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THE OTHER I


Le 26 Janvier 2015 par SEIJITSU

Aristote répond à toutes tes interrogations. C'est principalement le plaisir qui pousse à faire partager sa passion. Si ce n'était pas ça, Forces Parallèles ne proposerait pas autant de chroniques régulièrement !

"A moins que ce ne soit qu'un simple plaisir hédoniste. Mais, en ce cas, pourquoi dépasser le strict cadre de l'industrie musicale ? En ceci, la différence entre vous et le grand public est infime."

Ce genre d'affirmation de plus en plus courante me met mal à l'aise. La musique, tout comme l'Art, n'est pas quelque chose d'important au point d'en faire une opposition manichéenne entre les mélomanes pointus et le grand public. Entre le bien et le mal. Alors que c'est en vérité très nuancé.
La musique n'est pas non plus une composante qu'il faut traiter avec un sérieux de professeur d'université. Un artiste sera toujours moins important qu'un médecin sauvant des vies. L'Art est futile dans la vie de tous les jours, mais il occupe nos esprits car nous sommes des bêtes pensantes qui aiment réfléchir sur le monde qui nous entoure.

Ta réflexion est intéressante mais elle va au delà de ce que je sous-entends dans ma chronique. J'exprime tout simplement qu'il vaut mieux se faire son propre avis plutôt que se contenter de suivre des opinions pré-fabriquées qu'on nous rabâche depuis des décennies mais qu'on n'ose pas remettre en cause. Parce que c'est finalement très confortable de ne pas se remettre en question et cela nous empêche d'avancer.





Bernard LAVILLIERS
ETAT D'URGENCE


Le 26 Janvier 2015 par TERRY


Malgré quelques chansons pas top sur la face B (à partir de "New York Juillet" jusqu'à la fin), ce disque ultra sombre est selon moi un des meilleurs de Lavilliers. On notera une production, hélas, pas vraiment réussie, surtout pour le CD, le son est faiblard.
Mais les chansons sont, elles, dans l'ensemble, remarquables, "Q.H.S.", "Le Clan Mongol", "A Suivre...", le tube étonnant "Idées Noires" avec Nicoletta...
J'adore cet album vraiment sombre !





Bernard LAVILLIERS
ETAT D'URGENCE


Le 26 Janvier 2015 par BAYOU

Pour répondre à Aigle Blanc

Je ne crois pas que Nicoletta a eu une carrière brisée.
Dans la chronique, je veux dire surtout qu'elle a toujours évolué dans le registre de la variété (sans que cela soit péjoratif) genre que Lavilliers a souvent critiqué. Lui qui cite à tour de chansons des auteurs, reprend Aragon et Ferré envoie un message déconcertant avec cette chanson, ce qui ne remet pas en cause le talent de la chanteuse.





Bernard LAVILLIERS
ETAT D'URGENCE


Le 26 Janvier 2015 par AIGLE BLANC

Bravo à toi Bayou pour ta disco Lavilliers que je lis avec d'autant plus de passion que je ne connais aucun album de ce chanteur français atypique. Je ne connais en fait que certaines de ses chansons. Tu me donnes envie de me plonger dans cet univers fait de rage et de poésie.
Cependant, dans ta kro d'Etat d'Urgence, tu cites la collaboration de Lavilliers et de Nicoletta sur le titre Idées Noires, chanson que j'aime beaucoup au demeurant. Mais quand tu mets en évidence le registre Variété de cette chanteuse française, je crois y déceler une forme de "mépris" du moins une dévalorisation du talent hors norme de Nicoletta. Cette chanteuse est une exception dans le paysage de la Variété française. Sa voix à nulle autre pareille est gorgée d'une Soul écorchée unique. Pour moi, la carrière de Nicoletta est le plus grand gâchis de la chanson française. Avec son timbre vocal exceptionnel, et son chant habité, elle aurait dû occuper la place au moins d'une Janis Joplin ou d'un Joe Cocker. Quel dommage !
Que Lavilliers fasse appel à elle pour ce beau duo n'est guère étonnant. Cela est une forme d'hommage à une grande dame de la chanson à la carrière brisée. Il est des injustices impardonnables. La carrière ratée de Nicoletta en est une. Et pas des moindres.





2:54
THE OTHER I


Le 26 Janvier 2015 par AZER

Certes, nous ne pouvons en tant qu'individus prétendre à être tous à fait objectifs. Mais cela remet-il quoi que ce soit en cause ? Sachant que l'homme est incapable de prétendre à l'objectivité, celle-ci serait donc inexistante ?
Prenez vous d'ailleurs en tant qu'exemples : le fait que Seijitsu apprécie la musique au point de devenir chroniqueur vous paraît-il banal ? Combien d'êtres humains peuvent se vanter d'avoir développé une telle passion ? En ce cas, pourquoi cette passion et ce désir de connaissance ? Pourquoi un tel intérêt vers une culture futile ? Peut-être afin de toucher au cœur des choses et à la vérité (l'objectivité donc) ?
A moins que ce ne soit qu'un simple plaisir hédoniste. Mais, en ce cas, pourquoi dépasser le strict cadre de l'industrie musicale ? En ceci, la différence entre vous et le grand public est infime.
Aristote considèrait l'Art comme un moyen d'atteindre le sens profond des choses, et que son appréciation constitue une contemplation active, soit l'atteinte d'un bonheur quasi divin.





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THE OTHER I


Le 26 Janvier 2015 par SEIJITSU

Pour répondre à Azer, l'objectivité est illusoire tout simplement parce qu'il est impossible de définir ce qui est "bon" objectivement. Toute appréciation étant lié à un parcours et à l’affect d'un individu au final.
Le terme "objectif" n'a de sens que si on s'appuie sur des faits concrets: un impact médiatique, commercial, historique... Beaucoup de groupes vénérés par l’intelligentsia rock peuvent être démonter avec quelques arguments bien affutés. Tout le monde a ses préférences et l'important, cela reste finalement de savoir en quoi on aime telle musique plutôt qu'une autre pour pouvoir l'expliquer.

Pourquoi noter donc ? Pour montrer ce qui nous parait le plus important. Je ne suis pas plus objectif qu'un autre chroniqueur du site (au contraire, j'essaye de ne pas l'être) mais j'essaye de démontrer pourquoi telle musique mérite d'être en avant plutôt qu'une autre selon moi.

Le temps des confrontations ne risque donc pas de disparaitre, car on est justement en train de débattre (et le mieux serait de continuer sur le forum). D'ailleurs, je pense que tu as tort. Parce que si LIMP BIZKIT est vite devenu mauvais, leur premier album peut tenir tête à PINK FLOYD ;)





2:54
THE OTHER I


Le 25 Janvier 2015 par AZER

L'art est objectif? Dans ce cas je suppose que RIHANNA est aussi talentueuse que les PINK FLOYD, RADIOHEAD, KING CRIMSON, APHEX TWIN,BOARDS OF CANADA, etc...
Comment ça RIHANNA c'est pas de l'art? Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer ? C'est certes intrinsèquement mercantile mais ce fut également le cas de KISS, des ROLLING STONES en leur temps, j'en passe et des plus pertinents. Et d'ailleurs, si l'objectivité n'existe pas, à quoi bon Forces Parallèles ? Tous les albums méritent 3/5 pour prendre en considération la somme hypothétique de tous les avis divergents.
Bien évidemment, cet argument est ici utilisé en tant que mise en orbite d'une chronique dithyrambique sur un album controversé, mais le principe de subjectivité totale, est, outre son manque d'ambition et son côté passéiste évident, décrié lors d'autres chroniques par l'auteur lui-même. Si tout est subjectif, à quoi bon en vouloir à Pitchfork de surévaluer (au nom de quels critères ?) CHARLI XCX et de mésestimer injustement SCHOOL OF SEVEN BELLS ? Tout est subjectif ma bonne dame !
Je me doute que la mise en place d'une métaphysique transcendantale de la Musique serait fort difficile à articuler, mais, si l'objectivité n'existe pas, à quoi bon noter quoi que ce soit ?
De plus, je suis sur qu'il est clair pour vous que Wish You Were Here est monolithiquement supérieur à chaque album de LIMP BIZKIT. Alors comment peut-on d'un côté prôner un subjectivisme généralisé et de l'autre établir des rapports de forces que vous pretendrez, au fin fond de votre esprit, tout à fait indubitables ? Choisissez : d'un côté, l'on admet l'existence d'une vérité musicale ultime et d'une beauté transcendante nous dépassant par sa grandeur, de l'autre chacun se paluche chez soi, sans passion aucune et sans aucun motif de confrontation, vu que personne n'a tord. Personnellement j'ai d'ores et déjà fait mon choix.

Sinon, en ce qui concerne l'album, je le trouve redondant par rapport au premier, qui m'avait déçu de par sa production peu fine. M'enfin après tout personne n'a tord, n'est-ce pas ? ;)





CAN
DELAY 1968


Le 25 Janvier 2015 par WALTER SMOKE

Bonjour Chrisp,

Comme je le dis dans ma chronique, je trouve que le chant de Mooney peut être parfois fulgurant de talent, mais ses passages les plus faibles mettent en exergue une voix qui ne remportera pas les suffrages - d'où mon dernier paragraphe.
Ensuite, j'avoue avoir hésité à le classer comme studio. Mais en le mettant en compilation, je mets en exergue le fait qu'il s'agit d'une oeuvre publiée en retard, et faisant plus office d'archive qu'autre chose.

Bonne soirée.





ANASTACIA
RESURRECTION


Le 25 Janvier 2015 par JOE THE ALIEN


Métalleux ultime et plus habitué à NIME qu'à Forces Parallèles (même si j'apprécie de voguer d'un site à l'autre depuis des années, un immense merci au passage à leurs animateurs respectifs, ou croisés), je n'en suis pas moins totalement sous le charme de cet album et de la Femme qui y règne en Maîtresse absolue de la voix, de la mélodie, du feeling).

J'aimais déjà Anastacia avant, ses tubes avaient déjà pris possession de mon âme, mais avec cette "Resurrection", j'atteins des sommets avec elle. Quand on sait aussi les affres de la vie de la Dame (née la même année que moi en plus...), on ne peut qu'être encore plus touché par la performance et la sincérité qui s'en dégage.

Pour moi, l'album de l'année 2014, et sans doute plus encore, hors Metal.

Et quand en plus je suis tombé, après coup et par hasard, sur son album de reprises de 2012 (Led Zep, AC/DC, Aerosmith, entre autres...), je me suis senti tellement conforté dans mon sentiment que cette personnalité exceptionnelle aurait dû trouver son chemin aussi dans le Hard-Rock et le Metal...

Anastacia forever...

Pour celles et ceux qui n'auraient pas compris, ceci était une incandescente déclaration d'amour... :-)





CAN
DELAY 1968


Le 23 Janvier 2015 par CHRISP


Un Can qui présente une facette plus rock encore que sur Monster Movie, avec des guitares acérées pour du Can, en témoigne l'ouverture Butterfly presque hard.

On retrouve la mélancolie sur Thief, qui préfigure et dépasse allégrement "Mary, Mary So Contrary" sur Monster Movie, le rock'n roll assumé de "Nineteen century Men", la transe format court de "Uphill" et le coté posé sur "Little Star of Bethlehem", presque hip/hop avant l'heure ou Malcom Mooney déclame sur la guitare de Michael Karoli qui laisse la part belle au chanteur/ sculpteur. On peut d'ailleurs trouver une version alternative d'une durée de 12 minutes sur un hébergeur de vidéos bien connu.

Parlons en justement de ce personnage atypique qu'est Malcom Mooney ! Il remplie parfaitement son rôle, parfois irritant effectivement sur "Man Name Joe", plein de feeling sur "Little Star of bethlehem" ou encore d'une justesse incroyable sur "Thief". Can a eu de la chance d'avoir en son sein, deux chanteurs très différents, l'un avec sa voie écorché et son feeling black, l'autre plus sensuel, qui susurrerait presque, mais tout deux excellents dans leur registre. A vrai dire, la seule chose qui semblerait les rapprocher serait l'effet de la musique développé par Can sur leur esprit, sensible à la folie en tout genre.

Par contre je suis en désaccord sur la chronique sur quelques points, je trouve au contraire, que c'est l'un des albums les plus accessible de Can, d'une part par son coté rock plus prononcé, et son psychédélisme moindre qui coupe la plupart des délires inhérents à Can qui lui permet de se maintenir dans un format court (8 minutes pour la chanson la plus longue).

Pourquoi l'avoir classé dans "compilation" également et non pas dans "album" ?

Note réelle 3,5/4, mais arrondie à 4.





Bernard LAVILLIERS
POUVOIRS


Le 23 Janvier 2015 par LEO


Je rejoins les 2 avis précédent. Pouvoirs est bien évidemment le sommet de LAVILLIERS en studio (bien que j'aime beaucoup les 2 albums qui ont précédé et les 2 qui suivront...). l'artiste comme ses musiciens sont au top et au diapason sur ce disque (les mots et la musique claquent à l'unisson sur la suite de la 1ère face, et la seconde n'est pas en reste!).
BAYOU est un peu à côté de la plaque lorsqu'il dit : "la critique sans nuance tombe un peu à plat, surtout quand elle vient d’un chanteur bien établi dans le show-biz qui gagne un paquet de fric avec ses disques et ses concerts", car à cette époque (fin'78-début'79) bien que LAVILLIERS remplissait les salles de concerts, il était encore loin d'être un artiste reconnu et établi dans le métier et il faudra attendre les albums suivants (O Gringo et Nuit d'Amour) pour que ses disques se vendent mieux.
Pour ce qui est du flop commercial (mais certainement pas artistique!) de Pouvoirs, il s'explique de par ses textes plus revendicatifs que jamais et volontairement paranoïaques et sa musique tendue et non formatée, ce qui a pu faire peur au grand public et aux programmateurs radios. Il s'agit néanmoins d'un disque important!





NINE INCH NAILS
THE DOWNWARD SPIRAL


Le 22 Janvier 2015 par TOXIMINAL


Chef d'oeuvre de l'Indus, cet album est un voyage dans l'esprit torturé de Trent Reznor qui extériorise sa souffrance sur cet album sous une avalanche de samples, de synthés, de guitares mais surtout une voix rageuse et inquiétante qui traduit tout ce mal-être.
Tour à tour violent, calme, gore et malsain, cet album fascinant est le témoignage de la folie d'un homme. Fascinant et sans aucun point faible, cet album DOIT faire partie de votre CDthèque.
Le "Pornography" des années 90 en somme...

Morceau préférés : "Heresy", "Closer", "Ruiner"





MIDNIGHT OIL
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1


Le 22 Janvier 2015 par JOHN MACCARTNEY


Peter Garrett disait de cet album que c'était leur "Dark Side Of The Moon", toutes proportions gardées. C'est surtout l'album d'un groupe qui a pris tous les risques, jusqu'à s'enregistrer une nouvelle fois en Angleterre alors qu'il était quasiment sur la paille. Leur producteur presque inexpérimenté, le jeune Nick Launay, propose au groupe une approche novatrice avec des arrangements faits de samples, de nappes et d'effets innombrables. Sur "10 to 1", le son de Midnight Oil devient plus pop, enrichit par l'arrivée de synthés, de guitares acoustiques, de cuivres et d'harmonies vocales. Le groupe a bien des choses à dire, notamment sur le nucléaire, la guerre, la presse... Ils sont vraiment "vénères" et ça se sent. Garrett est intenable. Et quand textes vindicatifs pertinents, compositions inspirées et production audacieuse sont sur la même longueur d'onde, on approche de la perfection. De "Outside World" à "Power & Passion", c'est un sans faute. Mais "Maralinga" et "Tin Legs & Tin Mines", tout en étant de très bons morceaux, cassent trop le rythme. Puis c'est le retour du ton agressif avec "Somebody's Trying To Tell Me Something" et ses choeurs 'à la Queen'. Considéré par bien des fans comme le meilleur album de Midnight Oil, "10 to 1" fut surtout celui qui permit aux Huiles d'obtenir enfin une certaine reconnaissance internationale, même si parfois boycottés à cause de leurs engagements politiques sans compromis.





Damon ALBARN
EVERYDAY ROBOTS


Le 22 Janvier 2015 par A.T.N.


Très gros fan de Albarn, je me reconnais hélas dans ceux qui trouvent cet album "long comme un jour sans pain". Arrangements très pensés, mélancolie palpable... mais au final, pour moi, beaucoup d'ennui, un spleen sans réelle beauté, j'ai été déçu. La chronique est bien plus belle que le disque!





Bernard LAVILLIERS
POUVOIRS


Le 21 Janvier 2015 par TERRY


Le meilleur album de Lavilliers et un des meilleurs albums français, tout simplement !
A noter que pendant des années, l'album fut commercialisé, en CD, dans une version remixée (sortie vers 1990), qui a été depuis remplacée (dès 2002, je crois), par la version d'époque. Mais le visuel du CD reste le même, c'est à dire pas le même que le vinyle, et moins réussi (et pas raccord avec l'année de sortie de l'album : la photo sur le livret CD est une photo de Lavilliers de la fin des années 80) !





Bernard LAVILLIERS
POUVOIRS


Le 21 Janvier 2015 par CREEPING MESSIAH


Désolé, mais je ne suis pas du tout d'accord avec la chronique. A la lire, j'ai l'impression d'un mauvais procès d'intention, comme si les conditions d'écriture primaient sur la musique. J'écoute cet album depuis très longtemps (25 ans quand même) sans m'en lasser. Bien sûr, je comprends que le chroniqueur n'ait pas accroché, mais ses arguments ne m'ont pas convaincu. La face À, demi-concept album sur le thème du pouvoir de la finance, n'est pas une posture (et quand bien même, les textes sont parmi les meilleurs de Nanard), et les titres sont très inspirés: frères de la côte et confrères s'enchaînent sans temps mort, avec Urubu en point d'orgue. Alors OK, la face B est plus datée, mais les textes restent de très haut niveau, avec des titres plein d'humour décalé (l'ambulance du maire leur montrer le chemin..., ringard pour le reggae ou même rue de la soif). Un super album pour moi qui ai grandi avec (précision: je fréquente plutôt les salons de NIME d'habitude)
Vive FP, vive NIME, peace





The DANDY WARHOLS
THIRTEEN TALES FROM URBAN BOHEMIA


Le 19 Janvier 2015 par EL PACHENKA


Je découvre bien tard mais il n'est jamais trop tard. J'étais passé à côté de ce groupe qui ne m'inspirait pas plus que ça quand Rock&Folk le mettait en couverture et en Disque Du Mois. Puis il y eut le déclic et ce, grâce à une amie, suivi du désir de découvrir la musique de ces Dandy Warhols. Ce Thirteen Tales From Urban Bohemia serait jugé comme la meilleure production. Personnellement, je n'en sais trop rien étant donné que c'est le premier album acheté mais je serais bien tenté par deux ou trois autres avant d'en apporter confirmation. Pour l'instant, je semble avoir choisi un bon cru avec ce troisième album empli de très bon titres avec "Godless", les lourds "Nietzsche" et "Horse Pills", les planants "Mohammed" et "Sleep", le slidé "Country Leaver", et j'en passe ...





COCTEAU TWINS
VICTORIALAND


Le 16 Janvier 2015 par LEO


Entre les albums Treasure (fin'84) et Victorialand (début'86), les COCTEAU TWINS ont fait paraître (toujours en trio) au cours de l'année 1985, 3 EP de 4 titres chacun (soit, 12 compos originales n'apparaîsant sur aucun album, à l'exception des compilations et autres coffrets réunissant les divers maxi-singles du groupe...).
Ces 3 EP (Aikea-Guinea, Tiny Dynamine et Echoes In A Shallow Bay) sont musicalement parlant, comme une sorte de mix de ce qu'a pu proposer le groupe durant ces 3 premières années d'existence. passant de morceaux mélodiques à des titres plus expérimentaux et incantatoires, jusqu'à des pièces plus aériennes...
Ce qui nous amène à l'album Victorialand, bijou de 9 titres proche de l'ambient (enregistré en duo temporairement, puisque le bassiste Simon Raymonde était occupé au même moment par le side-project THIS MORTAL COIL et le double album Filigree & Shadow).
Ce splendide album voluptueux et vaporeux est un océan de douceur et de sérénité. contrairement à Treasure sur lequel la boite à rythmes (reverb à fond) prédominait grossièrement, là elle est mise en sourdine (comme sur "Lazy Calm" où un simple pied de grosse caisse feutré sert d'accompagnement ou bien mixée judicieusement en fond sur "Little Spacey") et sur les 7 autres titres elle est tout simplement absente, laissant les guitares et effets de Robin Guthrie et les vocalises angéliques d'Elizabeth Fraser nous envoûter. le rêve!
Ce court album (à peine un peu plus de 32mn au compteur!) est à prendre d'un bloc tellement le tout est d'une rare cohérence (effectivement, les services éventuels de Brian Eno n'auraient été d'aucune utilité!), mais si je devais citer parmi mes morceaux préférés, "Whales Tails", "How To Bring A Blush To The Snow" et "The Thinner The Air" figureraient en bonne position!
À noter que fin'86, le groupe (redevenu trio) sortira l'album The Moon And The Melodies en collaboration avec le pianiste Harold Budd, dans lequel on retrouve une ambiance un peu similaire à celle entendue sur Victorialand (en toutefois beaucoup moins homogène et réussie, puisqu'entre autre... la boîte à rythmes réverbérée réapparaît sur la moitié de l'album!).





COCTEAU TWINS
TREASURE


Le 15 Janvier 2015 par LEO


Fin '83 le bassiste Simon Raymonde rejoint les COCTEAU TWINS et début '84 le trio enregistre l'EP 3 titres "The Spangle Maker"/"Pearly-Dewdrops' Drops"/"Pepper-Tree", plus l'inédit "Millimillenary" réservé en exclusivité à une compilation du New Musical Express (on retrouvera plus tard ces 4 morceaux sur la compilation du groupe intitulée The Pink Opaque).
De tous ces titres, c'est sans doute "Pearly-Dewdrops' Drops" et "Pepper-Tree" qui se rapprochent le plus de l'univers sonore de l'album Treasure, enregistré quelques mois plus tard.
Treasure contient des morceaux plus aériens et moins sombres par rapport aux 2 premiers albums. la présence de la guitare acoustique sur certains titres n'est sans doute pas étrangère à celà!
Beaucoup de fans des COCTEAU TWINS placent Teasure parmi les meilleurs albums du groupe mais ce n'est pas mon avis (ni celui du groupe, qui le trouve inachevé) car d'une part, je trouve la majorité des compos un peu répétitives et pas vraiment abouties et d'autre part, le gros hic en ce qui me concerne serait du côté de la boite à rythmes assez appuyée et horriblement réverbérée.
Les morceaux qui ressortent de l'ensemble sont donc pour moi l'excellent "Beatrix", qui combine Kate Bush/Dead Can Dance+Siouxsie en 1 morceau et l'atmosphérique "Otterley", qui préfigure déjà l'album suivant: le génial et éthéré Victorialand.





John CARPENTER
ASSAULT ON PRECINCT 13


Le 14 Janvier 2015 par DARK SCHNEIDER


Une BO difficile à noter, car comme le dit très bien la chronique, elle n'avait pas vocation à être éditée. Vu que l'ensemble se contente de décliner le même thème de multiples façons, l'ennui vient vite pointer le bout de son nez. Le thème de Division 13/Julie, tout en étant agréable, est d'un intérêt moindre par rapport au thème principal. Les sonorités sont également assez frustres, l'époque et le manque de moyen expliquent cela.

Mais reste donc ce Main Title, qui est une évidente réussite, à l'image du film d'ailleurs, un des tout meilleurs de Carpenter. Très simple, presque minimaliste, sans véritable mélodie, il n'en est pas moins obsédant, pas si sombre que ça cela dit, mais peu importe.

A mon sens, mieux vaut se procurer un best-of contenant le thème principal. Assault fait parti de ces films "bis" aux moyens limités, dont la BO tenait sur un thème principal et deux ou trois titres d'ambiances. Valable pour un 45 tours ou EP, mais pas un LP.







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