite, mais on écoute le disque avec passion.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

Aimant beaucoup ce que Nilsson a fait entre 1971 et 74, j'ai acheté ce vinyle pour le fun (j'ai par ailleurs eu le plaisir de trouver un exemplaire d'époque encore emballé scellé). Pochette ouvrante en forme de cape dépliée, sympa. A l'intérieur, un transfo pour t-shirt au motif de la pochette, je ne sais pas si après 50 ans il marcherait encore, mais comme ça dépareillerait mon exemplaire de l'utiliser, je m'abstiendrai.
Le disque ? Les passages "extraits de dialogues" sont inutiles. Le reste, c'est une sorte de mini best-of avec un morceau inédit. Sympa, mais extrêmement mineur.
J'aimerais bien voir le film (aujourd'hui totalement oublié et introuvable, peut-être même perdu), mais je sens le bon gros navet...

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

J'adore cet album, croisement entre live et studio (surtout live, quand même : on doit avoir quelque chose comme 15 minutes de morceaux studio sur les 100 minutes de l'album...), entièrement passionnant malgré sa durée que certains trouveront éreintante (qu'ils n'écoutent pas "Get up with it", dans ce cas).
Un de mes préférés de Miles.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

L'autre concert japonais datant du même jour que celui d'"Agharta". Plus sombre et heavy, un peu moins grandiose, mais tout de même un sacré moment.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

Un live dingue, ambientique et heavy en même temps, qui offre des versions parfois tellement rallongées et détournées de certains morceaux ("Jack Johnson") qu'ils en deviennent méconnaissables et, donc, tout autres.
Difficile à écouter en CD, tout comme "Pangaea" et ses deux morceaux de 40 et 46 minutes, un par disque. Mais en vinyle, compte tenu de la séparation des faces, la pilule passe nettement mieux.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

Un excellentissime album, ça c'est bien vrai. J'ai découvert Supertramp avec lui. Pas un de mes groupes préférés, mais entre 1974 et cet album, ils étaient impeccables. Ici, "Child of vision" me troue à chaque fois !

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

"Tu devrais apprendre quand il faut se casser, tu devrais apprendre quand il faut dire NON".
Appelons-ça du grunge féministe.
Sacré album, sorti peu de temps après le suicide de Cobain, mari de Courtney Love, qui a donc du apprendre à "vivre par-dessus tout ça", titre de l'album. Au passage, certes, le Kurtinouchet était dépressif (il gagnait trop d'argent, le pauvre chéri), mais c'est vachement dégueulasse et égoïste de se foutre en l'air peu de temps avant la sortie de l'album de sa chérie et mère de son enfant, qui n'avait pas besoin de ça. Il aurait pu attendre un peu, non ?

Grand album, même si la face B me semble un petit peu moins grandiose que la A (de "She walks on me" à "Gutless", un peu moins abouti que le reste, je trouve). Mais le reste est dévastateur "Plump", "Violet", "Doll parts", "Softer, softest", la reprise des Young Marble Giants...). Note réelle, 4.5/5.

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

FACE A : Lennon, tout juste fraîchement libéré des Beatles, encore copieusement barbu, qui assure un show bien rock'n'roll avec ses potes Clapton, Voorman et White, délivrant reprises efficaces de standards et morceaux solo (plus un des Beatles). Efficace, même si "Give peace a chance" a toujours été un peu chiant tellement il est rérérérépépépépéptitititif.

FACE B : Yoko.

Légende urbaine : on trouverait souvent des pressages vinyle d'époque (1969, donc) de ce disque avec une face B totalement clean, sans traces d'usure, contrairement à la face A qui, elle, passait plus ou moins souvent sur les platines. On en trouve plus souvent sans le petit calendrier qu'avec, au passage, calendrier impossible à ranger dans la pochette en raison de son reliage en anneaux de métal, bande de cons de chez Apple, y z'avaient pas pensé à ça, apparemment.

Ah, et au passage, n'allez pas croire que je critique la face B, hein. Je dois être un des rares à le dire tout net, sans honte ni masque pour protéger mon identité, mais j'aime beaucoup ce que Yoko a fait, entre cette époque et la mort de Lennon (passé son album solo de 1981, "Season of glass", je ne connais pas son oeuvre). Certes, c'est parfois abrupt (cette face B, et ses deux premiers albums, "Yoko Ono/Plastic Ono Band" et le double "Fly"), mais c'est très loin d'être inintéressant. Mieux : "Approximately Infinite Universe", son double album de 1973, est une petite merveille sur laquelle Yoko chante normalement, plutôt que de pousser des cris de chaton sodomisé comme sur, par exemple, "Don't worry Kyoko".
Mais vu la réputation de sorcière salope que se traîne Yoko depuis 1969, on peut comprendre que l'envie de se pencher sur son catalogue n'est pas partagée par tout le monde...

Le 12 Mars 2025 par RICHARD

Je me suis toujours demandé si sur le plan artistique, les Nordistes n'avaient pas déjà tout dit durant les années 80. Quelle décennie fabuleuse ! Jusqu'à 'Works' compris, les frères Lomprez sont vraiment dans une démarche originale, atypique. Il y a indubitablement un son, une identité Trisomie 21 et l'album que tu as chroniqué K ZEN en est le parfait exemple. Si on ne peut naturellement faire aucunement l'impasse sur le culte 'The Last Song' qui importe tout sur son passage, je me suis là encore toujours demandé si LE morceau de cet album ne serait pas plutôt en définitive le superbe 'Nightflight'. Il représente l'ADN Trisomie 21. Ce chant fragile, comme en équilibre, ces expérimentations électroniques qui percutent la tête et toujours cette guitare acide en embuscade. Écouter ce morceau à un volume poussé à fond ou au casque la nuit procure exactement la même sensation : une sorte d'étourdissement sonore. Trisomie 21 avec cet album conforte son statut de groupe culte des univers sombres et à l'écoute de ces neuf titres, on comprend aisément pourquoi. Magistral !

Le 12 Mars 2025 par FOUDROCK

Très très bon premier album, assez différent de ce que le groupe fera par la suite. Déjà "Willin'", qui sera repris, en une meilleure version, sur l'album suivant, et une chanson bien reprise par les Oyseaux, "Truck stop girl", sur leur "(Untitled)".
On évitera de parler de Roy Estrada, personnage humainement très douteux. Lowell George, en revanche, malgré une nette propension à se défoncer (il sera viré de chez Zappa pour ça, on le sait), était un sacré bon musicien.
La suite de l'aventure de la Petite Fête sera encore meilleure, notamment dès l'arrivée de Paul Barrere. Mais ce premier opus est très sympa et réussi.

Le 12 Mars 2025 par SEB

"Breakfast in America", album culte !

Le dernier de la décennie 70's, mais aussi le dernier album issu de la collaboration entre les 2 pontes du groupe, Rick Davies et Roger Hodgson. Dommage de voir un si beau pôle créatif prendre fin, surtout qu'ils avaient trouvé la bonne recette de la mayonnaise du succès depuis "Crime of the Century" 5 ans plus tôt ! Mais quand l'entente artistique disparaît la cassure semble en effet inéluctable... Mais quelle gifle musicale ils nous avaient donné là ! Waaah...

Cette galette, pour moi, est simplement géniale, une référence du groupe. Bon déjà elle rassemble pas moins de 4 titres incontournables qui ont sans conteste marqué une partie de mon enfance et de la scène musicale : "Take the long way home", le sublime "The logical song", "Goodbye stranger" et le morceau-titre en déjeuner, mais on sent également un album soigné en production, réalisation, mélodies... Il transpire le talent. C'est peu de dire qu'il tient une place de choix dans ma disco perso !

Aucun titre inutile, aucune chanson de remplissage ! Le pire c'est que je ne trouve aucune faiblesse à cette galette en or massif ! Allez pinaillons, "Oh darling" un peu sage ? Bah même comme ça elle passe... À mon sens je considère que "Breakfast in America" c'est un peu ce qu'était "Thriller" à Michael Jackson : un summum de Supertramp, l'apogée, le zénith...

Pas moyen de mettre une autre note que la maximale, it's... "Logical" !

Le 12 Mars 2025 par MASTERFAN

Toujours à la pointe lorsqu’il s’agit de ressusciter ‘l’esprit’ sixties et seventies, Lenny nous livre en 2008 IT’S TIME FOR A LOVE REVOLUTION, son 8ème album. Le premier titre éponyme est inscrit dans la grande lignée des message universels pour commencer ses albums. Rien de nouveau sous le soleil, toujours la même recette, enregistrements à l’ancienne, ‘son’ caractéristique Kravitz, et cette voix si particulière… Peu importe s’il copie tout comme disent certains, je prends. « Bring it on » vieillit moins bien. Et puis voilà le première petite sucrerie pop lennonienne, « Good morniiing »… Aaah, ça nous manquait ! « Love love love » est sûrement un poil trop répétitif et pas très imaginatif, tant pis. Le couplet de « If you want it » rappelle « Thank you », un de mes morceaux préférés du Led Zep II.

Arrive le single principal de l’album, « I’ll be waiting », dont la qualité me rappelle que j’écoutais encore de temps en temps la radio à l’époque. Et comme souvent ensuite, le morceau pourrave, ici « Will you marry me ». Quand j’achetais un Kravitz à l’époque, je savais bien que tout ne serait pas parfait mais que j’y trouverais bien toujours dans les recoins quelques petites tueries, plus ou moins récupérées dans certaines contrées pas toujours identifiées mais là encore, peu importe. Dans le style, la triplette « I love the rain » - « A long and sad goodbye » - « Dancin’ til dawn » font le job et pas qu’un peu.

Là où la plupart des albums sont déjà terminés avec dix titres, il en reste quatre ici. « This moment is all there is » n’est pas le meilleur, service minimum. Le piano de John est de retour sur « A new door », ça ne révolutionne rien du tout évidemment, mais ça fonctionne. « Back in Vietnam » est beaucoup plus enthousiasmant (enfin, si on peut dire), ça fait vingt ans (à cette époque) que le mec fait ce genre de plan et à chaque fois je tombe dans le panneau. Ben oui c’est comme ça, j’y peux rien. Pour finir « I want to go home » est lui aussi bien réussi, on oubliera que le refrain évoque très fortement un titre du 6ème album (colle du jour pour les fans), s’il commence à se plagier lui-même, c’est peut-être le début de la fin.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Good morning, I’ll be waiting, I love the rain, A long and sad goodbye, Dancin’ til dawn. SEDUISANT (4) : Back in Vietnam, I want to go home . PLAISANT (3,5) : It’s time for a love revolution, If you want it, A new door. INTERESSANT (3) : This moment is all there is. EMOTION LIMITEE (2,5) : Bring it on, Love love love. Aucune émotion (2) : Will you marry me. Bilan 3,64 et Top 5 à 4,50, IT’S TIME FOR A LOVE REVOLUTION cote pour moi 4,07 soit 16,28 / 20

Au bilan, 12,99 € très bien dépensés : IT’S TIME FOR A LOVE REVOLUTION fait partie des très bons crus kravitziens.

Le 11 Mars 2025 par CAFEINE08

Très bonne surprise que ce Parasomnia…Effectivement prise de risque zéro et on reprend tranquillement là où on était resté à l’époque de Black Clouds….
Concept du sommeil pas le plus original mais qui a le mérite d’exister et qui est plutôt bien exploité…
La production est au top, Rudess n’en fait pas trop…on reconnaît rapidement le jeu de Portnoy qui convient parfaitement à ce groupe. Petrucci est impérial comme d’habitude mais j’ai perdu toute objectivité avec ce type…
Labrie est à sa place, sa voix est celle de DT…parfois mièvre, mais le plus souvent juste (par contre en live…:-()
L’album manque certainement d’un petit quelque chose qui faisait des vieux albums des références absolues (Awake, SFAM,…) mais il se tient.
Pas un morceau à jeter, c’est vrai que malgré la durée de l’album on ne voit pas le temps passer (pour les habitués du style…)
La ballade n’est pas tout à fait au niveau des perles du groupe mais elle s’écoute sans problème avec son long solo de fermeture. Dead asleep dépote bien,a broken man est bien mélodique avec encore un solo génial…
Heureux d’avoir craqué pour le boxset l’artwork intérieur est plus intéressant que la pochette, tout en restant dans le même style.
J’espère profiter encore quelques années de ce groupe fabuleux.(attention aux crustacés James, ça passera pas la 2ème fois 😢🫣

Le 11 Mars 2025 par CLANSMAN57

Tiens, il faudrait que je le remodèle celui-ci pour qu'il soit plus à ma convenance.
Je préfère de loin le second CD, je garde donc tout, mais je vire les 4 reprises de Motörhead.
Je colle 3 titres des reprises de 98 à la suite, à savoir "Turn The Page", "Die, Die My Darling" et "Whiskey In The Jar".
Si "Garage Inc." s'était présenté de la sorte, j'aurais mis 4/5.

En comparant les deux disques, on peut constater une évolution au niveau gustatif:D
Pas si sûr que dans les années 80 ils adoraient Bob Seger, Nick Cave, Blue Oÿster Cult, Thin Lizzy ou Lynyrd Skynyrd....

Le 11 Mars 2025 par BLUEMASK

Un disque qui mérite une attention particulière et qu'il est difficile de décrire autrement que comme une collision de styles et d'influences. Rock, punk, soul, heavy rock, pop pour les uns, Nick Cave époque HAPPY BIRTHDAY, CREEDENCE, THE STROKES, LED ZEP, TELEVISION, BARRY WHITE entre autres pour les autres.
C'est là qu'il faut une attention particulière car la première écoute est un poil déroutante et déstructurée, le disque se livrant finalement (assez rapidement) après 2 ou 3 écoutes.
Cet album est une bonne nouvelle: le rock respire encore avec ce genre de groupe qui engage l'auditeur et qui n'est pas fait pour briller sur une play-list de suggestion Deezer.
Pas parfait, mais brillant

Le 11 Mars 2025 par FOUDROCK

L'album blanc de Stevie. Sauf pour la pochette, ah ah ah.
Mais c'est clairement son meilleur album (et pourtant, les deux précédents...miam), et un des plus grands albums de soul/funk/musique noire. Et un des plus grands albums tout court.
Essentiel !

Le 11 Mars 2025 par FOUDROCK

C'est probablement le meilleur album de CCR (ou alors c'est le précédent). Un opus magistral, pleinement maîtrisé. "Ramble Tamble" envoie du lourd en intro, mais l'enchainement (avec une séparation de face entre les deux, quand même) "Run through..."/"Up around the bend" est inoubliable.