Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Ouhla ! terrifiant, cette musique est terrifiante, oubliez le Zoyd, ni "Le champ des larmes", ni "Le mariage du ciel et de l'enfer" n'atteignent un tel niveau de décrépitude. Cette oeuvre représente l'apothéose de "Univers zero" : à écouter si vous aimez avoir peur, car jamais la musique n'avait été aussi rampante et vicieuse que sur cette hérésie !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Voici l'album du Zoyd que j'apprécie le moins. Attention ! la qualité est là, mais quand on est fan du Zoyd, on en devient très exigeant.

Cet album m'ennuit assez en fait : les ambiances bien que présentes et sûrement réussies ne fonctionnent pas avec moi, tout dépend de votre conception de la musique.
C'est pourquoi un commentaire pour une oeuvre du Zoyd n'a pas tant d'importance et vous devriez ne pas en tenir compte. Si vous voulez quelque chose de nouveau, ruez-vous dessus.

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Que dire ? Si vous aimez les musiques spéciales, terrifiantes, glauques, parallèles et sombres alors jetez-vous dessus, à vos risques et périls, cet album rends fou.
Sinon, passez votre chemin.

Je sais, c'est court mais je ne sais pas quoi dire, une pure orgie musicale aussi déroutante et maitrisée : un seul mot suffit pour parler de cet album. Ce mot est : "merveille".

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Etant moi-même très friand de ce genre de musique, je ne pouvais passer à côté de ce monument.
J'ai voué un culte à cet album, à son côté jazz très prononcé et à ses sonorités.
Car, il faut bien le dire, cet album représente la mouvance musique contemporaine aux côtés de génies comme Philip Glass et son "Orion" dantesque, de Pierre Henry et de toute son oeuvre, de Steve Hackett et du sublime "Metamorpheus" ou de Naked City.

Certes, niveau qualité, cet "Homme approximatif" est moins bon que la musique de ces ténors de la musique contemporaine que j'ai cités précédemment, de peu, mais moins bon quand même. Mais c'est par là que j'ai commencé et c'est pour ça qu'il tient une place toute particulière dans mon coeur au même titre que Art Zoyd.

Comme le dit Uncle Meat dans sa chro', la musique de Daniel Palomo Vinuesa est un brin élitiste mais il ne faut pas se décourager : les premières écoutes peuvent être laborieuses. Ca n'a pas été mon cas, je tiens à le préciser, pour, justement, bien vous faire comprendre qu'il est possible d'aimer cette musique du premier coup. Je disais donc : si les premières écoutent peuvent être laborieuses, il ne faut pas se décourager tant la qualité est au rendez-vous, un pur trip sonore et visuelle pour quiconque s'y attardant.
Le temps ne s'arrête jamais et Vinuesa prend plaisir à nous baliser de fausses directions temporelles avec son "avant" et son "après".

"L'homme approximatif" représente, sous son titre hasardeux, l'apothéose d'un genre purement et simplement mathématique, une musique neuronale mais pas indigeste et parfaitement écoutable.
Tout y est millimetré et prévu de la première seconde à la dernière. A la fin de l'écoute vous serez quoi qu'il arrive scotché à votre siège, si vous n'avez pas aimé, vous ne l'écouterez plus mais vous vous en souviendrez, car "L'homme approximatif" fait partie de cette race d'album qui laisse une trace indélébile au plus profond de votre âme.
A l'inverse, si vous avez aimé, vous serez surpris et vous en demanderez encore et encore. Toute la force de cet album réside ici : aucune lassitude à aucun moment tant on redécouvre son essence à chaque écoute !

Irremplaçable, irrésistible (si vous aimez le genre), hallucinogène, mathématique, scientifique, cérébral et neuronal.

INDISPENSABLE !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Whah ! Oh ! Ah ! Hé ! Bof ! Bah merde ! Nul !
Voici en gros les réactions possibles à l'écoute de cet album. Autant le dire, je fais partie de ceux qui disent "Whah" !
C'est difficile d'accès, je l'accorde, mais si vous êtes comme moi, que l'expérimentation et la folie palpable sur chaque note ne vous font pas peur, alors écoutez "Trout mask replica".
Pour ceux qui veulent tenter l'expérience, une chose : préparez-vous au truc le plus dément jamais écrit et joué, sinon vous risquez d'en voir de toutes les couleurs !

Sinon passez votre chemin.

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Oncle Viande a tout dit dans sa chro'.
"Faust" est un album monumental de ce genre monumental qu'est le krautrock.
Ce premier album de Faust est clairement barré et c'est tant mieux. Pas barré comme l'est Can : ils sont barrés à leur façon et ça donne quelque chose de super personnel et attachant.
Aucun morceau ne se démarque, niveau qualité j'entends, tout y est parfait, si vous aimez le style vous avez de quoi faire, croyez moi !


Pour finir, "Faust", bien que monumental, n'est pas le meilleur album de krautrock qui soit mais si vous souhaitez un groupe totalement déjanté avec un style bien à eux : direction Faust !

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

La musique de Can à son apogée, c'est étonnant d'ailleurs, vu que ce Tago Mago n'est que leur second album studio.
Tout y est : des morceaux perfides, sombres et hallucinogènes, des morceaux aux rythmes tribaux, des passages terrifiants et des moments d'une très grande complexité !

Cependant, il est toujours difficile de parler de cet album tant il est dense et complexe, et la peur de dire une connerie sur cet album assaille n'importe quel mélomane, chroniqueur, etc...

Toutefois, je peux dire quels morceaux je préfère. En fait, c'est facile, je les aime tous, de "paperhouse" à "bring me a coffee of tea". Avec ça j'ai déjà dit l'essentiel, cet album est homogène : aucun moment moins bon que les autres, c'est une chose assez rare pour la souligner.

Voilà, je sais, ce commentaire est merdique mais c'est tellement dur de parler de ce monument...

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

De la même manière que Bowie, je n'aime pas Queen.
Je ne peux pas l'expliquer, encore une fois, mais je n'aime pas.

Sauf que Innuendo n'est pas un album de Queen comme les autres : c'est leur album le plus épique, le plus dense et le plus sombre aussi.
Bon, je sais, j'ai l'air d'un connard en aimant cet album car il est plus sombre, en connaissant la maladie de Mercury. Mais il faut le reconnaître, ils n'auront jamais fait aussi bien, rien que le titre éponyme avec son passage à la guitare flamenco, joué d'une main de maître par Steve Howe (Yes).

Mais Innuendo, ce n'est pas que des morceaux sombres : il y a aussi de l'espoir avec le morceau "The show must go on", porté par la présence vocale de Mercury qui, il le sait, va bientôt mourir.
En ce sens, "The show must go on" est émouvant, les cris de Mercury sont clairs, limpide et grâcieux, avec cette chanson, il rejoint les dieux.


THE SHOOW MUST GO O-O-ON !

Le 01 Mai 2009 par TERRY

Apparemment, Efreet ne possède pas le même album que nous, si le morceau le plus long de son disque ne dure que 4 minutes... Et les presque 10 minutes de "Interstellar Overdrive", tu les a perdues en cours de route ?
Sinon, album phénoménal, bien que ça ne soit pas mon préféré du Floyd (les 4 albums suivants le sont, ex aequo).

Le 01 Mai 2009 par EFFREET

Je dois l'avouer, je ne suis pas fan de Bowie.
Je ne peux pas l'expliquer car je n'en connais pas les raisons moi-même, mais j'ai toujours eu un blocage avec sa musique, à part avec la trilogie berlinoise.

Avec Heathen, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, peut-être le fait que la musique de Bowie soit devenue plus calme qu'auparavant.
Moins violent parce qu'en fin de compte, il n'y a que deux-trois morceaux vraiment rythmés (et encore quand je dis violent...) et le reste, bah ! ce sont des sortes de balades de grandes beautés et qui donnent un appui à la voix de Bowie. Elle gagne en lyrisme et ça fait donc de cet album une bombe.

Peut-être l'album de la réconciliation ?
Sait-on jamais...

Le 30 Avril 2009 par DONCHA

Mon préféré du groupe.
Je savais que c'était une forme de lutte au mouvement punk, j'avais donc une certaine appréhension, quoi que, encore aujourd'hui, je ne saurais définir le style punk (musicalement parlant). Des compos simples ? Beaucoup plus 'rock' (en sachant qu'il arrive après le très doux Wish You Were Here).

L'intro accoustique me brise mon idée de départ, sans compter le début de Dogs, un des meilleurs de PF.

Dogs, génial morceau acoustique et électrique, les solos de Gilmour sont géniaux, sa voix remarquable, le passage instrumental m'a bluffé, la fin de cette chanson... Epique (me fait penser à Eclipse de Dark Side).

Pigs, le morceau le moins bon de l'album, la voix de Waters ne me plaît pas de trop, et bien sûr les longueurs, aucunes ruptures, ça ne bouge pas beaucoup... Ah mais il a ce solo magnifique pour la terminer en beauté :)

Sheep, construit de la même manière que Pigs, mais, Sheep est pourvue d'une intro géniale (qu'il est paisible de brouter de l'herbe a longueur de journée), puis la batterie intervient, Waters au sommet de son chant, couplets/refrains ravageurs, un instrumental génial, une reprise du couplet/refrain et c'est parti pour l'énième splendide solo de Gilmour sur cet album !

Le tout se concluant par la 'reprise' de Pigs On The Wings. Ça y est, l'album est fini... :(

Ce concept album est donc tout simplement génial, je n'ai pas mentionné les paroles, elles le sont aussi, grâce à cet album je me suis interessé à La Ferme Des Animaux de G. Orwell, splendide fable :)

Je détiens aussi d'ailleurs en bootleg le dernier concert de la tournée, ou Waters s'énerve contre son public, on le comprends un peu (ah tous ces pétards !), dommage que l'audio, ce devait être splendide lorsque le cochon gonflable se balladait au dessus de la foule ('come on my son' disait Waters, haha).

Le 30 Avril 2009 par DONCHA

Je savais sur cet album que Kubrick voulait utiliser la chanson éponyme pour le sublime 'Orange Mécanique', je me demandais pourquoi avant de l'avoir écouté, puis j'ai compris. Dommage le groupe a refusé, j'aurais bien voulu voir ce que ça aurait donné (clin d'oeil quand même, dans la scène ou Alex va chez le disquaire, on peut voir la pochette de l'album tout en haut, avec a ses côtés d'ailleurs il me semble, Magical Mystery Tour et la B.O de 2001 l'odyssée de l'espace, par contre celle là, en dessous du comptoir !).

[...]

Dès la première écoute, j'ai été scotché, une Suite épique, ou les instruments 'basiques' du rock se mêle franchement bien à l'orchestre, une partie épique, une autre dirigé par un solo de Gilmour génial, les choeurs, une partie psyché, une reprise du thème principal, etc... Je la trouve vraiment génial.

2e face, 'If' quoi que très belle et poétique m'ennuie un peu, Wright arrive et là j'adore, sa voix, les instruments... Le Fat Old Sun de Gilmour, une de mes préférées de Pink Floyd (je commence la guitare en apprenant à jouer cette chanson ! ), sa voix géniale, le tempo, le solo à l'électrique... Génial.

Enfin, la dernière, flemme d'écrire le titre, je ne l'écoutais jamais avant mais au fil du temps, je l'aime de plus en plus, allez savoir pourquoi, je m'endors avec celle-ci !

Bref, excellent album et comme la plupart de leurs albums, j'adore la pochette ! (Au passage, la vache en question s'appellerait Lulubelle III, le groupe ayant demander quelque chose de 'simple', le photographe (oublié son nom..) pris la première chose qu'il vu, une vache).

Le 30 Avril 2009 par DONCHA

Pink Floyd sans Waters ... Sans Wright ...
Bah après tout je préfère la voix de Gilmour !

Non sérieusement, j'aime beaucoup l'intro Signs Of Life, le bon rock Learning To Fly quoi que le pont instrumental m'agace un peu.
Dogs Of War a été élue 'pire chanson de Pink Floyd' par un magazine, je n'en dirais pas plus.
L'intro de One Slip m'énerve beaucoup, mais heureusement le reste est assez bon, On The Turning Away est vraiment pas mal, son solo est magnifique.
La suite ... Yet Antoher Movie est mauvaise, A NEW MACHINE partie 1 comme la 2 sont vraiment affreuses heuresement qu'elles soient si courtes !
L'instrumental Terminal Frost est dispensable, enfin sa fini assez en beauté sur Sorrow, bien qu'elle soit un peu trop longue.

Bref, cet album ne vaut pas les précédents, comme dit avant moi, la période 80's ... Trop de synthé Wright seul c'était amplement suffisant, une batterie de Mason hideuse, la voix de Gilmour retouchée, sa atténue sa si belle voix, dommage.

Mais bon album quand même !

Le 30 Avril 2009 par DONCHA

Cette critique m'a fait très peur.
J'ai commencé à écouter tout ce qui touche principalement aux 60's & 70's en découvrant Pink Floyd, je cherchais Ummagumma dans les magasins mais je ne le trouvais pas, en attendant, j'ai lu cette chronique histoire de me faire une idée. Et donc j'ai eu très peur !
Finalement j'ai trouvé le CD, 35 euros ça fait mal, mais c'est Pink Floyd ! Ça ne se refuse pas ! Pis au moins j'ai eu un poster !

Bref.

Je trouve Sysyphus géniale, bien que son auteur la trouvais trop 'pompeuse', c'est à ce que j'ai lu, une musique descriptive, qui narre musicalement la vie de Sysyphe, je trouve ça très réussi (pas la perfection hein ! ), cette intro & conclusion à la Péplum plutôt originale, sa descente aux enfers ... Terrifiante, puis sa douceur, et toute cette rechute qui surgit brutalement (la première fois que je l'ai écoutée, c'était dans mon lit, alors que je tentais de dormir, mes yeux se fermaient et là ça a surgit, j'ai sursauté dans mon lit ! ).

La ballade de Waters est plaisante, tranquille (besoin d'un somnifère ?), sa suite (titre interminable) et ... Bizarre ! Mais bref, c'était expérimental après tout.

A peu près pareil pour Gilmour, et en effet, la 3e partie annonce bien le futur du groupe, et j'apprécie fortement cette partie (Ah je plaaaane ).

Quant à la composition de Mason ... Il était batteur, je m'attendais a peut-être un solo de batterie ... Déception, très mauvais morceau, je préfère même la flûte !

Bref, parties pas mal, parties moins bien, donc 3/5 !

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Ah ah ! j'en rigole encore de cet album, plus une supercherie qu'autre chose.
Surtout quand on voit les trois parties de "Pigs on the wing" qui sont d'un ennui mortel, d'une facilité et d'une non-efficacité aberrante si je puis dire.
Et puis, il y a "Dogs", ou comment 6 minutes deviennent 17... C'est long inutilement, les accords durent longtemps, ça sonne rempli, ça sonne lourd, c'est chiant... Pfff ! on n'en sort pas indemne et l'ennuie et la lassitude apparaissent.
Il y a "Sheep" aussi. Alors, d'accord, c'est la plus sympa mais il n'y a pas de quoi se lever la nuit non plus.

Floyd veut se la jouer punk dans l'esprit mais ils ne peuvent pas. Comment le pourraient-ils ? Leurs albums se vendent à des millions d'exemplaires et aujourd'hui, un simple album d'eux coûte 24 euros à la Fnac. Mais où ils vont eux ?

Pour terminer je vais reprendre Oncle Viande, c'est homéopathique !

Mais le pire est encore à venir...

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Album assez agréable, cependant il nous permet de voir les limites du Floyd et ce n'est pas la première fois mais la troisième depuis Meddle et Darkside.

En effet, le Floyd abuse des guitares tout le temps et autant le rire, si on est comme moi et qu'on n'aime pas le jeu ultra-conventionnel de Gilmour, cela agace et cela lasse. La guitare, pour Floyd, c'est le sacro-saint, le reste c'est de l'accompagnement.
C'est encore plus vrai sur "Dogs" qui, pour rappel, se trouve sur l'album Animals.

Cependant, je ne vais pas faire le faux-cul, cela n'empêche pas les parties 1 et 2 de "Shine on you crazy diamonds" d'être, à défaut de superbe, très belle.
Le refrain de "Shine on you part 1" et surtout sa ligne de chant est très belle.

Mais comme toujours sur un album du Floyd, il y a le méga morceau de la mort mais à côté, il y aussi les 3 morceaux chiants.
Et ces trois là ("Welcome to the machine", "Have a cigar", "Wish you were here"), sont presque pires que ceux qu'on retrouve sur Meddle, surtout l'imbuvable "Welcome to the machine" et ces sons technoïdes imbuvables, j'ai rien contre le principe mais là, trop c'est trop.

Meilleur que Animals, cet album l'est incontestablement, mais en fait c'est surtout grâce aux deux parties de "Shine on you...".
Le reste est complètement à côté de la plaque.

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

David a raison, encore une fois (mais il n'a pas toujours raison, je pense à Van Der Graaf Generator en particulier, mais ceci est une autre histoire), parce que cet album, en fin de compte, ne repose que sur l'éponyme et le Alan Breakfast's (eh oui! je l'aime bien celle-là).
Parce que, ce n'est pas une chanson aussi simple, répétitive et niaise comme "If" qui va faire de cet album, un album inégalable et ce n'est pas "Fat old sun" qui va aider.
Bon, il y a aussi "Summer 68" mais celle-ci, contrairement aux autres morceaux précédemment cités, contient en son sein des passages intéressants, je pense à la section des cuivres qui donne un cachet oppressant et sombre à la musique.

Mais, longue vie aux "mais!" qui tuent, cet album contient un des plus grands morceaux du groupe, "Atom heart mother".
Un des meilleurs car c'est une des plus osées. En effet cette fresque est accompagnée par un orchestre.
Certes tout n'y est pas parfait mais on y rencontre des longs moments terrifiants, comme les choeurs stridents et qui sonnent assez africains, ou encore quand le morceau se réveille et que les cuivres font leur apparition, des moments pas inégalables, Crimson aura fait nettement mieux avec "Lizard", mais incontestablement puissants.
Et que dire du "Alan Breakfast", pièce improvisée totalement déjanté !

Pour ces deux raisons, Atom heart mother vaut le coup, faites l'impasse des morceaux au milieu, bouche-trous, posez quand même une oreille sur le beatlesien "Summer 68".

Vous verrez vous ne serez pas déçu !

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Je ne sais pas quoi dire, qu'est-ce que je pourrais dire, en fin de compte.

Floyd revient sur terre, fini le périple fabuleux mais dangereux de "A saucerful of secrets". Attention ! Je ne veux pas dire qu'il s'aseptise, loin de moi cette pensée, c'est juste qu'il n'est plus spatial comme il l'était auparavant. Cela s'entend surtout grâce à la très jolie "Grantchester meadows" qui nous emmène en plein coeur de la campagne anglaise et de ses verts pâturages, sauf que le ciel n'y est pas azur mais gris.
Mais il nous emmène aussi dans les profondeurs de l'océan avec "Sysyphus", en tout cas c'est ce qu'il m'évoque notamment sur la seconde partie du titre.

Cependant, tout n'est pas parfait, bien que "Grantchester meadows" nous fasse voyager, on ne peut pas dire que cette chanson soit bonne, tout au plus dirons-nous qu'elle est agréable, mais elle représente les prémices du style de musique facile que le Floyd s'entêtera à composer plus tard,. Qui a dit The final cut ? Qui a dit The Wall ? Qui a dit Meddle ?
"Grantchester meadows", c'est l'équivalent de "If" qu'on retrouvera sur l'album Atom heart mother : sympa 30 secondes mais qui va vite faire chier, faut bien le dire et les cris d'animaux excités, pour ne pas dire de babouins en rut de "Several Species Of Small Furry Animals Gathered To" m'insupportent.
Au final, cet album contient 3 des plus grands moments du Floyd, la gigantesque "Sysyphus", la sublime "The narrow way", et la majestueuse "The grand vizier's garden".

Je ne parle pas du live que je trouve ignoble

Le dernier moment avant-gardiste du Floyd est l'un des meilleurs moments prog' parce que là, on a vraiment affaire à du prog', contrairement à A saucerful...
Alors, pourquoi s'en priver ?

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Oh oh ! mes aïeux, le voilà, le messie, le grand, l'élan divin du Floyd : "A saucerful of secrets".

Ici, fini la musique popisante du saoûlant "The piper...", Pink Floyd devient plus sérieux, plus sombre, plus torturé, plus mystique, plus spatial et plus classieux.
Syd Barret est crédité mais est absent, en gros, il a participé sans participer et ça fait du bien, fini les chansons rébarbatives du précédent.

La musique de A saucerful est plus complexe et est plus sombre, on est loin des délires utopistes hippies ici, fini les "With a little help from my friends", et bienvenue les "Let there be more light", les "A saucerful of secrets", bienvenue les "Set The Control Of The Heart Of The Sun".
Jamais la musique du Floyd n'aura été aussi puissante, évocatrice, sombre, acidifié, vénéneuse, spatiale et grandiose.

Gare ! Cet album pourrait vous rendre fou de par sa complexité et aussi grâce à sa violence extrême, car latente, le mal est ici et les secrets ne s'évaporeront jamais !

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Un des albums les plus surestimés du siècle car si on y fait attention, il n'y a guère que "Astronomy Domine" et le jazzy et super original "Pow R.Toc H." qui valent le coup sur cette galette.
Deux chansons, ça ne fait pas très lourd pour un album qui en contient 11, de plus elles sont courtes, la plus longue est "Pow..." et elle ne dure que 4 minutes.
Le reste est anecdotique.

En fin de compe, c'est plus un délire-album, j'ai rien contre ça mais il faut que cela soit maîtrisé, ici ce n'est pas le cas.
Il faudra donc attendre, l'année suivante, soit 1968, pour avoir le privilège d'écouter un bon album et pas n'importe lequel : "A Saucerful of Secrets" qui est plus qu'un bon album mais le meilleur de Pink Floyd, ce qui n'est pas très dur.