Le 10 Novembre 2016 par AZER

Mais ne serait-ce pas mon album préféré de toute la musique que j'aime ?

Afin de tergiverser, je m'attarderai sur le fait que "The Holy Drinker" est un peu plus conventionnelle dans son approche (les clins d'oeils au Roi Pourpre y sont assez évidents), et que "The Raven That Refused To Sing" (le titre) abuse peut-être un peu des effets de voix sur le chant de Steven sur sa fin.

A part cela, mon Dieu que dire ? "Luminol" est une explosion de créativité incandescente, "The Pin Drop" possède un jeu de montées en puissance sublime, "The Watchmaker" est d'une lumière éclatante. Quand à "Drive Home", je crains d'être tombé à court de superlatifs.

Cet album est une explosion, une spirale de formes et de couleurs, s’entrelaçant en spirales de motifs mathématiques échappés de fractales. Le résultat confine au grandiose, et confirme la capacité de Steven Wilson à n'engendrer que des œuvres majeures (ou presque). Prions pour qu'il en soit ainsi éternellement.

Le 10 Novembre 2016 par CLANSMAN57

Encore une perle signée Wilson!
Ces petits contes me rappellent un peu Genesis, en plus des arpèges présents sur quelques chansons.

Et je ne peux m'empêcher d'écrire qu'il maîtrise bien mieux le Prog 70's que le copain suédois...

Le 10 Novembre 2016 par POPOLOUTCHO

Ah !... Les goûts et les couleurs !... Y'a rien a faire, le meilleur album de Téléphone pour moi c'est celui-là: "Au Cœur de la Nuit" (avec le tout premier aussi, pour sa fraîcheur). Rien que des sommets et du très bon. Un album plus sombre, avec la mort qui rôde dès les premiers instants (j'avais un ami...). Un album qui confirme que le groupe a muri, aussi bien du côté musique qu'au niveau des textes (Les Ils et les Ons, Argent trop cher, Seul...). On est loin des petites naïvetés adolescentes dont le 2ème album est truffé (je l'aime bien "Crache ton venin", mais pour moi... y'a pas photo !)
Après ça, Téléphone évoluera vers un son plus radiophonique, une production assez "passe-partout" qui en fera le groupe français consensuel, celui que tout le monde aime bien. Les deux albums qui suivront proposeront quelques riffs toujours aguichants, mais des textes de moins en moins inspirés jusqu'à devenir transparents (pour certains). Heureusement, il nous reste les trois premières galettes inusables et qui, plus de 30 ans après (les années lycée), sont toujours parmi nos plus proches "amies".

Le 08 Novembre 2016 par SNAKE P

Super album, sombre, que je trouve supérieur au précédent. La partie live de Ummagumma dont la majorité des titres en sont issus, est également jouissive. Le premier chef-d'oeuvre à mon sens.
PS : STOP avec "le flamand rose", SVP. En anglais c'est "pink flamingo". L'origine du nom du groupe est tout autre.

	Par Forces Parallèles Ainsi qu'expliqué un peu partout sur le net et régulièrement sur le site, l'appellation "Flamand" a tellement été employé qu'elle en est devenu sympathique. Une erreur franco-française, pas méchante et rentrée dans les moeurs... A ce compte là il faudrait ne plus appeler les Beatles les scarabées etc... Bien à toi Erwin

Le 08 Novembre 2016 par EL PACHENKA

Un premier album (comment dire ?) ... Qui a de la classe ! On a l'impression parfois d'écouter des chansons dont on a trouvé les disques dans une vieille valise chez les parents ou les grands-parents, comme "Ophélie" par exemple. On peut bien évoquer Brel mais aussi d'autres chanteurs reconnus des années 60. Richard Anthony, Adamo, surtout avec la voix et la manière de chanter, sans que cela fasse honte. Au contraire, bien au contraire. On découvre des titres superbes tels que "La Mort Dans La Pinède" et "Côte Concorde". J'aime un peu moins "Boeing" avec son piano synthé qui rappelle la soupe eurodance des années 90 et l'instrumental "Vers Le Pays Des Palmes". Mais une chose est sûre, on ne s'ennuie pas avec un tel disque !

Le 08 Novembre 2016 par ALEX F

ZZ Top qui se met à faire du hip Hop...c'est un peu ça cet album, le rap était à son apogée donc nos amis ont voulu aller dans le sens du vent. Bon c'est clairement pas très réussi. C'est peut-être l'album le plus bancal de toute leur discographie. La partie studio est vraiment médiocre, complètement incohérente et bâclée. Dommage, car il y a des moments assez bons sur certains morceaux (par exemple Poke Chop Sandwich, complètement gâché par les ponts Hip Hop). Je retiendrais quand même Trippin' que je trouve correcte notamment grâce à la batterie et surtout Made Into a Movie, le meilleur morceau de la face studio en partie grâce une nouvelle fois à la batterie. D'ailleurs ce disque aurait presque pu être un album solo du batteur Frank Beard parce que c'est à peu près le seul truc vraiment intéressant, Billy Gibbons étant clairement en retrait.
Après on a la partie "live" (enfin on devrait dire faux live parce que ça sent la retouche en studio) qui est plutôt pas mal et qui du coup sauve un peu l'album.

Le 08 Novembre 2016 par NONO

Le caractère unique de cette cuvée de Roxy Music, c'est d'être à la fois très rock et très sentimental, sans étape intermédiaire.
Roxy Music (et donc Bryan Ferry) c'est la classe à l'état pur, ça fait tout de suite penser à des images de Limousines, des palaces, de belles femmes en robe longue, la vie de château quoi.
Bryan Ferry est dandy à outrance, mais il assume parfaitement son image et c'est ça qui est bien : il a su se faire un vrai créneau qu'on pourrait appeler le "rock sentimental" en quelque sorte.
Tout dans ce disque traduit la finesse, une certaine image de l'élitisme : le son, la production, les mélodies...
Les chansons se dégustent aux petits fours, au champagne et aux chandeliers !
Album unique, production unique, qui a surtout le mérite d'avoir très bien passé le temps.
Mention spéciale à More than this, Avalon, Take a chance with me, The space between et True to life.

Le 08 Novembre 2016 par NONO

Album pas vraiment mauvais, mais en tout cas : terriblement plat.
Ca manque d'accroche, les titres se suivent mais n'interpellent pas, ça reste très superficiel et souvent oubliable.
Si c'était un groupe "lambda", on aurait été plus indulgent, mais ici c'est quand même du Cure, on réclame davantage de feeling !
Je pense être moins "dur" que beaucoup d'autres sur ce disque, mais ça reste très moyen.
Note :2,5/5

Le 07 Novembre 2016 par IEN

Des sons éléctros mélangés à des guitares bien grasses pour soutenir des paroles toujours excellentes. Le tout nous donne un album très étrange loin des deux albums précédents qui étaient plus accessibles.

"Une ambulance pour Elmo Lewis" et "Quand la banlieue descendra dans sur la ville" sont mes titres favoris, mais "Le touquet..." - "Also sprach Winnie" et "Parano..." valent aussi le détour.

Erwin, il te reste les concerts à Chroniquer, et il y en a un paquet ...

Le 07 Novembre 2016 par IEN

Un album plus rock que le précédent, aucun mauvais titre. Au pire, malgré des paroles extras, "27ème heure" est trop longue.
Pour le reste c'est parfait.

Le 07 Novembre 2016 par IEN

Très bon album, plus pop et variété que ses albums précédents.

J'aime beaucoup les mélancoliques " Critique du chapitre 3" et "Tita don dong" ainsi que la délirante "La nostalgie de dieu"

Malheureusement quelques titres sont moins bons dans la deuxième moitié de l'album ( "Mojo..." - "Copyright ..." et "Psychopompes" ).

Le 07 Novembre 2016 par LONG JOHN SILVER

@ Jasper Lee Pop

Cher et estimé collègue, j'ai en effet vu une interview récente de TH où il mentionnait sa collaboration avec CHEAP TRICK, qui sont, comme tu ne l'ignores point, de grand fans du Bisou. Ace n'est pas surcoté de mon point du vue, cet homme n'habite pas sur cette planète tout simplement. Du coup j'y vais également de mon petit teasing : Ace fait mieux que se reprendre après ce coup là. Sur son prochain, il reprend notamment une chanson de KISS en partenariat avec Desmond Child et Holly Knight. Deux auteurs (dont tu n'as pas d'équivalent pour tresser les louanges) qui sont dans ta base de données plusieurs fois j'imagine. :)

Le 06 Novembre 2016 par JASPER LEE POP

@ Long John Silver

Abnégation pour se fader la traversée des 80s de CHEAP TRICK? Tu m'étonnes! Mais ce sont les hauts et les bas qui font qu'au final, l'exercice n'est pas déplaisant. Ils vont bientôt reprendre des forces sur le prochain album chroniqué (c'est pas du teasing, ça?).
En tous cas, assez ironiquement, tu crois qu'il sortait d'où en 1988 le Tod Howarth avant d'intégrer la comète de Frehley? Bingo! De chez Nielsen et Zander où il tenait les claviers et faisait les chœurs en live. Il y retournerait plus longuement en 1990.
Quant au surcoté Ace que j'aime beaucoup, j'ai toujours trouvé qu'on lui pardonnait beaucoup par nostalgie pour nos années Strange et Titans.

Le 06 Novembre 2016 par BAAZBAAZ

Je n'ai jamais eu ma période CURE. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute la voix de Robert Smith. Ou peut-être parce que je n'ai pas écouté ce groupe au bon moment : car finalement, pour découvrir et aimer CURE il faut être plongé dans la grisaille bénie des années lycéennes.

Et pourtant, ayant été fan des SISTERS OF MERCY, j'aurais au moins dû m'intéresser à ce Seventeen Seconds. C'est le même rock gothique sec et tendu, jouant avec des ambiances mélancoliques oppressantes, typiquement anglaises. C'est très beau, très dramatique, mais jamais soporifique.

Et puis "A Forest" est l'une des meilleures chansons de tous les temps.

Le 06 Novembre 2016 par FRED

tripant !
what else ??

Le 06 Novembre 2016 par TAKESHI

C'est entêtant, c'est bien gentillet et ça fait remuer du popotin. Oui mais voilà, à un moment c'est chiant, c'est plat et puis on tourne en rond.
Quand on voit qu'en face les petits gars de The Offspring écrasaient tout sur leur passage avec l'excellent Smash, ben on se dit que ce Dookie finalement c'est pas top top.

Ah au fait, il était enrhumé Billie Joe au moment des sessions d'enregistrement ou quoi ?

Le 05 Novembre 2016 par GOLGOTH 68

Oui, il est bien cet album qui sonne comme un renouveau après le fond atteint aec les 2 albums précédents... Je déteste "Also spracht Winnie l’ourson" mais le reste est vraiment top...
La noirceur de "Roots et déroutes + croisement" et son final saturé, "Les fastes de la solitude", grandiose... Cet album fut le début d'une période de qualité retrouvée des albums de HFT et d'un grand plaisir pour l'auditeur...

Merci à Erwin pour avoir fait ces chroniques -nous ne sommes pas d'accord sur tous les albums, mais c'est le principe de la chronique personnelle- et étoffé la discographie studio de THIEFAINE sur FP. (Coté, live, Le sublime "En concert" de 1983 mériterait une chronique)

Le 05 Novembre 2016 par NONO

Je reviens sur cet album après l'avoir écouté et ré-écouté... (voir ma chronique de janvier 2016).
Lodger, je dois dire qu'à première écoute je n'ai pas aimé. Trop expérimental, trop "bruitiste", .... ça va vraiment "dans tous les sens" effectivement.
Et par la magie des choses, en réécoutant l'album, j'ai aimé ce disque de plus en plus. Ce qui me semblait repoussant au début s'est révélé comme n'étant qu'une complexité musicale parfaitement maîtrisée.
A tel point que je me surprend même à préférer Lodger que Heroes par exemple !! Incroyable... alors qu'avant c'était tout l'inverse !
Dans Lodger, l'expérimentation est maîtrisée, subtile, plein de merveilles dans tous les recoins. Alors que l'expérimentation dans Heroes est davantage déversée "à la pelle", de manière assez grossière (pour les morceaux chantés, pas pour les instrumentaux en face B qui sont très bons).
Donc, pour LODGER , en un mot : prenez votre temps ! Réécoutez cet album plusieurs fois, ça en vaut la patience, cet album est génial !

Le 05 Novembre 2016 par AZER

"Inutile de s'attarder une nouvelle fois sur la réussite indéniable que fut I'm With You, œuvre émotionnellement hybride qui malgré ses faiblesses et sa naïveté faisait preuve d'une authenticité touchante".

Je suis assez perplexe, la seule chose d'hybride que j'ai perçu en By The Way était sa volonté de changement dans la continuité : malgré le départ de Frusciante, dont la place était prépondérante, le son de guitare ayant défini l'identité des albums des RED HOT depuis TUMPP (Fusion pour Mother's Milk, Funk-rock pour BSSM, Torturé pour One Hot Minute, solaire et funky pour Californication, mou et guimauve pour By The Way et ces successeurs).
Et ce malgré le changement de guitariste, la recette d' I'm With You restait sensiblement la même. De l'Arena Rock qu'on pourra facilement qualifier de pop, dont les guimmicks plagient mollement les cadors des début des années 2000 tout en diluant le reste dans un semblant de funk ayant perdu sa saveur depuis longtemps.
Assez peu touchant ou émotionnellement profond à mon sens, mais tu n'es certainement pas le seul à penser ainsi.

Avant de me taxer de nombrilisme, j'en profiterai pour signaler que les RED HOT sont à mon sens assez surestimés, que l'agréable Blood Sugar est trop inégal pour être le prétendu chef d’œuvre sus-cité, que le groupe n'a jamais été aussi fulgurant que sur One Hot Minute, qui malgré cela souffre lui-même de regrettables faiblesses. Leur album le plus égal à lui-même en ce sens est Californication : attitude commerciale et divertissante annoncée, pour un album dont les compositions sont certes faciles mais globalement réussies et accrocheuses.
Et ce malgré leur orientation similaire, jamais les RED HOT n'ont par la suite sorti un album qui puisse rivaliser avec ce dernier. Assez regrettable tant ce qui pèche n'est non pas le genre pratiqué mais la faiblesse des compositions.

The Getaway est dont dans cette parfaite continuité : un album tout les 5 ans pour rappeler au monde son existence, et récolter les honneurs que la réputation engrange.
Musicalement pauvre et sans réelle nouveauté, si ce n'est que le groupe n'a jamais autant sonné comme INBUBUS seconde vie, le chant de Kiedis étant strictement identique à celui de Brandon Boyle, dans son ton et son maniérisme un peu énervant. C'est donc un rock plus ou moins funky, parsemé d’effets prévisibles, de choeurs, riffs et mélodies déjà entendues. L'ambiance est toujours à la rigolade californienne, on ne se refait pas.

Et c'est bien le problème, car aussi bien sur le fond que sur la forme, les RED HOT semblent se complaire dans cet immobilisme musical, qui dure déjà depuis plus de 15 ans.
Je n'attends pas un autre Blood Sugar, contrairement à ce que tu avances, juste que les RED HOT varient un peu leur schéma de composition. Que leur prochain album soit parsemé de Pop 2000s, de sonorités Acid Jazz, de structures Metal Progressif ou de chants Soul, je n'en aurais que faire pour peu que les compositions soient au rendez-vous. Mais après tant de livraisons en pilotage automatique, en sont ils seulement capables ?

Le 05 Novembre 2016 par EL PACHENKA

Le meilleur album de U2 après le passage de l'an 2000. Ou le moins pire. Ce groupe n'est plus grand chose à vrai dire. Il n'inspire plus grand chose mais donne une crédibilité pop rock à certaines grandes radios FM qui n'ont plus rien de libre. Il y a bien longtemps que le groupe ne prend plus de risque, affalé dans un confort soporifique depuis 2001 à peu près.