Le 02 Janvier 2024 par BLUEMASK

La version UK 77 est pour moi bien inférieure à la version US 79. Car enfin 'I fought the law' et 'White man in Hammermsith Palais' ça a quand même plus de gueule que les palôts 'deny' ou 'cheat'.
Avec donc ces 2 titres excellents, le disque reste à peu près à la hauteur de sa légende. La production est un peu nulle mais finalement participe au charme de l'album désormais. Un classique, sans être non plus un disque d'île deserte

Le 02 Janvier 2024 par BLUEMASK

J'ai beaucoup écouté ce disque fût un temps et je dois dire que j'en ai un peu marre. Il y a des disques inusables, mais celui ci, de part ses mélodies romantiques très marquées, finalement m’écœure désormais.
Pourtant, je le trouvais très beau, très solaire et trouvait remarquable ce no man's land entre impro jazz, musique classique, plus-Chopin-tu meurs, et easy-listening. Finalement c'est ce dernier tiers qui ne passe plus, un peu comme les disques de Ludovico Einaudi ou de Sofiane Pamart, que je met un peu dans le même panier, dans l'esprit.
J'aurais mis un 5 auparavant, un 2 sur l'écoute d'hier soir, mais buvons frais et restons calme.

Le 02 Janvier 2024 par BLUEMASK

L'avis sur un disque est un art difficile en fait. A t'on un avis sur la musique, le disque en lui même, sa pochette ou sur l'histoire du disque, son aura, sa réputation? Souvent les deux, pourtant c'est finalement assez injuste. Sur un groupe garage moldave, finalement l'avis se portera sur la musique et le disque, mais quid quand il s'agit de DSOFM, probablement un des disques les plus connus du système solaire?
Sa réputation est elle que l'on peut l'aimer ou le détester ne serait ce que sur cette base, et la tendance de fond est quand même de le dénigrer au moins un peu pour ne pas trop moutonner, du genre 'oui, enfin... je préfère la version live bootleg faite à Charleville Mezieres le 19 decembre 1973, c'est vachement plus planant', ou carrément le détruire parce ce serait une musique pour directeur commercial, pour tester sa sono ou laver la vaisselle, franchement hein, à côté du génie incompris des premiers disques du Floyd, ah putain, moi, je ne jure que par Syd Barrett, c'est tellement puissant la branlette à base de lapins volants...
Bref, quand j'écoute ce disque comme un disque de musique, j'y entends un sacré bon disque, avec une vraie personnalité, un son parfait pour des musiciens pleins de feeling, des mélodies à tomber et la sensation de voir se dérouler quelque chose au fil des titres. Je lui préfere 'Animals', mais c'est un 5 objectif

Le 02 Janvier 2024 par BABAR LE LOUBARD

La meilleure OST d'un Final Fantasy pour le meilleur opus de la saga !

Je me la suis réécoutée récemment et, chose assez rare pour une B.O de jeu vidéo, je me suis non seulement rappelé chaque morceau mais aussi les scènes et personnages dont ils faisaient référence. Et ça fait plus de 20 ans que je n'ai pas retouché à ce jeu !

Réussir à transmettre autant d'émotions et de souvenirs avec une musique composée pour une console 16 bits est une sacrée performance, et pour ça, chapeau bas Monsieur Uematsu.

Le 01 Janvier 2024 par PETER GREENLIGHT

"Bien supérieur a l'ennuyeux "Ultra". Cette remarque enlève toute crédibilité au commentaire précédent. Concernant cet album, il est sombre mais confirme un retour assez inespéré en ce qui me concerne. Le groupe avait bel et bien sombré dans la médiocrité absolue depuis "Ultra" justement. Dommage que la mort de leur compère ait été nécessaire pour cela.

Le 01 Janvier 2024 par MARTIN LA BOTTE

J'ai tenté par curiosité, Marco, mais pas convaincu...

Déjà, quand je découvre pareil album thématique, je vais aussitôt sur la piste de "Minuit, Chrétiens", ma chanson préférée de Noël. Ici, sans plus... Jolie voix, très juste mais pas emballé par l'orchestration et la version bilingue. Ça manque à la fois de solennité et de force. (Surtout depuis que j'ai découvert la version d'un autre Québécois, Bruno Pelletier, qui la reprenait magistralement en 2003. Bon, à la décharge de Natasha, faut dire que lui était soutenu par l'Orchestre Symphonique de Montréal, mais en live donc pas droit au ratage).
Pareil pour "All I Want For Christmas is You". Pas faux que Natasha chante aussi bien, voire mieux que Maria mais pour un résultat très inférieur à ce que ça aurait pu laisser présager.
Et je pourrais dire ça de tous les titres car, comme tu le dis si bien, Marco, "un bel effort, qui aurait peut-être mérité d'autres types d'arrangements moins classiques et similaires par moment". C'est exactement ça. Et ça m'aurait alors moins donné l'impression que c'était un CD qui accompagnait le mobile au-dessus du berceau de Bébé pour lui tenir compagnie ("Mon beau sapin", "Vive le vent", endormissement rapide garanti).

Le 01 Janvier 2024 par FRANKI GO TO VATICAN

Depeche Mode est toujours une force surnaturelle de la musique avec ce dernier album faisant quasi l'unanimité des critiques. Et il y a de quoi tellement il est dur de faire le compte du nombre de "hooks" qu'il y a dans cette musique. Bien supérieur à l'ennuyeux "Ultra".

Le 01 Janvier 2024 par CLANSMAN57

Je n'aime pas du tout ce virage Rock US pris par le groupe.
On sent qu'ils veulent faire du catchy, mais pas grand chose m'accroche l'oreille et je trouve le tout assez balourd.
Et quelle froideur... "Time Lost" n'est certes pas le disque le plus chaleureux au monde, mais il y a quand même encore quelque chose qui se passe intérieurement et je prends assez mon pied à son écoute.

Tant pis.

Le 01 Janvier 2024 par MS SANS COMIC

Beaucoup de supériorité méprisante dans "l'autre camp", qui plus est avec certaines formules un peu extrêmes...
Les ROLLING STONES, assassins du blues ? Waouh, Le Kingbee ne devrait plus trouver rien à écrire depuis belle lurette alors, et c'est pas faute d'y mettre de la bonne volonté !
Difficile de voir Jagger, Richards & co, même manquant de 'burnes' (à 80 ans, ils s'en sortent quand même pas si mal), détruire une musique qu'ils ont toujours adorée, mais bon... "L'enfer est pavé de bonnes intentions", comme me le répète souvent Tonton, alors sait-on jamais.

Sur ce, quand même, bonne année !

Le 01 Janvier 2024 par MASTODOWN

Ozzy Osbourne, Iggy Pop, Alice Cooper et maintenant les Rolling Stones. Tous les dinosaures du Rock se portent bien. Leur point commun : d'excellents albums. Leur recette : juste faire ce qu'ils savent le mieux faire, du bon rock'n'roll et c'est tout ce que l'on attend d'eux. Merci à eux.

Le 01 Janvier 2024 par TOMMY_CALE

Troisième album très vite mis en boîte de la part des Floridiens, suite à une grosse tournée Second Helping qui s'est soldée en Europe, mais la qualité de celui-ci -certes moindre que celles des précédents- demeure.

Une empreinte plus countrysante est à noter. Ron Van Zant, chanteur à Texas Hatters, est un gros fan de country. Ainsi donc, sur mon morceau préféré de l'album "Railroad Song" (Artimus Pyle, nouveau batteur du groupe ayant joué avec le Marshall Tucker Band et ancien des marines, y démontre tout son talent), la somptueuse ballade "Am I Losin" et "Made in the Shade".

Un constat similaire peut se faire entre "I'm a Country Boy" (beau texte de cul-terreux dénigrant la Ville) et "On The Hunt" : riff simpliste, reverb, mais hypnotiques.
J'aime bien "Cheatin Woman", avec son orgue et le chant laid-back de Van Zant, rappelant "I Need You" sur l'album précédent.
On sort les muscles avec le classique instantané "Saturday Night Special" qui dynamise le tout, Point Blank et Blackfoot ont dû apprécier. Même acabit pour "Whiskey Rock'n Roller" sudiste à souhait.

Même si on peut déceler un manque d'inspiration et d'énergie sur ce disque, la grosse tournée, la rapide mise en boîte, la drogue et l'alcool et l'esprit très redneck justifient tout cela. Cela dit, le feeling, le son typique du groupe avec ses trois guitaristes et le chant chaleureux de Van Zant (même si en-deçà de l'habitude) font que la sauce est tout de même bonne.
3,5 pour moi.

Ps : À noter le doigt d'honneur sincère du claviériste Billy Powell au verso de la pochette envers le photographe parce qu'il le gonflait !

Le 31 Décembre 2023 par BIG BOY

Excellente découverte en cette fin d’année, un album aux rythmes fluctuant avec un bon jeu de guitare.

Le 31 Décembre 2023 par MARTIN LA BOTTE

Bravo Marco ! Tu es arrivé au bout de la lourde tâche que tu t'étais fixée ! C'est d'autant plus méritoire qu'on sentait bien que Cloclo ne figurait pas parmi les artistes de ton panthéon. Mais tu as jugé son oeuvre avec une belle objectivité et ton brio habituel. Et tu termines sur la note d'excellence (même si cet ultime album n'est pas celui qui regroupe le plus de morceaux qui ont mes faveurs en dehors de "Magnolias").
(J'espère que tu te colleras à la disco de Chamfort en 2024 à moins qu'un vrai fan parmi les rédacteurs n'en prenne l'initiative)

Le 31 Décembre 2023 par JOHANN

Mon album de pop 100% pur sucre préféré cette année.

Le 30 Décembre 2023 par FOUDROCK

Leur meilleur depuis trop longtemps (1978, je dirais, voire même 1973), une totale réussite qu'ils n'ont pas produite, mais qui sonne totalement à la Glimmer Twins. Rien à jeter, et des titres comme ''Mess it up'', ''Angry'' ou ''Live by the sword'' restent longtemps en tête. Et que dire de ''Sweet sound of heaven'', qui ressuscite le gospel soul déchirant de ''Let it loose'', ou de cette reprise finale du morceau ayant donné leur nom au groupe, manière logique, évidente et élégante de boucler une discographie...car cet album sera leur dernier, difficile de les imaginer en refaire un dans quelques années, et c'est ce qui le rend encore plus beau. Ils partiront la tête haute.

Le 30 Décembre 2023 par REPLICANT

Beaucoup de complaisance de la part des mélomanes pour les disques des vieilles lunes qui n'ont plus rien d'intéressant à dire. Enfin si... ils pourraient nous inventer une musique qui corresponde à leur maturité, mais ça, ils n'en n'ont ni le courage, ni l'idée, ni même sans doute la capacité . Alors, ils font semblant d'avoir encore le feu. C'est assez pathétique.

Aucun intérêt, musical, dans ce disque. Je dirais même que le blues est mort, assassiné par les Rolling Stones.

Le 30 Décembre 2023 par RICHARD

Oui, effectivement, que de découvertes avec Lenoir. C'était notre John Peel hexagonal ! Je l'ai découvert en 91-92 à 14-15 ans et il a grandement participé à mon éveil musical. Il y avait presque un côté cérémonial à l'écouter , à savourer ses Black Sessions. Découverte, coup de coeur, achat à la FNAC de Caen, un autre temps. Pour ce qui est du groupe de Chadwick, j'ai toujours trouvé que les deux premiers albums étaient extrêmement bons (la présence de Bickers sans aucun doute) et que le reste était beaucoup plus convenu.

Le 30 Décembre 2023 par BABAR LE LOUBARD

@Swissidol: De mon point de vue, cet album est assez peu représentatif du Marillion "Hogarth", qualitativement parlant.
C'est personnellement l'album que j'aime le moins avec Radiation et Somewhere Else.

D'une certaine manière (et dans un autre style) il me rappelle le X-Factor de Maiden dans sa structure : un long morceau d'ouverture génial, suivi de deux morceaux plutôt bons, puis... je m'ennuie...
Avec le temps, j'ai fini par adorer The X-Factor dans sa quasi-entièreté, mais pour Sounds That Can't Be Made, je n'ai toujours pas accroché à ce qui suit la 3ème piste et ce des années après l'avoir découvert.

Si tu adores Misplaced Childhood, je te conseille Season End (composé en partie quand Fish était encore dans le groupe) qui constitue une meilleure transition avec la période Hogarth.
Les albums qui ont suivi vont du passable à l'excellent mais même les moins bons possèdent 2 ou 3 très bons titres. ;)

Bonnes découvertes musicales.

Le 30 Décembre 2023 par CLANSMAN57

King Crimson devait faire évoluer sa musique après "In The Wake Of Poseidon" qui est trop proche de son prédécesseur.
Tant que j'y suis, préférez une version d'origine de ce second opus, le remaster réalisé par Steven Wilson n'est pas très honnête : de nombreux passages sont tout bonnement effacés. Est-ce avec l'accord de Fripp? Peut-être même à sa demande? Je ne sais pas, mais l'original est bien meilleur. Je l'ai totalement redécouvert depuis peu sous cette version et il gagne quelques points. En espérant qu'il n'a pas tronqué tous les autres albums.

"Lizard" est donc un grand pas en avant pour Fripp et ses nouveaux copains. Il est fort probable que cet album soit le plus étrange enregistré par ces messieurs et que certains auditeurs n'y perçoivent qu'une énorme cacophonie.
Personnellement, je le trouve excellent, mais pour un néophyte, il est préférable de ne pas commencer par ici.
Avant de vous attaquer à cette partie du royaume cramoisi, explorez d'autres recoins plus praticables.
Sincèrement, si j'avais commencé par "Lizard", je pense que je n'aurais pas aimé et l'aventure en compagnie de ce groupe d'exception se serait vite terminée.
C'est un simple conseil. Après, c'est vous qui voyez.
En tout cas, je suis bien content de ne pas avoir découvert ce drôle de rêve trop tôt.

Une curiosité loin d'être dispensable.

Le 29 Décembre 2023 par PSYCHODIVER

Je n'ai posé aucune oreille attentive sur cette dernière livraison estampillée U2. Toutefois, la liste des morceaux remixés / sélectionnés est intéressante. Car hautement révélatrice de la réelle nature d'un groupe qui fut à ses débuts une référence, avant de se reconvertir en solide machine à tubes (à défaut d'albums consistants) dans les années 90 et de se vautrer dans la guimauve avariée dès le passage à l'an 2000. Guimauve dans laquelle il a vraisemblablement élu domicile (à Las Vegas) pour ne plus jamais en sortir. Quitte à instrumentaliser ses singles fédérateurs à portée insurrectionnelle en soutien aux bouchers contre les veaux (MLK se retourne dans sa tombe).

Oui. De 1979 à 1984 : U2 était grand. Même si moins cérébral, marginal et agressif que ses contemporains PIL, THE CHURCH, MAGAZINE, KILLING JOKE, GANG OF FOUR et WIRE : U2 faisait partie de l'aventure afterpunk. Et si "Boy" est assez bien représenté dans cette récente compilation (il manque tout de même "The Electric Co"), je ne peux que déplorer l'absence criminelle du moindre titre extrait de "October" (faire l'impasse sur "Gloria", "I Fall Down", "Tomorrow" ou "Is That All", franchement ...) comme le choix de réduire "The Unforgettable Fire" (le chef d'oeuvre des Irlandais) aux seuls mais excellents "Bad" et "Pride" (adieu "A Sort Of Homecoming", "The Unforgettable Fire", "Wire", "Promenade", "Indian Summer Sky" ...). Inutile de préciser que le pourtant recommandable "Party Girl" de 1982 ne répond pas non plus présent.

La suite ? Encore heureux de retrouver "11 O’clock Tick Tock", "Red Hill Mining Town", "Stay", "Sunday Bloody Sunday" et allez, je suis d'humeur ouvert d'esprit aujourd'hui : "Electrical Storm" (même si le mix de William Orbit est indétrônable) et "Sometimes You Can’t Make It On Your Own" (leur dernière grande chanson).

Du reste je n'ai rien retenu. Et il vaut mieux que cela soit ainsi.