Le 16 Décembre 2010 par FUGAZIZIPANPAN

Ouf ! Enfin totalement d'accord avec M. STIVELL ! Un bon, voire très bon, album de l'écossais, mais sans plus ! Ce n'est déjà pas mal. La production n'a pas très bien vieilli. A noter la aprticipation de M. GERS, actuel IRON MAIDEN.

Le 15 Décembre 2010 par FUGAZIZIPANPAN

Diable ! Je suis encore en désaccord ! Cet album est appréciable, mais... trop d'influences trop voyantes, un jeu de batterie amateur qui dessert par son manque de finesse, des compositions encore immatures. Conclusion : agréable, estimable, mais ne méritant pas plus de 3/5. Le groupe va définitivement acquérir ses galons avec un deuxième album bien plus mature et personnel.

Le 14 Décembre 2010 par FUGAZIZIPANPAN

J'ai du mal à comprendre l'avis des chroniqueurs concernant cet album. Sans animosité pour M. STIVELL, je me demande comment on peut tresser des lauriers à certains des pires artistes de variété française et ne pas apprécier ce superbe album de néo-prog à sa juste valeur. Tout ici n'est qu'harmonie et réflexion profonde sur le devenir d'un être humain, avec des musiciens inspirés et techniques. Pourquoi cette note d'un des meilleurs albums de MARILLON ? Trop de froideur peut-être ? Difficile d'entrer dans l'ambiance ? Mystère.

Le 13 Décembre 2010 par MIKAEL LUZITANOS

Bon ! Je vois que l'album est loin de faire l'unanimité ! Contrairement a beaucoup, j'ai été et je reste sous le charme de ce disque, lequel constitue un pont idéal entre Hard Rock, Folk et Progressif, avec la flute de M. Anderson comme cerise sur le gateau. Je précise que je n'ai jamais pu écouter "Thick as a brick" jusqu'au bout ! Je pense que j'aime le côté plus direct de "Aqualung". Pour moi, un album de référence qui, par ailleurs, a été remastérisé d'une façon convaincante il y a quelques années... Le son des premières éditions CD portait préjudice à un album que j'ai eu le délice de découvrir en vynile (à l'époque), ce dernier format étant bien plus adapté pour apprécier cette musique. Je dis cela concernant les critiques de certains par rapport à la prod'. Peut-être ont-ils de vieilles éditions CD ? Dans ce cas, redonnez une chance à l'album avec une édition correcte !
P.S : j'aime la reprise de "Cross-eyed Mary" par les métalleux d'IRON MAIDEN (1983, face B du single The Trooper, corrigez moi si je me trompe).

Le 13 Décembre 2010 par STREETCLEANER

Une très belle réalisation et visiblement une unanimité --justifiée-- pour dire qu'on tient là un disque de l'année, assurément. Plus ambient, je trouve, que le précédent Oppidan. C'est peut-être pourquoi je le préfère à l'album précédent. Effectivement bloc monolithique au début, il se révèle peu à peu dans sa finesse, dans son intelligence, dans sa beauté car oui les plages du milieu sont superbement émouvantes et touchantes dans leurs atmosphères. Par contre, je pense que ce côté monolithe technologique et futuriste assez sombre (mais pas noir) est à la fois un atout et un handicap. Un atout pour ceux qui ne sont pas rebutés par cette proposition, mais peut-être un poil trop uniforme pour les autres qui ne verraient pas d'un mauvais oeil une certaine aération. Je ne mets pas 5/5 car je manque un peu de recul mais un bon et solide 4/5 me semble être un minimum. En tout cas une superbe découverte !

Le 13 Décembre 2010 par LABOUS AOD

25 ans après, je ne peux que constater la tenue exemplaire de ce disque. Rarement ont aura entendu aussi beau et juste. C'est difficile d'en parler, il faut écouter ! En tout cas, moi qui suis d'habitude assez critique, je ne trouve rien à redire. Je reste bouche bée.

Le 11 Décembre 2010 par CAMCOU

Superbe album ce NURSERY, que j'écoute toujours avec passion et depuis longtemps (vinyl puis CD).
Avis idem pour : TRESPASS, FOXTROT, SELLING, THE LAMB, A TRICK et les autres albums bien sur, mais un peu moins.
Ainsi que tous ces autres groupes de "rock progressif" de l'époque (c'était un vrai régal de les écouter) : JETHRO TULL, KING CRIMSON, YES, ANGE ...... tous géniaux et jamais égalés.

Le 09 Décembre 2010 par RENé LA TAUPE

Certes, après le remake un peu (beaucoup) raté du très mignon Thick As A Brick, c'est un mignon retour vers leurs premiers amours : le Folk (à leur mignonne façon).
Le titre que je trouve personnellement le plus mignon c'est Queen and Country, la façon mignonne de mixer le rock avec leurs diverses influences folk donne un aspect mignon mignon mignon !

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Le 09 Décembre 2010 par ZOZO

Bof ... je trouve que cet album est vraiment pas fameux.
"Time Was" : On commence super bien avec un son de guitare acoustique, bien clair, un chant, pendant plus de deux minutes, ensuite, les 6 autres, la batterie fait un micro-break et la musique commence directe, avec le chant, et ce jusqu'à la fin du morceaux en fade out. Mouais, pour être décousus ça l'est vraiment.

"Sometime World" : Idem, on commence très bien, puis là encore pire, un coeur "ta ta ta ta" cucul à praline loin d'être digne d'un groupe de hard rock (même progressif). Bon ok c'est tout de même bien, mais pas exceptionnel.

Je continue pas le reste sinon je copie-colle l'un des deux paragraphes précédant.

C'est ça le (gros) point faible de cet album, il est vraiment décousus dans tout presque toute les piste ont une partie lente, souvent beacoup mieux faite que la seconde partie, plus rapide, mais moins intéressante en ce qui concerne l'arrangement et l'inspiration musicale.

Alors, "rock progressif" c'est vite dit ...

Personnellement je trouve que ce qui plait dans cet album pour la plupart des personne c'est le son, ce mixage leger adoucissant les jeux hard du groupe, avec les voix rappellant (grossièrement) Crosby Still and Nash (dans Sometime World au passage "In My Dream ... everyday etc.") avec l'effet d'homogénéité.
Mais quand on pense à la façon dont c'est composé, c'est loin d'être un bon album. Pour le style je préfère franchement There's The Rubb.

Le 09 Décembre 2010 par ZOZO

Quel album puissant. A la hauteur de Deep Purple de l'époque, attention je parle ici plutôt de la puissance musicale. On va me dire "ouais mais il y avait aussi pour info Grand Funk Railroad, MC5, etc" d'accord mais ces petits groupes américains là mettaient plus d'importance à taper comme des bucherons et jouer comme des damné et gueulé dans le micro, la musique c'est juste quand ils y pensent.
Ici non Wishbone Ash à l'instant de Deep Purple, Led Zep et tout le tralala qu'on connait tous voulaient mettre de la puissance, au max parfois, mais sans oublier l'aspect musical.
Même si le son a l'air plus sec et brut que les autres groupe du style de l'époque (ou du moins In Rock de Deep Purple), plus "à l'américaine", il y a quand même 2 bons instrumentaux inoubliable Handy et Pheonix, aussi le classique des classique du groupe Lady Whiskey, avec un groove de batterie un peu particulier, un riff tout à fait propre à eux, jamais entendu avant, moi je dis franchement, avec l'album "Whishbone Ash" ils ont fait leur "In Rock" à eux.

De plus cet album est parfaitement homogène, ce qui en fait une pièce, un pseudo concept (qui est absent dans les albums de Led Zep même si ils étaient à un niveau différent).

Mais bon aussi ils auraient du continuer dans la même voix (Philgrimmage était nettement en dessous, déja un total instru ça n'a pas de sens pour un style comme ça).

En conclusion, c'est concluant.

Le 09 Décembre 2010 par YANN VADEZOUR PENNEC

Attention, chro' trop sévère ! La country fait partie intégrante de la musique populaire américaine et John, admirateur du génial Hank Williams (que ce type était bon !), est bien en droit de s'approprier ce style de musique. Maintenant, que le chroniqueur ne goûte pas la Country, c'est son droit, mais moi j'aime la façon dont CREEDENCE aborde ce style sur ce fameux album qui, s'il n'est pas le meilleur du groupe, comporte quand même d'excellents titres et mérite un bon 3,5/5, arrondi à 4 (c'est mon côté martyr breton qui ressort !).

Le 08 Décembre 2010 par STREETCLEANER

Je suis triste. Car je suis assez désappointé de voir un peu partout la naissance du mouvement techno (proto-techno) associée à la seule scène de Detroit alors qu'en Belgique à la fin des années 70 / début 80 la scène New-Wave/Electro influencée par la scène allemande elle aussi (KRAFTWERK notamment) mais également britannique (CABARET VOLTAIRE) a au moins autant d'importance... pourtant tout le monde l'a oublié. Je compte prochainement rétablir un peu la justice en chroniquant un groupe comme The NEON JUDGEMENT (New-Wave/Rock/Proto-Techno) qui produisait déjà en 1980. Certains ont des doutes et ne jurent que par Detroit ? Qu'ils écoutent R-9 tiré de cet album de Cybotron de 1983 (R-9 date de 1985 en réalité). Ensuite qu'ils écoutent "Concrete" de The NEON JUDGEMENT sorti en... 1981, eh oui deux années avant cet album !

Note réelle : 3.5/5.

Le 08 Décembre 2010 par LEO

Du même avis que EL PACHENKA!
je n'ai jamais accroché à DIRE STRAITS et surtout pas à cet album insipide!
allez, à la rigueur j'ai pu jeter une oreille attentive sur l'inspiré "Love Over Gold" de temps à autre, mais c'est bien le seul album du groupe qui ait retenu mon attention!

Le 08 Décembre 2010 par EL PACHENKA

Je n'ai jamais été vraiment branché par Dire Straits. Cet album m'a définitivement persuadé que ce groupe est devenu l'un des plus ennuyeux de la planète rock.

Le 07 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! DIRE STRAITS, chapitre IV. Résumé des chapitres précédents : succès bluesy surprise à la fin des 70's, puis tentative rock à la SPRINGSTEEN pour le moins hasardeuse au début des 80's... En septembre 1982 sort "Love Over Gold", qui laisse de côté la romance pop du précédent album pour s'aventurer en terre inconnue. Le groupe flirte vers le rock progressif, et pour quel résultat, tonnerre de Brest !

Mais procédons par ordre. Focalisons-nous d'abord sur la face B, qui comprend 3 morceaux d'une réelle envergure (entre 5 et 8 minutes) : "Industrial Disease" est frais, avec sa session claire de claviers et le réel talent de parolier de MK ; la chanson-titre est une douce ballade amoureuse et se savoure sans concession par la présence judicieuse de marimbas par Mike Mainieri ; "It Never Rains" démarre calmement pour se transformer en véritable marathon où se mêlent orgue, guitares, basse et batterie.
Maintenant la face A, qui contient deux monstres : "Private Investigations", qui débute par un synthé tout en progression, laissant place à un piano et une guitare sèche, la voix obsédante de Knopfler en prime. Un final électrique en apothéose couronne le tout... un ovni, en fait. Et enfin, le légendaire "Telegraph Road", qui sur 14 minutes 20 dévoile le meilleur de DIRE STRAITS, toutes guitares dehors, claviers omniprésents, basse et batterie qui se déchaînent, le tout sans relâche... Pour faire court, un élément venu d'ailleurs.

Quand nos rockeurs anglais de DIRE STRAITS se la jouent PINK FLOYD, ça fait des étincelles. "Love Over Gold" pourrait être considéré comme le "Wish You Were Here" des années 1980. En tout cas, t'as devant toi l'autre chef d'oeuvre du groupe avec "Communiqué" de 1979. Trois ans plus tard, les STRAITS sortiront "Brothers In Arms", avec le succès que l'on sait...

Morceaux favoris : Telegraph Road, Private Investigations, la chanson-titre.

Le 07 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Nous voici face au 3ème DIRE STRAITS, "Making Movies" (1980). Je dois dire que parmi tous les albums du groupe que je possède (dont "BIA" en LP et CD), c'est celui que j'aime le moins. Non pas que la musique est vraiment mauvaise, mais ce virage trop rapide d'un folk/blues vers un pop/rock sirupeux m'a un peu désarçonné. Du coup, son écoute me met un peu mal à l'aise... bizarre.

Pourtant, il y a des pépites sur ce disque : "Tunnel Of Love", encore un cousin éloigné de "Sultans Of Swing", où la guitare de MK swingue de plus belle pour un final magnifié par les envolées de piano by Roy Bittan (claviériste attitré de Bruce Springsteen). 8 minutes de pur bonheur... "Romeo & Juliet" fait figure de ballade élégante, cela dit je l'écoute que très rarement en entier. "Skateway" laisse place à un orgue discret, et d'ailleurs j'ai toujours eu l'impression dans ce morceau que Knopfler s'excite tout seul sur sa Stratocaster, genre je trouve une super note, j'en jouis et je me répète... Enfin, "Solid Rock" se démarque par ses envolées de guitare pour une chanson tout à fait solide (ben tiens).
Mais pour le reste... Soit c'est trop homogène, ou alors l'album est trop court (7 titres pour 38 minutes, c'est jamais assez) pour l'apprécier pleinement : "Expresso Love" et "Hand In Hand" se ressemblent trop, et "Les Boys" est carrément nulle (un titre que les Beatles n'auraient pas renié) avec ses choeurs poussifs.

"Making Movies" est en fait une galette un peu fade, en partie à cause de sa pochette très moche (pourquoi ne pas avoir rajouté une jolie toile comme sur les deux premiers opus, sur ce fond rouge vif ?). En plus, la présence de David Knopfler manque véritablement sur cet album. Heureusement, le groupe se rattrapera par la suite avec le fameux "Love Over Gold", mais ceci est une autre histoire...

Note réelle : 2,5/5.
Morceaux favoris : Tunnel Of Love, Solid Rock.

Le 07 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! L'appel du grand large se fait sentir à travers cet album... Face au succès de leur premier opus, nos bluesmen british de DIRE STRAITS ne perdent pas de temps et partent aux Bahamas pour enregistrer ce qui sera considéré plus tard comme leur chef d'oeuvre. "Communiqué" paraît au mois de juin de l'an de grâce 1979, et comprend neuf pistes qui comptent. Et pourtant, il aura fallu que je l'écoute plusieurs fois pour m'apercevoir que ce skeud est de loin le meilleur album du groupe ! :)

Ce disque à l'artwork bleu foncé contient de vraies perles : "Once Upon A Time In The West", dont l'intro magistrale et l'ambiance très "western" nous transportent complètement... Magique, et c'est juste le premier morceau ! "Single-Handed Sailor" est ma préférée, grâce à la rythmique de Pick Withers et des notes de guitares des plus savoureuses. Quelques remous de vagues, et voici "Follow Me Home", autre sommet de l'album avec sa guitare discrète et ses percus, où le jeu de basse de John Illsley est ici à son apogée.
Que dire du reste ? "News" réchauffe un peu l'atmosphère, tandis que la chanson-titre et "Angel Of Mercy" s'apprécient sans modération (sur cette dernière, j'ai toujours un petit faible pour le sifflet de MK à 2:51)... Les morceaux folk ont aussi de l'importance, grâce à un "Where Do You Think You're Going?" tout en progression, et une ballade acoustique sublimée par le piano de B. Bear ("Portobello Belle", nom idéal pour baptiser son catamaran). Et il y a "Lady Writer", cousin de "Sultans Of Swing", single excellent que l'on pourrait reprendre à tue-tête (Lady writer on the TV... Lady writer!). C'est simple, les textes de Knopfler sur cet album sont au diapason.

Je vais pas me la jouer comme Renaud, mais quand t'écoutes un album comme celui-là, t'as envie d'enfiler ta marinière et de sortir ton frêle esquif, partir voguer sur les flots... Rien ne vaut la vie en mer ! Si le premier album apparaissait un peu plus sec, "Communiqué" bénéficie d'une production plus claire et élaborée. Bref, le groupe est au plus haut, musicalement parlant : l'album se vendra à 7 millions d'unités à travers le monde, et assiéra définitivement la réputation de DIRE STRAITS. Une réussite totale.

Morceaux favoris : Once Upon A Time In The West, Lady Writer, Single-Handed Sailor, Follow Me Home.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Pour moi, le défaut récurrent des DIRE STRAITS est que le line-up a subi divers remaniements au fil des années (pire que le gouvernement Fillon), et c'est pour cette raison que j'ai toujours préféré celui d'origine (les 2 frères Knopfler, Illsley et Withers). Pour ce dernier opus studio, on a affaire au moins à une dizaine de musiciens, la plupart étant issus de sessions (Porcaro, Katché, White). L'album "On Every Street" sort en 1991, et après six ans de tournée BIA, Knopfler et ses potes apparaissent déjà bien lessivés !

C'est sûr qu'on est loin d'un mastodonte du style "BIA", car l'ensemble paraît un peu réchauffé ma foi : "You And Your Friend" souffre de répétitions ; "How Long" laisse place à 3 lignes de textes pour 2 bonnes minutes instrumentales un peu monotones ; les autres morceaux sont trop similaires pour adhérer, on sent aussi que le timbre de voix de MK a pris un coup de vieux...
Pourtant, il y a des titres qui se démarquent : l'hommage "Calling Elvis" est très bon, avec son gimmick guitaristique ; la chanson-titre, où le saxo de Chris White laisse place à un mur de guitares électriques tout en progression... magnifique ; "When It Comes To You" n'est pas désagréable ; "The Bug" sonne un peu rockabilly ; "Heavy Fuel" permet de muscler un peu tout ce réchauffé ; et enfin "Iron Hand" est une belle ballade acoustique où la guitare se marie bien avec la voix chaude du sieur Knopfler.

En tout cas, fallait pas s'attendre à un monument pop à l'instar de "BIA", hein... "On Every Street" annonce la fin de l'aventure DIRE STRAITS et pour cause, Knopfler et ses copains jetteront le bandeau en éponge (!) en 1995, après une tournée gigantesque. MK amorcera par la suite une carrière solo, mais sans toutefois avoir l'envie de reformer. A l'image du dernier morceau, "How Long", on se demande justement combien de temps le groupe va-t-il encore rester en sommeil...

Morceaux favoris : Calling Elvis, la chanson-titre, Heavy Fuel, Iron Hand.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Ce 5ème opus des STRAITS fait l'objet pour moi d'un véritable culte. Comment ne pas rester insensible face à cette pochette bleu ciel, et cette Resonator ornée de palmiers qui s'élève dans les nuages ? Mais loin de moi l'idée de faire un super éloge de ce "Brothers In Arms" de 1985. Bien sûr, le groupe a laissé de côté ses influences blues pour s'orienter vers le pop/rock conçu pour les stades. Il n'empêche le produit en question me fait vibrer à chaque écoute.

Car il y en a, des titres mémorables : "So Far Away" donne dans la chanson d'amour, dominée par les claviers très 80's, le jeu de basse de John Illsley et le son clair des guitares ; le funky "Money For Nothing", avec ses riffs à foison et l'apparition de Sting dans les choeurs, donne une sacrée patate ! :D ; le saxo de "Your Latest Trick" rappelle ces douces soirées passées au bord d'une plage, le soleil se couchant à l'horizon ; la chanson-titre est hors du temps, et derrière le message de Knopfler se cache un hymne contre l'absurdité de la guerre.
Compte-tenu des autres morceaux, rien à jeter, ou presque : "Why Worry" est aussi cool que "So Far Away" ; "Ride Across The River" est une surprise, avec sa flûte de pan qui rappelle un peu les pubs de Jacques Vabre (!) ; "The Man's Too Strong" est un country efficace, riche en percussions et guitares acoustiques. Ah oui, j'allais oublier "Walk Of Life" et "One World", qui se valent aussi. Les longues parties instrumentales sur certains morceaux m'ont rarement gêné.

Au final, un seul mot pour qualifier cet album : aérien. DIRE STRAITS a réussi son virage pop pour créer un disque essentiel des années 1980 (30 millions d'exemplaires vendus dans le monde, rien que ça). L'un des mes albums préférés, en somme.

Morceaux favoris : So Far Away, Money For Nothing, Your Latest Trick, la chanson-titre.

Le 06 Décembre 2010 par STARSHOOTER 35

Hey ! Après le succès international de "Business As Usual" (1981), le deuxième album de nos kangourous de MEN AT WORK ressemble à une copie conforme au précédent... la surprise et l'énergie en moins. Si "Business" était un album cool et frais, "Cargo" (1983) apparaît comme lourd et un peu chiant.

Bien sûr, il existe quand même des chansons intéressantes sur cette rondelle : "Dr Heckyll & Mr Jive" est amusant avec son petit harmonica en intro et son boomerang (le groupe ne peut renier ses origines...) ; "Overkill", nouveau hit, ressemble fort à "Who Can It Be Now?", saxo et guitares en avant. Le meilleur morceau de l'album, selon moi ; "It's A Mistake" sera aussi un autre tube du groupe ; "Blue For You" est touchante aussi. Mais le reste demeure bien fade, en particulier le chiantissime "No Sign Of Yesterday", qui touche le fond grâce à l'avalanche de gémissements de Colin Hay vers la fin du morceau. Le solo de guitare farfelu de Strykert dans "I Like To" n'y arrangera que dalle...

En bref, un album assez moyen qui souffre sans doute d'un manque de vivacité et de nouveauté.

Morceaux favoris : Dr Heckyll & Mr Jive, Overkill, Blue For You.