Le 06 Décembre 2016 par AIGLE BLANC

Cher Clansman57

Oui Wicker Man, le film avec Nicolas Cage, est un remake du film anglais éponyme de Robyn Hardy sorti en 1972 environ. Le film original est un chef-d'oeuvre et c'est la raison pour laquelle j'ai refusé de visionner son remake. On ne refait pas un chef-d'oeuvre.
A noter Christopher Lee dans le rôle du comte de l'île où se déroulent les événements du film.

Le 06 Décembre 2016 par ANGEL D

Il était impossible de faire un 2èm "stand" . Celui-ci était en quelque sorte un sommet .

Légèrement plus sombre que ces précédents disques, "stand" en était une synthèse.
Sly avait gardé la même recette en poussant tous les bouchons plus loin .

2 ans plus tard, sly se réinvente avec "there's a riot goin on".

Si les gens lui mettent 2 ou 3 sur 5, c'est probablement parce qu'ils n’ont, pour la plupart, pas pris le temps de le digérer.

Une fois qu'on s'y acclimate, ce disque est une intraveineuse.
Une sorte de partouze sonore, une musique de plus en plus funk mais pas que (sly reste sly), mais surtout une musique noire, dépressive et psychédélique.

Le côté enjoué a pratiquement disparu, les tempo se font globalement bien plus lents, la basse encore plus présente, et les boîtes à rythme s'invitent largement à côté des percussions.

Un disque novateur et inspiré avec des guest stars de grand luxe (Bobby womack et l’excellent Billy Preston (Beatles, Rolling Stones), décidément toujours dans les bons coups à l'époque.

Sly laisse des repères un peu partout ."Family Affair" et "Runnin Away" séduisent à la première écoute.
La basse gonflée à bloc sur "Luv n Haight" et l'entraînant "Brave and Strong" marquent assez vite.

Le reste, on l'apprécie avec un peu plus de temps mais c'est vraiment le disque à écouter d'une traite.
Les deux "jam" à chaque fin de face ( "Africa ; Thank you") impressionnent de groove et planent à souhait, enfoncent le clou et nous convertiront à coup sûr à ce groove venu d'ailleurs.

Un disque vraiment unique.

Le 06 Décembre 2016 par CLANSMAN57

Il est viril ce printemps russe, l'hiver se fait botter les fesses bien correctement.
Tu m'étonnes que cette oeuvre a fait couler beaucoup d'encre à l'époque.

Elle me ferait presque penser à une BO de film d'horreur mettant en scène un printemps sans pitié qui poursuit un pauvre hiver complètement apeuré, lequel a bien du mal à se cacher.

Sinon, on sent tout de même l'admiration pour Debussy, c'est tout aussi cinématographique.

En ce qui concerne l'histoire du ballet, tout comme avec "La Mer" de Debussy (ou d'autres de ses oeuvres), je préfère me laisser aller au ressenti de ces notes souvent brutales plutôt que de m'imaginer une histoire de sacrifice de jeune vierge.
Une histoire qui me fait par ailleurs beaucoup penser au "Wicker Man" d'Iron Maiden, ou au film du même nom, avec Nicolas Cage (qui a reçu un Gérard pour ce film il me semble... un remake, si je me trompe pas).

Une oeuvre étonnante, à part, tempestueuse, mais pas que.

Le 02 Décembre 2016 par HEART OF STEELE

Comblé de voir (enfin) cet immense artiste chroniqué sur FP. Connaissant ces précédents albums solo ainsi que les passables Black Country Communion et le "un peu meilleur" California Breed, j'incite tous les lecteurs de la très bonne chronique de mon collègue Jasper à découvrir cet album qui semble détenir le Groove universel. Ce mec assure grave....

Le 02 Décembre 2016 par CéDRIC

un excellent album qui respire la classe sûrement le meilleur album du groupe pour la période 90s avec counterparts

Le 01 Décembre 2016 par YANN 77

En train de finir d'écouter le bestiaux et pourtant pas friand de ce genre musical, j'avoue m'être fait apé au fur et à mesure pour finalement me laisser prendre au jeu, j'ai trouvé les 5 premiers albums à petit prix et aimant plutôt bien le vaisseau mère, j'ai voulu tenté l'aventure Hot Tuna (après avoir tenté celle de Starship... mais ceci est une autre histoire :( ) et bien pour l'instant j'en suis plutôt content...

Le 01 Décembre 2016 par LE KINGBEE

Pour compléter les ressentis d'Aigle Blanc, n'oublions pas que certaines chansons n'ont pas toutes les mêmes noms d'auteur compositeurs. Certaines accréditations diffèrent selon l'origine des différentes SACEM. (principalement entre la France et l'Angleterre)
Par contre, il y a bien eu dans l'histoire de l'Industrie du Disque des plagiats flagrants et dénoncés juridiquement. Plusieurs noms viennent à l'esprit, le sieur Stevie Wonder ou Santana.

Rajoutons pour conclure que certains britanniques célèbres (Jaegger, Van Morrison) se sont souvent battus pour que de vieux bluesmen (ou ayant-droit) touchent les gains dont ils avaient été spoliés.

Le 30 Novembre 2016 par AIGLE BLANC

De plus, pour surenchérir sur mon précédent commentaire, je tiens à rappeler que chaque jour des artistes sont spoliés de leurs droits d'auteur depuis l'existence du téléchargement illégal, et que presque personne parmi la communauté des auditeurs consommateurs ne s'en offusque.

Alors ce ne sont pas quelques notes identiques d'un titre à l'autre qui seront aptes à détruire la légitimité d'un auteur.

Le téléchargement illégal fait plus de mal qu'un plagiat supposé.

Le 30 Novembre 2016 par AIGLE BLANC

La mention de plagiat est un procès d'intention qui n'est valable que du point de vue juridique. Mais si l'on se place exclusivement du point de vue artistique, le plagiat n'a plus aucun sens.
En effet, la gamme de notes restant invariablement la même pour tous les musicien qui y recourent et compte tenu de l'intensité de la production musicale, il semble presqu'inévitable que la composition d'un artiste évoque en des proportions plus ou moins larges celle d'un autre.
King Crimson lui-même, si l'on veut chercher la petite bête, a pu composer un titre qui ressemble à celle d'un autre artiste.

Franchement, Mike Oldfield n'a pas besoin ni de MAGMA ni de KING CRIMSON pour assurer sa légitimité d'artiste. Son inspiration, il ne la doit qu'à lui-même, mais aussi aux musiques qui l'ont forcément inspiré.

KING CRIMSON avait porté plainte aussi contre Pierre BACHELET pour le même motif du plagiat honteux. Cela me fait rire !! Franchement, il vous arrive, vous, de confondre KING CRIMSON et Pierre BACHELET du point de vue musical ?

"Le plagiat" semble inévitable donc. Aucun artiste n'en est à l'abri, même involontairemnt.

Le 30 Novembre 2016 par BOUBOU62

quand vous parlez d'une légère note de ressemblance du titre nuclear avec epitaph de king crimson, je parlerais plutôt d'un plagiat, écoutez l'un derrière l'autre vous aurez tout de suite compris. Cela n'empêche pas que j'aime beaucoup Mike Oldfield
cordialement

Le 30 Novembre 2016 par MYSELF

En plus d'avoir toujours su préserver sa voix du temps qui file il semble que Glenn Hughes a également su conserver tout son inspiration!
Après de récentes contributions au sein de BLACK COUNTRY COMMUNION, CALIFORNIA BREED d’excellentes factures, "The Voice of Rock" a décidé de nous offrir une nouvelle galette mais cette fois-ci en solo.
Le résultat est au delà de toutes les espérances! Cet album est en effet l'album solo le plus heavy de la carrière de Glenn Hughes.
L'album est lourd, la basse groove à souhait, les synthés sont bien mis en avant. Enfin l'album est très bien produit avec un son moderne dans l'ère du temps.
Aucun passage à vide n'est à relever.

top: "Flow" : lourd, puissant, une tuerie!
"Let it shine": quel goove!
"Steady" : du Deep Purple!
"God of money": l'ambiance, le refrain!
"Landmine": Superbe morceau FUNK.
5/5

Le 28 Novembre 2016 par DJINN

J'ai pensé à peu près la même chose à l'écoute: "C'est court, mais il y a quand même du remplissage (Eric's Theme, 100 metres) et le long morceau est grotesque".

Mais ça me rappelle Sport Eté.

Le 26 Novembre 2016 par CLANSMAN57

Je dois écrire que je suis un peu étonné des notes concernant cet "Anastasis".
Bien entendu, tous les goûts sont dans la nature (ou devrais je plutôt dire, toutes les sensibilités, la Musique ne se mange pas, j'ai jamais compris pourquoi on parle de goût, mais passons...), mais les artistes qui ont connu une aussi longue période d'abstinence et qui reviennent sans avoir oublié entre temps qui ils ont été, ça n'est pas si fréquent.

Dead Can Dance continue selon moi de faire de la Musique de qualité, même si on ne peut pas parler de révolution en terme d'évolution, c'est foutrement bien fait et consistant, chaque chanson peut être considérée comme telle, comprendre par là qu'on ne trouve pas d'interludes inutiles comme c'était le cas par exemple sur "Aion".

Comme sur chacun de leurs disques, je me surprends à flotter dans un ailleurs, même si les nuages sont gris, je m'y sens à l'aise.
Et toujours selon moi, Dead Can Dance est l'un des rares "groupes" dont on peut tout acheter.

C'est beau!!!

Le 26 Novembre 2016 par CLANSMAN57

Très bon, plus lumineux que les précédents, "Aion" constitue une bonne entrée en matière pour le néophyte avant de s'attaquer au passif plus lugubre.

"The Serpent's Egg" possède une influence africaine sur certains titres, seule "Chant Of The Paladin" fait tâche à mon sens.
Le lui mets également la note maximale, malgré cette petite faute de goût.

"Aion" se pare d'une couleur médiévale dans l'ensemble, à part sur "Radharc" qui bascule dans l'oriental.
Jolie, mais un peu hors sujet.

Quelques pistes sont un peu dispensables, car trop courtes et elles n'apportent pas grand chose à l'oeuvre, bien qu'elles se laissent écouter.

"Black Sun" est ma préférée sur cet opus, elle renvoie au magnifique "Xavier", avec davantage de lumière donc.
Protector et Silenius de Summoning sont friands de ce "Black Sun", j'en suis certain.

Le 26 Novembre 2016 par NONO

Je ne suis pas super connaisseur du groupe, mais tout ce que je peux dire, c'est que j'adore vraiment la voix de Chrissie Hynde. Une voix absolument divine, avec ce timbre si particulier. Une voix à la fois puissante et un peu paresseuse. Dès que j'entends chanter Chrissie Hynde, je fonds littéralement. Une des meilleures chanteuses pop-rock, vraiment.

Le 26 Novembre 2016 par NONO

"Recycler" est un album bien plus racé que son prédécesseur "Afternurner".
Beaucoup plus bluesy aussi, alors qu'Afterburner" proposait un gros rock FM au kilomètre.
Je préfère même Recycler à Eliminator, je le trouve plus subtil un peu comme si on retrouvait les mélodies de Deguello avec un son modernisé.
Putain, quand j'y pense, ils donnaient de ces noms à leurs albums ! Eliminator, Afterburner, Recycler .... Terminator, Dark Vador, Transformer, Boa-constrictor auraient été encore mieux !

Le 26 Novembre 2016 par CLANSMAN57

Encore plus éthéré, le funèbre de "Spleen And Ideal" a été conservé cependant.
Bonne idée que de scinder l'oeuvre en deux parties, l'une masculine et l'autre féminine.
Chaque partie comporte un sommet: "Xavier" et " Summoning Of The Muse".

C'est sûrement les deux chansons que les Autrichiens de Summoning ont dû écouter en boucle avant de fonder leur projet...
Il suffit d'écouter les cuivres à la couleur médiévale sur "Xavier".

Par ailleurs, il me semble que c'est la dernière offrande sans faute du duo.
La suite sera plus inégale, de mémoire.
Il faut que je les réécoute.

Le 25 Novembre 2016 par ALEX F

Album moins bon qu'Eliminator mais quand même un cran au-dessus par rapport à Afterburner. Le son est déjà moins synthétique, surtout au niveau de la batterie qui, sans être ultra organique, retrouve un minimum de dynamique.

Le 25 Novembre 2016 par CLANSMAN57

Les chansons se drapent d'un voile mystique plus prononcé, les voix se font lointaines et l'ambiance se veut funèbre, surtout lorsque retentissent les cuivres.

Les deux vocalistes ont progressé et c'est toujours un plaisir d'entendre soit l'un, soit l'autre.

Une oeuvre dotée d'une belle profondeur.

Le 25 Novembre 2016 par CLANSMAN57

Ces musiciens possèdent déjà le don de faire voyager l'auditeur dans une autre dimension, dès le premier album!

L'EP en guise de bonus n'est pas aussi réussi à mes oreilles.
C'est du bon matériel supplémentaire, mais pas à la hauteur des chansons qui figurent sur l'album.
En ce qui concerne "In Power We Entrust The Love Advocated", je préfère la version de The Gathering.