Le 09 Janvier 2011 par JOSEF KISS

Cher A.T.M.
Ton avis est très appréciable. Le point de vue que j'expose n'est que le reflet de ma propre réalité, de mon vécu. Je préfère le BEATLES des débuts au BEATLES expérimental. J'aime les choses simples et le musique est pour moi davantage une forme de loisir plutôt qu'un objet de réflexion.
Par contre ton analyse est plus pertinente que la mienne, sans doute trop empreinte de mysticisme social.
Il n'en reste pas moins, et tu t'en rendras compte si tu l'écoute, que MMM se rapproche davantage de l'abomination, voire de "foutage du gueule", que d'autre chose.

Le 09 Janvier 2011 par A.T.N.

Cher Josef Kiss,
Ton commentaire s'éloigne un peu du sujet, et je vais faire de même car je n'ai jamais écouté MMM.

Tu as un avis, et tu t'y tiendras. Fais attention, la vie est longue et réserve des surprises... ;).

Je suis curieux de cet avis très péremptoire et sans appel : WAGNER c'est de l'art. Bon. Alors pour toi la B.O. de Star Wars, très wagnérienne si on veut, est de l'art, mais Echoes de PINK FLOYD n'en est pas ? Qui décide de ce qui est de la chanson de ce qui est de la musique avec un grand M ? La célèbre formule de GAINSBOURG (qui parlait à Guy BEART... bon, je n'ai rien contre le papa d'Emmanuelle, mais ce brave homme n'aura jamais pondu un album comme Melody Nelson, par exemple, qui pour moi s'apparente un peu à de l'art, tout de même...) reste une formule et rien de plus. GAINSBOURG lors de cette discussion, parlait de l'indissociabilité de la technique avec la notion d'art (un peintre a besoin de maîtriser de nombreuses techniques avant de pouvoir faire de l'art). Donc, Love Me Do, par exemple, n'est qu'une ritournelle à 2 voix et sans doute est-ce de l'art mineur car n'importe qui peut gratter une six-cordes et chanter. Mais le processus créatif qui aboutit au pressage du 45T Strawberry Fields Forever, avec tout ce que cela demande comme exigences dans la composition, l'expérimentation, les techniques de collage, d'enregistrement... n'est pas de l'art avec un grand A ? Personnellement je pense que c'est même du GRAND art - mais mon opinion changera peut-être un jour.

Bref, la frontière me semble parfois difficile à définir, et l'Histoire sera sans doute meilleure juge de ce qui restera comme de l'art (et donc qui seront considérés comme WAGNER dans 100 ans). D'ailleurs, quels musiciens ont droit à l'appellation d'artistes 'majeurs', selon toi, aujourd'hui ?

On s'est éloignés du sujet (j'avais prévenu) mais cela semble être le cas de tous les commentaires concernant cet album (que j'écouterai peut-être un jour...), donc j'espère qu'il sera validé ! ;)

Le 09 Janvier 2011 par MALCOLM

L'excellent Marco Stivell s'attaque à la country maintenant. Ce n'est pas un hasard, Marco. Il est indéniable que le folk irlandais a, entre autres, influencé ce style qui est, au même titre que le blues, voire davantage, à l'origine du Rock (confère le morceau "Move it on over d'Hank Williams dans les années 40). Cash est grand. Ce descendant d'immigrés écossais possède un magnétisme absolument impressionnant, également sur ce disque. A quand des chroniques de la serie American Recordings ?

Le 09 Janvier 2011 par BARNEY

Quoi, les musiques de cet album ressemblent à de la musique des BEATLES, lesquelles ? Interstellar overdrive ? Pow R. Toc H ? à la première écoute, on pourrait plutôt penser à un ensemble d'enfantillages, mais pas les BEATLES (bon c'est vrai qu'il arrivait que LES BEATLES pêtent les plombs dans leur musique), Flaming que je considère comme le sommet de l'album en est l'exemple parfait.

Enfin bref, j'ai envie de répondre à chaque commentaire négatif sur cet album, mais je vais plutôt donner mon impression sur cet album, évidemment j'adore (presque) tout. Les musiques s'enchaînent mais ne se ressemblent pas du tout.

Néanmoins il y a une constante sur presque toutes les chansons, le côté planant, et là pour celui qui comme moi n'a pas commencé PINK FLOYD par cet album, qui a apprécié cet album, qui est un fan de Wright, qui a commencé PINK FLOYD par Wish You Were Here (bon je sais que ça en fait trop comme conditions, vous pouvez rayer la dernière ) est véritablement surpris, le côté planant ne provient pas seulement de la musique (de Wright), mais aussi des vocales. C'est ça qui m'a marqué dans cet album, il n'y a pas que le son qui est Floydien, mais aussi les vocales : Syd et Wright forment un véritable duo choc, qui feront planer ceux qui voudront se laisser entraîner par l'album.

PINK FLOYD avec Syd n'a eu droit qu'à un seul essai, et c'est avec un Gilmour à la guitare qu'après plusieurs essais PINK FLOYD connaîtra enfin un succès fulgurant, et certes The Wall a prouvé que même sans le "son floydien", PINK FLOYD produit toujours des merveilles, mais je ne peux m'empêcher de me demander comment cela aurait pu se passer avec Syd toujours d'appui, car évolution, il y aurait eu.

Le 08 Janvier 2011 par EL PACHENKA

La chose qui peut surprendre dans cet album, est l'aptitude de Sonic Youth à pouvoir faire danser sur des pistes de danse en dehors des planantes transes. "Screaming Skull", "Androgynous Mind", "Waist" ou "In The Mind Of The Bourgeois Reader" sont en tête. Pour la transe, "Doctor's Order" semble bien annoncer la venue du alors futur album, "Washing Machine".

Le 08 Janvier 2011 par JOSEF KISS

Tu me dis WAGNER, tu me dis REMBRANDT, tu me dis VAN GOGH... je te réponds "art". Tu me dis "MMM" de Lou Reed, je te réponds "c'est de la merde". C'est mon avis. Je m'y tiendrai. Le Rock n'est pas de l'art. Pas davantage que la Country, le Blues ou la musique Folk. C'est un mode d'expression festif visant à divertir le peuple. Et c'est très bien comme cela. GAINSBOURG lui même qualifiait la chanson "d'art mineur" avec une lucidité et une humilité absolument admirable. Il n'y a pas de honte à cela. Là ou cela devient insupportable, c'est justement lorsque nos amis "rockeurs" se prennent pour des intellos'. Ridicule. De l'art sur trois accords de guitare mal accordée. Et lorsque les fans se gargarisent des exploits "artistiques" de leurs "héros", cela confine à la connerie. Je m'en retrourne écouter Hank Williams, John "Mississippi" Hurt, AC/DC ou "The Carter Family". Autant de vrais musiciens qui ont apporté tant de bonheur aux travailleurs, aux gens du peuple, après une journée de travail harassante. Je laisse Lou Reed aux pseudo intellos' bourges des classes moyennes. Hasta la victoria !

Le 06 Janvier 2011 par JOVIAL

J'avoue avoir été très sceptique au départ (Marco Stivell, tu le sais d'ailleurs), mais au final cet album est une assez bonne surprise ! Un panel de classiques bretons, repris de manière très humble, sans en faire des tonnes, pour un résultat agréable. Le chant en breton, ça aussi ça fait très plaisir, même si je n'apprécie pas toujours la voix de Nolwenn LEROY.

Un 2,5/5 arrondi à 3 pour m'apprendre la politesse. Trugarez Marco ;)

Le 05 Janvier 2011 par TISSORA

Ça commence de façon surprenante : ayant offert l'album à ma compagne sans l'avoir écouté préalablement, j'ai cru entendre The Pogues !

Alors, globalement, je suis d'accord avec la chronique sauf que je trouve la note un peu sévère !

"Monteleone, avec son ambiance « Etats-Unis des années 30 », montre le musicien sous son aspect le plus triste, celui de chanteur de bals du troisième âge." :)) tout à fait d'accord, sauf que j'ai pris ça pour de l'humour (volontaire) de la part de ce bon Mark.

C'est vrai que certains titres sont sans surprises connaissant le bonhomme, mais, non, je ne les ai jamais trouvés ennuyeux.

Bref un disque sympa pour l'ambiance douce qu'il diffuse.

Le 04 Janvier 2011 par GIYANA

"Trente cinq ans d’âge et toujours déconseillé aux oreilles sensibles."
Je crois que cette phrase t'était adressée Leo ...

Pour le reste, on a pratiquement tout dit sur cet album : une merveille hors du temps, de l'espace, complètement barré, un voyage de folie, tantôt coloré roug sang, tantôt sombre à en frémir. Les expérimentations sont immenses, et traduisent nos peurs ou nos envies les plus secrètes, vous savez, ces sons, ces situations que l'on adore s'imaginer et que l'on rêverait vivre ... Can les met tout simplement en musique.

Plus que de la musique, plus qu'un album .... une monstruosité indescriptible et fantastique.

Le 04 Janvier 2011 par LOLO FROM BRAZIL

J´ai connu les Ramones avec ce live et quelle claque j´ai reçu à l´époque. Comment peut-on jouer de manière si simple et si efficace en même temps. Les Ramones n´ont peut-être pas eu le succès mérité pendant leur vivant mais ils ont été un des groupes qui a le plus influencé le rock en général. Un live incoutournable avec peut-être les meilleurs chansons du groupe dans des versions survitaminées.

Le 04 Janvier 2011 par BREZHONEG A-RAOK

Elle a au moins le courage d'employer la langue bretonne, chose que certains soit disant "grands anciens" sont infoutus de faire (par ex. Dan ar Braz, qui pour le coup est bien bihan - petit). Allez Nolwenn ! Continue comme cela, c'est bien !

Le 04 Janvier 2011 par GGR

Porcupine Tree est un groupe assez atypique aussi bien sur la scène rock prog que sur la scène metal (prog aussi) puisqu'il officie plus ou moins dans les deux genres... en même temps... depuis quelque albums.
Le groupe se retrouve donc avec deux paquets de fans : les progueux purs qui préfèrent ses ambiances planantes et à l'inverse, les metalheads (plus ou moins soft hein on parle de Porcupine Tree...) qui s'ennuient pendant les ballades et préfèrent les mesures asymétriques sur laquelle une guitare lourde nous sort ses riffs alambiqués. Je caricature mais c'est plus ou moins ça.
Comment alors avoir un avis objectif sur l'album ? En demandant à ceux qui peuvent supporter les deux facettes du groupe... mais ils sont rares. Personnellement... j'ai fait partie de la deuxième catégorie. Les ballades m'ennuyaient jusqu'à encore récemment... jusqu'à ce que j'achète cet album.

FOABP est assez magistral sur les deux tableaux que j'ai évoqués. Le seul problème c'est que ces derniers jurent l'un avec l'autre quand on les place trop près. Le contraste est trop fort. Et malgré tout, pour ceux qui peuvent passer d'une ballade à un paquet de mesures asymétriques soutenu par une batterie en polyrythmie sur la même chanson... Cet album est pour vous.

Le 04 Janvier 2011 par LEO

Même avis que FRANCK concernant "Aerial". Effectivement, la donzelle ne s'est pas foulée pour le coup ! "The Red Shoes" n'était pas fameux non plus mais là on peut dire qu'elle s'est surpassée dans la médiocrité !!!
Dès les 2 premiers titres, on sent que la structure des morceaux va tourner en rond (pas de construction quoi!). Le type même de compos style "world music" que PETER GABRIEL n'a pas fini de pondre depuis le milieu des années 80, pas de mélodie ni de structure, si ce n'est, une unique boucle rythmique qui sert de base aux morceaux.
'Bertie', c'est la caution "trad" ou Celtique mais qui n'apporte aucun intérêt.
'Mrs. Bartolozzi' retourne à ce que Kate faisait à ses débuts, la ballade au piano. Sauf que dans le cas présent, la mélodie est nulle et on s'ennuie ferme. Rien en commun avec les ballades de "The Kick Inside" ou "Lionheart" !
Il n'y a rien de captivant non plus à entendre Kate rabâcher 'Washing Machine' à l'infini !!! (c'est plutôt aggaçant et désolant au possible!).
...et ça continue comme ça sur le restant des titres du 1er CD. Pas d'accroche, pas de mélodie. Juste des couches d'instruments qui se répètent indéfiniment et une nana qui déclame plus qu'elle ne chante ! (hallucinant de la part de l'ex-diva Kate Bush !).
Bref, on alterne entre litanies sans fin et ballades insipides au piano !
Le 2ème CD n'est pas mieux puisque le schéma est identique.
'An Architect's Dream' est tout juste agréable, mais n'échappe pas à la règle.....

Le 03 Janvier 2011 par BLITZKRIEG BOP

Cet album n'est décidément pas mon préféré, certains morceaux sont lassants "Rockaway Beach" "Cretin Hop" et j'en passe...
Mais ça reste du Ramones, alors 3 étoiles !

Le 03 Janvier 2011 par ROLLING STONES

J'ai découvert cet album et en même temps I Muvrini il y a fort longtemps, c'est le père d'un ami qui à bord de sa vielle 4L faisait tourner en boucle les 9 chansons de cet album ô combien mythique... C'est vrai que ces titres sont chargées de mélancolie mais c'est aussi le reflet d'une société corse qui se cherche et I Muvrini a su capter à merveille ce sentiment. Si vous écoutez les premiers albums de tous les grands groupes de rock ou de Hard rock il y a ce sentiment d'urgence... C'est le cas ici, pas de fioritures.
"Quattru nomi per Dumane ", titre phare de l'album, procure toujours à l'écoute ces frissons que malheureusement le groupe ne sera plus en mesure de faire passer par la suite. "Anu Da Vultà" et " U To Nome O Pariggi" sont aussi devenus des classiques et si le groupe ne jouent plus ces morceaux aujourd'hui c'est surement dû à un changement d'orientation musicale ou politique et non pas à cause d'une médiocrité des débuts !

Le 02 Janvier 2011 par GLIMMER TWIN

Pas entendu le CD mais le DVD est un des documentaires les plus rocks et les plus authentiques qui soient, une merveille. Jack White est grand.

Le 30 Décembre 2010 par BENNETT

Mis à part le single Turn it on Again que je connaissais d'un best of, je dois dire que le Genesis pre-Invisible Touch m'est totalement inconnu, je sais tout au plus que Peter Gabriel était le premier vocaliste.

Je lis les critiques postées sur le site qui me motivent à découvrir des albums que je connaissais pas ou qui ne me tentaient pas plus que ça. Comme j'aime creuser mon univers musical groupe par groupe, j'ai décidé de m'attaquer à Genesis dont les tubes 80/90 on bercé mon enfance et ma passion totale pour Phil Collins (l'homme qui me fit aimer la batterie et comprendre son importance dans une chanson) était une raison suffisante pour me lancer. J'ai décidé de découvrir Duke et ce fut pour moi une révélation au moins aussi forte que le Breakfast in America de Supertramp.

Moi qui pensait que Collins était avant tout un auteur de tubes aguerri (rien de péjoratif, bien au contraire c'est admirable en soi), j'ai vu dans Duke une ambition démesurée, celle de créer un album concept où l'auditeur est transporté d'un morceau à l'autre comme sur un nuage. Le tout chargée d'une puissance rare où le jeu du trio anglais est plus que jamais en symbiose, il suffit de voir les magiques "Duchess", "Behind the Lines", "Heathaze" et ma favorite "Please don't ask" pour s'en convaincre.

Un album qui tutoie le sublime tout simplement.

Le 27 Décembre 2010 par SHIRIU

Moins bon que Paper Monster, cet album n'en demeure pas moins indispensable pour le fan d'Ultra (DM), ou l'amateur de ce qu'aurait pu devenir Depeche Mode s'ils avaient eu le courage de leur ambition. Ici, l'ambition se traduit par des sons cyber et des ambiances froides dans la continuité du précédent opus. Dave Gahan montre avec ses albums solo qu'il est devenu un dieu du Rock au cours du temps...

Le 26 Décembre 2010 par ALESSANDRO

Excellente chronique !
Et pour la petite anecdote, c'est Steven Spielberg (ami de Georges Lucas) qui a proposé à Maître Georges de rencontrer John Williams ! =)

Vive eux !

Le 23 Décembre 2010 par CHERIKURY

Pauvre Joan. Elle nous ressort "Cherry Bomb", le seul tube digne de ce nom de son ex-groupe. Cela résume bien les intentions et l'inspiration. Evidemment, la version est loin de valoir l'originale. Le reste est un peu à l'avenant, pas catastrophique, pas marquant, bref... pas grand chose.