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DEEP PURPLE
MACHINE HEAD


Le 10 Septembre 2014 par TRAM WAYLON SMITHERS


Je suis un des rares qui n'aiment pas Machine Head. Trop raide, trop lisse, limite froid. Avec tout le bien qu'on en dit de ce "monument", il y a bonne dizaine d'années je m'étais empressé de me le procurer, et franchement je suis resté sur ma faim. Je m'attendais à une autre bombe du même style que In Rock mais mieux dosé, mieux construit, mais là c'est pas du tout le même.

Highway Star, d'accord il est bien, après Maybe I'm a Leo est plus calme mais reste agréable à l'écoute, Pictures of Home est banal, sympathique sans plus, Never Before, là je sais pas mais on est carrément dans la pop, Smoke on the Water je le supporte plus (trop entendu peut-être ?), Lazy est pas mal, Space Trukin est loin d'être le plus excellent des morceaux de Deep Purple MkII.
Le bonus reste pas mal, cette face b de Never Before, qui aurait eu parfaitement sa place sur cet album.

Donc moi je sais pas, ou bien je suis pas fait comme tout le monde ou bien alors on n'a pas écouté le même album. Mais quand j'entends In Rock et cet album-là, pour moi c'est le même groupe.
Et encore... L'album suivant est la carrément la mort de ce mark II.





HAWKWIND
LEVITATION


Le 08 Septembre 2014 par MAGNU


Un des meilleurs Hawkwind des années 1980. Je conseille la version remastérisée par Atomhenge avec en bonus le live at Lewisham Odeon sur 2 cd





HAWKWIND
SONIC ATTACK


Le 08 Septembre 2014 par MAGNU


Rien à ajouter à la chronique, c'est nul et pi c'est tout ! Des fois il faut savoir arrêter à temps. le père Turner assure mille fois mieux !





AFX
CHOSEN LORDS


Le 08 Septembre 2014 par TOTO YAYA YO


Très bonne compilation des analords, c'est vraiment la creme de cette série d'EP qui a été reprise.





RUSH
POWER WINDOWS


Le 08 Septembre 2014 par KUROSAWA-SAN


Je n'ai pas accroché à Grace Under. J'ai essayé pourtant. Et c'est bizarre parce que celui-ci et le Signals passent vraiment comme une lettre à la poste. Surement car j'adore les années 80 et leurs sons bien kitsch. Mais bon il y a du gros niveau compos et technique ici. Frissons sur Marahon, et album rock indispensable.





YES
9012LIVE : THE SOLOS


Le 05 Septembre 2014 par WALTER SMOKE

Hello Ramon, et merci pour ton commentaire (fort bien écrit, comme d'habitude),

Anecdotique, bof... il faut prendre cet EP live, donc (j'avoue que le considérer comme tel malgré ses 33 minutes originelles est étonnant, mais admettons), pour un témoignage objectivement important, dans le sens où il permet (très mal, ça c'est sûr) d'avoir une trace du Yes sur scène en mode rock FM. C'est même d'ailleurs le seul à ce jour, du moins si l'on se contente de la discographie officielle. Et oui, la vidéo est clairement plus intéressante car un peu plus fournie niveau son, et puis voir Anderson & co s'époumoner en concert c'est cool.

Bien à toi.





YES
9012LIVE : THE SOLOS


Le 05 Septembre 2014 par RAMON


Voici le moment d'apporter quelques (menus mais importants) rectificatifs à cette chronique à propos d'un EP (car c'est ainsi qu'il était vendu) Live ô combien anecdotique du groupe YES.

Premièrement, j'affirme pour l'avoir vérifié un soir de juillet 1984 à Paris, dans une salle de Bercy pleine comme un oeuf, qu'un concert de YES durait (et cela semble être toujours le cas de nos jours) deux heures et demie, pas moins.
Ensuite cet album est paru en 1985 et à ce moment-là, point de CD, je le sais, j'ai suffisamment fréquenté les grandes enseignes parisiennes de vente de disques pour en témoigner. Ce support on le verra apparaître progressivement et à des prix exorbitants environ une (bonne) année plus tard… eh oui maintenant il se meurt et ne vaut plus rien à l'inverse du vinyle mais là n'est pas la question.
Notons aussi que la version live d'"It Can Happen" de la réédition japonaise figurait déjà en face B du single paru en 1984…"It Can Happen"!
Enfin et c'est là le plus intéressant 9012 Live existe en video (dont un bootleg vinyle de fort bonne facture fut tiré) et est donc depuis disponible en DVD avec pour Track List: Cinema, Leave It, Hold On, I've Seen Old Good People, Changes, Make It Easy/Owner Of A Lonely Heart, It Can Happen, City Of Love, Starship Trooper". Et (cadeau) Bonus: Roundabout (What Else ?)
Au passage ce film/concert a été réalisé par un certain Steven Soderbergh devenu fort célèbre depuis.

Ca a quand même plus de gueule que ce que nous proposait le 33 tours d'origine isn't it ? Parce que ce 9012Live: The Solos est réservé aux seuls fans et que même eux ne l'écoutent jamais. Je ne serai d'ailleurs pas aussi sévère dans mon appréciation verbale que WalterSmoke (c'est de la bonne en même temps^^): le son est impec' (au moins en vinyle), ça joue super bien, mais quel est l'intérêt de la chose ?
Anecdotique mon cher Walter.

Va pour un bon 1,5 Alors.
(Quoi je suis plus sévère ?)





QUEEN
HOT SPACE


Le 05 Septembre 2014 par LEO


Je rejoins l'avis de RAMON sur ce Hot Space largement sous-estimé.
Certes, celui-çi est très loin d'égaler en qualité l'album The Game (qui pour moi, reste comme le meilleur album de QUEEN pour les années 80) mais il n'est pas à jeter à la poubelle pour autant, si l'on arrive à faire abstraction de l'horrible production estampillée 80's et des arrangements en carton-pâte !
Il est évident que tout ça n'a pas aidé à revoir les jugements à la hausse sur ce disque maudit !
Dommage car côté compos j'aime plutôt bien (hormis "Body Language", "Las Palabras De Amor" et "Cool Cat"), par contre ils ont eu une très mauvaise idée d'avoir remplacé la basse de John Deacon par de la basse synthé et de la boîte à rythme au lieu de la batterie sur la majorité des titres !!! c'est incompréhensible et c'est vraiment ça qui plombe l'album, bien plus que l'influence du disco ou du funk sur le plus gros des compos !
Sur le live Queen On Fire - Live At The Bowl (enregistré en 82), les titres "Action This Day", "Staying Power" et "Black Chat" sont transfigurés sur scène avec l'apport de la basse et de la batterie. rien n'empêchait donc en studio d'introduire des synthés, tout en gardant les instruments habituels ! (ce qui aurait donné plus de mordant et de vie à l'ensemble).
J'aurais bien aimé entendre le titre "Dancer" dans ce contexte particulier... hélas, il ne fut jamais joué en concert.







YES
90125


Le 04 Septembre 2014 par NONO


Je rajouterais à ma dernière chronique que cet album a le grand mérite d'être parfaitement écoutable aujourd'hui, même s'il est bien typé "années 80", mais par la magie des choses, il n'est pas "englué" dans tous les poncifs de cette époque (synthé à outrance, etc.). C'est un véritable exploit, et quelque chose de très rare ! Certes il y a certes des aspects "années 80" dans cet album, mais en même temps aussi un côté "universel" qui fait qu'on peut écouter ce disque à n'importe quelle époque, il n'a pas pris une ride ! Et ça pour moi, c'est la marque de grands artistes: une chose belle, artistiquement parlant, ne se démode pas. Voilà , c'est dit. VIVE YES !





Chris REA
AUBERGE


Le 04 Septembre 2014 par AIGLE BLANC


Tout à fait d'accord avec toi Erwin sur cette chronique. Auberge figure dans le trio de tête des plus beaux disques de Chris Rea. Une ode aux vacances et au farniente empreinte de "luxe, calme et volupté". Toutefois, il y a dans cet opus un titre qui me fait un bien fou toutes les fois que je l'écoute : c'est le magnifique, et pourtant méconnu, "Set me free". Oui, douce est la mélodie et suave la voix inimitable de Chris Rea. Mais ce qui m'emballe le plus dans ce titre de 7 minutes environ, ce sont les 2 ou 3 dernières justement, alors que la chanson initiale semble en train de se terminer lentement. C'est alors que, contre toute attente, le piano commence une série d'accords qui font penser à la dernière partie digressive de "Private Investigations" (le chef-d'œuvre de Dire Straits), soulignée par une ligne tenue de clavier. Le ton monte petit à petit mais sûrement jusqu'à ce que les trompettes fassent exploser l'allégresse contenue dans cette montée en puissance. Et c'est là qu'arrive imparable la guitare aérienne de Chris Rea dont le son d'une beauté absolue me ravit d'extase, surtout quand il parvient encore à négocier, par la seule magie de son jeu de slide, une montée en puissance qui finit par me faire tomber en pâmoison.
Dans son précédent opus, The Road To Hell, il avait composé déjà un titre avec la même structure (chanson classique avec couplets-refrains -et digression imprévue au moment où la chanson semblait terminée. Ce titre n'était autre que le non moins superbe "Looking for the rainbow" avec cette envolée finale guitare-chœur de toute beauté.
Il n'y a pas beaucoup de guitaristes qui soient capables comme Chris Rea de me transporter jusqu'au Paradis, peut-être David Gilmour dans la partie centrale du titre "Meddle" de Pink Floyd, Steve Howe dans le sublime titre "In The Presence Of" du Magnification de Yes, et Steve Wilson quelquefois.





TEMPLES
SUN STRUCTURES


Le 03 Septembre 2014 par BAAZBAAZ


Moi je n’y comprends rien.

Sur le papier, ce disque est fait moi. Après tout je bouffe de la pop et du rock 60s toute la journée, à croire que je ne me nourris que de ça ou presque : psyché, baroque, sunshine, garage, mod, merseybeat… Ma famille s’inquiète et mes amis me regardent bizarrement. Jours après jours, ça n’en finit pas : il y en a pour des vies entières à tout explorer et je suis chaque année maintenu dans mon addiction par des dealers aux noms étranges comme Repertoire ou Sundazed…

Sans compter les talentueux héritiers qui, partageant mon obsession, décident parfois de la mettre en musique à leur façon : JACCO GARDNER, BRENT CASH, les GROWLERS, MASTON ou encore le français Mehdi Zannad (FUGU) qui vient de rééditer son fantastique premier album… J’ai accueilli tous ces gens-là à bras ouverts malgré leurs éventuelles imperfections.

Mais j’ai l’impression que notre époque a aussi accouché d’un autre courant musical qui n’a de rapport avec les 60s que dans l’esprit hâtif des publicitaires : il y a eu le pétard mouillé MGMT, la fausse musique de FOSTER THE PEOPLE, la supercherie TAME IMPALA, la vacuité sonore absolue des STRYPES… Et voici que depuis quelques mois la hype ne cessait de me souffler le nom de TEMPLES.

A vrai dire, les premières impressions fugaces étaient plutôt agréables à mes oreilles : quelques bribes mélodiques entraînantes et planantes, des riffs assez bien construits, une pochette soignée… J’ai failli acheter le disque avant même d’en savoir plus, ce qui de nos jours est une prise de risque à la limite du snobisme. Mais un éclair de lucidité m’a sauvé.

Que nous propose-t-on ici ? Une musique d’une monotonie aberrante, des compositions qui se ressemblent toutes, se répètent et trainent en longueur, une voix qui devient insupportable au bout de quelques minutes. Bourrin, le groupe parvient à s’auto-parodier lui-même dès la seconde moitié du disque. Le clou du spectacle : un son abominablement compressé et brouillon qui noie l’ensemble dans une sorte de magma gluant et laisse imaginer que le public ciblé est celui qui va écouter ça dans le métro sur des MP3 dégueulasses avec les écouteurs bien enfoncés.

Si quelques chansons font illusion au démarrage, le côté monolithique et étouffant l’emporte à chaque fois et distille une migraine savamment entretenue. Or, ce qui rendait les 60s géniales c'était tout le contraire. De la subtilité, de la diversité, des chansons vives, audacieuses, à la fois concises et sophistiquées, qui respirent, qui surprennent… Quand on me parle de TEMPLES, on me parle souvent des BYRDS, des BEATLES, de SPIRIT ou des NAZZ de Todd Rundgren. Allons bon. Il ne faudrait pas tout niveler.

J’ai l’intime certitude que ce néo-psyché, néo-60s ou je ne sais quoi, est surtout fait pour des gens qui n’écoutent pas la musique 60s.

Ce n’est pas interdit, chacun son truc. Mais il ne faut pas tout mélanger.





Elton JOHN
DUETS


Le 03 Septembre 2014 par NONO


A part quelques bonnes trouvailles qui se comptent sur les deux doigts de la main du pied gauche ("Shakey Ground" avec le légendaire Don Henley, ainsi "Born to lose" avec Léonard Cohen qui donne un air rétro sympathique, "A woman's needs" qui est réellement une belle chanson, et le top-niveau pour moi: "Old Friend" avec Nik Kershaw, éternel génie de la mélodie et des arrangements), mis à part ces rares exceptions, cet album est une purge, tout juste bon à animer les rayons de supermarchés. Et encore, supermarchés discount !

Au rayon des horreurs ultimes on citera l'intervention pitoyable de RuPaul sur une reprise de "Dont Go Breaking my Heart complètement foireuse et je suis poli, mais aussi "I'm your puppet" avec Paul Young qui en plus d'être une chanson nulle, met carrément mal à l'aise (Dieu que ce titre est malsain !)
On aurait pu espérer que la présence de certaines grandes pointures musicales auraient été favorables aux chansons. Or, ce n'est bizarrement pas l'addition d'expertises musicales ici, mais un résultat inversement proportionnel en résulte. Comme si trop d'additions de génies finit par créer un vide.
En conclusion: à part 3 ou 4 titres, le reste: RIDEAU !





LED ZEPPELIN
III


Le 03 Septembre 2014 par RIKKIT


Mon préféré du Zep. Ca groove de partout, c'est fou. "Immigrant Song" qui ouvre le bal suivit du folk psyché "Friends", que du bonheur et on ne peut se permettre de ne pas citer, "Since I've Been Loving You", le plus grand blues de l'histoire du Rock et puis la méconnue "Out On the Tiles", qui met tout le monde d'accord. Led Zep III contient surtout les meilleurs pistes folk des Britishs: "Gallows Pole" et son groove de folie, la délicate "Tangerine", et le final "Hats Off To (roy) Harper" tout en slide. Cette assemblage de compos bigarrées font de Led Zep III le plus varié des albums de la première période.

Juste un chef d'oeuvre.






DEPECHE MODE
THE SINGLES 81-85


Le 02 Septembre 2014 par TITO TOTI


Pour ce qui est des singles de Depeche Mode je sais pas pourquoi mais j'ai toujours aimé, voire preferé les face b (surtout à l'époque de leur 2 premiers albums et même un peu après).
Ice Machine, Shout, Reflex, toute des faces b parfois pas présentes (à tort !) dans les albums.
Celà dit rien remplace un album.
Donc moi je trouve que la compil' "signel box" qui rassemble les singlse face a et b (et version longue, bonus, etc) est plus intéressante que juste les faces a.





SIOUXSIE AND THE BANSHEES
ONCE UPON A TIME/THE SINGLES


Le 01 Septembre 2014 par WALTER SMOKE


Cela faisait un moment que je m'étais promis de franchir le pas concernant Siouxsie and the Banshees. Par pure paresse, j'ai alors opté pour Once upon a Time, convaincu que j'étais par la chronique de Arp2600.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai bien fait. Toutes les chansons de cette compilation sont excellentes, on passe de tube en tube de manière affolante. Ceci dit, ça n'empêche pas de dégager certaines préférences, comme le tiercé gagnant "Christine"/"Israel"/"Spellbound".

Pour moi, c'est déjà un classique.





TEMPLES
SUN STRUCTURES


Le 01 Septembre 2014 par BEN


C'est pour ça que j'aime Forces Parallèles, pour découvrir des belles sélections de groupes que je ne connais pas et que je découvre. Et c'est une découverte très jolie ici: si tous les adolescents écoutaient ça au lieu de mettre NRJ..

Je me rappelle avoir acheté le vynile de The Wall, ça date lol mais même si l'eau a coulé sous les ponts, un groupe aussi jeune et aussi doué, ça fait plaisir.

Petit point supplémentaire pour Move with the seasons et Shelter Song, ce groupe peut devenir connu et relancer une vague, qui sait ?






Billy IDOL
BILLY IDOL


Le 01 Septembre 2014 par NONO


Dans ce disque, il y a les deux grands classiques "White Wedding" et "Hot in the city". La première est immortelle, éternelle, inusable, indémodable. On l'écoute comme si elle était apparue hier. Un des plus grands titres de l'Idole.
La seconde, bien que très bonne, a très mal vieilli je trouve. Le rôle des claviers, que j'adorais à l'époque pour cette chanson précisément, est exactement ce qui fait le plus vieillir la chanson je trouve.
Le reste?
J'adore "Come on, come on" et parfois en écoutant ce titre je me demande furieusement pourquoi cette chanson n'est pas sortie en hit-single, pourquoi donc n'est-ce pas plus connu ! Je doute même que Billy l'ait déjà interprétée en live.... quel dommage !
Ensuite, Dead On Arrival, Nobody’s Bussiness, Hole In The Wall et Shooting Stars se valent à peu près toutes. Ce sont de bonnes chansons, un peu mieux que des "bouche-trous", mais qui ne sont pas extraordinaires non plus, il faut bien l'avouer. Du "assez bon", quoi.
Enfin, je n'aime pas vraiment "Love Calling", un essai de reggae plutôt raté (beaucoup trop répétitif à mon goût), enfin il reste "Congo Man", dernier titre sur la version originale de l'album. C'est juste une mauvaise plaisanterie qui dure une trentaine de secondes. Heureusement que cette "chanson" a été remplacée par "Dancing with myself" sur la réédition, un des grands classiques de notre artiste !

Donc au final, j'aime moyennement cet album, qui est toutefois prometteur pour la suite.
Cependant on pouvait s'attendre à mieux, après le très court album précédent intitulé "Don't Stop", contenant 4 chefs d'oeuvres absolus.
Mieux vaut donc un court album avec uniquement d'excellents titres, qu'un album plus long et plus inégal.


Note réelle: 2,5/5





PRINCE
FOR YOU


Le 31 Août 2014 par LEO


J'aime beaucoup ce premier album de PRINCE !

Il est effectivement bien dans le moule et dans la tonalité des productions soul/funk/disco de cette fin des années 70 et c'est sans doute pour cela qu'il me plaît tant !
Certes, les compos, les sons et les arrangements sont peut-être moins originaux et empreints de la personnalité de son auteur par rapport à ce qu'il sortira plus tard sur ses albums du milieu des années 80, mais avec le recul je trouve que ce premier 33 tours et le suivant sont justement plus intemporels et moins marqués en comparaison.
On sent bien que le jeune artiste veut épater d'emblée et prouver qu'il peut s'en sortir tout seul à tous les niveaux, et c'est bien pour cela qu'il le fait d'entrée de jeu avec cette étonnante intro a-cappella.

Tout du long, les compos pop-disco côtoient agréablement et harmonieusement les ballades fleur bleue, tout juste entrecoupées par le plus long morceau de l'album, le groovy disco-funk de "Just as Long as We're Together" et le final plus mordant de "I'm Yours", sur lequel PRINCE montre tout son talent d'instrumentiste.
Ce dernier titre me fait d'ailleurs pas mal songer aux compos jazz-funk-fusion de Stanley Clarke à la même époque !
For You est un album souvent déprécié ou relégué au second plan dans la carrière de PRINCE, pourtant je le trouve admirable de par sa fraîcheur encore intacte presque 40 ans après sa parution !





Robert PLANT
BAND OF JOY


Le 30 Août 2014 par RAMON


Robert PLANT a une carrière passionnante, bon OK on ne peut éviter d'évoquer le ZEP, groupe indispensable, inégalé et blablabla…On est tous (ou presque) d'accord, le ZEP fait parti des très rares à avoir conquis l'Olympe du Rock.
Mais voilà après avoir pas mal pataugé ( pendant plus d'une décennie, on n'a pas grand chose d'extra, avouons le), Percy s'est vu requinqué en 1994 par son association retrouvée en compagnie de qui vous savez, laquelle autocélébrait principalement le répertoire du dirigeable pourvu de nouveaux et audacieux oripeaux.
La suite de l'association se révéla être plus classique et notre bon Robert nous a permis de savourer avant de 2007, un revival en bonne et due forme avec son vieux compagnon et puis a su s'arrêter à temps pour avancer. Je fais partie de ceux qui adorent le Live de la reformation 2007, un événement exceptionnel pour une soirée exceptionnelle et jouer les prolongations n'aurait pas été judicieux, c'est probablement l'avis du chanteur malgré ses réponses sibyllines ou alambiquées à l'encontre de ceux qui ont l'outrecuidance de ressasser l'éternelle question.

Raising Sand l'album réalisé en duo avec Alison Krauss est une pure merveille, un joyau dont l'éclat ne faiblit pas depuis des années. Il fut justement récompensé par une pluie de distinctions mais comme on n'a pas encore bien compris l'espièglerie de ce personnage déroutant on s'attend à une suite aussi imminente que logique (et annoncée !), mais non.
La suite ce sera Band Of Joy et si elle ne prend pas le contre-pied musicalement parlant de Raising Sand, on peut même dire qu'elle s'inscrit même dans sa continuité artistique, ce sera sans Alison priée d'attendre quelques temps parce que oui aux dernières nouvelles, ce n'est toujours pas exclu.

BAND OF JOY donc, ce nom ne vient pas de nulle part puisque c'est celui d'un combo 60's anglais dans lequel figurait déjà Robert mais aussi celui qui se fera appeler Bonzo. Celui de 2010 revient donc aux racines Folk, Blues et Country déjà bien présentes sur Raising Sand, c'est le fruit d'un travail de musicologue qu'on peut effectivement comparer aux oeuvres Dylaniennes que sont les "Basement tapes" ou plus récemment "Oh Mercy ", tant d'un point vu qualitatif qu'artistique, si ce n'est que ce disque ne propose quasiment que des reprises.
C'est aussi un travail d'esthète parce que le travail sur le son y est magistral, Buddy Miller qui a pris la succession de T.Bone Burnett dans le rôle du (co) producteur parvient à associer sans esbroufe des sons de guitares très distordus avec des instruments purement traditionnels comme la mandoline, le banjo, l'accordéon, la lap steel, sans oublier la bonne vielle guitare folk et j'en passe et des contrebasses, tout cela ne sonne en rien vieillot voire archaïque et surtout pas (comble de l'horreur) New Age.
Pour la deuxième fois consécutive, Plant ne fait aucune référence à la musique orientale ou africaine (même si tout le monde sait où se trouve le berceau du Blues et que les gammes pentatoniques viennent d'Asie) pas plus qu'il n'utilise de boucles électro en provenance de l'école de Bristol, il n'y a pas non plus de synthé sur ce disque.
Plant se la joue Américain, il pose en douceur son timbre magnifique sur des petites merveilles de composition qui ont pour nom "House of cards", "You can't buy my Love", "Cindy I'll mary you Someday" avec comme point culminant "Satan Your Kingdom Must Come down" sorte de Gospel possédé et répété sous forme de mantra jusqu'à l'extase.
Tout le monde chante dans le groupe et tout le monde joue remarquablement bien, ce qui permet à l'ensemble d'atteindre des niveaux d'intensité auxquels une armée de guitares saturées accompagnées de basses gonflées aux stéroïdes et de batteries à double grosse caisse ne saurait prétendre.

J'écris ses lignes alors que notre gaillard est en passe de sortir un nouvel album accompagné cette fois par ses "Sensational Space Shifters", qui ne sont autre que le Strange Sensation reformé et que l'écoute de ce dernier (disponible in extenso sur le site du grand quotidien généraliste de référence pour Paris et sa région) est un ravissement qui voit Plant recourir à ses influences afro-orientales et revenir à l'utilisation de boucles électroniques pour un résultat ahurissant.

Note 4,5





Emilie SIMON
FRANKY KNIGHT


Le 30 Août 2014 par MR TINKERTRAIN


Je rebondis au commentaire de Diego pour dire que, n'attendant rien de ce disque si ce n'est des belles mélodies, j'ai eu une très bonne surprise. La voix de la miss, un peu enfantine, et l'originalité globale de l'album font que j'apprécie de plus en plus cette chanteuse unique. A l'image de cet été, très frais...







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