Le 03 Mai 2009 par THIERRY LE CANNORD

A moins d'être 100% sûr de son coup, c'est pratiquement impossible de faire le même succès avec le même style qu'il y a presque 30 ans, question de mode surtout. Ensuite en tant que fan de Rock progressif, on aime à peu près toutes les époques, mais pour la plupart le Rock progressif et les années 80 ça fait 2.
Ceci dit pour moi ils auraient sortit Phoenix à la place de Astra ça aurait changé pas mal de choses.

Le 02 Mai 2009 par SEIJITSU

PUSH THE BUTTON est supérieur à COME WITH US, le précédent disque des Chemical Brothers, car le son se veut plus personnel cette fois et tout de même moins taillé pour les dancefloors (bien sûr tout est relatif).

Bon si le disque est meilleur, c'est quand même loin d'être une tuerie comme leurs trois premiers albums. Déjà je suis très étonné que les meilleures chansons de l'album soient tout le temps des featuring (à part peut être The Big Jump et Surface To Air) et certains titres pourtant bons ne sont pas transcendants comme le single The Boxer et Close Your Eyes.

Et c'est aussi le premier disque du duo qui nous produit de mauvaises chansons, qui sont les très saoûlantes Shake Break Bounce et Marvo Ging, qui, avec ses samples de violons répétés pendant cinq minutes, me donne un véritable mal de crâne.

Heureusement des titres excellents font office de contrepoids comme Believe, Come Inside, The Big Jump et Surface To Air.

Album meilleur que le précédent donc, mais malgré de bonnes chansons je ne peux pas m'empêcher d'être dubitatif sur l'avenir du groupe. Heureusement leur dernier album m'a rassuré sur ce point mais pour combien de temps ?

Note: 3.25/5

Le 02 Mai 2009 par SEIJITSU

YOU'VE COME A LONG WAY, BABY est sans aucun doute un des meilleurs albums de Big Beat de cette deuxième moitié des années 90 et rien que pour ses 3 tubes : "Right Here, Right Now", "The Rockafeller Skank" et "Praise You", il doit être écouté pour enrichir sa culture musicale.

Bon je vais jouer mon original en disant que la piste n°1 est ma chanson préféré du bonhomme. Sans doute parce qu'elle m'a bercé pendant toute mon enfance et qu'on l'entendait souvent dans diverses publicités et autres séries télé.

Même si les autres chansons ne sont pas en reste comme les plutôt pas connu Built It Up - Tear It Down, l'hilarant Fucking In Heaven, le très bien nommé Soul Surfing ou encore You're Not From Brighton (qui font partie de mes favorites du disque).

Par contre contrairement à toi SASKATCHEWAN, j'avoue apprécier Acid 8000 qui sans être la meilleure piste de l'album est loin d'être désagréable.
Le morceau faiblard serait plutôt Gangster Tripping qui malgré son intro très classe (et hip hop), tourne trop vite en rond (même si c'est un morceau sympathique tout de même).

Sans aucun doute l'album de Big Beat le plus festif et le plus délirant de la fin des années 90.

Note: 4.25/5

Le 02 Mai 2009 par EFFREET

The Wall ou la plus grosse supercherie de l'histoire de la musique.
Même en sachant que c'est du pop-rock j'ai du mal parce que la musique est inconsistante : on s'ennuie ferme, Floyd cherche la facilité sans arrêt, comme avec par exemple le titre "Mother", faussement émouvant.
Pour avoir du succès, ils composent un titre accrocheur, facile d'accès et donc parfait pour la radio avec "Another brick in the wall pt. 2".
Et puis, il y a aussi "Comfortably numb", une belle imposture : c'est niais, long et mal foutu et je ne parle même pas du solo, je le trouve totalement bêtifiant dans sa niaiserie.
Parfois, le terroriste de la musique, Bob Ezrin, se la ramène avec ses violonades et ses arrangements beaufisants : "The trial".

Musicalement, The Wall ne tient pas la route, pas une seconde, imaginez le désastre : 2 albums, pire, deux concept albums, ça fait lourd !


Et les paroles ?
Bah ! c'est du même niveau que la musique, voir encore en dessous.
Le truc faussement rebelle, anti guerre, anti bourges, anti tout, ça peut passer quand c'est bien écrit, sinon ça fait attentat musical.
Comme l'a dit Francis Lalanne alias "la tache" dans "On n'est pas couché" :
"Comme le disait Léo Ferré, car c'est mon maître : le pouvoir, c'est de la merde."
Admirez la beauferie de cette phrase, on retrouve limite la même chose dans The Wall, même si c'est dit plus intelligemment.

Le constat est simple : The Wall est le pire attentat musical de tous les temps, où beauferies, niaiseries et nazeries cohabitent.
Une imposture totale, pour un groupe anti-système mais qui fait tout pour gagner plus de fric : "Another brick in the wall pt. 2", ça a marché sur le grand public qui n'y a vu que du feu, malheureusement.
Le problème ?
C'est que Waters en fera un autre avec The final cut, il n'est pas pire mais...

Le 01 Mai 2009 par SERGIO

Après le succès de Dire Straits, les membres du groupe avaient peut-être la pression, mais ça ne s'entend pas du tout et une grande impression de liberté se dégage de ce disque. News, Where Do You Think You're Going, Portobello Belle, Single Handed Sailor et Follow Me Home sont magnifiques de pureté et les autres chansons ne sont pas en reste sur cet album au son un peu moins brut que le premier, dont il est le digne successeur. Une sorte de perfection a été atteinte dans le genre avec ce Communiqué subtil et aérien, produit par Jerry Wexler et Barry Beckett, qui absorbe un peu du soleil des Bahamas, où il a été enregistré, pour nous en restituer une partie.
Somme toute, une bien belle manière de clore les seventies que ce Communiqué, dernier album du groupe dans sa formation d'origine, avant d'attaquer les eighties.

Le 01 Mai 2009 par ????

Aucun artiste ne peut contrôler la mode. Le Rock progressif à cette époque-là c'est fini. Ici, ils sont dans le même cas que Toto, c'est-à-dire un groupe avec de super musiciens ayant fait de super choses avant, mais qui sont dans les années 80 obligés à être réduits à un groupe pop-rock commercial, ce que tout fan de Rock progressif ne supporte pas d'entendre.

Le 01 Mai 2009 par SERGIO

Cet album enregistré en trois semaines n'est certes pas parfait, mais quand même, quel choc en 1978 d'entendre un tel disque ! Les détracteurs de Dire Straits n'ont pas tort, cette galette ne se démarque peut-être pas assez de ses multiples influences, mais le groupe débutait et MK prouvera largement son talent par la suite. On ne pourra plus lui reprocher de n'être qu'un grand guitariste sans personnalité, tant sa musique va évoluer au cours des années. Pour en revenir à cet album, je suis toujours sidéré par le fait que la contribution de chacun des musiciens est mise en valeur par la place accordée à chacun des instruments. Evidemment, la guitare de Mark est fantastique mais on sent qu'il n'est pas seul et on peut mesurer la finesse et le talent des trois autres. Même si MK en est le leader incontestable, Dire Straits est bel et bien un groupe.

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Une des meilleures musiques ambient que j'ai écoutées.

Un pur voyage dans l'espace guidé par Brian Eno : dans ce monde parallèle auquel nous convie Eno, tout n'est que grâce, pureté et légèreté, ça change de Art Zoyd par exemple.

Si vous aimez la musique ambient, achetez cet album, installez-vous confortablement dans votre fauteuil (avec un joint éventuellement), une tasse de thé au jasmin, fermez les yeux et ressentez !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

A Terry :
En fait, je parlais des deux chansons que je trouve bonnes sur le disque : "Pow.", si je me souviens bien, ne dure que 4 minutes.
Mea culpa, si ce n'était pas clair. ^^

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Aucun commentaire pour cet merveille. L'émotion est palpable à chaque seconde.

Je ne comprends pas le désintéressement de FP envers cet album ; c'est dommage car Angil mériterait vraiment d'être plus reconnu !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

La, je ne vous comprends pas. Asia représente une des pires choses qui soit jamais arrivée à la musique.
Malgré un line-up démentiel, Asia ne décolle jamais et s'embourbe dans un rock balourd et commercial. Autant le dire : ça agace et irrite, d'une part mon être et d'autre part mon âme.

De plus, le son est mauvais, c'est plat et ça ne donne aucun relief à la musique, qui, pour le coup, en aurait bien besoin.
Une des plus grosses conneries musicales de notre temps.

Pour avoir un album potable, il faudra attendre 1985 et Astra, en attendant, circulez y'a rien à voir ni à écouter !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Irrésistible, le temps n'a pas prise sur ce monument inaltérable de la musique ambient.
Un voyage visuel et auditif incomparable !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Ouhla ! terrifiant, cette musique est terrifiante, oubliez le Zoyd, ni "Le champ des larmes", ni "Le mariage du ciel et de l'enfer" n'atteignent un tel niveau de décrépitude. Cette oeuvre représente l'apothéose de "Univers zero" : à écouter si vous aimez avoir peur, car jamais la musique n'avait été aussi rampante et vicieuse que sur cette hérésie !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Voici l'album du Zoyd que j'apprécie le moins. Attention ! la qualité est là, mais quand on est fan du Zoyd, on en devient très exigeant.

Cet album m'ennuit assez en fait : les ambiances bien que présentes et sûrement réussies ne fonctionnent pas avec moi, tout dépend de votre conception de la musique.
C'est pourquoi un commentaire pour une oeuvre du Zoyd n'a pas tant d'importance et vous devriez ne pas en tenir compte. Si vous voulez quelque chose de nouveau, ruez-vous dessus.

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Que dire ? Si vous aimez les musiques spéciales, terrifiantes, glauques, parallèles et sombres alors jetez-vous dessus, à vos risques et périls, cet album rends fou.
Sinon, passez votre chemin.

Je sais, c'est court mais je ne sais pas quoi dire, une pure orgie musicale aussi déroutante et maitrisée : un seul mot suffit pour parler de cet album. Ce mot est : "merveille".

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Etant moi-même très friand de ce genre de musique, je ne pouvais passer à côté de ce monument.
J'ai voué un culte à cet album, à son côté jazz très prononcé et à ses sonorités.
Car, il faut bien le dire, cet album représente la mouvance musique contemporaine aux côtés de génies comme Philip Glass et son "Orion" dantesque, de Pierre Henry et de toute son oeuvre, de Steve Hackett et du sublime "Metamorpheus" ou de Naked City.

Certes, niveau qualité, cet "Homme approximatif" est moins bon que la musique de ces ténors de la musique contemporaine que j'ai cités précédemment, de peu, mais moins bon quand même. Mais c'est par là que j'ai commencé et c'est pour ça qu'il tient une place toute particulière dans mon coeur au même titre que Art Zoyd.

Comme le dit Uncle Meat dans sa chro', la musique de Daniel Palomo Vinuesa est un brin élitiste mais il ne faut pas se décourager : les premières écoutes peuvent être laborieuses. Ca n'a pas été mon cas, je tiens à le préciser, pour, justement, bien vous faire comprendre qu'il est possible d'aimer cette musique du premier coup. Je disais donc : si les premières écoutent peuvent être laborieuses, il ne faut pas se décourager tant la qualité est au rendez-vous, un pur trip sonore et visuelle pour quiconque s'y attardant.
Le temps ne s'arrête jamais et Vinuesa prend plaisir à nous baliser de fausses directions temporelles avec son "avant" et son "après".

"L'homme approximatif" représente, sous son titre hasardeux, l'apothéose d'un genre purement et simplement mathématique, une musique neuronale mais pas indigeste et parfaitement écoutable.
Tout y est millimetré et prévu de la première seconde à la dernière. A la fin de l'écoute vous serez quoi qu'il arrive scotché à votre siège, si vous n'avez pas aimé, vous ne l'écouterez plus mais vous vous en souviendrez, car "L'homme approximatif" fait partie de cette race d'album qui laisse une trace indélébile au plus profond de votre âme.
A l'inverse, si vous avez aimé, vous serez surpris et vous en demanderez encore et encore. Toute la force de cet album réside ici : aucune lassitude à aucun moment tant on redécouvre son essence à chaque écoute !

Irremplaçable, irrésistible (si vous aimez le genre), hallucinogène, mathématique, scientifique, cérébral et neuronal.

INDISPENSABLE !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Whah ! Oh ! Ah ! Hé ! Bof ! Bah merde ! Nul !
Voici en gros les réactions possibles à l'écoute de cet album. Autant le dire, je fais partie de ceux qui disent "Whah" !
C'est difficile d'accès, je l'accorde, mais si vous êtes comme moi, que l'expérimentation et la folie palpable sur chaque note ne vous font pas peur, alors écoutez "Trout mask replica".
Pour ceux qui veulent tenter l'expérience, une chose : préparez-vous au truc le plus dément jamais écrit et joué, sinon vous risquez d'en voir de toutes les couleurs !

Sinon passez votre chemin.

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Oncle Viande a tout dit dans sa chro'.
"Faust" est un album monumental de ce genre monumental qu'est le krautrock.
Ce premier album de Faust est clairement barré et c'est tant mieux. Pas barré comme l'est Can : ils sont barrés à leur façon et ça donne quelque chose de super personnel et attachant.
Aucun morceau ne se démarque, niveau qualité j'entends, tout y est parfait, si vous aimez le style vous avez de quoi faire, croyez moi !


Pour finir, "Faust", bien que monumental, n'est pas le meilleur album de krautrock qui soit mais si vous souhaitez un groupe totalement déjanté avec un style bien à eux : direction Faust !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

La musique de Can à son apogée, c'est étonnant d'ailleurs, vu que ce Tago Mago n'est que leur second album studio.
Tout y est : des morceaux perfides, sombres et hallucinogènes, des morceaux aux rythmes tribaux, des passages terrifiants et des moments d'une très grande complexité !

Cependant, il est toujours difficile de parler de cet album tant il est dense et complexe, et la peur de dire une connerie sur cet album assaille n'importe quel mélomane, chroniqueur, etc...

Toutefois, je peux dire quels morceaux je préfère. En fait, c'est facile, je les aime tous, de "paperhouse" à "bring me a coffee of tea". Avec ça j'ai déjà dit l'essentiel, cet album est homogène : aucun moment moins bon que les autres, c'est une chose assez rare pour la souligner.

Voilà, je sais, ce commentaire est merdique mais c'est tellement dur de parler de ce monument...

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

De la même manière que Bowie, je n'aime pas Queen.
Je ne peux pas l'expliquer, encore une fois, mais je n'aime pas.

Sauf que Innuendo n'est pas un album de Queen comme les autres : c'est leur album le plus épique, le plus dense et le plus sombre aussi.
Bon, je sais, j'ai l'air d'un connard en aimant cet album car il est plus sombre, en connaissant la maladie de Mercury. Mais il faut le reconnaître, ils n'auront jamais fait aussi bien, rien que le titre éponyme avec son passage à la guitare flamenco, joué d'une main de maître par Steve Howe (Yes).

Mais Innuendo, ce n'est pas que des morceaux sombres : il y a aussi de l'espoir avec le morceau "The show must go on", porté par la présence vocale de Mercury qui, il le sait, va bientôt mourir.
En ce sens, "The show must go on" est émouvant, les cris de Mercury sont clairs, limpide et grâcieux, avec cette chanson, il rejoint les dieux.


THE SHOOW MUST GO O-O-ON !