Le 13 Février 2009 par ELVAN

On a beaucoup reproché à queen cet album et je trouve cela un peu excessif. Ce qui a fait entres autres la particularité de ce groupe a été sa polyvalence. Combien de groupes de rock peuvent-ils se targuer d'avoir composés une palette aussi variée que queen ? Même si cet album n'est pas mon préféré il tient la route honorablement. Et, pour reprendre les propos de notre chroniqueur, les morceaux de Hot Space passent bien en live, regardez/écoutez la performance du groupe sur Staying power sur le Live at the Bowl par exemple.

Le 13 Février 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonsoir,

Je salue la clémence de la chronique.
Chroniquer le dernier album des Stooges à l’heure de la mort d’un de leurs membres fondateurs, le mythique Ron Asheton, s’avère un exercice plus délicat que prévu d’autant plus que ledit album m’a beaucoup déçu. Pourtant dieu sait combien j’aime ce groupe essentiel dans la culture rock et combien je vénère le Pop du rock, Saint Iggy.
J’aurais donc pu être complaisant, bon public comme je le suis quelques fois avec les inégaux albums solo de l’Iguane, oui j'aurais pu... Enfin jusqu’à une certaine limite.
Avec « The Weirdness » la barre était il est vrai (trop) haut placée et il était sans doute illusoire de penser qu’à près de 60 ans, les Stooges allaient renouer avec la qualité de leurs deux premiers brûlots des années 70 qui avaient en leur temps éloigné mis à feu et à sang le petit monde de la musique.

Dés le premier morceau nos plus folles espérances sont sérieusement douchées, « Trollin » petit morceau tranquille et presque facile est une entrée en matière bien timide comparée à la tornade sonore qu’on pressentait.
La suite de l’album est du même tonneau voir même pire. Tout ce qui faisait leur force semble s’être dissipé dans les limbes du temps. Plus de tranchant, d’énergie, et ô désagréable surprise, même Iggy semble privé de son abattage vocal habituel. Bien sûr ça rock encore mais gentiment et les morceaux semblent bien anecdotiques, bien ternes.

« My Idea of fun » est peut être le morceau le plus fun et le plus « Stooges » de l’album avec ce coté inexorable et nihiliste faisant passer n’importe quelle provocation comme une lettre à la poste. Ah si tout l’album avait été dans cette veine (de junky) je me serais logiquement prosterné mais on est loin du compte.
Ainsi « Free and freaky » et « She took my money » sont des morceaux efficaces qui seraient passés bien inaperçus sur le dernier album solo d’Iggy Pop. Le reste plonge à pic dans des abîmes d’ennui et de médiocrité.

« The Weirdness » c’est donc pour moi un maigre bilan : un bon morceau (My Idea of fun) , 3 ou 4 titres qui bougent un peu pour créer l’illusion du champion toujours vif sur jambes et le reste virant à l’encéphalogramme plat.
Alors après on peut se mentir à soi même, vivre dans le passé, engoncé dans l’amour aveugle du fan (que je respecte), ou bien travestir cyniquement la réalité pour vendre des magazines en proclamant le grand retour des Stooges de la grande époque. Mais pour ma part je pense qu’il ne s’agit plus du même groupe et je dois avouer que cet album ne m’a pratiquement procuré aucun frisson.
Je trouve même les derniers albums solo d’Iggy Pop plus réussis, notamment le péchu et efficace « Electric Chair ».

Déception à la mesure de mon amour pour ce groupe, immense donc. Je ne sais pas quel avenir a le groupe aujourd’hui avec la disparition d’Asheton mais je suis en tout cas heureux d’avoir pu les voir une fois sur scène dans ma vie, en mai 2006 au Zénith de Paris, superbe concert à jamais gravé dans ma mémoire.
En 2009 il nous reste Iggy pour quelques années encore, alors autant en profiter. Le temps passe vite et est impitoyable.

Dreamer_Deceiver

Le 12 Février 2009 par CYCLOMAL

Pas un album pour fan, non, on parle du Neil Young de Mister Soul faut-il le rappeler, ne réveillez pas l'ours qui dort... Mais une récompense pour ceux qui sont convaincus du talent précoce du loner.

Ils le seront encore plus après l'écoute de ce "Down by the river" d'anthologie, d'un "Cowgirl in the sand" monumental au delà du pléonasme où on reconnait au moins trois autres morceaux de Young comme dans une fugue terminale ! Quand on sait que moins d'un an après, il jouera le même "Cowgirl in the sand" dans une version épurée à l'extrême, sublime, en live à Massey Hall, on se dit que le unplugged n'a rien inventé. Le grand Neil était passé par là.

Et puis Danny Whitten, avant "Tonight the night", chantant "come on baby let's go downtown" : incontournable pour le fan ! Oui je change d'avis, réécoutez Mister Soul, on peut !

Les deux "W", Winterlong et Wonderin', ponctuent le live d'un peu de légèreté, on en a besoin, avec le lourd autour.

Ces "performance series archives" sont décidément du tonnerre, profitons avant que le filon ne se tarissent, et je ne commente pas chez Amazon !

Le 12 Février 2009 par ANCESTOR

J'ai adoré cet album. De suite. Sans restriction. Je ne suis ni un nostalgique (quoique...), ni un amateur du CRIMSON moderne, au contraire. Et pourtant j'apprécie hautement le modernisme de ce The Power To Believe, en même temps que je suis heureux d'y retrouver de vieilles recettes crimsoniennes. J'étais resté bloqué sur Red, mon album préféré, déçu par tout ce que j'avais entendu de KING CRIMSON depuis ce chef d'œuvre. Et finalement, malgré quelques défauts, évidents mais négligeables, je renoue "aujourd'hui" avec un de mes groupes fétiches : champagne !

Le 11 Février 2009 par VANNOORD

Ah, Asia ! Groupe extrêmement doué qui a su pondre des albums aux mélodies incroyables portées par le superbe chant de John WETTON. Cet "Astra" a eu le gros malheur de venir après deux albums quasi-parfaits, "Asia" et "Alpha", qui ont transcendé le style. Il faut bien reconnaître que malgré quelques perles, dont le magnifique "Go", "Astra" est un poil moins bon que ses prédécesseurs et il ne pouvait que souffrir d'une éventuelle comparaison, hélas inévitable. Mais un poil moins bon pour l'Asia de l'époque, ça veut dire quand même un excellent album bien fait et très agréable à écouter.
Il est fort dommage que le groupe ait volé en éclats car je crois que s'il avait continué dans sa formule initiale, il aurait fait extrêmement mal.

Le 11 Février 2009 par EFFREET

Je trouve David assez sévère avec cet album mais comme on dit chacun ses goûts.
Certes, King Crimson a perdu de sa splendeur avec cet album mais ça reste toujours correct et attrayant. Même le (seul) raté de cet album, "Prozakc Blues", n'est pas si dégueu que ça et reste accrocheur.
Un album en demi-teinte sans surprises mais attrayant et entraînant, ce qui est déjà bien.
Et puis, Crimson se rattrapera largement avec le splendide The Power to Believe et son "Level Five" !

Cependant, David, tu dis, je cite : "Et le pire, c'est qu'ils nous refont le coup de "Larks' Tongues in As/pic - Part IV", 30 ans après, fallait oser ! Dans le genre reclu dans le passé, on ne pouvait pas faire pire."
Et sur ton commentaire de l'album The Power to Believe, tu te contredis en disant ceci, je cite encore une fois :
"A quand une nouvelle suite à Lark's Tongues in Aspic ? Ca faisait si longtemps..."
Pourrais-tu m'expliquer, s'il te plaît ?

	Par Forces Parallèles Réponse de David : La question dans le commentaire à propos de The Power To Believe est ironique.

Le 11 Février 2009 par EFFREET

Je dois sûrement faire partie des seules personnes à préférer In the Wake of Poseidon à In the Court of the Crimson King.
ITWOP a juste eu le malheur de sortir avant ITCOTCM, pourtant cet album recèle des perles infiniment meilleures que "Epitath" ou "I Talk to the Wind", comme par exemple "Cadence and Cascade" ou "Picture of a City".
Il contient aussi les magnifiques "Cat Food", "The Devil's Triangle" et la trilogie des "Peace".
Et que dire du morceau éponyme qui est bien meilleur que le morceau éponyme de In the Court !
Certes, il aura moins apporté à la musique que son illustre et tout simplement splendide prédécesseur (et son "Moonchild" intense et complètement barré), mais il est tout simplement meilleur et plus beau.

Le 11 Février 2009 par SERGIO

Je me demande souvent ce que l'on peut attendre d'un groupe qui sort des albums depuis tant d'années, car album après album apparaissent dans le meilleur des cas, la révélation, la confirmation puis le statut de grand groupe. Marillion a atteint ce niveau depuis longtemps et doit sans cesse se renouveler pour contenter des gens ayant entendu beaucoup de musique et n'étant pas prêts à s'emballer pour n'importe quoi.
Donc, quand un disque contient quelques morceaux dignes de ce qu'ils ont fait de mieux, je suis déjà content. Mais quand c'est le cas pour la plupart, comme sur Marbles, je m'emballe et classe cette galette parmi leurs toutes meilleures et suis en joie ! Je sais que j'écouterai ce CD régulièrement et longtemps, alors que ce ne sera pas forcément le cas pour d'autres, même si les gars n'ont à rougir d'aucune de leurs oeuvres et ont su maintenir, bon an mal an, une qualité assez élevée dans leur discographie, ce dont peu de groupes peuvent se targuer.
Alors je dis vive Marillion ! Refaites-moi des "Invisible Man", "Neverland", "Genie", "Fantastic Place", "Angelina, Don't Hurt Yourself", etc... Quand vous voulez, je suis preneur !

Le 10 Février 2009 par MADEDZIVITRAN

Je trouve qu'on détruit trop cet album par simple prétexte que Queen était encore à leurs début mais personne ne me contredira si je dis qu'il y a eu un net progrès depuis leur premier album.
Ce qui cloche parfois dans cet album c'est le medley final (donc +/- la face B en vinyle), mais la face A c'est déjà du Queen en pleine forme. La suite Procession/Father to Soon/White Queen honnêtement c'est rare quand Queen a su refaire un truc comme ça, après leur période Bohemian Rapsody, en plus dans un style rock progressif qu'ils n'aborderont plus jamais de la même manière.
Je met 4 étoiles parce que je reconnais que la face B est moins bonne.

Le 09 Février 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour,

J'ai vraiment l'impression d'aller complètement à contre courant par rapport aux gouts du chroniqueur et des fans de Queen car je trouve justement cet album très bon.

Sur "News Of the World" Queen part moins dans tous les sens et canalise (enfin) sa formidable énergie créatrice sans forcément tomber dans les méandres de la facilité.

Plus de délires cabarets et opera ici, juste du rock cadré, inspiré et ample.

Oui les deux premiers titres sont parmi les plus grands tubes de l'histoire du rock et ont à présent un arrière gout de merguez-stade de foot assez déplaisant n'empêche que "We will rock you" comme intro reste un must, tout particulièrement la terrible estocade finale guitaristique de Brian May.

Du rock burné, il en est question avec le supersonique et imparable "Sheer Heart Attack" mais également avec "Fight from the inside" avec son refrain terriblement puissant et ce son, cette voix si proche des meilleurs morceaux de Led Zeppelin.

Venant par la suite "Get down, make love" est une superbe réussite avec son rythme syncopé et ses brusques accélérations.

La fin de l'album gorgée de ballades est quelque peu moins haute en couleur mais reste tout à fait convenable.

Un succès mérité que celui de ce disque, car outre ses deux hits rouleaux compresseurs il contient une pléiade de bons morceaux.

Un dernier mot sur la pochette, très plaisante, sentant bon les comic books et la SF des années 60/70, avec ce robot-pierrot assassinant de sa main de fer le groupe.

Une métaphore de ce que l'industrie musicale fera de Queen ?

Respect tout de même pour ce très bon disque.

Dreamer_Deceiver

Le 08 Février 2009 par CYCLOMAL

Bien sûr que "Crime of The Century" est un des albums des seventies, un de leurs meilleurs, avec un thème qui le traverse pour une fois, si bien résumé par la grille sur la pochette! Mon coup de coeur, après tant d'écoutes, pour Asylum, sans rien retirer aux autres qui ont su tour à tour avoir ma préférence: Ah! Un chagrin post-adolescent avec Rudy, l'énergie de Bloody Well Right et puis Crime of The Century, l'exercice obligé de péplum de fin d'album le plus somptueux des Supertramps...

Le 08 Février 2009 par CYCLOMAL

"On the beach" c'est une qualité de son unique à cette période prolifique de Neil Young, pour commencer...Moins déchirant que "Tonight the night", moins déchiré aussi! Mais pas gai pour autant, une feuille morte glissant sur une flaque d'eau, au bord du naufrage si le vent se lève! La pochette en dit déjà long, mais il faut rentrer et goûter l'ambiance: à partir d'un "walk on" largement pour Neil lui même, en passant par "for the turnstiles" ou "revolution blues", tous les morceaux distillent, chacun à leur manière, sur des paroles particulièrement soignées, un spleen rempli de l'élégance du désespoir qui est peut-être le thème de l'album.

Ai-je dit qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre comme seul Neil Young pouvait le faire: il ne se laisse pas découvrir comme ça, il se mérite, il faut se laisser embarquer toute affaire cessante, esquisser de temps à autre un discret et irrésistible chaloupé...good times are coming, but they sure coming slow...On n'est pas si pressé finalement de voir l'éclaircie, le ciel bleu de la pochette et le ridicule salon de jardin méritent notre derrière à nous aussi, c'est dans ce registre sombre seulement éclairé par sa musique que Neil est le meilleur.

Le 08 Février 2009 par PHILIPPE DUVAL

Bonjour à tous.

Il est une chose indéniable:

Pink Floyd a été et sera toujours le plus grand et génial groupe de rock alternatif!

Le 07 Février 2009 par JF LE COADOU

Musique certes simple en apparence, mais avec un gros travail sur "l'esthétisme" de la musique : on a envie de parler de tableaux musicaux pour les 10 morceaux.
Ce travail approfondi sur la tonalité me fait être un peu déçu par l'écoute en version CD, qui fait perdre la "coloration" de l'édition vinyle. Le son est manifestement plus dur, plus froid, en CD.

Note : 5 étoiles en vinyle, 4 en CD.

Le 06 Février 2009 par OX

Un vrai plaisir que de voir cet album chroniqué ici !
J'ai vu ce groupe deux fois en concert, et acheté leurs deux albums (celui-ci et le précédent) et l'énergie qu'ils dégagent tant en live que sur CD est vraiment géniale et fait plaisir à voir et entendre.
En effet cet album change un peu par rapport au précédent, Elevator, mais pas tant que ça. Un vrai bijou que cet album donc !
A noter, des changements de line-up importants depuis la sortie de cet album, seuls Big Beurky et Laure Nuzzi restant du groupe qui a enregistré cet album.

Le 06 Février 2009 par MEFISTO

Le meilleur de RADIOHEAD selon moi, profond et complet. Il ne souffre pas de grandes faiblesses; même que les titres plus faibles sont compensés par les meilleurs, créant ainsi une "hétérogénéité homogène". Un pacing parfait, une montagne russe parfaitement alignée, des émotions opposées qui se rejoignent au final. L'album le plus abouti de RADIOHEAD, presqu'à égalité avec "Ok Computer".

Le 05 Février 2009 par JF LE COADOU

Une remasterisation qui fait enfin vivre ce Lp, tant l'édition vinyle de l'époque l'étouffait, il faut bien le dire.
Nettement supérieur à "fun house" en niveau musical, grâce à l'apport du guitariste james williamson, il se démarque aussi de ce dernier par la puissance dégagée qui n'est plus basée ici sur un incessant martèlement de la batterie ( qui se fait ici plus discrète ).
D'ailleurs les meilleurs titres ne sont pas forcément les plus bruyants (pour ne pas dire bordéliques ).
C'est aussi le Lp des stooges le plus varié.

Le 05 Février 2009 par JF LE COADOU

Une musique certes inspirée, à l'instar des mothers, mêlant le pop/jazz. Mais la qualité des vocaux laissent à désirer, valait mieux s'en abstenir que de nous infliger ce ton monocorde et soporifique.

Le 02 Février 2009 par JAY-JAY

Salut,
Pas d'accord avec vous.
Doing the unstuck est énorme ici comparé à sa version studio.
Cut & end sont tout sauf pop.....
Le son est lourd mais si on se réfère à ça, ils l'ont bien précisés dans le livret, "play it loud"....
Pour ma part, bien meilleur que "Paris" car plus concentré sur Wish, dont c'était la tournée promo....
un bon 4/5 me semble plus en adéquation avec la qualité de ce Show

Le 02 Février 2009 par CYCLOMAL

On ne connait pas encore la dualité entre le côté obscur et celui plus folk-campagnard-positif qui va marquer l'oeuvre de Neil Young quand sort cet album, la première réussite après l'entrée en matière énigmatique de l'opus précédent. Elle est déjà là pourtant, avec une prédominance du côté sombre chez l'ombrageux loner! Et le Crazy Horse aussi, en complément surnaturel!

La célébration de "cinnamon girl" est trop joyeuse pour cacher l'ironie de Neil. Mais il ne plaisante pas quand il déplore l'attitude de cette damnée "cowgirl in the sand" ou qu'il tire sur sa copine dans "down by the river"! Quel jeu de guitare unique, avec un Young souvent touché par la grâce dans ses interminables solos et Danny Whitten en contrepoint: Pancho Sampedro en rigole encore, dans "The year of the horse", quand il raconte qu'il jouait "both their parts" sans le savoir à cette époque où il rôdait encore au Mexique... Oui, Every body knows this is nowhere, mais c'est là que Neil trouve son inspiration, lui qui ne fait pas beaucoup de concessions et qui ne nous épargne et ne s'épargne pas grand chose, dans des plaintes comme "round and round" ou surtout "running dry" et son violon suraigu. Reste le morceau éponyme, parfait mélange des "deux" Young selon moi, triste dans une errance en corbillard sans laquelle il n'y aurait pas la consolation des "Harvest" successives ou de la "prairie wind" paternelle.

Neil sait déjà où il va, et le meilleur est à venir.