Le 01 Février 2009 par JULS

Composé en même temps que Machina premier du nom, cet album (le lp) se révèle bien meilleur, la production y est moins étouffante, le son des grattes plus tranchant, et on entend vraiment ici Jimmy Chamberlin faire étalage de son talent (cf les 3 premiers titres)
De plus, le groupe continue d'aller de l'avant, virant vers l'indus noisy sur "White Spider" et "Blue Skies Bring Tears", et mine de rien, ça marche et ça fait plaisir! Malheureusement l'existence de ce disque est encore trop souvent méconnue, il constitue pourtant une très bonne épitaphe des Smashing Pumpkins Mk1.

Le 01 Février 2009 par JULS

Un album presque entièrement calme des Smashing, il fallait oser! Ceci dit, on se laisse rapidement bercer par les mélodies enchanteresses contenues dans cet album, qui égalent aisément celles de l'album précédent. Grand fan de ce groupe, je ne saurais que trop conseiller aux amateurs de se pencher sur les versions live de ces chansons, la plupart ("Tear" et "Blank page" notamment) ayant été magnifiquement réinterprétées lors de la tournée qui suivit.

Le 01 Février 2009 par EL PACHENKA

C'est le disque le plus rock d'Inxs avec les deux gros hits marquants qu'étaient "What You Need" et "This Time". A noter aussi la ballade "Kiss The Dirt (Falling Down The Mountain)" et sa montée de guitare hurlante. Peut-être bien le seul album du groupe australien que j'oserais remettre dans la chaîne audio, aujourd'hui.

Le 01 Février 2009 par EL PACHENKA

Les trois 45 tours que sont "Let's Dance", "China Girl" et "Modern Love" tournaient souvent sur la platine de ma chambre. C'était il y a plus de vingt ans. D'avoir acheté et écouté "Let's Dance", l'album CD, vingt ans après la sortie officielle, a fait très mal au coeur. Misère, que ça date! C'est insupportable et rétrograde à vous dégoûter d'une certaine nostalgie !

Le 01 Février 2009 par EL PACHENKA

Je suis assez hermétique en ce qui concerne les albums de David Bowie, sauf avec "Scary Monsters" qui dégage une laideur attirante, peut-être à cause des feulements affreux de la guitare de Robert Fripp. "Bip bip !"

Le 01 Février 2009 par EL PACHENKA

C'est le dernier album intéressant de U2. Alors que nous étions encore sous les effluves de "Achtung Baby", "Zooropa" avait surpris et déconcerté au point que des fans ont rejeté cet album au charme électro-hypnotique.

Le 26 Janvier 2009 par CAPUCINE

Le premier de la "belle époque" de Tangerine Dream, où vraiment ils ont trouvé le juste milieu entre l'inaccessible de leurs 2, 3 premiers albums et sa direction plus commercial après Stratosfear.
C'est le premier de sa trilogie d'apogée "Phaedra", "Rubycon", "Ricochet".

Le 25 Janvier 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour,

Avant d’écouter cet album je ne savais trop que penser de Muse : groupe à la mode totalement surestimé ou réel talent rock contemporain ?
Eh bien après l’écoute de « Black Holes and Revelations » on peut dire que c’est moi qui ai eu la révélation d’un incroyable talent comme on dit sur M6 !

L'album débute par un premier titre introductif avec une lente montée en puissance extrêmement lancinante, on a l’impression d’être face à un astre mourant gavé d’énergie contenue à grand peine et attendant de libérer toute sa matière condensée en une prodigieuse super nova musicale libératrice.
Déjà l'emphase est au rendez-vous, son spatial, claviers stellaires, vocaux flamboyants. On pressent alors un voyage dans l’espace ou tout du moins dans une autre dimension, c’est excitant, stimulant.

La suite ne nous déçoit pas , « Starlight » est le tube ultime, le morceau que chaque groupe rêverait d’écrire une fois dans sa vie, mélodie de clavier superbe, refrain et envolées irrésistibles. Le clip sur lequel on voit le groupe jouer en pleine mer sur un cargo est lui aussi exceptionnel, digne d’envoyer aux oubliettes Axel Bauer et son « cargo de nuit » (Ah bon c’est déjà fait depuis longtemps ?).
On poursuit le voyage avec « Map of the Problematique » morceau hypnotique fascinant, à la beauté solaire et aux fortes influences héritées de Depeche Mode. Les deux ballades suivantes cassent un peu le rythme de cette triomphale marche en avant.

On ralentit la vitesse des propulseurs et on se laisse porter par les vents stellaires, on flirte avec d’autres influences au risque d’être capturé à tout jamais par les orbites traîtresses d’exoplanètes dangereuses, ce qui mettrait fin prématurément au voyage.
Heureusement avec « Assassin » le sursaut salvateur a lieu, le vaisseau remet un grand coup de gaz, inversant la poussée, échappant aux attractions fatales et reprenant sa route vers d’autres mondes plus accueillants. Les guitares sont plus en avant, le rythme plus rapide, le son plus dur, quasi métallique.

Muse déploie tout son gigantesque talent sur la dernière partie de l’album.
« City of Delusion », titre fleuve hautement énergétique, avec son break ravageur et ses orchestrations quasi orientales révèle la destination finale du voyage : emprisonner l’auditeur dans un maelström sonore duquel jamais il ne ressortira.
Objectif atteint avec le final « Knights of Cydonia », meilleur morceau de l’album, sorte d’hommage aux westerns baroques sous acides et à la science fiction la plus barrée.

Muse est un groupe totalement à part dans le rock d’aujourd’hui. J’adore quand un groupe possède un univers musical très marqué surtout quand cet univers est détaché du réel et que le groupe est capable d’emmener les gens dans cet univers.
Il y a beaucoup d’énergie, d’ambition et de richesse dans la musique de ce groupe qui à mon avis n’est pas composé d’êtres humains totalement normaux.
On pourra objecter un manque de sobriété et un coté disproportionné à leur musique mais comment résister objectivement à pareil ouragan de créativité ? Mises à part les deux ballades moyenne, cet album frise le sans faute.

Un album à écouter dans son I-Pod dans une file d’attente interminable à la Poste ou alors dans une rame de métro bondée un matin d’automne pluvieux pour s’échapper un peu vers un "higher" mental.

Dreamer_Deceiver

Le 25 Janvier 2009 par CHIPSTOUILLE

Bon, ya pas à dire, ce Foley Room est un bon cru.
Cela étant, je ne serais pas aussi dithyrambique que les avis me précédant. Ça manque un poil de mélodies, même si on est loin du désastre constaté chez certains concurrents.

Le 24 Janvier 2009 par IEN

L'un de mes préférés de Neil Young, il n'y a bien que "Till the Morning Comes" et "Cripple Creek Ferry" qui me semblent un peu moins bonnes.
La guitare est tantôt légère sur "Tell me Why", tantôt lourde avec "Southern Man", et la voix de Neil Young toujours aussi magnifique !

Le 22 Janvier 2009 par POL

Cet album prouve qu'il n'y a pas besoin de charger toutes les chansons de sons spéciaux, d'electronique pour faire planer l'auditeur, tout est dans les compositions et la façon de jouer, de mixer, etc.

Le 22 Janvier 2009 par D0055

Je n'ai jamais su accepter le changement de Yes avec Close To The Edge.
Le nouveaux batteur, 3 niveaux en dessous du précédent, un son bourbeux, ce qui dégrade fortement la qualité des albums en particulier Tales et Relayer.

Le 22 Janvier 2009 par LEO

"Music Of My Mind" fait partie des albums de Stevie que je préfère.
personnellement, je le place devant "Talking Book" (qui est mieux produit certes, mais qui me touche moins finalement).
l'ambiance générale est effectivement assez laid-back (mis à part 'Loving You Around', 'Keep On Running' et 'Sweet Little Girl' à la rigueur), mais je trouve que ce côté soft prédominant ne nuit nullement au plaisir d'écoute et l'ensemble fonctionne agréablement (particulièrement sur 'Happier Than The Morning Sun' et 'Girl Blue' que j'apprécie beaucoup). si "Talking Book" est un album surestimé à mon goût, je trouve que "Music Of My Mind" est lui, un disque largement sous-estimé mais qu'il ne faudrait pour autant pas passer à côté car bien des trésors y sont cachés!

Le 22 Janvier 2009 par DAVID

Salut coco.
J'ai écouté les Stray Cats depuis, si ça peut te rassurer. Même que j'aime bien (si si). Mais mon verdict n'a pas changé : Lemmy est mauvais pour chanter sur ce style de musique. Il aura au moins essayé de faire autre chose que du Motörhead. Bises.

Le 22 Janvier 2009 par JF LE COADOU

Supertramp, groupe très à la mode pendant mes "années lycée" à la fin des années 70, dont je viens juste de réécouter cet album.
Quelques bons titres, mais l'ensemble, maintenant, ne dégage pas une très grande émotion et fait quand même un peu trop "marketing".

Le 21 Janvier 2009 par TERRY

Oui, un de ses plus grands disques. La complainte chantée par Jon Anderson est superbe.

Le 21 Janvier 2009 par D0055

Je trouve que sur l'album, la collaboration entre Yes (John Anderson) et Vangelis était visible.
En plus, il y a certains passage dans la face A de l'album qui ressemblent à Yes dans l'album Relayer (sa plage titulaire).
Plus précisement ca se situe dans la premiere partie de "Heaven" ces sons de synthé un peux mitraillant qu'on retrouve chez Yes en 1975.
Avec comme point commun, un chant calme de John Anderson qui conclue la premiere face.

Le 21 Janvier 2009 par S.

Ah ouais... parler de l'album sans connaitre ni les Stray Cats, ni les Polecats, quand-même, faut en vouloir... C'est vrai que lorsque la seule référence en rockabilly et rock & roll, c'est les Forbans...

Le 21 Janvier 2009 par YAN LE COADOU

Groupe que j'ai côtoyé dans les années 70, un copain de lycée en était un vrai fan. Musiciens de grande classe qui tricotaient un rock mélodieux, souvent proche du hard rock, sur des compositions très travaillées. Avec le recul on peut mesurer leur influence sur des groupes comme UFO, scorpions... qui ont juste un peu poussé le volume et simplifié le tout. Jeu très élaboré des guitares ( M. schenker les a sans doute bien écoutées) qui avec le temps démodent des guitaristes comme clapton, page et blackmore.
J'ai racheté récemment "no smoke without fire" que je connaissais en vynil. Superbe reédition avec des bonus dignes de ce nom. Ces chroniques et la réécoute de cet album me donnent envie de redécouvrir un groupe sous estimé et un peu méconnu aujourd'hui. Il est vrai que dans les séventies la concurrence était rude sur ce terrain!

Le 19 Janvier 2009 par D0055

Il y a un point commun entre "Selling England By The Pound" de Genesis et "A Night At The Opera" de Queen :
C'est qu'ils contiennent les perles les plus importantes du groupe dans un album mal construit ou moins bien que les autres.