Le 19 Février 2023 par MORMEGIL

Rien à sauver dans cet album à part "The Oath". KISS n'est pas WASP et n'a aucunement le potentiel pour porter ce genre de concept. Le groupe se ridiculise à vouloir se prendre au sérieux (la larmichette de Gene Simmons, sérieusement ??) et on lui préfére encore "Unmasked" qui, lui au moins, ne cherche pas à se prendre pour ce qu'il n'est pas et est bien plus cohérent avec l'essence de KISS qui reste avant tout le Rock et le fun (comme la disco) et certainement pas un Prog conceptuel plus exigeant. Même la maison de disque fera n'importe quoi en chamboulant l'ordre de la tracklist.

Bon, l'avantage de cet album, c'est qu'au moins le groupe a très vite compris son erreur, il ne cherchera jamais à réhabiliter cet album indéfendable, et publiera l'année suivante l'album le plus Heavy de sa carrière, histoire de vite remettre les pendules à l'heure.

Le 18 Février 2023 par MARCO STIVELL

Il me semblait que Dan Ar Braz avait fait leur tournée australienne également, mais je me trompepeut-être.
En retour et au même moment, Alan Stivell, pour qui Dan Ar Braz jouait alors encore, a fait venir Dave Swarbrick sur deux morceaux d'un 45-tours qui ont ensuite figuré sur l'album Raok Dilestra/Before Landing (1977), dernier avec Dan.
Ensuite, beaucoup plus tard, ce dernier fera un paquet d'albums avec Maartin Allcock (R.I.P.) très actif dans Fairport, parallèlement entre la fin des années 80 et le milieu années 90.

Même si on le dit moins, l'écurie Fairport était une bonne école d'accompagnateurs pour des artistes de qualité, de Murray Head à Beverley Craven. Ne parlons pas de Dave Pegg qui a été le bassiste de Jethro Tull le plus 'durable' et le batteur Dave Mattacks qui a multiplié les sessions à n'en plus finir !

Le 18 Février 2023 par CSAMSA

Ce qui faisait plaisir à la sortie de cet album (et le fait toujours), c’était de retrouver un Quo pêchu, bien rentre-dedans, tant au niveau des compos que de la production.
Le principal reproche qu’on peut faire à ce groupe (dont je suis fidèle depuis bien longtemps) n’est pas tant de faire toujours la même chose (on appelle ça avoir un style, n’est-ce pas AC/DC ou Stones), c’est de tomber parfois dans un penchant assez mou voire mièvre. La faute à Rossi (ses tentatives en solo auraient tendance à le confirmer) alors que Parfitt et Lancaster à l’époque étaient partisans d’une ligne plus dure. Peut-être également à Pip Williams, le producteur de bon nombre d’albums manquant de tranchant.
Ici, contrairement aux deux précédents albums studio, on a un album solide, dans la digne lignée de l’excellent Heavy Traffic de 2002. Le titre d’ouverture ("Two Way traffic") annonce la couleur et on se dit à l’écoute « ah, ça faisait longtemps ». Des riffs imparables comme « Movin’ on » montrent que si aucun titre de l’album n’est devenu un classique de son répertoire de scène, le groupe garde une énergie totalement jubilatoire.
Reste que sur le site, bien d’autres albums pourraient être chroniqués.

Le 18 Février 2023 par DAVID

Un album étonnant... et vraiment moderne pour l'époque (1976) !
Autant "Spiral" me laisse indifférent, autant ce "Albedo 0.39" est captivant de bout en bout, allez comprendre.

Le 18 Février 2023 par GUILLAUME THE ELDER

Une grande Famille qui a même traversé la Manche, liaison Plymouth-Roscoff je présume, puisque Dan Ar Braz a été pendant un an, 1976, guitariste de FAIRPORT CONVENTION (tournée US et Europe).

Impossible enfin de snober un groupe dont un membre, Sandy Denny, possède son propre signe cabalistisque, preuve d'appartenance à la très restreinte mais brillante Galaxie Zoso...

Le 18 Février 2023 par MARCO STIVELL

Et puis il y a encore quelques années, pour reprendre "The Battle of Evermore" sur leur scène fétiche annuelle de Cropredy, Robert Plant lui-même rejoignait Fairport (même si Simon Nicol demeure le seul restant de l'époque Liege & Lief, Dave Pegg n'étant arrivé que pour l'album suivant).
La chanteuse, en lieu et place de la regrettée Sandy Denny, était Kristina Donahue, fille de Jerry Donahue, grand guitariste de Fotheringay (le groupe de Denny après Fairport) et aussi de Fairport entre 1973 et 1975.

Grande et belle famille, sans parler de l'influence musicale en effet.
Ni Fairport Convention ni Steeleye Span, les deux chefs de file du mouvement folk-rock britannique, ne méritent d'être snobés.

Merci pour ce partage !

Le 17 Février 2023 par GUILLAUME THE ELDER

Quasiment aucun commentaire pour la période très faste, les 5 premiers albums, du plus grand groupe de Folk anglais ! Carton jaune, lorgnant sur le rouge, pour les mélomanes ici présents... "Liege & Lief" est peut-être le plus accessible, la guitare est électrique, le violon est toujours présent mais on lorgne moins vers les ambiances folk celtiques des deux albums précédents.

Ce Folk-Rock me rappelle peut-être avec tendresse les Fest-Noz de ma jeunesse. Je ne suis néanmoins pas le seul à avoir été conquis puisque Sandy Denny pousse la chansonnette sur "The Battle Of Evermore" de qui vous savez et où vous savez.

Le 17 Février 2023 par BAKER

Un petit addendum : pour être sûr de ne pas avoir rêvé, j'ai écouté pour la 1ère fois de ma vie le vinyl. Et notamment Burn, qui est pour moi la meilleure chanson.

L'intro et la première partie au piano, rien à dire. Pas un pet de compression, aucun pleurage (!), aucun chuintement, un peu fort mais très"goûlu".

Puis arrive l'explosion et là ma fille qui me demande ce qui fait SCHHHT SCCCHHHT SCHHHHT très fort et qui fait mal aux oreilles. C'est une honte, pure et simple. Le niveau au-dessus, c'est cet exceptionnel "République des Météores" d'Indochine où le diamant de la platine * SAUTE * tellement ça a été cochonné.

Et le niveau encore au-dessus... n'existe pas. Désolé mais écouter un disque où le son est si calamiteux qu'on ne peut pas distinguer les instruments, soit c'est du black norvégien et je comprends mais il y a intérêt à avoir des titres en béton, soit... soit non, tu recommences, petit saligaud. Etre payé pour brickwaller Steve Porcaro, c'est pas glorieux glorieux.

Le 16 Février 2023 par RéPLICANT

Magnifique morceau. Lydon est un génie de la note et du goût. Ses choix tutoient trop souvent le sublime pour ne pas être la marque d’un très, très grand artiste, trop sous-estimé. Tout est intensément « humain » dans ce morceau. Et quelle partie de guitare!

Le 16 Février 2023 par X

A noter que si le film a été tourné en 1964, il ne sortira qu'en 1972.

Le 16 Février 2023 par CSAMSA

Gabriel Yacoub m'inspire beaucoup de respect pour la sincérité de la démarche, une authenticité assez rare, sans compromission. Sa voix est toujours magnifique, chaleureuse sans ostentation. La musique sur ce disque est de ces beautés calmes qui transportent. Mais c'est vrai que j'ai rarement entendu un public aussi mou dans ses applaudissements, tout juste polis. Pour un live, c'est un peu dommage, il manque une communion, un échange qu'on doit percevoir dans un enregistrement public, sinon à quoi bon. Ça se réchauffe un peu sur la fin mais c'est bien tard. C'est ce qui me laisse sur ma faim mais la discographie de Yacoub reste irréprochable et j'y reviens souvent, comme avec Loreena McKennitt, pour avoir l'impression de quitter un peu ce monde de brutes. Précieux Yacoub.

Le 15 Février 2023 par BAKER

Définitivement pas emballé par cet album. Les ballades ne font pas vraiment TOTO et les parties rock/prog, elles, le sont beaucoup trop. Je trouve ça forcé, presque insincère. Il y a plein de très bons plans, mais mis bout à bout ça ne donne aucune grande chanson. Pourtant, les 3 premières avaient du potentiel. Et "21 Century" est très sympa, mais c'est une grosse repompe de "Right Price of Hate".

Et surtout, comment passer outre CE SON CALAMITEUX ??? Je ne suis pas audiophile, mais il y a des limites. D'habitude, j'écoute la musique à fond dans la caisse, ici j'ai dû baisser le volume de moitié et ça m'a pourtant saoûlé. Haut la main, l'un des masterings les plus honteux que je connaisse, à côté Death Magnetic c'est un 33-tours de Klaus Schulze.

Le 15 Février 2023 par ALEX F

On n'est pas loin de la purge avec cet album. Trop de boîtes à rythmes, on peine à y trouver de vrais sons de batterie et, quand ils sont enfin là, on est franchement déçu. Al avait-il vraiment besoin de Phil Collins et de Bill Bruford pour faire ça ? Quelle déception quand on connaît la qualité de ces deux batteurs ! Je concède toutefois que "Sequencer" est quand même plutôt correct dans un genre très commercial certes, mais ça a le mérite d'aller quelque part contrairement aux autres morceaux ici qui n'offrent quasiment rien de marquant.

A partir de ce disque, Al di Meola entame une traversée du désert en terme d'inspiration qui, me semble-t-il, n'est à ce jour pas terminée ! Mis à part quelques morceaux ici ou là sur divers albums (j'aime beaucoup "Beijing Demons" sur "Tirami Su" par exemple ou "Azzura" sur "Infinite Desire"), il faut bien admettre qu'il n'apporte plus grand-chose d'intéressant.

Le 15 Février 2023 par LE MERLE MOQUEUR

Une porte cloutée munie d'un heurtoir...

Heurtoir en métal dont la partie mobile en forme d'anneau symbolise l'accueil. KISS nous offre-t-il un droit d'asile ou la possibilité une fois la porte ouverte d'un autre monde ?

Je suis prudent, précautionneux. Vais-je tabuter à cette porte ? Les églises en possédaient déjà, voyez Notre Dame, ainsi que les hostelleries et les maisons rurales. À chaque maison, son heurtoir, disait-on, dans cette Amérique du sud "conquistadorisée" (ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. Les classes sociales ne se mélangeaient point.)

Lorsqu'on frappait, la porte faisait caisse de résonance. Le propriétaire des lieux pouvait à la frappe reconnaître s'il s'agissait d'un habitué ou d'une personne de passage. Je suis de passage.

La porte cloutée ne s'est pas même entrebâillée lors de ma frappe. Quant à moi je suis blindé, les revenants ne m'inspirent pas.

Je continue ma route sans regret.

Le 14 Février 2023 par ELK

@TOMTOM. Ah, Ah, Ah, incroyable ce que cet album peut être clivant !
La porte de la pochette ne mène pas au même endroit pour tout le monde;

Le 14 Février 2023 par MARCO STIVELL

Ah, un petit "réveillez-vous !", ça faisait longtemps. :)

Pour la peine, je remets cinq étoiles !

Le 14 Février 2023 par BAKER

On est bien réveillés, aucun doute là-dessus, et si c'est une poignée de porte, peut-être va-t-elle nous ouvrir un chemin vers un paysage nouveau et inédit.

Le 14 Février 2023 par LE MERLE MOQUEUR

Non Pierre PERRET ne nous a pas tout dit sur le Zizi...

Si certains interprètent des oeuvres pour piano à quatre mains, d'autres, aujourd'hui non moins célèbres "jouèrent" du piano à quatre Zizis. Variété de grande qualité pour un public
de fins connaisseurs... C'était en 2016 en Ukraine, baissons nos mirettes vers Vladimir...

et que nous disait Henri Miller : " La musique, c'est l'ouvre-boîte de l'âme"
Platon, lui demeura très catégorique " Si on veut connaître un peuple, il faut
écouter sa musique" restrictif Platon ?

Alexandre DUMAS écrivit : "Le silence est la dernière joie des malheureux"... les malheureux ne manquent pas actuellement.

Voilà que le Merle joue... le Grand Inquisiteur ; en compagnie de Camus (discours Nobel), de Schiller (Don Carlos) et de Dostoievski (Les Frères Karamazov, récit traitant de la liberté et de la manipulation mentale ou politique)

Le 14 Février 2023 par TOMTOM

Lol, trois personnes sur terre sont fans de ce disque, et ce sont tous des chroniqueurs sur FP !
Je respecte votre opinion, les gens (manquerait plus que ça), mais réveillez-vous : la pochette, c'est une poignée de porte !!!

Le 13 Février 2023 par BEN

Bonjour d'un nouveau sur le site. Et une précision.
A mon avis, l'anthologie regroupe en un seul CD Lux Aeterna et ce qui est classé "péché de jeunesse", c'est-à-dire :
- My Year is a Day par les Irresistibles
- et les 3 premiers 45 tours de William Sheller.