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ROCK PROGRESSIF  |  LIVE

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- Style + Membre : Fairport Convention, Ian Anderson

JETHRO TULL - Bursting Out (1978)
Par MARCO STIVELL le 26 Mars 2011          Consultée 7488 fois

A l'heure où paraît le premier live complet de JETHRO TULL (et double, s'il vous plait), le groupe est au sommet de son art. Songs From the Woods a largement redoré son blason après quelques passages à vide, et le petit dernier Heavy Horses s'est inscrit dans la même lignée, celle d'un folk-rock pour le moins jouissif. Le groupe sait qu'il peut partir tranquille en tournée, et ce live vient illustrer les concerts fiévreux d'alors.

C'est qu'il est très rock, ce Bursting Out. Il conserve une âme folk 'par moments', mais ça part assez dans tous les sens, chose qui déplaît à certains amateurs des deux derniers albums que je connais et qui m'a tenu éloigné du live pendant longtemps. Déjà, je n'étais pas intéressé par les live de JETHRO TULL pour une raison inconnue et la tracklist de celui-ci ne me plaisait pas franchement, le CD 2 surtout. Hein ? Oui, je sais qu'y a des classiques, mais une bonne fois pour toutes, Aqualung est loin d'être le meilleur album de JETHRO TULL, à plus forte raison quand on ne connaît que lui. Les versions live des trois 'tubes' sont intéressantes et parfois 'poutrantes', mais ne représentent pas les points forts de ce live. Pas plus que d'autres chansons d'ailleurs.

En fait, Bursting Out est un bon live, convenable malgré sa longueur conséquente. Mais, à de rares moments, se produit l'étincelle comme quand on découvre les albums studio. Les avantages ne manquent pas, les morceaux folk sont toujours aussi classieux - et avec les applaudissements, ça le fait -, "No Lullaby" passe mieux qu'en studio, mais c'est peut-être parce qu'il y a d'autres morceaux du même tonneau. Enfin, quoiqu'il en soit, sans vouloir paraître trop sévère, on passe un bon moment en écoutant le disque. Si je garde une réserve, c'est peut-être à cause de la présence d'inédits sympathiques mais qui servent souvent seulement de transition ou d'introduction et ne restent pas forcément indispensables, à l'exception de "Sweet Dream", un des highlights de ce live et aussi de "Conundrum" pour le solo de batterie. Autre raison : les deux derniers albums sont trop peu représentés (deux ou trois morceaux chacun, pas plus) et parfois pas par les meilleures pièces, la preuve avec "No Lullaby" ou "Hunting Girl". Il aurait été intéressant d'entendre des titres du calibre de "The Whistler" ou de "Acres Wild". Au lieu de cela, on a des titres au rendu appréciable encore une fois, mais qui forcent la frustration, comme l'improvisation de flûte (j'adore cet instrument, mais quand Ian Anderson fait le guignol, ça devient vite limite), "Too Old to Rock'n'Roll : Too Young to Die!" seul représentant d'un album bancal - et qui est lui aussi sur le fil du rasoir -, ou même "New Day Yesterday" qui reste le titre le plus thiswasien de ce génial album qu'est Stand Up, et donc pas le meilleur malgré un bon esprit blues-rock. A contrario, on se délecte de la version présente de "Thick as a Brick", une sorte de medley de la première partie concentrée sur une douzaine de minutes, donc plus courte que l'originale, mais assez longue pour qu'on en profite bien. A noter que tous les albums depuis Aqualung ont leur part dans ce live, à l'exception évidemment du très controversé A Passion Play.

Le groupe en était alors à sa meilleure formation depuis ses débuts, avec bien sûr ces deux fous de Ian Anderson et Martin Barre, gardiens sacrés du temple, ainsi que les puissants Barriemore Barlow et John Glascock (qui décèdera quelques mois plus tard), sans oublier la paire de claviéristes essentielle John Evan et David Palmer. C'est un fait rare, mais il convient de savourer des moments comme "Skating Away on the Thin Ice of the New Day" où le groupe rock pose les instruments et s'amuse avec d'autres inédits comme le marimba (Barre), l'accordéon (Evan), ou encore la guitare électrique mais par Glascock. A part cela, Palmer se réserve un petit solo de saxophone sur "Too Old to Rock'n'Roll..." et c'est quasiment tout. Si le disque présente des imperfections assez marquées pour être frustrantes, il est à posséder au moins pour la cohésion de ces fabuleux musiciens.

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   MARCO STIVELL

 
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- Ian Andreson (chant, flûte, guitare acoustiq)
- Martin Barre (guitare électrique, mandoline,)
- John Evan (piano, orgue,synthétiseurs, ac)
- Barriemore Barlow (batterie, glockenspiel)
- John Glascock (basse, voix)
- David Palmer (orgue portable, synthétiseurs)


1. No Lullaby
2. Sweet Dream
3. Skating Away On The Thin Ice Of The New
4. Jack In The Green
5. One Brown Mouse
6. A New Day Yesterday
7. Flute Solo
8. God
9. Rest Ye Merry Gentleman / Bourée
10. Songs From The Wood
11. Thick As A Brick

1. Hunting Girl
2. Too Old To Rock ‘n’ Roll, Too Young To D
3. Conundrum
4. Minstrel In The Gallery
5. Cross-eyed Mary
6. Quatrain
7. Aqualung
8. Locomotive Breath
9. The Drambusters March



             



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