Après les classiques incontournables comme Master Of Puppets ou Ride The Lightning et les quelques années d’errance récente (il faut le dire), METALLICA revient en force grâce à Hardwired… To Self-Destruct dont la force s’axe principalement sur la deuxième partie selon moi, bien qu’on ressente totalement l’agressivité retrouvée dès le tout premier titre "Hardwired".

Sur "Atlas Rise!", on replonge complètement dans leur univers trash et brut et le reste des titres est franchement bon, même si j’ai moins accroché à "Moth Into Flame" ou "Lords Of Summer". Certains morceaux sont longs ("ManUNkind", "Here Comes Revenge"), mais ça claque de bout en bout, comme à l’écoute de "Murder One" ou "Am I A Savage?".

"Halo On Fire" et "Confusion" m’ont littéralement soufflées. Les riffs effrénés de James et de Kirk s’allient à leurs collègues dans une dynamique cinglante qu’on peinait à entendre depuis bien longtemps. Dans une discrographie mythique qui avait été affaiblie par leur dernières sorties, ce METALLICA post 2010 s’impose comme une découverte indispensable.