Le 29 Décembre 2023 par JOVIAL

Je suis tombé sur l'album dans un bac chez Emmaüs il y a deux semaines, j'avais encore vaguement en tête la chronique de Seijitsu, je l'ai acheté deux euros sans trop de conviction ... et puis la claque ! Effectivement "Christine" marque dès le départ et le reste du disque est tout aussi excellent. Tout cela sent bon les années 90, à redécouvrir d'urgence !

Le 29 Décembre 2023 par HECTORVADAIR

Je constate que, parmi les disques de cet excellent artiste, culte s'il en est, chroniqué sur F.P, j'en ai deux parmi les mieux notés, à savoir : "The Man Comes Around" et "At St Quentin". J'ai fait la connaissance seulement hier de celui-ci, en recherchant des chansons engagées pour un article en médiathèque où je travaille. J'ai été séduit, (et pas seulement parce que j'aime l'histoire amérindienne) et cette chronique à cinq étoiles me confirme le souhait de l'acquérir. Ce que je vais faire sans tarder.

Le 29 Décembre 2023 par HECTORVADAIR

Superbe chronique d'un album essentiel des Early 90's, que j'ai découvert (et combien d'autres encore ?) dans l'excellente et incontournable émission de Bernard Lenoir "Les Inrockuptibles", à l'époque. Il faut dire qu'ils y ont aussi joué et ce concert en direct des studios m'avait laissé bouche bée. Après l'avoir enregistré religieusement, je me suis empressé d'acheter tout ce qu'ls sortaient jusqu'à ce que la fontaine (ou la maison) ne déborde plus de cet amour transit. Lorsque l'on évoque les Smiths ou Jesus and Mary Chain à leur sujet, il faut tout de même faire remarquer la particulière teneur romantique désabusée du combo (on appellera ca du Spleen), que le simple nom du groupe, évoquant une "chambre ardente" (ou reposent les cercueils de défunts, d'un accident par exemple), suffit à faire ressentir.
J'ai été subjugué par ce groupe et sa poésie automnale palpable, à l'époque où j'étais au service militaire et écoutais aussi "Loveless" des My Bloddy Valentine, ou bien encore Julian Cope ou Lloyd Cole, ou Galaxy 500. Que des trucs un peu tristes, me direz vous. Pas certain que la vie n'épargne personne, et que chacun n'ait besoin, un jour ou un autre, de se réfugier au sein de la maison de l'amour. Chef d'œuvre ! (avec "Strangeways Here We Come" des Smiths, puisqu'on en est à faire des comparaisons. Pourquoi 4/5 ??  ;-)

Le 29 Décembre 2023 par CLANSMAN57

Le saloon abrite des clients bien plus calmes qu'à l'accoutumée, c'est les mêmes personnes qui se tapaient dessus l'année passée.

Aujourd'hui, ils arrivent à dialoguer sans trop déraper, ils boivent encore du whisky, mais plus raisonnablement, ce qui explique certainement que les mots remplacent plus souvent les mains.

Ils se rendent d'ailleurs plus souvent sur les plaines qu'au saloon, les longues chevauchées leur permettent de penser, mais d'une manière adulte.

Un très bon troisième opus, différent, mais superbe.

Le 28 Décembre 2023 par CLANSMAN57

Encore une franche réussite de la part de Magnum !
Nous avons une nouvelle fois droit à du Hard Mélodique de très grande classe.
Si le disque n'avait comporté que des titres purement Hard FM comme "Just Like An Arrow" ou encore "Steal Your Heart", le groupe aurait proposé une musique bien banale, dans la lignée de ce que les groupes de Hard FM de l'époque composaient, groupes que je trouve souvent superficiels. Et j'aurais sans aucun doute passé mon chemin.

Les autres livraisons, davantage travaillées, possèdent une certaine grandeur délivrée par ces fameuses nappes de claviers. Elles permettent de voyager lorsqu'elles sont accouplées à ces belles mélodies et l'émotion en découle tout naturellement.
Du FM, toutes les chansons ici présentes en contiennent, mais c'est loin d'être vide, grâce à cette touche épique plus ou moins prononcée selon les pistes. Le secret réside dans cet excellent jonglage et dosage. Jamais d'exagération jusqu'à l'indigestion.

L'artwork est une véritable invitation à s'asseoir parmi ces étranges créatures. Vous n'avez pas envie d'entendre ce que l'encapuchonné leur raconte? Ils sont très attentifs, ça doit être intéressant.

Le 28 Décembre 2023 par TOMMY_CALE

Merci Erwin pour la chronique de cet album !

On monte clairement de gamme pour ce Second Helping des garçons de la ville des fils de valets (oui euh..)
L'hymne de cet album est bien sûr l'incontournable "Sweet Home Alabama". Titre tres contrasté et controversé, encore aujourd'hui, il est en partie une réponse aux deux morceaux de Neil Young (dont le nom est cité dans la chanson) "Southern Man" et "Alabama" qui dressent un portrait peu flatteur des sudistes. Pour également se défendre des accusations de racisme qui vont bon train, rappelons le buh buh buh destiné au gouverneur Wallace dans la chanson après l'avoir cité, pour clôre le débat.
Sinon, deux autres sommets à mon sens : "I Need You" au tempo lent et à la guitare langoureuse, étonnant registre de nos chevelus à qui tout sied. Comment ne pas citer l'explosive version de "Call Me The Breeze" de J.J. Cale, qui comme Clapton avec "Cocaine" un peu plus tard en ont fait aux oreilles du public les auteurs erronés !
J'adore aussi le rageur "Workin for MCA" aux paroles cinglantes envers les bien nommés ("File moi mon pognon mec sinon tu te retrouves balafré"). Le riff imparable de "The Needle and the Spoon" et ce solo de Collins endiablé avec pedal wah et encore et toujours Ron Van Zant, leader du groupe, au top au chant.
"Swamp Music" shuffle bien boogie, "Don't Ask Me No Questions" avec apparition de cuivres (Bobby Keys) et "The Ballad of Curtis Loew" s'inscrivent bien dans la veine southern rock.

Bon, autant ne pas vous cacher que j'adore cet album. Pour moi, il est avec Street Survivors ce que Skynyrd a fait de mieux.

Le 28 Décembre 2023 par CLANSMAN57

Tout aussi bon que le premier, même s'il n'y a pas un morceau de la trempe de "Free Bird".
On pourra toujours se rabattre sur "Highway Song" de Blackfoot pour avoir une alternative tout aussi monumentale.

Le groupe alterne à nouveau entre morceaux festifs et ballades touchantes.
Rien à jeter, c'est un plaisir que de se promener tel un cow-boy qui va de saloon en saloon, après avoir parcouru les plaines désertiques pour chasser le coyote.

Le 28 Décembre 2023 par SWISSIDOL

Je connais très peu MARILLION. Je ne possède que "Misplaced childhood" que j'adore. Mais, si ce "Sounds that can't be made" est représentatif du groupe avec Hogarth, il ne me donne pas envie d'en entendre davantage. Il n'est pas nul, naturellement, mais quel ennui par rapport au chef-d'œuvre sus-nommé !

Le 28 Décembre 2023 par LE VIEUNE

J'aimerais mieux apprécier les derniers disques de Björk. On ne peut pas dire que la chanteuse islandaise n'est pas inventive mais, dès qu'une écoute se tente, le sentiment d'être un pauvre inculte dans un salon au-devant de mélomanes aussi instruits que snobs hante mes pensées.
J'ai eu un petit déclic pour "Atopos", une chanson jazz biologique avec le clip tout mignon où notre Björk chante déguisée en salade et où ça finit en trip-hop pogoteur en phase essorage. J'ironise car parfois on ne peut pas s'en empêcher. Björk est petite de taille, mais je me sentirais tout "minni" (plus petit en islandais) si la vie me dirigeait à la rencontrer, ne serait-ce que pour l'étreindre et chasser ses angoisses dans son gros cœur qui bat, à moins qu'elle ne cherche à m'ingérer. Une voix intérieure, tout aussi ironique, me dit : "Ça mon gars, tu peux toujours rêver !".

"Trölla-Gabba" fait quand même peur, du moins un peu, car la chanson ingère l'auditeur dans un gloubiboulga de sons distordus accentuant la difformité musicale du morceau. Mais c'est moins cauchemardesque que "Victimhood". Dommage, mais là ce n'est qu'un avis bien plus personnel, que Björk ne chante pas plus en islandais comme dans "Fagurt Er Í Fjörðum", ce qui confèrerait un charme par la sonorité de sa langue natale.

Je ne peux pas dire que j'ai tout écouté car je ne fais, plus souvent, que survoler les contrées étranges du monde musical de Björk dans cet album. J'atterris à peine tel un oiseau craintif dans une nouvelle forêt emplie de merveilles mais aussi de dangers.

Tiens tiens, ma sensibilité commencerait-elle par prendre le dessus ? Ne serais-je pas si inculte que je le pense ? À suivre...

Le 28 Décembre 2023 par MR LARSEN

En pleine redécouverte des classiques 90's du rap français, je prends un très grand plaisir à réécouter "Samurai" de SHURIK'N, dont je gardais un lointain souvenir radiophonique du haut de ma petite dizaine d'années. Rien à dire, c'est un très grand morceau, porté par un sample anthologique et un flow implacable, dont le refrain tue (comme un bon vieux Kurosawa !). Je n'ai pas encore tout écouté, mais ce que j'entends du reste de l'album m'a l'air à l'avenant. Pour "Samurai", ce sera de toute façon un 5 d'autorité. Impérial.

Le 27 Décembre 2023 par FINISHERFRANKY

Musique juste agréable en fond sonore avec quelques bonnes ambiances, mais, entre Avril Lavigne et certains groupes pop-punky pour adolescents façon Sum41, avec voix sans aspérité et un chant standardisé dans ces crénaux, je ne trouve pas assez d'intérêt. Bof donc.

Le 27 Décembre 2023 par BLUEMASK

Dans la continuité de 'Unlimited Love', on retrouve ici un groupe visiblement heureux, soudé, libre de faire ce qu'il veut. Et ce qu'il veut, c'est faire une musique très laid-back, ensoleillée ou triste, funky cool.
Ceux qui veulent retrouver le Red Hot des 80's et 90's en seront pour leur frais. Refaire 'Suck my kiss' serait finalement bien plus commercial et opportuniste.
Par contre, encore et toujours, le disque est trop long, pas prenant tout du long, notamment la fin qui n'en finit pas d'aligner des titres down-tempos un peu fadasses. L'enchaînement "lalalalalal", "Copperbelly", "Carry Me Home" (malgré sa guitare hendrixienne bien baveuse) est une vraie purge. Mais ça aussi, manifestement, ils s'en cognent, depuis le temps qu'on le leur dit.

Le 27 Décembre 2023 par BLUEMASK

Rares sont les disques bons à 100% de cet artiste par ailleurs hyper attachant et hyper doué, par fulgurance. Des fulgurances, ce disque n'en manque pas : de magnifiques chansons - "Angola", "Sourire encore", "La nuit nous appartient". Malheureusement, il faut tout de même se tartiner des "Je cours", "Identité nationale", cette dernière à la limite gênante dans son traitement 'variétoche'.
Un bon album au final, tout de même.

Le 27 Décembre 2023 par BLUEMASK

'Exile' et 'Sticky Fingers' se tirent la bourre pour le titre du meilleur disque des Stones et donc par transitivité d’un des meilleurs albums de rock. J’ai une légère préférence pour le son chaud d’´Exile’ et son côté caverne d’Ali Baba, mais ça dépend/ça dépasse. Tout est parfait ici. "Brown Sugar" trop entendu est l’arbre qui cache la forêt. "Wild Horses" est la plus belle ballade du monde, "Dead Flowers" le plus grand titre country-rock, "Bitch" la plus grande chanson punk etc. Chaque titre est un podium.

Le 27 Décembre 2023 par CLANSMAN57

Bon, je vais en rester à leurs débuts avec eux:D
Encore un album que je trouve très vide, à l'exception de "Come Undone", de loin le meilleur titre ici.
Je ne savais même pas que "Ordinary World" était de Duran Duran.
Sans plus à mes oreilles. Accrocheuse, mais super niaise.

Le 27 Décembre 2023 par CLANSMAN57

J'étais assez confiant avec ce disque, j'ai pensé que le groupe était dans une bonne lancée, genre âge d'or et tout le toutim, ça sera encore un très bel album de Pop rempli de tubes et... patatras!
Que s'est-il passé??? Les garçons ont viré dans le superficiel!
Excepté "The Reflex" qui ouvre très bien le bal, absolument RIEN ne m'a plu!
Les refrains sont d'une laideur et Simon Le Bon est un vocaliste surprenant, capable du meilleur comme du pire, mais surtout du pire ici.

C'est un groupe étonnant.

Le 26 Décembre 2023 par ALBIRéRO

Je trouve la chronique assez dure. J’adore cet album qui ne contient presque aucun déchet. Même « The Greeks… » est super sympa à écouter. « Tennage jail » est effectivement un poil gnan gnan, mais c’est vraiment pour chipoter. Car le reste est de l’or en barre : les lentes « the sad cafe », « I can’t tell you why » ou « King of Hollywood », la superbe et punchy « Headache tonight » ; je pourrais toutes les citer.
Un de mes albums préférés du groupe.

Le 24 Décembre 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

Elk a tout résumé ; après deux premiers albums prometteurs, ce groupe hors-normes, tant l'éclectisme musical y est exacerbé, nous pond cet ovni, dont le format de l'époque (mini L.P de 6 titres) avait de quoi décontenancer l'auditeur...

Bref, ce SJ III, pourtant de qualité et riche musicalement, est l'exemple parfait de 'comment se tirer une balle dans le pied' quand on est artiste en devenir prometteur.

D'ailleurs, ce disque na jamais connu de version numérique, une anomalie pour ceux qui, comme moi, à l'époque de sa sortie (1985), l'avaient acheté en vinyle ou k7 originale via une majorité company, Vertigo Phonogram en l'occurrence.

SJ III est un mystère de l'industrie du disque en ce sens.

Le 23 Décembre 2023 par BLUEMASK

Ellington chaperonnant un Mingus étoile montante et Roach, l’un des 3 batteurs jazz ultimes…Faut se douter que ce sera et ça l’est. Un des grands classique du jazz 60´s entre tradition et hard-bop. La classe

Le 23 Décembre 2023 par RICHARD

C'est incroyable comme ' The Queen Is Dead' est toujours porté au pinacle.
Comme je le disais déjà il y a 5 ans, tout est subjectif :) mais 'Meat Is Murder' est pour moi l'album des Smiths. Froid, violent, à contre courant des paillettes de l'époque, il colle parfaitement à la morosité ambiante mancunienne et anglaise en général. La force et l'attractivité de ce groupe réside entre autres par ce talent à exposer des thèmes sombres non dénués de causticité sur fond de musique gracile. Je ne sais pas si ce groupe est surestimé, mais objectivement pour qui connaît le quatuor, il ne doit avoir que 4 - 5 titres déchets pour toute une discographie quasi-exemplaire.