Le 21 Mars 2024 par MAGNU

Plus je l'écoute, plus il me plaît, ce Ministry. Du niveau de "Moral Hygiene", c'est-à-dire pas mal du tout sans atteindre les summums des albums des années 90, bien entendu.

Le 20 Mars 2024 par CHRISNAKE

Rampant marque la fin de la trilogie de l'ère Roger GLOVER, le producteur et bassiste de Deep Purple. Comme les 2 précédentes productions, on retrouve un son sec et live et cette fois-ci une basse saturée donnant encore plus d'agressivité comme en témoigne l'ouverture en trombe "Silver Dollar Forger". Le groupe lorgne vers le rock sudiste comme "Jet Lag" au long solo de guitare wah-wah. Au rayon des bonnes surprises, le titre lent et soudainement sortant de sa torpeur : "Loved and Lost" avec au chant un Dan Mac Cafferty vocalement impérial. "Light My Way" et son côté psychédélique quelque part entre Hawkwind et Pink Floyd avec une section rythmique à la Black Sabbath et la reprise des Yardbirds "Shape of Things" à la sauce Nazareth, sans doute la meilleure version (jetez une oreille sur la version live de 1981 sur l'album Snaz live). Pas de hit sur ce disque avec le groovant mais pas renversant "Shangaï...) classé 41ème dans les charts britanniques, malgré la présence de John Lord au piano. "Glad When You're Gone" est assez moyenne avec ses choeurs féminins et la ballade "Sunshine" assez plate. Ce sera le dernier album classé (numéro 13) dans les charts avant 1977 avec "Expect no mercy". Une certaine perte de popularité dans leur contrée due en partie à l'mmersion du mouvement punk mais surtout par le succès soudain aux USA et Canada où le groupe préfèrera se concentrer par de longues tournées de plusieurs mois, tout en gardant sa popularité en Europe du Nord : album classé premier en Autriche, 11ème en Allemagne.

Le 20 Mars 2024 par CHRISNAKE

Nazareth autrefois a été longtemps un groupe de reprises (The Shadettes) qui reprenait le Top 20 britannique. C'est Manny Charlton le guitariste fraichement arrivé qui incite le groupe à composer. Le groupe n'a pas encore d'identité spécifique et lorgne vers les courants en vogue du début des années 70 à savoir le hard-rock à la Black Sabbath ("Witchdoctor woman" et le pataud "Fatman"), le folk US, le boogie avec Dear John (qui fut un hit en France mais que je n'ai jamais entendu à la radio), la reprise personnalisée et future marque de fabrique du groupe avec "Morning Dew" et aussi du rock symphonique avec "Red light lady" et son final épique et surtout le magistral "The king is dead" à 1000 lieues du hard-rock à venir. Au final, pas un album essentiel dans leur carrière mais un groupe avec du potentiel avec un Dan MacCafferty tout en retenue. Belle chronique dont je partage l'avis et la notation.

Le 20 Mars 2024 par CHRISNAKE

Le titre que j'ai omis de mentionner n'est autre que "TELEGRAM" ouvrant l'album.

Le 20 Mars 2024 par SWISSIDOL

Un vrai bon album des énervés de SLAYER avec ce riff pétrifiant qui ouvre les hostilités. Plus loin, d'autres petites pépites apparaissent comme "Behind The Crooked Cross" ou "Dissident Aggressor", bien meilleure que l'originale du PRIEST. Bref, un bon disque qui vaut 3,5/5.

Le 20 Mars 2024 par SWISSIDOL

S'il ne figure pas parmi les meilleurs du groupe, cet album a le mérite d'essayer "autre chose". Ainsi, le côté presque Prog de "Killing Fields" m'a agréablement surpris : longue intro, changements de rythmes... Un petit lot de bons morceaux (l'inquiétant "213", "Divine intervention") pour un disque "bien, sans plus".

Le 20 Mars 2024 par SWISSIDOL

Je ne sais pas s'il s'agit du pire album de SLAYER (je ne les ai pas tous) mais c'est le moins bon de ceux que je possède. Un peu à l'image de MACHINE HEAD et son "Burning Red", le groupe avait voulu coller à l'époque qui se voulait Neo Metal. Pas nul mais pas très inspiré.

Le 20 Mars 2024 par SWISSIDOL

Un disque relativement mineur de SLAYER, si ce n'est qu'il marquait le retour de Lombardo. A ranger dans la catégorie "correct" comme "Diabolus In Musica" par exemple. Le groupe récite sa partition sans passion, avec des passages plus marquants que d'autres ici et là ("Black Serenade", Jihad"...).

Le 20 Mars 2024 par SWISSIDOL

Je pense que Kravitz a tout dit dans ses trois ou quatre premiers albums, tous très réussis. Depuis, il tourne en rond sans plus trouver la flamme d'antan. Pourtant, il est encore capable de belles fulgurances, de temps en temps, comme ici avec le formidable "The chamber". La chanson est géniale et le clip... La nana est sublime mais Lenny, on a beau être farouchement hétéro, est le mec le plus sexy de la planète.

Le 19 Mars 2024 par CLANSMAN57

Gros phénomène à l'époque, difficile d'échapper à la Louise, tout le monde connait au moins les tubes de ce premier méfait.
Même la pochette est ancrée dans la mémoire.
J'ai pris le train en retard, car j'avais d'autres Tarja ou Liv à fouetter et je dois admettre qu'elle me plait beaucoup cette petite.
J'aime tout chez elle.

Un classique. Et pas l'ombre d'une ride sur le visage!
Louise Immortelle.

Le 19 Mars 2024 par CHRISNAKE

Après le carton de [i]Hair of the Dog[fi] ( 2 millions d'albums de ventes aux USA) et un tube "Love hurts" classé dans le Top 20 US, le groupe est au sommet. Bon nombre de groupes auraient tenté le copier-coller pour donner une suite et sans prendre de risque. Il n'en est rien, après un album très hard-rock, NAZARETH pond un opus plus axé Rock FM US, avec un son complètement différent et bien plus lisse et c'est une première : enregistrer l'album au Canada, terre de prédilection du groupe. Contre toute attente, pas de ballade pour refaire le jack-pot de "Love Hurts". 2 singles issus feront un flop, à savoir la reprise "You're the Violin" et le très commercial lorgnant sur le reggae" Carry Out Feelings". 2 titres peu inspirés et boogie "Lift the Lid" et "Loretta". Dans les bons moments , on garde "Homesick Again" marquant le retour au folk des 2 premiers albums, "Born Under.." avec la guitare wah-wah et sa basse proéminente. Aucun hit alors, mais un grand classique qui fera l'ouverture des concerts pendant presque 15 ans. Titre phare mais qui est un peu la souris voulant cacher la montagne tant le morceau se distingue du reste. Bénéficiant du succés de l'album précédent, "Close Enough.." monte à la 24ème place du Billboard. Disque d'or au Canada, il se classe bien dans les charts européens (Allemagne, Hollande, Suisse, Suède, Autriche) et absent au Royaume-uni où le groupe cartonnait en 73-74. Album moyen et de transition ainsi que le suivant "Playin the Game".

Le 19 Mars 2024 par H.

Contrairement à la (très) grosse majorité des BO de TD sur cette période et les années à venir, j'ai une vrai tendresse pour celle-ci. Peu de variations au sein de l'album, mais cet effet bloc donne presque l'illusion de pièces plus longues. Le côté très "percussion" (merci Franke) fonctionne très bien et permet à cette BO de sortir du lot, contrairement aux 2 autres de 84, plus ternes.

Le 19 Mars 2024 par PETER GREENLIGHT

Tell Her You Saw Me représente toute la tristesse, toute la puissante mélancolie qu'on peut ressentir dans l'après coup d'une séparation d'avec l'être aimé...

Le 19 Mars 2024 par BLUEMASK

Dans la galaxie du rock dit 'sudiste', Lynyrd, contrairement aux Allman, ont souvent été considérés comme les conservateurs, les ploucs racistes, redneck, les porteurs de drapeaux confédérés... La fausse controverse avec Neil Young y est pour beaucoup, même si à priori il s'agissait plus de piques ironiques entre musiciens qui s’appréciaient outre mesure.
Mais de toute façon, à un moment donné la musique parle, non? Ce disque regorge de delta blues, musique, paraît il, selon la légende, noire... Et puis, si un titre aussi subtil, sensible et beau que 'Simple Man' a pu être écrit par des membres du KKK, alors il reste un espoir... C'est vrai de beaucoup de titres de ce disque sublime, je ne parle pas de 'Free Bird', je n'apporterai rien de plus.

Le 18 Mars 2024 par BLUEMASK

Idles a perdu un peu la vista après leur 2 premiers disques essentiels. Il se reprend un peu en main ici, notamment en innovant, 'Car Crash' et 'The Beachland Ballroom' étant les meilleurs morceaux. Après, voilà, je ressors plus souvent 'Brutalism' très clairement. Restent les concerts, où Idles reste un must absolu.

Le 18 Mars 2024 par BORAHKRETH

Une seule écoute au compteur mais c'est une très bonne découverte. Effectivement, très moderne dans son approche, mais ça n'est pas un défaut au contraire, je trouve que ça permet une très belle diversité dans les morceaux, tout en conservant une ambiance unifiée.

Je manque de recul, mais ça vaut bien un 4/5, la note du chroniqueur me paraît juste !

Le 18 Mars 2024 par CLANSMAN57

C'est pas mal du tout, je comprends mieux les commentaires élogieux des Metalheads. C'est parfois assez costaud!
Spock's Beard est un groupe de Rock taillé pour leur plaire en fait.
Pas sûr que ça convienne aux amoureux des groupes originels du genre.

Pas super fan, mais c'est bien déjà bien plus intéressant que le double de IQ, qui lui est très pauvre et inintéressant pour qui aime ce type de musique.
Quant à Radiohead, ils comptent tellement plus de fans et sont autrement plus géniaux:D Et tellement plus influents! Mais bon, rien à voir avec ces groupes, je ne vois même pas ce qu'ils viennent faire là. A moins de voir du Progressif partout... (Queen, les Doors, etc... j'ai aussi des photos:D)

Le 17 Mars 2024 par BAKER

Le son est sec comme un coup de trique mais il y a une âme, un feeling indéniable dans ce disque, que j'ai eu la chance de découvrir en 33-tours au milieu des années 90. Ce que j'ai pu le poncer ! Basse, mélodies, harmonies, recherche, efficacité (zéro honte concernant les deux titres pop, sans compter "Corners" qui donne dans le reggae, et ce sera pas la dernière fois).

IQ est "le" groupe auquel je pense spontanément quand on me demande quel genre de musique j'aime. Ce The Wake, culte parmi un certain nombre de gens (hein RADIOHEAD ? oui oui j'ai une preuve en photo...), en est sûrement une des meilleures raisons.

Le 17 Mars 2024 par MR LARSEN

Je suis retombé sur cette chronique et ça m'a donné envie de réécouter Emmanuel MOIRE. J'apprécie beaucoup ce chanteur qui a su garder une certaine intégrité musicale et a su tracer son propre "Chemin" artistique avec sincérité et authenticité, depuis "Le Roi Soleil" en 2005. Preuve en est avec ce bel album, porté par l'efficace single "Beau Malheur", même s'il serait dommage de s'arrêter à ce morceau pour se rendre compte de la valeur de cet interprète. L'essai commence de belle manière avec "La Vie Ailleurs" à la tension forte, magnifiée par cette batterie qui me fait penser aux pulsations d'un cœur. "Venir Voir" est une ballade lancinante et touchante. Comme l'évoque BAKER dans son texte, Emmanuel MOIRE a ici porté une attention particulière aux mélodies et aux jeux de voix. En résultent des arrangements sobres, mais souvent très beaux ("Je Ne Sais Rien", "Vous Deux", "La Vie Ici") et qui par moments me rappellent certains travaux de Pascal OBISPO et Florent PAGNY. Et même quand il se veut un peu plus rock, l'exercice fonctionne : à ce titre, "Ne S'Aimer Que La Nuit" est un hit imparable. Bref, on tient là le meilleur album d'Emmanuel MOIRE. Qu'il me tarde de réentendre avec de nouvelles compositions !

Le 17 Mars 2024 par CLANSMAN57

Je n'aime pas du tout. Ou à la rigueur, disons que ça commence bien, les trois premières pistes laissaient présager un bel album.
Et puis plus rien jusqu'à la fin. Difficile d'en venir à bout.
Le batteur est super rigide, les sons de claviers peu aventureux et je n'aime pas le chanteur. La basse, c'est okay et le guitariste n'est pas mauvais et dans la lignée de ses contemporains, mais en moins bien quand même.
Peu de magie, ça tourne souvent en rond et j'attends que quelque chose se passe.

Un des pires disques du genre en ce qui me concerne.
Très banal.