Le 21 Mai 2012 par LEO

Je n'ai pas vraiment le même avis que ARP2600 concernant ce Some Enchanted Evening, que je ne suis pas loin de considérer comme le meilleur album live du B.Ö.C.
On Your Feet Or On Your Knees était superbe et électrisant mais avait un son un peu trop réverbéré à mon goût, alors que là le mix est bien meilleur!
De plus l'interprétation des titres est pour moi sans faille, "R.U. Ready 2 Rock" et "Astronomy" tout particulièrement!!! (oui je trouve cette dernière bien plus intéressante ici que dans sa version studio!) et les 2 reprises sont tout à fait honorables! (j'adore surtout la cover bien punk du MC5!!!).
Seul bémol, la durée du disque!
Effectivement, ce live aurait dû être double car on a un sentiment de trop peu ...et ça n'est pas la version avec bonus tracks issue en 2007 qui va renverser la vapeur celle-çi n'ajoutant principalement que des titres déjà interprétés sur On Your Feet Or On Your Knees ou une version alternative inutile de "We Gotta Get Out Of This Place"! ne reste donc que "This Ain't The Summer Of Love" et l'instrumental "5 Guitars" à ne pas faire doublon. ça fait peu comme nouveauté!
Le groupe et sa maison de disque auraient pu inclure sans problème d'autres morceaux joués sur la tournée de 77/78 et qui ne figuraient pas sur le précédent live, tels "The Golden Age Of Leather", "Goin' Though The Motions", "Dominance & Submission", "Celestial The Queen" et "Stairway To The Stars".
Avec ces 5 titres supplémentaires ajoutés aux 2 bonus réellement intéressants de l'édition 2007, on aurait obtenu au total un double album de 14 titres et ce, sans avoir de compos communes au double live précédent!
Cette réserve mise à part, je considère Some Enchanted Evening comme un excellent complément à On Your Feet Or On Your Knees.

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Non je n'aime pas particulièrement aller contre des avis, non je ne cherche pas à contredire à tout prix. Seulement, j'ai envie de défendre Belle et Rebelle.
Cet album, encore une fois, n'est pas le plus connu du groupe et il peut être déroutant, inhabituel...mais il est bon!
Cet album est une déclaration d'amour à une ville, à Nantes le "Belle et Rebelle" du grand Jacques Demy, et c'est peut être ce côté urbain qui fait grincer des dents. Pourtant cet opus est très riche, très bien arrangé et gagna à être connu!
Tout commence par le Renard, récit épique et sublime (notons la fin du morceau qui s'emballe, qui explose, qui tonne) qui mêle l'électrique à la tradition pour un voyage au coeur de l'histoire bretonne, magnifique. S'ensuit le très beau Gwerz Jorj Courtois qui prend aux tripes et qui constitue une belle et audacieuse réécriture des "Prisons de Nantes" à la lumière d'un fait divers qui emballa Nantes à la fin des années 1980. Suivent Favet Neptunus Eunti, prenant, audacieux, et le Tourdion des manants, un des bijou de l'album grâce au travail sur les voix, au rythme et notons le violon de Loumi qui joue sur cette chanson en virtuose! Les pailles d'or brisées amènent un peu de douceur à l'ensemble. Une ballade douce, épurée qui met en valeur la voix de troubadour de Jean-Paul Corbineau qui ici est comme sur un fil, fragile, émouvante. Korydwenn... Ah Korydwenn... Il y a de la force, de l'émotion dans cette chanson dont la chute frôle le sublime. De plus, les voix de Jean-Louis Jossic et de Jean-Paul Corbineau qui se répondent et se suivent sont du plus bel effet! La marchande de coccinelles est un flacon euphorisant que l'on respire avec bonheur après la plongée dans l'univers sombre de Korydwenn. C'est ensuite au tour de la sonate de Paul Lamirault, légère, cristalline de nous enchanter et de nous bercer jusqu'au morceau final "sur la fosse au boulot", chant de marin. Fermez les yeux, écoutez. Vous êtes sur le port, vous déchargez les navires qui reviennent de leurs lointains périples aux Indes... Vous devenez matelot et vous chantez. Belle et Rebelle gagne a âtre connu, car il recèle des charmes certains et souvent insoupçonnées...

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Un des plus beaux albums du "Hendricks de la gaita". Carlos Nunez est un virtuose, un magicien. Il y a de la grâce chez ce sonneur magnifique.

Juste une petite note: l'album peut aussi être trouvé sous son titre anglais ("Finisterre, the end of the earth") ici même (c'est le cas de mon cd trouvé à la fnac). Si la playlist est la même, les chansons ne sont pas dans le même ordre du tout... Je n'ai jamais compris pourquoi...

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Et hop je viens jeter mon pavé dans la mare.
Je suis une fan de musique celtique et quand j'ai entendu que Nowenn Leroy allait sortir un cd de cet acabit, j'ai, je l'avoue, crié au loup, à l'assassinat, à l'hérésie... Parce que bon Nolwenn... Je ne suis pas une grande admiratrice de la star ac et puis, si certains de ces académiciens ont su remarquablement tirer leur épingle du jeu (Olivia Ruiz), je ne connaissais de Nolwenn que son "Cassée" (pfff) et son "Nolwenn Ohoh" qui ne m'avait pas du tout emballé. Et puis un ami m'entendant vouée la demoiselle aux gémonies m'a balancé que avant de critiquer sur la base d'apriori, je ferais mieux d'écouter l'album et de voir après. Et il avait raison. Parce que c'est snob et élitiste, et stupide aussi de critiquer sans connaître. Et qu'une critique, même négative, doit savoir se dégager d'apriori. J'ai donc écouté l'album.
Franchement? Franchement je m'attendais à pire.
Franchement? Je n'ai pas aimé non plus.
Il y a de jolis moments sur cet album: "rentrer en Bretagne" tout en douceur, "ma Bretagne quand elle pleut", "je ne serais jamais ta parisienne", "Mnà na heireann". Et même "le bagad de lann bihoué" se laisse écouter.
Pour le reste... J'ai trouvé Brest insipide... C'est un des textes les plus beaux de Miossec... Et là, la reprise est plate, sans reliefs...
De même, j'ai trouvé son Tri Martolod et sa jument de Michao assez insipide, sans saveurs, sans goût, sans âmes... Ensuite, ça se gâte: je n'ai du tout accroché sur Le bro gozh ma zadou et les Prisons de Nantes dont j'ai trouvé les arrangements affreusement criards, clinquants. Mauvais. Peut être est ce une volonté de marquer ses chansons de sa patte et c'est une démarche pertinente, juste, mais avec moi, cela n'a pas pris... Quelques jolis moments donc, des ratés et de l'insipide: c'est ce que je retiens de cet album. Après, je comprends qu'on puisse ne pas partager mon opinion hein, mais pour me le forger, je me suis en tout cas efforcée de me délester de mes a priori. Après et malgré cet avis négatif temporisé quelque peu, je dois reconnaître de la sincérité à sa démarche et j'aime l'affection qu'elle semble avoir mis dans son projet, certes louable, mais qui ne m'a pas touché...

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Pour le coup, c'est celui que j'ai le moins aimé. Peut être que l'avoir découvert et écouté après les Songbook 2 et 3 n'a pas aidé non plus...
Je ne sais pas... Objectivement, c'est un bel album...mais je m'ennuie parfois en l'écoutant...

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Songbook qui m'a fait le même effet que le numéro 2. Je l'ai attendu avec impatience et je n'ai pas été déçu! De plus, j'ai aimé son ancrage dans un univers peut être moins féérique mais plus "historique". La renaissance est une époque qui me fascine et j'ai adoré "amaryllis" qui évoque la cour des Tudors, ainsi que l'évocation de Thomas le rimeur... Il y a vraiment un ancrage fascinant qu'on retrouve aussi dans "Elizabetha". Si le songbook 2 entraînait sur les chemins d'Avalon, Songbook 3 est une merveilleux voyage dans le temps qui invite aussi à la rêverie! C'est étrange car malgré cet espèce d'ancrage, toujours tout en grâce et en finesse, l'album est un peu moins "ciselé" que le 2, du moins est ce mon impression, plus folk... Et cela n'enlève rien à sa beauté! Gros coup de cœur aussi pour "Brian Boru" que j'aime presque autant que la version de Stivell, pour "where are you been", pour "la belle s'est endormie" et "Little soldier" sans oublier "yarim kitti" qui m'a d'abord un peu dérouté avant de m'emporter sur les rivages de l'orient tels que les avaient rêvé les voyageurs à bords de leurs caravelles! Et puis j'ai aimé la mélancolie qui là encore se détache du disque et qui touche beaucoup.

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Songbook 2, son meilleur album (enfin selon moi) Après avoir aimé "Anne de Bretagne", j'ai décidé d'aller à la rencontre de la musique de mademoiselle Corbel. La première chanson que j'ai écouté fut "La fille damnée", un hommage à Malicorne groupe que j'adore, et c'est un hommage qui ne m'a pas du tout déçu comme je le craignais un peu! J'ai accroché et je me suis immédiatement mise en quête d'autres chansons. Ce fut ensuite "En la mar" et "Sweet Song", deux coups de coeur! Ce qui devait arriver arriva donc et je me suis donc offert le Songbook 2, véritable bijou de féerie, de grâce.Tout l'univers qui en émane m'a transporté, les brumes qui s'accrochent aux falaises, les légendes... Et la musique et les chansons elles même m'ont envoûté! De "Mary" au "corpus christi carol"! Il y a dans cet album quelque chose de magique, la mise en musique des instants dorés, suspendus. De moments de grâce, en-chantés. J'ai aimé ces passerelles entre légèreté et gravité; la mélancolie et la finesse qui se dégage de l'ensemble. Bien sûr, j'ai des favorites: "lover's farewell" (merveilleux duo avec Jimmy O'neil), "painted veil" et surtout "sweet song" et "la fille damnée" mais la totalité de l'album est réellement fabuleux, et quand on lit partout qu'elle est l'une des meilleures représentantes de la nouvelle génération de musiciens à tendance celtique, on ne peut qu'acquiescer.

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Un des plus beaux albums du groupe, un classique, une merveille. Tout y est (où presque). Et surtout, surtout, il y a "Le Mariage Insolite de Marie la Bretonne".

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

"Dix ans Dix filles" est sans doute l'album le plus décrié de Tri Yann, et il me semble bien avoir lu quelque part que le groupe lui même n'en était pas très satisfait. Enregistré dans la foulée de "Tri Yann an Naoned" et sans doute avec un peu de précipitation, il comporte des titres qui avait été abandonné pour le premier album. Bon,je l'avoue, tout ça n'est guère prometteur. Pourtant je me demande parfois si cette mauvaise réputation de "cousin pauvre de Tri Yann an Naoned" n'a pas pris trop d'importance... Je veux dire par là que face à cette réputation il me semble qu'on a parfois tendance à critiquer cet album sans vraiment l'avoir écouté... Certes, cet opus n'est pas le meilleur du groupe... Mais tout de même, il vaut mieux que ce qu'on dit de lui! Passons la pochette, estampillée seventee's plus que de raison et allons y pour une petite (ma petite) plaidoirie, juste histoire de donner un avis un peu différent... Il me semble qu'il y a là plus de deux morceaux à retenir. Tout d'abord, il faut réécouter le magnifique "Marv Pontkallek". Il est "calme", oui mais il est plus que cela. Ecoutez cette alternance entre le poème (the fool en langue originale) très bien dit par Jean Louis Jossic, qui en fait ressortir toute la portée, la signification, de façon habitée puis le chant grave, lancinant par Jean Paul Corbineau qui chante toujours si bien. Et les quelques notes légères égrenées, donnant à la chanson un aspect très "gwerz". Si c'est pas beau un morceau pareil! Puis il y l'âge de nos vingt ans -chanson sur laquelle personne n'est d'accord-. Oui il y a côté très désuet apporté par cette chorale enfantine. Cela dit, cela donne aussi une touche mélancolique à la chanson, un côté comptine où la joie, l'insouciance se marie très bien avec le texte un rien amer. La jig et l'abandon...la saison sont enlevées, légères et dansantes, trépidantes et réjouissantes tout comme la ronde de st Vincent. Enfin, War bont an Naoned est un très beau morceau qui met en valeur les voix. Et puis il commence tout doucement, teinté de mélancolie. Et plus il avance et plus il monte en puissance et en énergie, insufflant ainsi au morceau une toute nouvelle dimension. Alors oui, cet album n'est pas le meilleur de nos nantais mais il vaut mieux que ce que l'on dit de lui, beaucoup mieux. (non mais Marv Pontkallek quoi...)

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Je me suis dit que le "je préfère éviter cet album" ne voulait pas forcement dire qu'on ne pouvait pas en parler, aussi je me permets de me mettre à mon clavier pour apporter ma pierre à l'édifice :) . Bon alors, autant annoncer la couleur, en ce qui me concerne j'aime beaucoup cet album! Je comprends toutefois qu'on puisse ne pas accrocher, et heureusement que tous les albums du monde ne permettent pas d'être consensuels. Je n'écris donc ni dans une volonté de démonter une critique qui se justifie, ni avec la mauvaise foi d'une fan froissée. Non j'ai juste envie de donner mon avis -plutôt positif- parce que cela peut être intéressant je crois.
Tout d'abord, il est vrai que c'est un album déroutant qui marque un virage dans la production du groupe, qu'il est aussi étrange et alambiqué (oui alambiqué) que son titre. Toutefois c'est l'album qui joue le plus sur l'immersion du groupe dans un univers particulier (ici celui du compagnonnage) et tout ici concorde à y faire entrer l'auditeur, à le faire entrer dans ce monde. A commencer par la pochette. Certes le mannequin de cire un peu christique, un peu cadavérique a quelque chose de glauque (j'en avais une peur bleue autrefois) mais il faut lire cette pochette avec ce les explications qui figurent dans le livret et avec le "carnet de chansons" qui raconte le parcours de compagnon d'Abélard Rousseau, en y ajoutant de nombreuses anecdotes romanesques. Le tout donne son sens à la pochette et contribue à l'immersion dans cet album concept, à la cohérence de cet album (où d'ailleurs tous les morceaux sont liés par des bruitages). Venons en aux chansons. Bon certes cet album n'est pas le plus accessible du groupe... En fait il creuse le sillon déjà dessiné dans les albums précédents, d'une ambiance sombre, troublante et lui fait atteindre le paroxysme. On peut trouver cette ambiance trop glauque ou s'y laisser prendre, se laisser troubler par ce voyage étrange qui happe, qui enveloppe. Il y a quelque chose d'assez hypnotique chez Malicorne et dans cet album particulièrement. En fait cette ambiance particulière qui peut déplaire est précisément ce qui peut plaire je crois: sombre et poétique, hypnotique. La danse des damnés et Si l'amour prenait racine se situent vraiment dans cet aspect "hypnotiques", ils déroutent puis ils happent et les sons qui en ressortent sont un peu à la croisée du folk ancien, du passé "sauce retour de martin guerre" très sombre et de quelque chose d'un peu psyché... Les chansons tels le mari jaloux (dont il faut noter l'aspect tragi comique) et une fille dans le désespoir (qui fait frissonner en diable^^) sont très réussies et la voix de Marie Yacoub y trouve un bel accomplissement. Des acappella comme la conduite et la complainte du coureur de bois sont prenants et prennent à la gorge. Oui il y a une ambiance très sombre mais c'est aussi le charme de cet album qui atteint son paroxysme avec l'auberge sanglante. Oui le morceau est très long (le groupe aime les morceaux très longs, il y a en un sur chaque album) mais cette longueur contribue à installer l'atmosphère de la chanson. Et c'est une complainte -qui sans atteindre le niveau de l'écolier assassin- au demeurant très belle, lancinante, mais très poignante et les accents qu'y prend la voix de Gabriel sont percutants, émouvants. Une très belle complainte. Pour contrebalancer ce voyage en pays sombre, des morceaux un peu plus "joyeux" sont là et ils apportent un peu de légèreté à l'ensemble: à paris la grande ville, et compagnons qui roulez en Provence qui insufflent de l'énergie, un souffle bienvenu et très agréable dont il faut prendre la pleine mesure avant de replonger. En fait cet album, je crois, ne laisse personne indifférent, où on l'aime où on n'accroche pas du tout. Et à cause de l'atmosphère qu'il distille à laquelle on ne réagit pas tous pareil. Certains bloquent sur le côté glauque (ce qui Est compréhensible) d'autres se laissent charmé par cet univers déroutant, étrange... Et même si j'aime les choses lumineuses, j'avoue aimer ce côté sombre entre fascination et inquiétude qui berce, qui emporte. Oui moi je l'aime cet album de Malicorne (beaucoup plus par exemple que les cathédrales de l'industrie ou que balançoire en feu que je trouve glauque pour le coup -cf la pochette-).

Le 21 Mai 2012 par LEO

Spectres est un album déconcertant lors des premières écoutes, car hormis les 'classics' plus prévisibles tels "Godzilla" et "R.U. Ready 2 Rock", le reste de l'album ne s'offre pas aussi facilement que son prédecesseur, ce qui peut causer une déception au départ.
Les compos et la production ne sont pourtant pas moins 'radio friendly' que celles figurant sur Agents Of Fortune mais l'effet est moins immédiat!
Le secret pour pouvoir s'imprégnier pleinement de ces morceaux moins évidents, c'est de ne pas laisser tomber mais de persévérer et de se re-passer l'album autant de fois que possible sans toutefois s'accrocher à vouloir tout intégrer du 1er coup, quitte à vaquer à ses occupations lors des écoutes successives! le travail d'assimilation se fera progressivement et n'en sera que plus profond!
"Golden Age Of Leather" est un excellent morceau qui combine habilement hard et pop en plusieurs thèmes et tout celà en moins de 6mn alors que d'autres groupes en auraient fait une compo inutile de 20mn!!!
La jolie et soignée "Death Valley Nights" commence comme une ballade mais elle n'en est pas vraiment une à l'arrivée!
"Searchin' For Celine" a un peu le cul entre 2 chaises musicalement, avec d'un côté une basse qui pulse bien et de l'autre un groupe qui tire le morceau vers la pop pour un mariage pas forcémement reussi même si le titre reste tout de même agréable au final.
En revanche, je n'ai jamais été fan de "Fireworks" qui me fait penser à un morceau des Beach Boys qui serait peu inspiré!
"Celestial The Queen" n'est également pas une réussite sur ce disque!
"Goin' Through The Motions" est un morceau pop passe-partout et sans originalité mais il ne me gène pas plus que ça.
On termine en beauté avec 2 des meilleurs titres du disque (et de la carrière du B.Ö.C.): les ballades crépusculaires "I Love The Night" et "Nosferatu".
Au total, on a moins de morceaux accrocheurs et de qualité par rapport à Agents Of Fortune, mais les moments excellents ("Godzilla", "Golden Age Of Leather", "Death Valley Nights", "R.U. Ready 2 Rock", "I Love The Night et "Nosferatu") compensent largement les moments plus faibles du disque, ce qui fait que Spectres reste un album tout à fait recommandable et fait même partie de mes préférés du groupe!

Le 21 Mai 2012 par LUCILE

Ah Yacoub... Je l'ai connu avec Malicorne qui a bercé mon enfance, et déjà j'aimais sa voix... En 1997, j'avais 9 ans, un peu jeune pour m'en aller à la découverte de sa carrière solo... Et puis quelques années plus tard, je ne sais plus comment ni pourquoi mais on m'a mit Babel entre les mains.
Cet album a été un coup de coeur, un coup de foudre sans précédent... Déjà il y a cette voix si particulière, grave, chaude, mâtinée de mélancolie et qui oscille entre gravité, romantisme (mais attention pas le romantisme à la définition dévoyée qui le rend synonyme de guimauve sirupeuse et rose pastel) et légèreté et qui sonne toujours juste, qui navigue et qui accroche, qui saisit, qui prend à la gorge... Puis il y a les textes, la beauté des textes qui frôle le sublime... ce sont à la fois des textes très littéraires mais qui ne négligent pas le sensible loin de là! C'est de la poésie, l'alchimie des mots. GY y multiplie les images fines, sensibles, parlantes, à la fois fortes et légères, jamais simplistes ou facile, pour évoquer des thèmes universaux mais casse gueules (l'amour, l'art). Enfin il y a la musique. Un mélange pop rock dans lequel se mêle un reste de folk conférant au tout une ambiance à la fois moderne et éternelle (pardon, le terme est mal choisi, mais je ne trouve pas...), une musique à la fois très aboutie, travaillée et qui émeut profondément. C'est à la fois fin et riche, léger et complexe. Personnellement je trouve le tout magnifique... Toutes les chansons sont excellentes. J'ai un faible pour "L'eau le feu et toi" qui en plus d'être particulièrement forte permet un duo Yacoub-Eicher, dont les voix toutes deux très différentes et très belles -chacune dans leur style- se marient très bien pour un résultat superbe. Parmi mes favorites -et encore elles le sont toutes, je me damnerais pour Rêve à demi, Jours de Loire, Babel, Pluie d'elle, Accrocher les poètes... En fait je crois qu'une des grandes forces de cet album c'est de réunir la perfection "technique", de présenter quelque chose de très travaillé mais qui a cette capacité -parfois rare- ne pas mettre ceci en avant au détriment de l'émotion, du sensible...

Le 21 Mai 2012 par SERJ

La très grande classe !
Et Fañch Bernard était prof' de musique à Saint Jo' ! Souvenirs, souvenirs...
bec'h dehi, paotred ha merc'hed !

Le 21 Mai 2012 par LEO

Après le double live On Your Feet Or On Your Knees qui résumait avec panache la 1ère partie de carrière du B.Ö.C., le groupe se devait de passer à autre chose pour son 4ème album en studio, quitte à perdre quelques fans et en récupérer d'autres au passage!
Comme on pouvait déjà le constater dans les 3 premiers 33t, B.Ö.C. n'a jamais été un groupe 100% hard, la formation aimant varier les ambiances au gré des morceaux, et c'est on ne peut plus clair sur Agents Of Fortune dont la majorité des compos oscillent entre rock et pop!
La production toujours signée conjointement Murray Krugman/sandy Pearlman, s'est encore affinée et propose un son de plus en plus 'radio friendly', ce qui ne nuit aucunement à la qualité de ce disque (bien au contraire!).
On a donc un album diversifié dans ses choix musicaux mais en même temps très homogène quand à son rendu final, ce qui en fait un des meilleurs 33t du groupe.
Je ressens juste une petite baisse de régime sur les 2 derniers titres ("Tenderloin" et "Debbie Denise"), mais à côté de ça tous les autres morceaux sont irréprochables pour ma part! (j'adore tout particulièrement les mystérieux "The Revenge Of Vera Gemini" et "Morning Final" et également le furibard "Tattoo Vampire").

Le 21 Mai 2012 par OUTCRY13

Ce single est très bon je crois que tu as dis tout ce qu'il fallait dire ARP ! Rush est un groupe absolument énorme, d'une constance désarmante !

Le 21 Mai 2012 par X

Je suis d'accord, ce single n'a rien de drôle, c'est même une catastrophe absolue. Un bon gros "fail", même ...

Par ailleurs, cela fait bien bien longtemps que The OFFSPRING n'est plus vraiment considéré comme un groupe de punk rock par les spécialistes du genre...

Le 21 Mai 2012 par LEO

La progression entamée avec Tyranny And Mutation se poursuit avec Secret Treaties, 3ème album du B.Ö.C.
On sent la concision dès le titre d'ouverture, l'excellent et carré "Career Of Evil", néanmoins (et à l'instar de pas mal de compos du 1er album) j'ai toujours préféré "Subhuman", "Dominance And Sumission", "Me 262", "Harvester Of Eyes" et "Astronomy" dans leurs versions en concert (sur les live "On Your Feet Or On Your Knees", "Some Enchanted Evening" et "Extraterrestrial Live"), c'est pourquoi j'ai un sentiment mitigé avec Secret Treaties, malgré ses qualités évidentes.
Cagey Cretins" assez souvent décrié, ne me parait pourtant pas si faiblard que ça!
On peut trouver en bonus sur la version remastérisée en 2001, 3 morceaux inédits datant des sessions de Secret Treaties:
"Boorman The Chauffer", "Mommy" et "Mes Dames Sarat" ainsi que 2 titres parus en 45t (la célèbre reprise de Steppenwolf "Born To Be Wild" et la version single de "Career Of Evil")

Le 21 Mai 2012 par LEO

Pied au plancher, le B.Ö.C. passe à la vitesse supérieure dès "The Red & The Black" sur ce second 33t.
Cette reprise détonnante du morceau intitulé "I'm On The Lamb But I Ain't No Sheep" sur le 1er album est remarquable et prouve à quel point le groupe a évolué en l'espace d'une année! (ce Tyranny And Mutation fut enregistré fin'72 et paru début'73, soit 1 an pile par rapport au 1er disque).
Les membres du groupe ont non seulement acquis une cohésion qui leur manquait sur le 1er album, mais leurs mentors et producteurs Murray Krugman et Sandy Pearlman ont enfin peaufiné leur son en studio!
résultat? un album quasi-parfait du début à la fin (mis à part "Wings Wetted Down" auquel je n'ai jamais accroché).
Mon coup de coeur: "Teen Archer", un morceau très rarement joué en concert!

Le 21 Mai 2012 par LEO

J'ai beau aimé l'oeuvre du BLUE ÖYSTER CULT, je ne suis pas aussi emballé que les précédents commentateurs par ce 1er opus du groupe (enregistré à l'Automne'71 et paru en Janvier'72).
Certes, "Transmaniacon Mc" ouvre l'album avec brio et "Stairway To The Stars" est un 'classic' du hard rock, mais j'avoue que j'ai toujours préféré les versions en concert de "Then Came The Last Days Of May", "Before The Kiss, A Redcap" et "Cities On Flame With Rock And Roll" qui figureront sur le double live On Your Feet Or On Your Knees sorti en 1975.
Sans compter que "I'm On The Lamb But I Ain’t No Sheep" (qui n'est rien d'autre qu'un prototype de "The Red And The Black") sera transfiguré sur Tyranny And Mutation, l'album à venir!!!
Pour les autres compos, je ne les trouve pas aussi fameuses que celles déjà citées plus avant.
On peut dire que les principales influences du B.Ö.C. sur ce 1er album honnête mais sans génie, restent les Doors, Steppenwolf et Black Sabbath.
La suite s'avérera bien plus passionante.

Le 20 Mai 2012 par THE HILLBILLYBLUES

Frank Zappa c'est drôle, Mr Bungle c'est drôle, "Cruising California" c'est nul. J'admets ne pas avoir particulièrement fait attention aux paroles mais je trouve l'accompagnement beaucoup trop conventionnel et beaucoup trop sérieux en un sens, aucun grain de folie, du easy-listening pour radio. Si ce morceau est parodique soit, je veux bien l'admettre mais il ne m'a pas du tout fait rire.
Ne serait-ce pas un coup d'essai pour tâter le terrain, une sorte de chanson déguisée en pseudo parodie pour pouvoir faire volte-face si jamais le chemin qu'ils s'apprêtent à emprunter s'avère trop glissant? Sinon je ne comprends pas l'intérêt de sortir ce truc en single. Pour faire parler d'eux? Bof, très dangereux.
NOFX a sortit de très bons albums au début des années 90 où ils arrivaient à marier l'humour avec leur style punk habituel et ça marchait.
Je me trompe peut être, mais ça n'enlève rien au fait que le morceau soit mauvais.