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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1999 Stupid Dream
2000 Lightbulb Sun
2001 Recordings
2002 In Absentia
2005 Deadwing
2007 Fear Of A Blank Plane...
2009 The Incident
 

- Membre : Blackfield, No-man, Steven Wilson , Japan, King Crimson, Storm Corrosion
- Style + Membre : Steve Hogarth & R. Barbieri

PORCUPINE TREE - Deadwing (2005)
Par BNJ le 14 Avril 2005          Consultée 5543 fois

« Ce soir, il n’y aura pas votre chanson préférée… mais c’est promis, ça sera pour la prochaine fois… ». c’est en ces mots que Steve Wilson s’adressait au public de la Maroquinerie, l’année dernière, alors que bon nombre d’entre nous souhaitaient entendre un peu moins de « In Absentia » et un peu plus d’autre chose.

Le virage métal opéré par Porcupine Tree avec « In Absentia », fruit de la collaboration avec Opeth et OSI et de tournées conjointes avec Anathema et Dream Theater avait quelque peu déconcerté une partie de l’auditoire du groupe, jusqu'ici plus sensible aux voyages psychédéliques et expérimentaux du groupe, et dans une plus grande mesure, à la force musicale et mélodique du duo miraculeux « Stupid Dream » et « Lightbulb Sun ».
Avec cette petite phrase, donc, et avec les déclarations de Wilson qui indiquait il y a presque 1 an que le groupe allait se diriger vers plus de progressif et plus d’expérimental, nous étions en droit de nous réjouir en pensant que le heavy était derrière et que de nouveaux horizons musicaux allaient nous être présentés.
On se trompait.

Les 30 premières secondes du morceau titre, presque hypnotiques, sont un leurre, Porcupine a ressorti les grosses guitares et les gros sons. Le problème, c’est que si dans « In Absentia » le heavy était quand même dilué dans une volonté (réminiscence ?) de rester malgré tout mélodique, ce n’est vraiment pas le cas pour ce début d’album. Et « Deadwing » et « Shallow » s’imposent bien vite comme des morceaux parmi les plus impersonnels et inintéressants du groupe.

Il faut donc attendre le troisième morceau, « Lazarus » pour retrouver cette verve artistique qui avait fait de « Stupid » et « Lightbulb » les chef d’œuvres qu’ils sont. Mais c’est un bonheur qui est de courte durée. Non pas que la suite soit totalement mauvaise, mais le niveau des morceaux n’est plus ce qu’il était. « Halo » est bien rythmé (il ressemble au « B52 » de OSI) mais reste très classique, « Arriving Somewhere but not here » aurait pu être un titre incroyable, ultra progressif, ambitieux, s’il n’était pas plombé en son milieu par un passage métal d’une lourdeur incroyable.

« Mellotron Scratch » et « Open Car » renvoient, eux, directement à « In Absentia », ce qui n’est pas en soit une mauvaise chose, mais on était toutefois en droit d’espérer mieux…
L’album se conclut par « The Start of Something Beautiful » où, Dieu soit loué, Wilson se décide enfin à dessiner ce qui ressemble à un vrai solo de guitare, et par « Glass Arm Shaterring », deux titres assez bons mais dans lesquels il manque toutefois une dimension particulière, un je ne sais quoi de plus qui semble avoir disparu au moment ou les artistes anglais ont signé chez les américains…

A noter aussi que sur certaines versions de l’album, le groupe nous offre une nouvelle mouture de « Shesmovedon » qui ne semble pas avoir d’autre vocation que de nous faire regretter l’ère Snapper et qu’il existe aussi deux autres titres, « Half Light » qui ressemble à un titre de No-Man et « So Called Friend » dans lequel Gavin Harisson joue comme jamais, accompagnant le single « Lazarus »…

« Deadwing » est un bon album de musique. La production est encore une fois incroyable, tout le monde joue à la perfection (mention spéciale à Gavin qui, tout en étant toujours un gros frappeur, parvient à mettre beaucoup plus de finesse et de doigté dans son jeu…) mais on ne peut que regretter que tout ce talent ne soit pas (plus) mis au profils de compositions éclatantes et véritablement ambitieuses. Et quand on écoute l’album de Blackfield, on sait que Steve Wilson en est totalement capable. Alors, s’il vous plait, pour le prochain, ce serait bien…

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   (3 chroniques)



- Steven Wilson (chant, guitare, claviers, basse)
- Richard Barbieri (claviers)
- Colin Edwin (basse)
- Gavin Harrisson (batterie)


1. Deadwing
2. Shallow
3. Lazarus
4. Halo
5. Arriving Somewhere But Not Here
6. Mellotron Scratch
7. Open Car
8. Start Of Something Beautiful
9. Glass Arm Shaterring



             



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