Le 05 Juin 2012 par RENEGAT

Excellente chronique, je trouve. Je pense que les prochaines générations se lasseront du hard rock à papa (Led Zep, Queen et compagnie) et se plongeront avec délice dans les mélodies rugueuses de Lynott et ses potes. J'ajoute que Thin Lizzy est parmi les seuls groupes à avoir tracé un chemin original sans avoir pillé sans vergogne le patrimoine du blues noir américain. Il faut dire qu'avec un Lynott au chant et plusieurs pairs de teigneux aux guitares, le blues était ...dublin/harlem !

Le 05 Juin 2012 par PORCUPINE 3

Moi qui hésitait à l'acheter, Red One, tu m'as convaincu! En effet, si les 3 inédits sont du même acabit que l'album énormissime "Fused", ils justifient à eux seuls l'achat du CD... Et puis les autres titres choisis sont assez intéressants.

Le 04 Juin 2012 par LEO

Let t Be est plutôt une étrange façon de boucler la discographie des BEATLES, avec des morceaux enregistrés au moins 1 an avant leur parution! (et quelques mois avant "Abbey Road) ...et plus étrange encore, à un moment ou l'ambiance dans le groupe était au plus bas et ou l'inspiration n'était pas forcément au rendez vous! (les inutiles "Dig It", "Maggie Mae" et "One After 909").
Tout celà donne un arrière goût d'inachevé à cet album à la tonalité morose (exception faite du 1er titre, le plus léger et sympathique "Two Of Us").
"Dig A Pony", "I Me Mine", "I've Got A Feeling" et "For Your Blue" sont correctes, mais sans plus. pas d'étincelles ou d'éclair de génie là dedans!
Les vraies réussites restent donc "Across The Universe", "Let It Be", "The Long And Winding Road" et "Get Back".
Une fin en dent de scie....

Le 04 Juin 2012 par LEO

À l'instar de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, je n'ai jamais été totalement convaincu par Abbey Road dans son ensemble.
J'aime bien les 2 très beaux morceaux de George plus "Come Together", "I want You (She's So Heavy)" et le superbe "Because" de John mais j'ai toujours eu du mal avec "Maxwell's Silver Hammer" et "Oh! Darling" de Paul, ainsi que l'"Octopus's Garden" de Ringo, qui plombent l'album durant 3 titres d'affilé.
J'ai également mis du temps à apprécier le medley de la seconde face, le trouvant au départ un peu décousu et fait de bric et de broc, mais au final, je reconnais que les différentes sections s'imbriquent vraiment bien entre elles et que le montage tout à fait bluffant, donne un p'tit côté 'suite progressive' pas désagréable du tout! (j'adore tout particulièrement le passage vers la fin avec le break de batterie de Ringo et les joutes guitaristiques de John, Paul et George!). une bien belle manière d'achever la (courte mais fructueuse) carrière des Fab Four, en somme!

Le 04 Juin 2012 par LOUVOIR

Je découvre CALVIN RUSSELL trop tard avec cette chronique.
CALVIN RUSSELL c'est déjà une voix. Qui prend aux tripes tellement elle est vraie. Il ne force pas, n'essaye pas de gommer les imperfections car il les transforme en qualités. Elle est aussi rocailleuse que poignante.

Et puis les musiques sont tout simplement géniales. Il y a du rythme, de la mélodie, c'est beau et exécuté à la perfection. C'est évocateur aussi. Des centaines d'images nous viennent en écoutant ces notes s'écouler.

En bref, je suis vraiment déçu de ne pas m'être intéressé à cet artiste plus tôt. Il nous laisse un fabuleux disque, le rendant un peu immortel.

Le 03 Juin 2012 par DOMKIRKE

Je ne suis pas d'accord avec cette chronique. J'ai toujours eu les dents contre cette espèce de séparation hermétique entre quelque part "technique" et "feeling" que j'ai l'impression de ressentir dans ta chronique (je me trompe peut-être). En quoi le travail sur le son serait-il moins important que le reste? C'est de toute manière un débat sur "Qu'est-ce que l'art" qui m'a toujours énervé.
De plus je te trouve très injuste, ISAM n'est pas non plus une vitrine technologique. C'est un univers particulier, un musée sonore avec son univers propre. Quant au fait qu'il ne soit pas rythmé, je trouve ça un peu exagéré.

Enfin bref, je suis Amon depuis le début, et ce ne sera toujours pas cet album qui me décevra de lui.

Le 03 Juin 2012 par CROQUIGNOL

Pour moi, Bashung entame un triptyque mythique ("Chatterton", "Fantaisie militaire" et "L'Imprudence") où il atteint le sommet créatif de sa carrière.
La pochette de "Chatterton" donne le ton de cet album: le bleu glacial pour des arrangements à tomber par terre; le rouge pour la voix chaleureuse de Bashung. Ces deux couleurs donnent une espèce de country que l'on aurait jouée au Groenland. Ici, Bashung nous offre un album inouï dans les deux sens du terme (jamais entendu et extraordinaire). Certes, ce n'est pas le plus accessible, et je peux comprendre que l'on puisse ne pas aimer. Mais bon, mettre deux étoiles et dire qu'il y manque de mélodies. Argh!

En fait, on dirait que Bashung avait de la peine avec le succès. A chaque fois, qu'il l'atteignait, il sortait par après un album plus expérimental ou moins abordable("Play Blessures", "Novice", "Chatterton", "L'Imprudence"). Cela froissait les oreilles de certains, d'autres comme moi s'en réjouissaient par avance. Putain, qu'est qu'il me manque!

Le 03 Juin 2012 par SEIJITSU

Je ne suis pas d'accord avec les mauvaises critiques que se mange régulièrement ce 4ème album de Oasis. Déjà, il n'y a pas de tubes et c'est étrangement désabusé et introspectif de leur part (après le retour de bâton qu'ils se sont mangé de la part de la presse, c'est compréhensible). Une sorte d'ovni discographique et ceux qui pensent que ce groupe n'a jamais cherché à évoluer feraient bien de l'écouter.

Un album qui réussi à avoir un pied dans les racines de la musique populaire Anglaise (les 60s, les Beatles, tout ça), mais aussi dans un psychédélisme moderne et électronique propre à cette époque.
Certes, quelques morceaux sont clairement en dessous du reste (Put Yer Money Where Yer Mouth Is et Little James) mais je dois avouer, que même ce Oasis un peu facile me plait. Bien plus que la suite en tout cas, qui sera souvent navrante. Le reste se partage entre pop rock psychédélique avec un songwriting toujours aussi dément (suis-je le seul à trouver que Noel Gallagher réussit à écrire des perles avec une facilité déconcertantes ?) et des morceaux plus longs et plus lents, comme le fameux Gas Panic et le très beau Roll It Over.

Un superbe album, le dernier grand Oasis avant le grand plongeon...

Le 03 Juin 2012 par TERRY

J'ai mis du temps, beaucoup de temps, à l'aimer ce disque. Ce n'est pas un de mes préférés, je ne le considère pas comme un des meilleurs de Bashung, mais je le trouve nettement plus réussi que ce que j'en pensais avant. Certaines chansons comme "Elvire", "Danse D'Ici", ne me plaisent pas, mais rien que pour "A Perte De Vue", "L'Apiculteur", "Un Âne Plane", "Ma Petite Entreprise" et "J'Passe Pour Une Caravane", ce disque à la pochette bleu et rose se doit d'être écouté. Sublimes participations du trompettiste Stéphane Belmondo, et enregistrement chaotique par moments (Bashung doutait pas mal, l'album ne prenait pas forme, etc). A l'arrivée : 4/5.

Le 03 Juin 2012 par MR G

Album du retour de Raphael après un Je sais que la terre est plate d une quasi nullitée indiscutable! Quelle bonne surprise que de retrouver cette voix si paticuliere sur un album rock, c etait la surprise que je n attendais plus de sa part! Alors, oui , il y a encore un ou deux titres plus faibles, mais le reste, quel pied...!!! Effectivement, je ne suis pas spécialement d accord avec la critique, mais ca ce sont des histoires de gout!!!

Le 03 Juin 2012 par MR G

La france, ou plutot les francais n aiment pas les artistes, ils aiment les produits de consommation qu on leur donne a écouter en leur disant que c est bien, donc si on leur dit c est que c est vrai, alors ils écoutent et disent que c est bien! Une fois les produits consommés , on les jette puis parfois par coup de blues on les ressort lors de soirées ou on verse une larme nostalgique pour faire bien et on dit qu ils ont bercés avec leur unique tube , une partie de notre vie alors qu en fait , on s en fout car ce qu ils font c est de la merde mais comme on nous a dit que c est bien... Et puis il y a des génies, des artistes qui vivent pour leur art, Bashung en fera toujours partie, des morceaux comme A perte de vue sont éternels! Cet album regorge de morceaux excellents, les ambiances sont soignées a l extreme , c est juste du bonheur a écouter quand on cherche un album a écouter et a immiscer en soi!!! C est dingue qu un artiste comme lui ait marché a ce pont dans ce pays, comme quoi , il n y a pas que des moutons, ca laisse reveur... comme cet album!!!

Le 03 Juin 2012 par MR G

Un album trempé de blues et de rock!!! Et quelle voix , quels textes! Cet album est pour moi la naissance du Bashung qui n a sorti que des chefs d oeuvres depuis cet album! La barre est placée tellement haut avec cet album que peu peuvent dire qu ils sont allés auss loin! Un des 2 plus grands du rock francais avec Thiéfaine!!!

Le 03 Juin 2012 par RED ONE

@ POWERBEAUF :

Je te rassure, cher Powerbeauf, j'ai choisi de faire volontairement l'impasse sur la compilation qui sort cette année (elle s'appelle "Iron Man", je crois, pfff, quel nom original ...). D'ailleurs, je ne la considère pas vraiment comme un disque "officiel", à l'inverse de Symptom Of The Universe qui est une sorte de version "améliorée" de la compile mythique We Sold Our Soul For Rock'n'roll.

Oui, c'est malheureux à constater, mais la période 1997-2005 est bel et bien la plus pauvre et la plus triste de l'histoire du groupe ... Heureusement que la reformation avec Ronnie James Dio en 2006 sous le nom Heaven & Hell va remettre les pendules à l'heure !

Le 02 Juin 2012 par POWERBEAUF

Une nouvelle preuve que depuis 1996, Osbourne, Iommi, Butler et Ward ne font plus que vivre de leur rente discographique... Le disque ci-chroniqué a évidemment un contenu quasi irréprochable (mis à part les instrumentaux, inutiles), mais quel intérêt ? Ah si, j'oubliais ! Cette compilation est plus complète que celle que le groupe va sortir ces jours-ci pour "accompagner" la tournée-relevage de compteurs "OZZY & FRIENDS"...

Le 02 Juin 2012 par WALTER SMOKE

Mike Oldfield en 1994, c'est qui ? Un mec ayant enfin réussi à fuir Richard Branson mais qui n'a pas exorcisé sa manie de parler de cloches tubulaires - ok, elle était facile celle-là. C'est aussi un homme qui pond de nouveau des œuvres cultes, à l'instar de The Songs Of Distant Earth (TSODE pour faire simple).

TSODE, donc, est un album-concept totalement new-age, why not ? Perso, je m'y connais pas trop là-dedans, mais au fond je m'en fous, j'écoute un album de musique et puis c'est tout ! C'est tout ? Non, c'est un album culte et magnifique, à écouter d'urgence quand on découvre l'homme de Reading.

Et pourquoi donc ? Parce que s'il fallait trouver le meilleur qualificatif, ce serait "beauté". Oui, la beauté qui nous étreint dès la première piste, celle qui nous dit "Attention, vous allez voyager". Certains grincheux diront qu'Oldfield privilégie les claviers au détriment des guitares, mais moi je dis que plus de guitares, ça la foutrait mal. Et puis ces chœurs...entre les voix féminines de Let There Be Light et les voix profondes de Hibernaculum, il est difficile de ne pas être conquis ! Et que dire de morceaux épiques comme Only Time Will Tell ou encore Ascension ? Rares sont les points faibles (Magellan fait pâle figure, quand même), par contre, Tubular World, aussi bon soit-il, ça rappelle d'autres cloches...pourquoi, Mike, pourquoi ??? Mais ne boudons pas notre plaisir, TSODE est magnifique, et passer à côté serait vraiment dommage.

Chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre, The Songs Of Distant Earth est donc pour moi le 4e meilleur album de Mike Oldfield.

Le 31 Mai 2012 par TERRY

Un grand cru, même si je ne suis pas fan de "Well all right" et "Blue eyes crying in the rain", deux des reprises.

Le 30 Mai 2012 par DARK SCHNEIDER

Unbreakable, le grand album du retour de SCORPIONS après des années d'errance ! Quel retour fracassant!!

Heu en fait nan. Loin de la même.

Ils sont malins les Scorpions, pour leur comeback à du hard rock direct in your face ils commencent leur album par ce qui est de loin les meilleurs morceaux du disque : le très sombre "New generation" qui rappelle un peu "Alien nation", et les plus mélodiques "Love'em or leave'em" et "Deep and dark". Sur ces deux deux derniers titres, c'est surtout les lignes de chant de Meine qui sont brillantes, car les riffs de la paire Shencker/Jabbs sont un peu lourd, à la "Tease me please me". De très bons titres donc, mais bon, on est quand même pas au niveau des tubes d'antan, sans déconner.

Et puis après, c'est la dégringolade : "Borderline" est une horreur sans nom, ce n'est pas possible de pondre un refrain aussi affreux! Dans le genre nullité, "Can you feel it" se situe pas loin non plus. Les ballades sont d'une rare platitude et n'ont rien d'un potentiel tube à la "still loving you". Quant aux autres morceaux hard rock, c'est du très convenus pour les Scorp', à l'exception, à la rigueur, de "Blood too hot" (de là à dire que ce titre est digne de "Blackout", n'exagérons rien!).

Matthias Jabbs n'est vraiment pas à la fête sur cet album. Son style flamboyant et flashy des 80's est vraiment mis au placard, lui qui auparavant était presque toujours en solo n'intervient que de façon beaucoup plus académique et avec beaucoup moins de verve et d'envie. Et ce n'est pas sa talk box sur un titre qui va faire illusion. Sans doute que le groupe a voulut se montrer un peu plus moderne, en évitant un style trop 80's, en se la jouant un peu plus dure, sombre et lourd, mais franchement ça ne fonctionne qu'a moitié.

Unbreakable, au final c'est ses trois premiers titres puis beaucoup de remplissage. Il résiste guère à l'épreuve du temps, un disque pour lequel je n'ai que rarement envie de revenir. C'est toujours mieux que Eye to eye, mais ce n'est pas encore ça.
Heureusement, le groupe se rattrapera largement avec Humanity Hour 1, qui lui est vraiment très, très largement supérieur.

Le 29 Mai 2012 par LEO

À l'été 1966, c'est au tour du sublime Revolver de succéder au magnifique Rubber Soul paru 8 huit mois plus tôt (avec entre temps, les excellents singles hors albums: "Day Tripper"/"We Can Work It Out" et "Paperback Writer"/Rain").
Les compos sont toujours aussi inventives et mémorables et la production de George Martin de plus en plus affinée.
J'ai beau avoir écouté ce disque de long en large depuis XXXX années, je ne m'en lasserai jamais et j'y décrouvrirai toujours quelque chose que je n'avais pas entendu auparavant.
Impossible de nommer un titre préféré, ils ont tous un truc bien particulier, même si j'ai un gros faible pour l'énergique "Taxman" de George, le langoureux "Im Only Sleeping" de John et le lumineux "Good Day Sunshine" de Paul.
Pour moi, Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band sera un ton en dessous.
Même si ce dernier est mythique, l'alchimie de groupe (encore présente sur Revolver) sera perdu au profit du côté individuel et 'laboratoire' en studio (bref de mon point de vue, mettant plus en avant plus George Martin + les BEATLES, que les BEATLES + George Martin!).

Le 29 Mai 2012 par LEO

Après Help! paru en Août, les BEATLES nous pondent Rubber Soul début Décembre 1965.
2 albums originaux en l'espace de 4 mois!!!! (plus des singles hors albums!) ces types étaient diaboliquement prolifiques, et le plus étonnant c'est que la qualité est toujours au rendez vous!
Mieux même! Rubber Soul possède des compos plus construites, matures et avec des arrangements encore plus chiadés! le son de l'album est également pourvu de basses bien plus présentes que par le passé.
Bref, j'aime vraiment tout dans cet album! (y compris l'entraînant et sympa "What Goes On" signé Lennon/McCartney/Starkey).

Le 28 Mai 2012 par POWERBEAUF

A part le banal "Circumstances", il n'y a rien à jeter dans ce chef d'oeuvre du progressif. La suite sur la première face est magnifique. "The Trees" est un excellent titre doté de paroles aux multiples interprétations possibles. Enfin, "La Villa Strangiato" clôt magistralement le disque par son équilibre parfait entre virtuosité et musicalité.

Un nouveau chapitre se ferme pour RUSH avec cet album brillant et excessivement méconnu. La suite, complètement différente, sera tout aussi exceptionnelle.