Le 12 Août 2022 par LE KINGBEE

"Dogrel" leur premier bébé était passé inaperçu chez nous, la pandémie leur a fait beaucoup de mal avec un lot de concerts annulés et un manque de promo évident.

J'ai écouté rapidement et ça m'oriente à première vue vers le "Heaven Up There" de Echo & The Bunnymen. Un disque qui sort des platitudes contemporaines qu'on essaie de nous faire ingurgiter grace à de sempiternels passages radio ou slogans publicitaires à la mort moi le noeud ... mais, comme dirait l'autre, c'est un autre débat.

Le 12 Août 2022 par NESTOR

Après deux écoutes je suis assez conquis.
C'est effectivement du bon Rock efficace et facile d'accès sans être simpliste.
Une belle confirmation

Le 12 Août 2022 par S. O. 36

J'apprécie le name dropping dans cette chronique, mais il ne faudrait tout de même pas oublier des noms ultra-importants, si ce n'est les plus importants, qui n'apparaissent pas ici.

On ne dira jamais assez que la matrice du son KILLING JOKE provient du guitariste Geordie Walker, l'originalité du groupe vient en très grande partie de lui.

Et Geordie a cité comme sa principale influence le guitariste originel de SIOUXSIE AND THE BANSHEES, le grand JOHN MCKAY qui a sévi entre 1977 et 1979 avec les Banshees. Geordie a dit que c'est John McKay qui avait inventé ce son strié et stratifié en premier; il a loué le son de McKay sur l'album The Scream (1978) pour les harmoniques. Ce serait bien que les chroniqueurs de Killing Joke se mettent à la page. Je cite Geordie et sa déclaration pour Guitar Magazine en 1984. "Je pense que la guitare doit transmettre une sorte d'émotion. Le guitariste originel des Banshees sur l'album The Scream venait juste d'apprendre à jouer et il est sorti de lui des structures d'accords que j'ai trouvées très rafraîchissantes. Le mec a tellement été imité depuis, c'est lui qui a inventé ce son strié."

Geordie a donc trouvé sa voie autrement dit, sa marque de fabrique, son SON à lui, en s'inspirant et en reproduisant différemment ce qu'il avait entendu avec John McKay. Avant 1977 et 1978, il avait bien sûr étudié tous les autres guitaristes qui comptent, Page, Fripp, et consorts.

Jaz lui fait beaucoup penser vocalement par moments à Lemmy ou Ozzy, j'ai toujours considéré un peu Killing Joke comme une collision entre Ace of Spades et le Trans Europe Express de Kraftwerk.

Cette compil' de Killing Joke peut être une bonne porte d'entrée pour les novices mais celle parue en 1993 est me semble-t-il meilleure car elle comporte "Pssyche" dans sa version live, celle parue sur le E.P live HA et la face - b Sun Goes Down, l'hymne new-wave ultime par excellence. Musicalement, ils n'ont jamais fait mieux que leur premier disque, même si Unspeakable, Follow the leaders, Tension, Butcher parus sur leur deuxième L.P sont de sacrés gros morceaux aussi. Heureusement, Money is not Our God de 1990 a permis au groupe de retrouver un style original en avance sur son temps. "Money is not our God" est un single splendide - tout l'album Extremities l'est aussi à part quelques passages où Jaz s'égare dans des parties instrumentales avec son clavier. Si Extremities était sorti sur une major, l'album aurait cassé la baraque. Enfin, c'est Faith No More qui a raflé la mise en 1992 en s'inspirant de la prod' et des arrangements d'Extremities and Various repressed Emotions, dans une version plus mainstream.

Ils auraient pu choisir une autre photo pour cette compil' car c'est un copié collé de leur deuxième album.

Le 11 Août 2022 par RICHARD

Chronique des plus originales et pertinentes (comme d'habitude).
Je rejoins tes propos K-ZEN et me dis que si les Irlandais étaient dans les années 80 -90 à l'heure de l'âge d'or de la musique indé, ils seraient juste énormes.

Le 11 Août 2022 par PSYCHODIVER

Sacré Nosfe'. Toujours un immense plaisir que de lire tes chroniques jamais avares en anecdotes savoureuses. Je savais Geordie Walker porté sur la gématrie et les grandes conspirations de l'histoire, mais jamais j'aurais cru que le mythe de l'Atlantide lui était cher.
Encore une belle compilation que celle ci. Alors oui, consacrée exclusivement aux singles. Et il vrai que nombre de grands absents sont à déplorer. Le surpuissant "The Wait" (même si tout l'album de 1980 est effectivement irréprochable, quant à la reprise par METALLICA : elle est ridicule en comparaison), l'effroyable "Butcher" (sans doute mon morceau préféré du combo), le non moins dévastateur "Pssyche" (légendaire face B de "Wardance") mais également, à mon sens : "The Fall Of Because", "Sun Goes Down", "Dominator", "Chessboards" (toujours eu un faible pour celui là), "Inside The Termite Mound", "Slipstream", "The Death And Resurrection Show", "You'll Never Get To Me" ...
À part ça, que peut on ajouter sinon que KILLING JOKE, de part ses nombreux sommets discographiques et sa longévité exemplaire, fait partie des plus grands groupes au monde ? Certains affirmeront que les délires de Jaz ont tendance à décrédibiliser le groupe et ajouter une lourdeur épuisante à son propos. On ne peut que leur donner raison. Mais c'est KILLING JOKE. Irions nous reprocher à Bono (que Jaz a d'ailleurs promis d'expédier à la guillotine), à Bruce Springsteen ou aux RATM de prôner l'égalité sociale et la tolérance dans des concerts dont seuls les membres de l'hyperclasse peuvent se payer l'entrée ? Et puis, pour ma part, le Jaz est loin d'avoir tort sur tout. Vous ne vous êtes jamais penché sur les lyrics de l'éponyme de 1980, "Extremities", "MMXII" ou "Pylon" ? Moi je dis ça ...

Le 10 Août 2022 par SOUL MAN

Les trois albums FAME sont excellents, j'ai à titre perso une préférence pour le second.

Le 10 Août 2022 par FIGHTITBACK

"C'est bel et bien fini" n'est "qu'une Frenchie cover" de "It's all over now" des STONES" ! ;)

Le 10 Août 2022 par BLUEMASK

Une vraie belle déception que ce nouvel album... Le premier échec me concernant. Everything now était décrié mais je le trouvais bon, un ou deux titres dispensables mais beaucoup de titres excellents et c'était un disque vivant.
Ici, nous aovns un disque mort. Le son et la production sont à la pointe, mais d'un froid mortuaire. Je ne trouve pas de titres accrocheurs, un comble pour AF qui était capable de notre dresser les poils sur les bras et nous faire chialer en trois mesures. Les titres s'enchaînent et sont mornes, avec des mélodies minimalistes. L'album est court mais, et c'est un comble, bourré de remplissage. Age of Anxiety met une plombe à démarrer, et cette longue introduction n'a aucun intérêt. Age of Anxiety II se repète, etc...
Ce manque de matière rend desormais énervant la prétention qu' AF a toujours eu (mais qui était acceptée de par le talent qui irradiait de partout) avec ces titres liés (I, II), ses concepts fumeux...
Auparavant, une sortie d'Arcade Fire créait l’événement. Celui arrive 5 ans après le précédent, est court, mais vide et paradoxalement boursouflé... Ça sent le sapin...

Le 09 Août 2022 par LE VIEUNE

La comparaison avec Liam Gallagher ne surprend pas de par la posture dans laquelle se montre Grian Chatten. J'étais assez frileux au début avec cet album. Il y a des choses que j'aimais et d'autres pas du tout. Je trouvais quelquefois la voix de Chatten, agaçante dans certains moments, haute et nasillarde. C'est encore le cas pendant le pont vocal dans "I Love You" ou alors dans "Jackie Down The Line". Il y a d'excellents titres, "Roman Holiday" en tête. "In Ár Gcroíthe Go Deo" s'apprécie progressivement. Chatten chante mieux dans les graves je trouve, comme dans "Bloomsday".

Musicalement, franchement, ce troisième album tient bien. Possible à l'avenir qu'il tienne le haut du podium. À suivre ...

Le 09 Août 2022 par LE KINGBEE

Les 2 premiers albums du groupe demeurent leurs meilleurs essais. La Motown a publié plusieurs compil d'un intérêt moindre selon nous. La firme anglaise Kent Soul (filiale d'ACE Records) a publié 2 compil dont 1 double CD contenant plus d'une trentaine de titres qui nous paraissent plus intéressantes.

Le 09 Août 2022 par THIERRY RAOULT

Je regarde le clip de "Je marche seul". Surprise, le clip a été tourné à Bruxelles. On reconnait
-le parvis de la cité administrative (au début, quand il est embarqué par la police; en arrière plan, on reconnaît la tour de la Grand' Place). A la fin, au même endroit, on reconnaît la tour des Finances.
-la gare de Schaerbeek.
-la rue Neuve.
Goldman a également enregistré à Ixelles, dans les studios ICP.

Au fait, l'album vaut bien un 4/5.

Le 09 Août 2022 par ALPHA60

@BAKER
"L'un des meilleurs albums de metal instrumental des années 90"
Amphibia de Patrick Rondat?

Le 09 Août 2022 par BAKER

Il faut absolument que je l'écoute un jour celui-ci.

Raison : arrangements de Charles CALLET.

#fanboy un jour...

Le 08 Août 2022 par FIL EAU ROCK

Je ne connaissais que de nom et pensais que ça copiait les Chambers brothers. Excellente découverte. Conseillez vous une compilation en cd ?

Le 08 Août 2022 par FINISHERFRANKY

Originaire du Nord, en 1984, je suis en fac à Lille avec STOCKS dans un coin de ma tête. Un coin un peu éloigné parce que mon oreille était plus sensible à des musiques avec plus de watts. Mais tout amateur de rock connaissait forcément STOCKS, le fleuron local. Je les réécoute donc 38 ans après pour la 1ère fois. D'emblée, "Elle Me Voit Pas", je trouve que le chant ressemble terriblement à Jean-Patrick Capdevielle. Les fins de phrases traînantes me rappellent trop son "Quand t’es dans le désert" paru en 1980, déjà. Et cette entame du solo, tellement cliché, on croirait entendre du Jean-Jacques Goldman. Bien que l’atmosphère et l’énergie, grâce aux guitares, nous donnent un dynamisme plus rock dur, ça ne suffit pas pour m'effacer ce sentiment de mise en œuvre des recettes de production d’époque pour que ça marche en radio. Donc déçu. Les autres titres, dès "Le Walkman", me semblent bien pauvres. Et je m’interroge aujourd’hui comme hier sur la raison qui fait que les anglo-saxons, avec les mêmes recettes, nous sortaient des titres tellement plus excitants. Réécouter STOCKS aujourd’hui me rappelle pourquoi j’étais totalement imperméable au rock français.

Le 07 Août 2022 par LE MERLE MOQUEUR

Sur ce Folk Live personne ? Si, après cette chronique déjà ancienne de DERWIJES, le MERLE égraine des miettes "réfléchissantes".

Des miettes uniquement pour "The Ballad Of Sacco And Vanzetti".

Je vous l'ai déjà dit La musique ce n'est pas que des briquets ou des smartphones qui éclairent les nuits de concerts inoubliables. C'est aussi une ou des prises de conscience
qui nous restent coller à la peau, aux tripes lors d'un déclic... parfois émotionnel avant
d'être moral.

Et ce déclic je l'ai depuis avoir entendu Joan BAEZ chantée "Here's To You", musique
Ennio MORRICONE. Des artistes engagés ! Pas de frime mais du coeur. De l'humanité.

Sacco Vanzetti, leur crime ? D'avoir, dans une Amérique qui dresse une statue de la liberté
à la face du monde, été deux pauvres travailleurs émigrés rejoignant le mouvement ouvrier anarchiste. (pour les curieux Sacco et Vanzetti sur Wiki)

Un français prendra aussi leur défense, il s'agit de Louis LECOIN qui passa douze années de sa vie dans les geôles de l'Hexagone. Il essaya avec une ténacité farouche aidé par des anonymes, des intellectuels (malheureusement pas P. Valéry) , des chercheurs (Mme Curie), des poètes ( Anna de Noailles), des hommes politiques et des comités de soutien de les sauver, hélas.

L'anarchiste Louis LECOIN qui à 74 ans en 1962 entama une grève de la faim pour obtenir un statut pour les Objecteurs de conscience (Il était pacifiste jusqu'au bout des ongles...) eut la promesse d'un premier ministre, Georges Pompidou. Mais rien. En 1963 toujours rien il menaça de reprendre le jeûne. Un statut fut promulgué, les objecteurs purent respirer.

Non je ne me suis pas égaré... la musique si elle est source d'émotions, sentiments, elle peut-être aussi pour ceux qui le veulent, le souhaitent, une source de recherche d'ouverture, de plaisir mais aussi de révolte.

La Ballade de Sacco et Vanzetti est une pièce musicale qui s'ouvre sur un horizon que chacun peut appréhender à sa manière...

Le 07 Août 2022 par THIERRY RAOULT

Peu avant la sortie de l'album, je découvre, par surprise, "Si tu me payes un verre". J'ai pensé "Waouh, super chanson!" Rapidement, j'apprends que c'est un vieux titre de Reggiani et qu'un album de reprises va sortir. Ceci dit, comme je ne connaissais pas cette chanson, c'était une très bonne surprise.
J'ai écouté plusieurs titres. J'aime bien "Je Suis Mort Qui, Qui Dit Mieux". "Le Métèque", ça passe. J'aime beaucoup Ferrat et je n'aime pas du tout "Nuit Et Brouillard" version Renaud.
Depuis "Molly Malone", je ne supporte plus la voix de Renaud.
Renaud est toujours vivant. C'est peut-être ça le plus important.

Le 06 Août 2022 par FRENZY

Jusqu’alors inconnu au bataillon. Grosse découverte , une habitude avec ce chroniqueur.

Le 05 Août 2022 par CSAMSA

Je m'attendais à pire pour ce tribute qui finalement se laisse écouter. Le choix des titres manque d'audace. L'ensemble est plutôt appliqué mais ne fait pas avancer le schmilblick d'un iota. Parmi les tributes du Zep que je connais, mon préféré est celui de Vanilla Fudge (Out through the in door, sorti en 2007 et malheureusement passé assez inaperçu semble-t-il) et celui de Great White.
Pour la version pop (qui logiquement ne fit pas l'unanimité) de Stairway, on la doit en 1985 à un 'groupe' nommé Far Corporation. Derrière ce nom, se cache le dénommé Frank Farian, producteur assez douteux mais qui a un certain flair faut le reconnaitre (on lui doit la création de Boney M, voir les chroniques ailleurs sur le site et de Milli Vanilli, c'est dire). Pour le premier album de Far Corporation (un second existe, sans aucun intérêt), le gredin a réussi à s'entourer d'un casting de rêve (les 3/4 de Toto, Robin McAuley au chant et d'autres pointures). Le résultat sent la recherche du dollar à plein nez mais la version mérite d'être écoutée au moins une fois dans sa vie. Ou pas.

Le 05 Août 2022 par JASPER LEE POP

@ Bluemask
Comme indiqué dans la chronique, cette compilation regroupe intégralement les deux premiers albums de la chanteuse (+ d'autres titres), on peut donc préférer l'écoute individuelle d'un des deux disques pour éviter l'effet roboratif que je concède volontiers. Je n'écoute jamais deux albums d'affilée d'un même artiste et je scinde désormais toujours l'écoute de cette compilation en deux pour ne pas me lasser du talent immense de STATON.