Le 10 Janvier 2025 par SWISSIDOL

Mis à part sa voix superbe, Christina n'est pas ma tasse de thé. Mais cet album renferme une vraie pépite intitulée "Just a fool". Ce morceau me bouleverse à chaque écoute. Quelle conviction, quel feeling dans l'interprétation de la chanteuse ! Magnifique.

Le 10 Janvier 2025 par MARTIN LA BOTTE

17 ans après, même étonnement que DAF, je possédais cette compil mais j'ignorais totalement que "Shake The Disease" (qui est mon morceau préféré du groupe) ne figurait sur aucun album officiel. Qu'est-ce que c'était bien D.M !!!

Le 09 Janvier 2025 par BLUEMASK

NTM aura sorti 2 albums parfaits, voici le premier.
Un groove lourd et funky tout du long, 2 MCs habités et en symbiose et une série de titres puissants, certains sont des hits, d'autres non mais sont tout aussi bons.

Le 09 Janvier 2025 par BAKER

@MARTIN : Que dire sinon merci et wow.....

....Et que "Billy" me dit pourtant quelque chose !!! Peut-être rencontrée au gré d'une des 4785 compils de Dion amassées par feue mon épouse ?!

...Ah et que j'adore "D'amour ou d'amitié", c'est niais mais qu'est-ce que c'est bien foutu, bien calibré !!!

Et évidemment, je serais un fieffé menteur si je proclamais ne pas être un tantinet intrigué par le prochain album Goldman / Dion à venir.

Le 09 Janvier 2025 par BAKER

Drôle de double-VHS où effectivement on a plus d'humain que de musique (même si oui, le clip des Enfoirés est à conserver précieusement).

C'est de toutes façons à voir ne serait-ce que pour Claude Le Péron qui nous offre la plus mauvaise Dad Joke de toute l'histoire de l'humanité, rien que ça !!!

Allez Marco, au tour de la seconde double-compil FG&J :)

Le 09 Janvier 2025 par MADELEINE

Merci Emma pour cette nouvelle chronique ! Je ne connaissais pas cet album, et pourtant mes parents avaient tous les disques de Brel (et je les ai dévorés, les albums pas mes parents). Et pourtant aussi, je connais toutes ces chansons-ci (et par cœur, s’il vous plaît). Est-ce un album de reprises ? "Mathilde", "Les bergers", "Jef", "Le tango funèbre" se trouvent en tous cas sur l’album "Ces gens-là" où Jacques Brel est assis dans un café en train de fumer (pas bien la clope, hein). Et les autres chansons sont sur le disque "Les bonbons".

Peu importe, on est ici avec la plus belle période du (très) grand Jacques, ses meilleures années. Aucun néologisme foireux, aucune auto-contemplation comme avec certaines chansons du disque "Les marquises" (personnellement, je déteste "Orly").

Qu’est-ce qu’on pourrait retirer de ce chef d’œuvre, le plus cynique de Brel ("Mathilde", "Jef", "Le tango funèbre", "Les bonbons") ? Peut-être "Les bergers", et "Titine", plus faibles. Mes préférées tout de même : "Le dernier repas" (quelle merveille !) et "Au suivant". Et je mets 5 étoiles évidemment.

Le 09 Janvier 2025 par CLANSMAN57

Okay restons en là Martin:) Nous n'avons pas les mêmes ressentis et je pense qu'il ne sert à rien d'en discuter, ça ne mènera nulle part.
J'ai l'impression qu'on ne se comprend pas vraiment, on n'a pas les mêmes "codes".
Ce n'est pas bien grave.
Disons que tu as TA vision des choses, j'ai la MIENNE.
C'est ainsi pour chaque domaine et pour tout un chacun.
Au sujet de Aya Nakamura, j'ai ma petite idée, mais je n'en dirai rien:D

Absolument rien de malveillant là-dessous, je préfère préciser.
Bonnes lectures à toi:)

Le 08 Janvier 2025 par ELK

J’avais acheté cet album à sa sortie, il a tourné sur ma platine mais je le trouvais tellement éloigné qualitativement des grands album anglo-saxons de l’époque…et puis ces voix suraigües en français, ça ne passait pas. Il reste la nostalgie.

Le 08 Janvier 2025 par MARTIN LA BOTTE

Mais c'est tout à ton honneur d'afficher ta récente admiration pour DALIDA et personne ne te le reprochera ou en tout cas, ce serait très malvenu. Je pense qu'il sera beaucoup plus dur de clamer sur ce site qu'on adore Aya NAKAMURA et pourtant elle a l'air d'avoir un important fan-club alors demande-toi pourquoi personne ne se donne la peine de la défendre ici quand il parait si facile de lui cracher dessus.
Pour ma part, j'aime la variété française "pop" au sens large du terme (enfin celle des années 60/70/80) depuis toujours et si, dans ma jeunesse, j'ai pu le cacher selon les contextes et l'entourage, il y a bien longtemps que je n'ai plus rien à foutre de savoir si ça me rend plus con ou moins avisé aux yeux de mes interlocuteurs.
Je n'ai pas du tout l'impression que Charles AZNAVOUR soit déconsidéré en France, bien au contraire. Lui aussi me parait assez intouchable, très apprécié et respecté. Mais quand je lis ton commentaire, je me demande si tu ne confonds pas imitation plus ou moins parodique (mais qui relève tout de même de l'hommage et de l'admiration) et moquerie.

Malgré sa forte base rock, je trouve au contraire ce site très ouvert et ne cessant de traiter des genres et des artistes souvent inattendus (LENORMAN, PEYRAC, CLOCLO, DAVE, TORR... ERWIN a même chroniqué 2 albums discos de Karen CHERYL et MARCO, toute l'oeuvre de DOROTHÉE !)
Pour ce qui est des réactions sur MATHIEU, il y en a une ou 2 qui n'ont pas été directement émises sur la page d'un de ses disques chroniqués mais sur ceux d'autres artistes. Et tu peux aller aux "questions/réponses sur l'album " Super Trouper" d'ABBA. Et qui est venu à la rescousse de Mireille pour tenter de stopper rapidement le massacre ? ;)

Le 08 Janvier 2025 par LE MOUNGEPEDOUN

Un des tout meilleurs album de la vague hard&heavy frenchy du milieu des années 80.

"Seul" , "desir de vampyr" et "vivre libre" sont les morceaux phares à mes yeux.

Que de souvenirs...

Le 08 Janvier 2025 par MARTIN LA BOTTE

Je viens de lire la "kros-express" de BAKER sur ce fameux album (je venais juste consulter la note moyenne par curiosité)... whaoh ! Quelle verve brillamment caustique et inspirée pour parler en mal d'un sujet qu'on maîtrise aussi bien ! Il aurait pondu cette critique avant la parution du CD et il changeait le cours de l'histoire : effondrement des ventes et "D'eux" finissait en dessous des 150 000 exemplaires écoulés. J'ai l'air de plaisanter, mais sérieux, il m'a épaté. Si j'aime autant, c'est parce que, sous la sévérité, ce n'est jamais gratuit et ça ne prend jamais l'allure d'un lynchage opportun. D'ailleurs on peut se rendre compte que BAKER a su apprécier d'autres albums de Céline (même avec GOLDMAN aux commandes). À la fin, "je sais pas" si ça avait été lâché avant lui mais ce "D'eux Dion = boutons", est réellement excellent ! Je vous invite à la (re)lire.
Chapeau, BAKER !

3 étoiles parce que j'en connais pas mal sans jamais avoir eu l'objet qui les regroupe dans les mains ni avoir cherché à les écouter, et que si je n'en aime aucune beaucoup, aucune ne me déplait viscéralement (c'est vrai qu'elle est jolie "J'attendais").
Il faut dire que moi, DION, j'en suis surtout resté à sa période "pré-GOLDMAN". Bah oui, à "Pour que tu m'aimes encore", je préfère nettement "D'amour ou d'amitié", "Billy" (qui a la chance de ne figurer sur aucun album que BAKER a chroniqué) et "Je d d d danse dans ma tête".

Le 08 Janvier 2025 par CLANSMAN57

Oui, chaque artiste aura ses détracteurs, c'est ainsi et ce n'est pas près de changer. Surtout lorsqu'ils cartonnent ou ont cartonné.
J'ai l'impression que c'est un peu honteux d'apprécier Dalida selon certains. A l'instar de Charles Aznavour, un autre grand (lui aussi moqué pour ses mimiques) et qui a fait son entrée récemment sur le site.
Des artistes de la vieille garde jugés has been et qui ont pourtant de très belles chansons, que ce soit au niveau des textes, des arrangements/orchestrations, vocalement...
Mouloudji, Boris Vian, Georges Moustaki et certainement tant d'autres me semblent sombrer dans l'oubli petit à petit. Perso, je n'entends pas souvent (voire jamais) parler d'eux ou alors avec sarcasme.
On est cependant moins sévère avec Edith Piaff.
Perso, je me gêne pas pour faire savoir que j'aime Dalida. Et à vrai dire, pour être tout à fait honnête, si on m'avait dit il y a une dizaine d'années (ou plus) qu'un jour j'apprécierai cette chanteuse, j'aurais répondu: "T'es fou toi??"
Le déclic a certainement eu lieu lors du visionnage du film "Dalida". Je me suis dit "C'est quand même pas si mal."
Quelques mois après, j'ai trouvé une compilation de ses années Barclay (1957 - 1970) dans les bacs d'occasion. Grosse baffe.
Encore quelques mois plus tard, je trouvais une autre compilation des années Orlando (1970 - 1997). Sceptique de prime abord et au final une nouvelle fois comblé.
Je dis ça pour Dali', mais c'est le cas pour tant d'autres, persuadé que j'étais que la musique anglophone était tellement meilleure que la "merde" qu'on a en France.
Et bordel, que c'est bon de pouvoir apprécier des artistes qui chantent dans notre langue et qui n'ont pas grand chose à envier aux autres en fin de compte.
J'étais dans ce cas jusqu'à fin 2018. Merci Hoshi. Je ne t'écoute plus du tout, mais merci quand même:)

J'ai jeté un oeil sur les deux chroniques de Mireille Mathieu et sur le peu de messages publiés dessous, j'en ai relevé qu'un seul qui soit en mode plaintif.
Mireille Mathieu ou Dalida rentrent un peu tardivement sur le site à mon avis.
Il fut une époque ou les commentaires sarcastiques étaient plus nombreux à l'encontre des artistes jugés mauvais par l'amateur de Rock au sens large.
Chroniquées à cette époque, il m'est avis qu'elles n'auraient pas été épargnées non plus. Je dis ça, je dis rien, c'est peut-être n'importe quoi, mais bon... Le p'tit doigt:D

Le 08 Janvier 2025 par MARTIN LA BOTTE

Ah mais je ne prétends pas non plus que tout le monde aime et écoute DALIDA. Mais est-ce que quelqu'un va se plaindre ici qu'une chroniqueuse se soit attaquée à sa disco comme quand Marco a ébauché celle de MATHIEU ? J'en doute. Après, il y en aura toujours qui ne l'apprécieront pas ou dont ce n'est pas du tout l'univers musical. Mais ça c'est propre aussi à BOWIE comme à tous les autres et on sait très bien que sur ce site, il y a 100 fois plus de chances de croiser des spécialistes de GENESIS que de DALIDA.
Je crois volontiers que tu as entendu NAGUI et sa copine se moquer d'elle (avec mépris ?) et j'espère que tu me crois en retour quand je te dis que ça m'étonne. Je ne sais pas de quelle génération tu es. Perso, je suis de celle qui en 80/85 n'avait pas trop intérêt à proclamer qu'il faisait partie du fan-club de DALIDA (et de tant d'autres qui furent les habitués de la télé et des hits parades sous POMPIDOU et GISCARD). Heureusement pour ses admirateurs et pour elle (ou plutôt pour ORLANDO), ça a bien changé depuis...

Le 08 Janvier 2025 par CLANSMAN57

Désolé, mais j'en croise encore beaucoup qui trouvent que sa musique ne vaut rien et que sa notoriété est exagérée. Je suis pratiquement certain que la plupart des lecteurs de FP ou NiME ne l'apprécient pas du tout ou si peu.
Et à la télé, Nagui ne se gêne pas pour se moquer d'elle, sa femme, Mélanie Page, non plus d'ailleurs. Et ce n'était pas il y a 25 ans.

Cordialement.

Le 08 Janvier 2025 par SEB

Exhumation, assumée, d'une galette de la cryogénisation pour une chanson, "Bernard's song". La galette en elle-même n'aura pas laissé une empreinte indélébile c'est vrai, mais la chanson visée fait en tout cas partie des best-of de Madame Sanson !

Chacun a ses goûts, ses préférences, et des madeleines de Proust musicales bon sang j'en ai des kilos ! Mais dans le placard des "madeleines au beurre trempée dans une célèbre marque de pâte à tartiner, miam", cette chanson est très appétissante ! Malgré tout c'est vrai que dans la discographie de la jolie blonde, "Bernard's song" a un peu disparu des programmations radios. Dommage, surtout vu la brillante carrière de Véronique Sanson. Elle a tous les ingrédients d'un tube, qu'elle fut ! Je me faisais la réflexion dernièrement, dans la même veine musicale (le disco) ce sont toujours les mêmes artistes qui reviennent en tête et à raison d'ailleurs, c'est ce qu'on appelle le succès ! Mais parfois on oublie certains artistes de cette époque qui trustaient avec un grand succès les boites de nuit, comme par exemple Chantal Sitruk (française aussi) dont j'ai sorti y a quelques jours un bon titre du formol vinylique de l'oubli...

Oui depuis ma tendre enfance, la première fois que je l'ai entendue et même jusqu'à aujourd'hui, j'adore "Bernard's song". Voilà c'est dit. La mélodie élégante, les accords, le rythme disco du moment, les si belles cordes, les cuivres, la voix juste envoutante de Véronique... La beauté musicale de ce titre ne doit rien au hasard. Cette chanson de 1977 (basée sur son ancien producteur parait-il) fait partie des classiques de sa période américaine. Rappelons-nous, sa fuite en avant amoureuse l'avait amenée aux États-Unis où elle s'était installée 5 ans auparavant pour suivre son Stephen (Stills) ! Plus pour longtemps d'ailleurs, le vernis de son mariage tumultueux commençait à cloquer sérieusement...

Dans "Bernard's song", un peu à l'instar de Polnareff durant son exil fiscal, on sent particulièrement la sonorité et l'influence des States dans les arrangements. L'album "Hollywood" a été enregistré en Californie, à L.A. entre autres, avec des moyens techniques et un casting studio de rêve avec notamment le bien-connu David Blumberg aux arrangements, Ray Parker Jr (Ghostbusters) à la gratte ou encore Alain Chamfort dans les choeurs. Et Véronique Sanson à cette sauce disco américaine ça me plaît. Quand une musique vous fait du bien au coeur c'est qu'elle ne doit pas être mauvaise...

J'envoie un 5 sentimental pour cette sucrerie gourmande !

Le 08 Janvier 2025 par MARTIN LA BOTTE

@CLANSMAN : en 2025, tu croises ou entends encore beaucoup de personnes qui ironisent sur le strabisme de DALIDA ou sur son présumé public de prédilection ? Ces 25 dernières années, j'ai plutôt eu le sentiment que le frérot avait parfaitement réussi son entreprise de réhabilitation absolue de l'artiste (et même parfois de réécriture de son histoire) pour en faire une icone intouchable. Même les statuts post mortem de CLOCLO ou de GAINSBOURG me paraissent plus friables. En tout cas, à mon humble niveau, ça fait bien longtemps que je n'ai pas entendu quelqu'un se moquer de DALIDA, pas même à la télé. La plupart des femmes, même jeunes trentenaires, que je connais n'en diront que du bien ou s'abstiendront de tout commentaire sarcastique. Les mecs dont ce n'est pas la came seront plutôt respectueux aussi et les jeunes auront d'autres sujets de discussion. Enfin, ça ne reste que mon impression mais ça peut donner des regrets à Mireille MATHIEU de ne pas être morte en 1987.
Je n'ai jamais été un grand fan de DALIDA mais il y a pas mal de chansons d'elle que j'aime bien et je trouvais la femme très intéressante. Sur cette rondelle, je ne connais que "Bambino"...

Le 07 Janvier 2025 par MADELEINE

Qu’est-ce qu’il a tourné, celui-ci !
"Les lorgnons" me faisait pleurer à chaque écoute.

Je trouve que ce disque a un peu moins bien vieilli que d’autres de Ange, mais il a de beaux morceaux comme "Je travaille sans filet" (musicalement quelle claque, et la progression finale !), "Personne au bout du fil" et "Pour un rien". Un son plus commercial, peut-être, et quelques effets faciles ("Vu d’un chien "). Ou peut-être que je l’ai trop écouté justement.

Le 07 Janvier 2025 par METALPROG84

Un bon album mais pas parfait non plus. Certes, la plupart des titres sont très bons, mais il y a 2 morceaux que je trouve assez moyens: la ballade "Condamnation" n'est pas très inspirée et "Get right with me" avec ses coeurs gospel ne me plaît guère non plus (peut-être une question de goût). Et "Higher love", bien que correcte, n'est pas non plus exceptionnelle.
Un album un peu au-dessous des 2 précédents, mais qui reste quand même dans leurs 4-5 meilleurs.

Le 07 Janvier 2025 par MADELEINE

Quelle belle chronique, Marco ;)
Le meilleur disque d’Ange, évidemment.
Avec "Vu d’un chien" que j’adore également.

Ps : merci à tous pour votre bienveillance, je n’allais vraiment pas bien et j’ai retrouvé de la force grâce à vous. Sorry pour les digressions, je ne le ferai plus promis ;)

Le 07 Janvier 2025 par MASTERFAN

La question de la créativité sous substances illicites posée par Cyril dans sa chronique de STATION TO STATION revient régulièrement lorsqu’on se penche sur ce dixième album. Il n’y a pas de vérité, quoi qu’on en dise, les disques solos de Syd Barrett, ou encore le cinquième album au titre à rallonge des Stranglers ne sont par exemple pas des super-réussites en la matière. A l’inverse les Beatles, ou certains autres, ont plutôt pu en tirer partie (il suffit de penser à « Strawberry fields forever »).

Pour ce Bowie-là et cette époque-là, c’était vraiment du très lourd puisqu’il racontait être devenu complètement fou en 1976, et ne même plus se souvenir des sessions. On pourrait avancer, sans certitude, que ça a pu l’aider à sortir de son trip soul-funk de YOUNG AMERICANS en lui faisant réinjecter des éléments plus pop de sa vie précédente (chassez le naturiste, il revient au bungalow). D’ailleurs, ce qui fait la spécificité de STATION TO STATION, c’est qu’il fait le grand écart entre un peu tous les styles. Comme il n’y a que six morceaux, je vais les considérer par ordre d’importance me concernant.

En or, le morceau qui me plaît le plus : l’éponyme. C’est un classique qui aurait pu y gagner à être resserré à 7-8 minutes, principalement en raccourcissant l’intro-locomotive. Les quatre parties, qui en font un bizarre objet prog-funk-pop, sont toutes mémorables.

En argent, « Word on a wing » : le niveau de chant et d’implication sur le refrain atteint la quasi-perfection, Bowie se fond complètement dans son morceau, habité. Et le piano n’est plus du piano de saloon imbuvable qui suit bêtement le rythme, ici il touche juste.

En bronze, « Wild is the wind », encore un classique, on est heureux de constater que Bowie a enfin compris à quoi servait une reprise (il l’oubliera complètement sur TONIGHT en 1985). Il apprivoise ici un vieux nanar pour le sublimer, c’est du grand art. Ces trois morceaux sont évidemment ceux dont l’esprit reste le plus éloigné de YOUNG AMERICANS.

Bowie n’est toutefois pas encore complètement guéri. Au pied du podium, les autres titres naviguent comme ils peuvent dans la continuité des errances du précédent album et sont en conséquence bien en-dessous. Pas complètement inintéressants non plus, surtout « Golden Years », single qui fût un tube aux States dans la foulée de « Fame » (ce qui fait peur en soi). Plus travaillé, plus consistant, et beaucoup moins laid que le zéro degré Kelvin de l’oeuvre de Bowie (au moins là, il y a une mélodie et un refrain). Malgré son pedigree douteux, comme le single « Young Americans », « Golden Years » s’écoute sans souci.

« Stay » se voit sauvé de la chiantitude par l’intervention miraculeuse d’une guitare qui vient défunkiser le truc, à en faire plussoyer les visiteurs du site annexe. Enfin le morceau le moins intéressant du lot, « Tvc15 » - le piano de saloon revient à nouveau casser les couilles - qui n’a pu bénéficier de la trousse de secours pop-rock. Pas nul, mais il ne pourra échapper à son destin d’être une fois sur deux zappé.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Station to station, Word on a wing. SEDUISANT (4) : Wild is the wind. PLAISANT (3,5) : Golden years. INTERESSANT (3) : Stay. EMOTION LIMITEE (2,5) : Tvc 15. Bilan 3,67 et Top 5 à 3,90 : STATION TO STATION cote pour moi 3,79 soit 15,16 /20.

Lorsqu’un album compte peu de morceaux (qui traînent en conséquence forcément en longueur), c’est risqué, quitte ou double, il ne faut se louper sur aucun d’entre eux, sinon ça peut très vite devenir une arnaque. STATION TO STATION ne peut être considéré comme une arnaque même s’il n’est qu’à demi-excellent seulement. Il constitue une étape importante de la discographie de Bowie, impossible à ignorer. Eval exacte : 3,5.