Le 28 Août 2020 par PILGRIMWEN

J'ai une affection toute particulière pour "Ten". Un album à la fois (et paradoxalement !) beau et torturé. Je ne m'en lasse pas. La bascule 80's/90's a permis un sacré élan de créativité musicale (scène alternative, fusionnelle, entre autres). "Ten" est le reflet de cette bascule (un pied dans la nouvelle décennie en s'appuyant... souvent sur des éléments/idées des décennies passées).

Le 28 Août 2020 par POPOLOUTCHO

Très sévères ces 2 chroniques… Moi, j’ai été plutôt agréablement surpris par ce nouvel album.
J’ai toujours suivi Springsteen, en tout cas depuis « Darkness On The Edge Of Town». Ses albums m’ont toujours accompagné, certains plus que d’autres. Mais je dois avouer que depuis « The Rising » (pour moi, son dernier grand album), j’ai rarement été enthousiasmé. Je trouve par exemple « Working On A Dream » en grande partie inconsistant. Quant à «Wrecking Ball » et «High Hopes », Ils sont faits de bric et de broc.
J’aime ce nouvel album, car on y trouve enfin une unité, un fil conducteur. Ce qui en fait comme « Nebraska », « The Rising » ou encore « The Ghost Of Tom Joad » une œuvre intéressante dans sa globalité. Je comprends qu’on puisse ne pas aimer les « Violonnades ». Mais voilà, c’est le parti pris pour cet album : un hommage à la Pop californienne des années 60-70, avec donc orchestre de violons et de cuivres. Les mélodies sont souvent agréables, les arrangements élégants (quelques très belles envolées), la voix toujours parfaitement posée. On retiendra quelques titres plus que d’autres : « Tucson Train », « The Wayfarer », « Chasin' Wild Horses », « Moonlight Motel »…
Cet album est sorti depuis maintenant plus d’un an. Pas du tout dans une indifférence polie. Autant que je m’en souvienne, les critiques dans la presse (spécialisée Rock ou pas) étaient souvent très bonnes.
Et puis, non seulement il n’a pas rejoint les bacs à soldes, mais une nouvelle mouture enregistrée « Live » du disque est sortie, accompagnée d’un film. Comme quoi…
Ma Note : 4.5/5
Ah oui !... Un détail qui n’en est pas un : La Pochette est superbe !

Le 28 Août 2020 par JASPER LEE POP

Camarade Erwin, n'oublie pas le rôle fondateur de Charlie CHRISTIAN dans l'émancipation de la guitare en tant qu'instrument soliste, grosse influence de KESSEL et MONTGOMERY. Et sûrement d'ELLIS aussi.

	Par Forces Parallèles Cher camarade, je ne risque pas d'oublier, mais ce bon Charlie est décédé si tôt qu'il n'a même pas de discographie solo. Il faudra donc faire toute la disco de Goodman pour trouver les disques sur lesquels le guitariste a posé sa patte. Ellis et Kessel sont donc à mon sens les premiers à voler de leurs propres ailes en tant que guitaristes jazz "modernes".

Le 28 Août 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Ce très bon disque contient de sacrés morceaux. Il aurait été le digne successeur de "Perfect Strangers". Incontestablement, ce DEEP PURPLE version MK2 fut le plus inspiré de l'histoire du combo. Par la suite, j'ai beaucoup plus de mal avec Steve Morse, même si ce dernier s'est vraiment bien fondu dans le groupe.

Le 28 Août 2020 par RUFF RYDER

Aie aie aie GLADIUS, ça c'est de la chronique ! Rien à dire sur cet album, si ce n'est que c'est un classique de son époque.
DMX à son apogée et les prods de Swizz pour couronner le tout ! Vraiment, un album de qualité. Du pur rap HARDCORE

AOUH AOUH !

Le 28 Août 2020 par VALEK.

Les personnages du Black Metal comme MORTIIS avaient déjà inventé le style que pratiqueraient les grands créateurs du jeu vidéo. Dans Crypt Of The Wizard, nous avons un titre qui sonne comme un hommage à ZELDA, alors que cette œuvre est sortie quatre années avant les jeux ZELDA de NINTENDO. J’invite les curieux à découvrir MORTIIS pour se rendre compte des similitudes avec l’univers de ZELDA. Les Metalleux avaient une longueur d’avance sur l’industrie du jeux vidéo sur cet univers que nous appellerons le Dungeon Song.

Le 27 Août 2020 par KEMPSIR

Voilà une critique impitoyable mais assez juste. Toutefois, j'ai apprécié This is Happening. Ce fut à l'époque un plaisir coupable auquel je n'ai pu passer à côté. Les emprunts sont innombrables, l'ombre de New Order omniprésente. Le titre "Drunk Girls" renvoie aussi à "White Light / White Heat" dans la manière de faire rythmer les mots, à tel point que c'en est même indécent. Cependant, James Murphy a une voix de teddy Bear que j'aime bien.
J'ai mangé goulûment ce disque, je écouté jusqu'à plus soif lors de sa sortie et, en soirée, il fut la belle bande-son de nuits arrosées. Il correspond à une époque bien précise de ma vie. Logiquement, je ne l'ai plus réécouté depuis son premier été. Un disque de quelques saisons, c'est déjà pas si mal.

Le 27 Août 2020 par KEMPSIR

Nous sommes au moins d'accord sur une chose : le post-punk regroupe une multitude d'artistes différents avec des palettes de style différents. Mais s'il y a un socle, cette envie de monter un groupe à tout prix à partir de 1976 après avoir assisté à l'éclosion des groupes punk, les Ramones sur la scène new-yorkaise, les Pistols pour ce qui est de l'Angleterre, et l'envie de créer une musique idiosyncratique, nouvelle, il y a eu plein de courants différents : déjà ceux fortement inspirés par le dub et le ska, les Specials et les slits. Moi, je parlais du post-punk angulaire dark, qui est une branche à part, regroupant Wire (si Chairs Missing et surtout 154 ne sont pas dark et cold, qu'est-ce que c'est ? Robert Smith en est en tout cas friand), Magazine (le 2ème album très cold), Siouxsie and the Banshees, Joy Division, Cure, PiL, Killing Joke... La musique et les textes de ces groupes-là correspondent à leur environnement et au mortel ennui que ces musiciens ont tous ressenti et exprimé dans plein d'interviews.
Mais Ultravox, n'a rien à voir avec eux. J'ai été amené à lire les chroniques d'Ultravox parce que ce groupe était cité dans une chronique du premier L.P des Banshees, selon laquelle Ultravox avait été précurseur du post-punk, ce en quoi je suis en parfait désaccord avec toi. Quant à Numan, il faudrait quand même dire que ses tubes électro découlent de Krafwerk, les premiers Human League (ceux de la phase expérimentale) et sans doute des premiers travaux électro, du génie Daniel Miller, producteur et créateur de Mute.
L'influence d'Ultravox reste dérisoire comparée à celle des autres groupes mentionnés. Il ne passera pas à la postérité. Vous appréciez leur musique, et à cela il n'y a rien à redire.

Le 26 Août 2020 par CALIGULA22

"N'oubliez pas les paroles" comme dirait l'autre. Se baser uniquement sur la musique est une erreur. Bon Jovi, ce n'est plus à ce moment comme AC/DC, où les paroles importent peu finalement. J.B.J est comme son idole, le boss. Il a besoin de raconter ce qu'il voit, ce qu'il ressent, face au monde qui l'entoure. La "noirceur" du titre "Keep the Faith" n'était rien en comparaison des textes d'une partie de cet album. "Hey God", "These days", le sublime "My guitar..", et même "Lie to me". Trop de ballades ? Hey, les gars, on est loin ici des slows à la Scorpions. C'est du blues, au sens littéral, dans le texte à défaut de l'être dans la musique.. quoique. Jamais Sambo n'avait eu autant de feeling. Fan du groupe depuis le début, j'ai ressenti ça dès la première écoute de ce disque. Et je me le remets bien volontiers quand j'ai un petit coup de blues moi aussi.

Le 26 Août 2020 par CLANSMAN57

Tout aussi bon que les précédents, la patte Saga est de suite reconnaissable.
Les chansons sont structurées simplement et sont toutes assez accrocheuses.
Une sorte de New-Wave qui flirte avec un Progressif non démonstratif ou du tube sophistiqué qui évite d'aller trop loin avec ses expérimentations.
Bel équilibre!

Chouette voyage dans les années 80.

Le 26 Août 2020 par LEO

@ KEMPSIR :

Je pense que ta description du Post-punk tient de l'image d'Épinal ! (la banlieue morose, l'ennui, le côté dépressif etc). c'est un peu cliché tout ça ! Certes, tes chéris The Cure et Joy Division naviguaient dans ces eaux- là, mais pour le reste la musique estampillée Post-punk partait dans pas mal de directions différentes suivant les formations.
Franchement, je ne trouve pas Wire très dark ! Arty, expérimentaux, surprenants, oui, ils l'ont été dès le départ, mais pour le côté obscur je ne trouve pas. Magazine, c'était déjà un peu plus sombre sur les deux premiers albums (surtout Secondhand Daylight qui possède d'ailleurs un petit côté Floydien sur certains passages : l'intro de "Feed The Enemy" ou l'instrumental "The Thin Air") mais pour le reste de leur discographie, je ne trouve pas. C'est déjà bien plus léger sur The Correct Use Of Soap et Magic, Murder And The Weather.
Quand j'écoute les premiers albums de The Stranglers, je n'y entends aucune ambiance sépulcrale à la Joy Division ou The Cure, pourtant leur Post-punk possédait quelque chose de menaçant mais ce n'était pas systématique. Bien plus encore avec XTC qui étaient estampillés Post-punk à leurs débuts mais dont on ne ressentait aucune trace d'obscurité dans leur musique ou dans leurs textes !
Concernant ULTRAVOX, je ne vois vraiment pas le rapport avec GENESIS (qui n'a jamais été démonstratif, même en pleine époque prog-rock !)
Quant aux historiens du Post-punk, de la New Wave, et du reste, ils peuvent bien dire et écrire ce qu'ils veulent. Ce n'est pas paroles d'évangile pour autant !
Bref, on n'est pas du même avis, mais c'est pas bien grave.

Le 26 Août 2020 par LE KINGBEE

De mémoire, Steven D guitariste remplaçant de TUBEWAY ARMY que j'ai eu le plaisir de rencontrer affirmait que Gary NUMAN était un grand fan d'ULTRAVOX, le groupe ayant commencé à la même période.

@Kemfir

Par contre, je ne vois pas ce que vient faire Elvis Costello dans votre commentaire. Je veux bien que le bonhomme ne soit pas rigide au niveau du répertoire, on l'a vu il y a qq années avec Allen TOUSSAINT, mais Elvis n'a strictement rien à voir avec Ultravox, ou alors j'ai loupé qq chose.

Le 26 Août 2020 par SGT JAKKU

@JB
"Pour finir, j'attends avec impatience, histoire de rire, puisque s'indigner à ce stade risque d’être inutile et contreproductif, vos chroniques sur ces "immenses chefs d’œuvres méprisés par les fans snob" que sont M.I.U album, K.T.S.A, B.B 1985 (celui-ci semble avoir les faveurs de M Jakku), Still Cruising et surtout Summer in Paradise."

M.I.U est assez faible, j'en conviens, mais il y a "She Got Rythm", "My Diane", une belle chanson chantée par Dennis, et "Match Point", un titre sympa, très Yatch rock. Le reste est très cheesy et anecdotique.
Keepin' The Summer Alive, sans être un grand disque, n'a absolument rien de honteux et je ne comprends pas que vous le placiez sur la liste noire car il contient une bonne moitié de bons morceaux Pop Rock ("Oh Darling", "Going On", le morceau éponyme, "Endless Harmony", "When Girls Get Together").

BB 85, en tant qu'album Pop FM des années 80 fait par les BB, est très bien pour ce qu'il est.
Still Cruising et Summer In Paradise, là c'est quasiment impossible de leur trouver des qualités (à part le tube "Kokomo", oui j'aime cette chanson Pop FM parce qu'elle est bien composée et interprétée) sans doute aussi parce qu'il n'y a aucune participation de Brian et que c'est juste nul.

Le 25 Août 2020 par KEMPSIR

C'est beaucoup de supputations que vous effectuez là tout de même. Magazine descend surtout tout droit des Buzzcocks étant donné le line-up du groupe, ça s'entend dans l'énergie du single Shot by both sides quant au morceau phare de Real Life, 'The Light pours out of me', là encore, c'est du Eno en solo voire du Pink Floyd. Cure non, c'est une comparaison capillo-tractée...

Ultravox me fait plus penser au prog de Genesis, à ces artistes démonstratifs qui épataient la galerie, et il n'y a aucune filiation entre eux et les groupes auxquels vous voulez les rattacher. C'est un groupe mineur, et certainement pas une influence majeure de Numan. Il suffit de voir le look de Numan, cheveux or plaqués sur l'arrière, chemise noire serrée, cravate et mettre cela côte à côte avec les photos de Bowie sur scène prises lors de son retour londonien à Earls Court après la sortie de Heroes.

De mémoire, ni Clinton Heylin ni Simon Reynolds, les historiens de référence du post-punk et de la new wave, auteurs respectivement de "Babylon's burning: du punk au grunge" et "Rip it up.." n'ont daigné mentionné Ultravox, c'est dire où on peut les situer, où je les situe moi aussi.
On n'entend pas les prémices de post-punk dark angulaire chez eux, rien en rapport avec Wire, Magazine et puis Cure, c'est l'ennui de la Banlieue qui transparaît dans leur musique, rien de cela ici.

Le 25 Août 2020 par LEO

@ ARP2600 :

Ah ok, je pensais qu'il s'agissait de la chronique de cet album et c'est pourquoi je n'y trouvais aucune référence à The Cure ! merci d'avoir éclairé ma lanterne .-)

Perso je n'entends pas de rapprochement entre ces derniers et ULTRAVOX sur "While I'm still alive", par contre "Artificial Life" fait effectivement songer au premier album de The Cure (autant pour le son de guitare que pour certaines réminiscences vocales lorsque le chant est en mode récitatif) et évidemment j'y entends le groupe Magazine (qui a dû y puiser son inspiration première).

On est bien d'accord qu'ULTRAVOX est précurseur du courant Post-punk/New Wave et du courant Synthpop à venir. Systems Of Romance est bien un album essentiel de ce mouvement (que cela plaise ou non à KEMPSIR).

Le 25 Août 2020 par JB

Monsieur BAAZBAAZ

Je trouve votre terme de fans "snob" absolument arrogant et dédaigneux. De quoi ces personnes seraient elles coupable? d'avoir de bon goûts en matière musicale ? Parce que vous concernant mettre 4 étoiles pour ce disque et descendre TWGMTR avec 2 étoiles (bien que cet album ne soit pas exempt de quelque reproches) est là peu admissible.

Par ailleurs concernant cet album vous encensez deux reprises : Rock and roll music (pour vous donner une idée d'une bonne reprise écoutez plutôt celle des Beatles sortie en 1964) et Chapel of love (avec ses synthés de cordes bien dégoulinant). Le top reste néanmoins votre éloge de cette mièvrerie composé par Mike Love, Everyone is in love with you, ("une jolie petite ballade") Or cette chanson montre justement que ce type ne vaut rien en tant qu'auteur compositeur (peut être est-ce pour vous faire plaisir que le groupe a eu le culot de la jouer sur scène en 1976/77 ?).

A l'inverse vous descendez bien méchamment les trois compositions de Brian Wilson (It's OK, Had the phone Ya et That same song) en mentionnant qu'elles "font rire les amateurs de "Caroline No" ou de "God Only Knows"". Or ce sont pour moi les seuls points haut de l'album avec les reprises de Pallisade Park (pour une fois d'accord avec vous) et Just once in my Life (étonné que vous n'en parlez pas une seule fois).
Pour votre gouverne je vous informe que Had the phone ya est en quelque sorte une relecture du titre Trombone Dixie issue des sessions de Pet Sounds (et Oui !). Pour cela je vous invite a écouter la version instrumentale de Had the phone ya présente sur le coffret Made in California (2013) et vous verrez que le style de Pet Sound est bien présent. Donc évitez je vous prie de dire n'importe quoi. Pour finir avec cette chanson, il existe une version légerement différente chantée par les honeys (disque sorti en 1972 et produit par Brian Wilson). Enfin je trouve par ailleurs dommage que la chanson "Sherry she needs me" construite sur le même principe n'ait pas été incluse dans l'album, ce qui aurait au passage grandement relevé le niveau.
It's OK, est certes une chanson "formula" mais est efficace et ne dérape absolument pas avec les premiers hits du groupe. Elle aurait au passage mérité d’être plus souvent jouée en concert (elle l'a été seulement en 1976/77 et 1979).
That Same Song est quant a elle une sympathique chanson de type Gospel Lo-fi qui annonce l'album Love You. C'est par ailleurs la seule chanson de l'album montrant le groupe aller de l'avant.

Les autres chansons ne méritent même pas qu'on en parle.

15 big ones, hormis ces 5 chansons est une réelle régression et grave à jamais l'image du groupe comme un groupe superficiel (voir un poil bauf) avec ces chansons célébrant la plage, les gonzesses et les bagnoles. En bref le groupe de Surf in the sun, Babybel et Kokomo ! Les sursauts de Love You, Pacifc Ocean blue, Light Album dans une moindre mesure et BW 88 n'y feront rien. Quant à TWGMTR (2012), le mal a été fait depuis longtemps. De ce fait je ne compte plus le nombre de fois ou l'on s'est plus ou moins payé ma tête lorsque j'ai annoncer aimer les Beach Boys. Donc deux étoiles chères payées pour 15 big ones et Basta !

Heureusement qu'il existe des fans "snob" pour dire que les Beach Boys c'est aussi au passage la face B de Today, Pet Sounds, Smile (votre commentaire "l’album qui aurait peut-être mieux fait de demeurer perdu" me laisse abasourdi), Sunflower, Surfs up, Holland, Love you, Adult child, POB, etc

Pour finir, j'attends avec impatience, histoire de rire, puisque s'indigner à ce stade risque d’être inutile et contreproductif, vos chroniques sur ces "immenses chefs d’œuvres méprisés par les fans snob" que sont MIU album, KTSA, BB 1985 (celui-ci semble avoir les faveurs de M Jakku), Still Cruising et surtout Summer in Paradise.

Le 25 Août 2020 par ARP2600

J'ai écrit dans la chronique de l'album précédent, Ultravox Ha!-Ha!-Ha!, que certaines chansons de la seconde face me semblaient annoncer le post-punk de The Cure. En particulier "While I'm still alive" et "Artificial life".
Mais sinon, tu as tout dit, Leo... Ultravox est un des seuls groupes affiliés au punk, au post-punk ou à la new-wave ayant sorti des albums en 1977 (2, de surcroît). Seuls Blondie et les Stranglers (et les Sparks ?) peuvent leur disputer la première place chronologiquement. Et effectivement, Gary Numan a bel et bien dit avoir été influencé par Ultravox (bon, on peut faire mieux mais ça fait quand même un). Et puis, quand on parle d'être précurseur, on parle bien d'avoir fait les choses avant, pas forcément d'influences avouées.
Je reste évidemment sur ma position. Mes chroniques d'il y a neuf ans seraient évidemment à revoir, mais je reste convaincu qu'Ultravox est le groupe de new-wave ultime. Systems of Romance est l'album qu'il faut avoir entendu pour comprendre la nature exacte de ce style, et je lui donnerais d'ailleurs ses 5 étoiles maintenant.

Le 25 Août 2020 par LEO

Mais qui a parlé de The Cure ? ma parole, KEMPSIR tu ramènes tout à la bande à Robert Smith (quand ça n'est pas Joy Division) alors que le sujet n'a rien à voir !!! en plus, Ultravox a enregistré son premier album à la fin de l'année 1976, soit deux ans avant le premier album de The Cure donc ça n'a aucun rapport (d'ailleurs tu l'écris toi même alors je ne vois pas ce que tu cherches à démontrer dans ton raisonnement tarabiscoté). si quelqu'un a compris quelque chose, qu'il me fasse signe !

Le 25 Août 2020 par KEMPSIR

Album terriblement indigent et nombriliste. Il faut se souvenir dans quelles conditions ce disque a été promu. Tous les articles citaient les mêmes noms de groupes dans le même ordre pour donner du crédit à CURE et lui redonner une jeunesse. Hot Hot Heat [qui n'ont laissé aucune empreinte mémorable), Rapture (qui doit aussi pas mal de trucs à Gang of Four et PIL,) à croire que tous les chroniqueurs avaient recopié l'introduction d'un article de Uncut de 2004 avec le même namedropping à l'identique. L'album est à l'image du single "The End of the World" : foutraque ! Un single qui combine plusieurs chansons en une seule, un patchwork bancal avec la voix de Smith plus putassière qu'à l'accoutumée pour relier le tout. Le peu de mélodies fines comme une feuille de papier est passée au rouleau compresseur par une production nauséabonde FM métal, un appel grossier du pied à peine voilé pour séduire les auditeurs de groupes nu metal. Smith s'est fourvoyé une fois de plus et a définitivement perdu son âme d'enfant. Triste reliquat des eighties.

Le 25 Août 2020 par KEMPSIR

Simple minds a surtout été influencés par Bowie et Eno tout comme Gary Numan du reste. Et Ultravox n'a rien à voir avec le post-punk angulaire, celui de Magazine, Wire et consorts. Ultravox n'a rien inventé et Cure ne s'est pas inspiré de ça, ça relève du fantasme. Cure ne doit rien à la production pâteuse présente sur ces 2 disques de Ultravox, qui est tout sauf minimaliste. Il fallait que ce soit dit, désolé.