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VARIÉTÉ FRANÇAISE  |  STUDIO

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Véronique SANSON - 7eme (1979)
Par ERWIN le 26 Février 2014          Consultée 3878 fois

Nous sommes en 1979, le sixième album de Véronique Sanson s’intitule « Septième »… Ouais, les boss de la maison de disque ont compté le live à l’Olympia. Et nous y sommes, comme chaque année ou presque, la blondinette sort un nouvel opus… Comme chaque fois, l’album est un concentré des sentiments et pulsions qui agitent l’artiste… Une vie agitée, souvent complexe, sous le feu des projecteurs, et dans un environnement qui restera à jamais étranger, voire hostile. Le résultat est comme il se doit, d’une grande pureté.

Car Véro s’installe devant son piano et d’une simple ligne mélodique frustre et dramatique, sort une des plus belles chansons de sa carrière, ainsi qu’un des chefs d’œuvre de la chanson française avec « Ma révérence ». Les paroles sont d’une tristesse fulgurante et accompagnent la lancinance du piano avec maestria. Les arrangements du violoniste André GEORGET trouvent ici une place de choix, et le travail de Bernard de St Paul et de Fischbach derrière la console est remarquable. A cette époque, Véro est une jolie femme de trente ans, âge charnière, et voyez la couverture, elle est juste resplendissante. A titre personnel, c’est le moment ou elle ressemble beaucoup à ma mère. Je me souviens encore des émissions à la télé ou j’avais l’impression de voir ma mère chanter cette fabuleuse chanson. Sans doute le début de ma relation d’attirance pour l’artiste.
« Toute une vie sans te voir » est une autre belle composition romanesque issue du même moule.

Petite surprise : « Lerida » est un instrumental, de superbe qualité. J’y ressens encore l’influence de Michel BERGER. « Pour celle que j’aime » s’adresse à sa maman : les paroles simples et directes narrent les évènements d’une vie, la future perte de l’être cher. Est-ce sa manière de dire qu’elle croit en la vie éternelle, que nous pouvons recommencer à vivre, que l’espoir est permis en une vie meilleure ailleurs « avec d’autres couleurs » ? Le résultat est fort beau. « Celui qui n’essaye pas » est une apologie du voyage, du départ, sujet qu’elle connaît fort bien… Le rythme est chaloupé taillé pour les boites de nuit, une rythmique presque disco, mode de l’époque, ce sera le deuxième single de l’opus. La complexité revient sur « Mi maitre, mi esclave », plus mainstream mais sympa. Elle continue sur cette lancée avec « Maso » ou elle clame avec force être masochiste… Ces derniers titres n’auront pas la même postérité.

Il manque un ou deux titres « classiques » pour faire de ce « septième » un classique à la hauteur du « Maudit » ou de « Amoureuse ». La présence de « Ma révérence » en fait toutefois un must pour les amateurs de belle chanson. C’est un 3,5 arrondi à l’inférieur sans raison particulière. La carrière de la surdouée se poursuit avec une belle régularité.

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1. Toute Une Vie Sans Te Voir
2. Je Suis La Seule
3. Ma Révérence
4. Si Je Danse Pour Toi
5. Lerida
6. Celui Qui N’essaye Pas
7. Mi Maitre Mi Esclave
8. Maso
9. Salsa
10. Pour Celle Que J’aime



             



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