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1976 Technical Ecstasy
1978 Never Say Die!
1980 Heaven And Hell
  Live At Last
  Never Say Die
1981 Mob Rules
1983 Live Evil
  Born Again
1986 Seventh Star
1987 The Eternal Idol
1989 Headless Cross
1990 Tyr
1992 Dehumanizer
  Masters Of Misery - The ...
1994 Cross Purposes
1995 Cross Purposes Live
  Between Heaven And Hell
  Forbidden
1996 The Sabbath Stones
1998 Reunion
1999 The Last Supper
2002 Past Lives
  Symptom Of The Universe:...
2007 The Dio Years
  Live At Hammersmith Odeo...
2013 13
  Live... Gathered In Thei...
2016 The End
2017 The End
 

- Style : Sleep, Orchid, Ghost, Judas Priest, Scorpions, Blue Öyster Cult, Who Cares
- Membre : Rainbow, Brian May , California Breed, Whitesnake, The Dead Daisies , Bill Ward , Glenn Hughes , Ted Nugent, Emerson, Lake & Palmer, Tommy Heart , Deep Purple, Jethro Tull, The Move , Ian Gillan , Electric Light Orchestra, Uriah Heep
- Style + Membre : Ozzy Osbourne , Msg, Kiss, Tony Iommi , Dio
 

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BLACK SABBATH - Mob Rules (1981)
Par RED ONE le 24 Novembre 2011          Consultée 7321 fois

Les modifications profondes effectuées par BLACK SABBATH en 1979 ont porté leurs fruits mais ont également été à l'origine de dommages collatéraux. Premier d'entre eux, le départ du batteur Bill Ward, membre originel du groupe, au milieu de la tournée Heaven And Hell. Souffrant de problèmes divers et variés (parmi lesquels un certain penchant pour l'alcool), Ward a préféré partir plutôt que d'être la cause de nouvelles tensions internes au sein d'un groupe régénéré de façon fulgurante par l'arrivée de Ronnie James Dio. Le remplaçant de Bill Ward est un total inconnu, le jeune Vinny Appice, batteur américain d'origine italienne, tout comme Dio. Vinny est le petit frère du célèbre Carmine Appice (VANILLA FUDGE) et fut pressenti pour devenir le batteur d'Ozzy Osbourne quelques mois plus tôt. Appice achève donc la tournée Heaven and Hell et intègre logiquement le groupe à l'orée de l'enregistrement du dixième album de BLACK SABBATH.

On pouvait craindre une certaine redite après le succès phénoménal de Heaven and Hell et la fraîcheur insufflée par Ronnie James Dio au répertoire de BLACK SABBATH. La tentation aurait été grande de produire un Heaven and Hell II. Mais au final, rien de tout celà. La principale raison étant que Mob Rules est un album beaucoup plus sombre et torturé que Heaven and Hell. Le son a encore évolué : la guitare y est plus 'sale', moins claire et, surtout, sous-accordée, ce qui n'était visiblement pas le cas sur Heaven and Hell.

Il fallait toutefois un morceau speed et épique digne de ce nom pour succéder à l'époustouflant "Neon Knights" qui ouvrait l'album précédent. C'est ici chose faite avec le magistral "Turn Up The Night". La suite est cependant plus progressive, plus torturée, se démarquant franchement de Heaven and Hell. Le reste de l'album achève ainsi de nous convaincre que, même flanqué d'un chanteur épique, BLACK SABBATH reste le groupe précurseur du doom metal et du rock sombre. La piste lente "The Sign of the Southern Cross", est un petit bijou de raffinement heavy : introduite par une guitare acoustique voluptueuse et la voix tout en douceur de Ronnie, elle prend toute sa dimension lors du riff mammouthesque qui la suit.

Cà et là, quelques effets synthétiques bricolés par Geoff Nicholls, claviériste et homme de l'ombre du groupe, enrobent ce titre épique à l'émotion ininterrompue. Gigantesque. BLACK SABBATH se rappelle ensuite à nos bons souvenirs de la période Vol.4 (1972) et de la piste expérimentale "FX" avec un titre au nom là aussi étrange, "E5150", composé d'échos de guitare et de la voix de Geezer Butler passée au travers d'un bon paquet de filtres et enregistrée à l'envers. Flippant. L'auditeur s'accroche, et la face sombre de l'ère Dio de BLACK SABBATH prend ici toute sa dimension.

Soudain, surgit le riff culte de "The Mob Rules" et nous revoilà propulsés en pleine arène. Les lions sont lâchés, le groupe est au sommet de sa fougue avec ce titre speed très énergique. Ce qui suit temporise cette remontée d'adrénaline avec des titres plus rock et groovy tels que "Country Girl" ou bien encore "Slipping Away", dans laquelle la basse de Geezer Butler fait des merveilles. Enfin, arrivent "Falling Off the Edge of the World" et ses passages de violon dégageant une poésie sombre dont seul Tony Iommi a le secret. La suite est monumentale, épique à n'en plus finir, devant d'ailleurs beaucoup aux claviers de Geoff Nicholls. Le titre "Over and Over" clôt l'album dans la plus grande solennité, avec une majesté rarement atteinte sur d'autres albums du groupe. On ressort transformé de cette écoute.

Rempli de riffs légendaires, de textes époustouflants de beauté et d'une réelle magie noire, Mob Rules fait partie de ces albums exemplaires dans l'histoire du heavy-metal. Très bien construits, très bien écrits, quasiment parfaits, mais qui bien souvent demeurent occultés par d'autres albums plus prestigieux. En l'occurence, Mob Rules est souvent resté dans l'ombre de Heaven and Hell et a même essuyé des critiques négatives lors de sa sortie. Par contre, la tournée Mob Rules fut un succès colossal , et deux lives (oui deux !) en seront tirés, l'un en 1982 (Live Evil), l'autre en 2007 (Live at Hammersmith), Ronnie James Dio étant alors au sommet de son art et de sa carrière durant cette tournée.

Malheureusement pour BLACK SABBATH, Mob Rules reste aussi le dernier album studio avec Ronnie James Dio avant de nombreuses années : en 1982, Ronnie claque la porte du groupe à la suite du mixage controversé de l'album Live Evil, emporte Vinny Appice dans ses affaires et part fonder le groupe DIO. Tony Iommi et Geezer Butler tentant de rattraper le coup débauchent Ian Gillan. Mais ça, c'est une autre histoire, que vous pourrez suivre dans la chronique de Born Again (1983).

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   (4 chroniques)



- Ronnie James Dio (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Geezer Butler (basse)
- Vinny Appice (batterie)
- Geoff Nicholls (claviers)


1. Turn Up The Night
2. Voodoo
3. The Sign Of The Southern Cross
4. E5150
5. The Mob Rules
6. Country Girl
7. Slipping Away
8. Falling Off The Edge Of The World
9. Over And Over



             



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