Le 18 Janvier 2023 par MALKO23

Groupe marquant de la new-wave des années 80 puis de la pop des années 90 jusqu'à devenir l’un des groupes féminins les plus prolifiques en hits, Bananarama sort son premier album en 1983 après avoir sorti deux trois singles, seules ou accompagnées.

“Shy boy”, premier single original du groupe, écrit par la paire Jolley-Swain, qui fera le bonheur de nombreux artistes à l’époque et des tiroirs caisses. C’est un ton au-dessous de leur mythique titre à venir “Cruel Summer”, mais ça fait bien le job. Ensuite “Doctor Love” est passable et “What a Shambles” se laisse écouter mais c’est trés daté, comme la majeure partie de l’album. Arrive “Really Saying Something”, réminiscence de la coopération du début avec “Fun Boy Three”. C’est pas du tout à mon goût avec ses "bap bap choubidouwaha", c’est peu de le dire. “Cheers Then” enchaîne avec une petite balade proprette et sympathique.

“Aie a mwana”, titre ultra-connu, est le single qui les a fait connaître. Reprise du titre en swahili du groupe africain “Black Blood”, lui-même adaptation de “Aieaoa” de l’album franco-belge “Le monde fabuleux des Yamasuki”. Étonnemment, ce succès ne fera pas partie de la version US de l’album.
“Young at Heart” est sympa, un poil sixties par certains aspects. Ensuite, fan de hockey, levez-vous pour une nouvelle version de “Na na hey hey kiss him goodbye", plutôt réussie mais qui traîne bien trop en longueur. 1’40 suffisait :-) Pour la fin, “Hey Young London”, “Boy Trouble” et “Wish You Were Here”, pas grand-chose à déclarer.

Un album prometteur dans le ton de l’époque, avec quelques reprises comme tout au long de la carrière du groupe.

Note réelle : 2,5

Le 17 Janvier 2023 par FINISHERFRANKY

J’ai un âge vénérable et donc je connais cette pochette d’album depuis très très longtemps sans avoir jamais écouté le contenu avant ce jour. Aucune raison valable autre que l’agacement devant les éternels extraits vidéos d’un Roger Daltrey moulinant son micro. Eh bien je cherche toujours à comprendre pourquoi tant de louanges. Tout ça m’échappe. Je n’aime pas du tout cette musique. En dehors de Behind Blue Eyes et Won’t Get Fooled Again, que je connaissais bien entendu sans en être fan, je ne trouve aucune autre mélodie, aucun autre refrain entêtant qui me reste en tête. La batterie me fatigue à un point, les fioritures électroniques sur Going Mobile m’agacent, le piano me semble dispensable … quel ennui pour moi.

Le 17 Janvier 2023 par TOMMY_CALE

N'écoutant pas de façon naturelle ce style (le southern rock tendance gros son type Blackfoot ou Point Blank étant ce que j'écoute de plus 'hard'), cet album fait partie du club fermé des albums de hard rock que j'adore et qui m'ont plu d'emblée, l'nfluence blues n'y étant pas étrangère. Il est très accessible et comporte ce que j'aime dans ces albums : un certain équilibre et peu ou pas de surenchère superflu. J'adore personnellement 'Uncle Salty', la chanson éponyme ravageuse et 'No More, No More'.
C'est le disque d'Aerosmith que je préfère, avec Pump.

Je lui mets un 5 mérité comme mes camarades commentateurs.

Le 16 Janvier 2023 par TAKTAK

Album dur a dompter pour moi. La prod de la voix est assez moche.
En revenant dessus après quelques années je découvre qu'il peut s'apprécier. Si ce n'est que l'album traverse en son milieu un trou noir qui aspire le reste des plages et nous fait oublier toutes ses qualités.

En effet si je devais noter les plages de 0 a 5 :
5 Time To Die
4.5 Sugar Bullets
4 Heaven Or Hell
3 Laughing At The Rain
2 This Town
0 Brainbox
-30 Southern Mountains
-450 Gain Entry To Your Soul
3.5 Grand Canyon
3.5 Wet Afternoon
3.5 Never See
5 Leave It To The Dogs


Le mieux est de sauter de Laughing a Grand Canyon
En étant charitable avec l'album cela vaut un 3.

Le 16 Janvier 2023 par LE VIEUNE

Je n’aime pas non plus Madonna. Toutefois, j’ai fait l’expérience d’une écoute sur ce disque. ”Live To Tell” avec son atmosphère particulière et ”Open Your Heart” ressortent mieux que tout le reste. Peut-être le meilleur album des années 1980 de la madone de la pop.

Le 16 Janvier 2023 par NONO

Pendant très longtemps, j'ai gardé en mémoire "Love in the 1st degree" sans savoir de qui c'était : Sabrina ? Madonna ? Samantha Fox ? Je n'arrivais pas à trouver... je n'ai découvert qu'assez récemment que c'était Bananarama.

Le 15 Janvier 2023 par JESUISBATMAN

Je me souviens être tombé par hasard un été sur le clip de « This Charming Man » sur YouTube, et depuis je ne m’en suis pas remis. La section rythmique enjouée, le jeu de Marr tout en volupté (Les arpèges de « Reel around the fountain » mon dieu) et Morrissey avec la classique chemise ouverte jusqu’au bide et les mains pleines de glaïeuls. Le tout sur un lit de fleur.

Ce titre, et cette vidéo, m’ont tellement marqués que je n’ai écouté que ce groupe durant des mois entiers, alors que je n’écoutais alors quasiment que du Punk hardcore. L’alchimie entre Morrissey et Marr est totale, dès cet album, et je n’en retire aucune piste. Même si je dois avouer que la version originale, sans l’énorme tube susmentionné, n’aurait peut être pas eu tout à fait le même effet sur moi. Mais c’est de toute manière l’unique version trouvable de nos jours.

Le 14 Janvier 2023 par LYSSA

Très difficile pour moi d'être impartiale concernant MAGMA mais cet album est une très agréable surprise. Il aurait difficile (et inutile) de sortir un nouveau chef-d'œuvre après le monumental Zëss, on retrouve ainsi des compositions inédites très lumineuses et rafraîchissantes, cet album me rappelle d'ailleurs un peu Üdü Ẁüdü de par sa structure (le côté ritualiste en moins). Avec ce déterrage de vieux titres j'espère un jour un enregistrement des titres exclusifs aux bootlegs tels que Morrison In The Storm.

Le 14 Janvier 2023 par LE VIEUNE

C'est grâce à Françoise Hardy, dans une émission musicale sur M6 il y a longtemps, que je découvris Kat Onoma et le regard particulier de son chanteur, Rodolphe Burger, en toute fin des années 1980 ou au tout début des années 1990. Ce dernier est présent donc parmi les musiciens dans cet album. Bon, bon, bon ! J'ai reconnu tout de suite le style du sainte-marien exilé sur "Dix Heures En Été".

Une bonne entame pour découvrir le reste de ce disque de la grande Françoise !

Le 14 Janvier 2023 par I AM THE GROWL

En termes d'accroches, de la puissance des refrains et du caractère totalement entêtant des mélodies, qui se succèdent inlassablement en étant toujours pertinentes et chantantes, je pense aux succulents albums 90s de GUIDED BY VOICES, "Bee Thousand" et "Alien Lanes". Même évidence, même pertinence, mêmes détails qui s'incrustent dans la cervelle et mènent la gorge à s'exprimer pendant chaque douche du matin ou du soir. Ce "Blue Rev" est en effet totalement épatant. Pas un temps mort du début à la fin, et une production aux petits oignons qui met en avant le caractère urbain, parfois presque R n' B contemporain, de la musique. Le deuxième chef d'œuvre du groupe après son premier album au son plus rock indé classique et à l'ambiance délicieusement mélancolique.

Le 14 Janvier 2023 par NONO

@Erwin : Aaaahh... la belle Keren ! Keren Woodward et Sara Dallin : deux facettes de Bananarama, deux charmes différents ! Sara a l'air plus joviale, plus directe. Keren : plus réservée, plus "froide"...
J'ignore la raison mais j'ai souvent fait un parallèle avec les deux miss de Propaganda : d'un côté la rutilante et démonstrative Claudia Brucken, et de l'autre le charme ténébreux de Suzanne Freytag : le soleil et la Lune en quelque sorte !
Mais à comparer les deux groupes, je préfère quand même Keren la timide, que Suzanne-la-glaciale ! lol

Le 13 Janvier 2023 par TOMMY_CALE

RIP Jeff.
Merci pour tout.

Un des plus grands guitaristes, et qui était le préféré de mon grand ami Lolo, malheureusement décédé, à qui on a rendu hommage lors de ses obsèques avec le Beck's Bolero.

Le 12 Janvier 2023 par ELK

Quelle tristesse de se dire qu'on ne verra plus Jeff ! Il nous reste ses enregistrements, nous allons vite compléter sa disco sur FP.

Le 12 Janvier 2023 par LONG JOHN SILVER

Fin du voyage pour Jeff Beck, une des icônes de la guitare vient de quitter le building. Grosse pensée à lui et merci pour tout.

Le 12 Janvier 2023 par NONO

Genesis fait parfois de la pop calibrée... alors que Phil ne fait pas de prog !
En clair : Genesis peut faire du Phil, mais Phil ne fait pas de Genesis.
Quelques rarissimes morceaux de sa carrière solo ont une touche vaguement prog : je pense à "Colours" par exemple qui pourraient rappeler Domino. Maintenant, est-ce que lier 2 parties distinctes d'un morceau c'est pour autant faire de la prog ?

Le 12 Janvier 2023 par IEN

Quel malheur d'apprendre ce matin le décès de Jeff Beck.
Cet album est mon préféré avec Guitare Shop et Beck-Ola.

Le 12 Janvier 2023 par DAVID

Pour donner mon avis sur ce disque, je puiserais un peu dans chaque avis exprimé ici par Marco Stivell, Baker et WALTER SMOKE.
Sortir un double-album pareil en 1977... il fallait vraiment oser, ELP avait bien 5 ans de retard. Ce qui était toléré en 1972 ne l'était plus en 1977.
Pour le reste, "Works", c'est vraiment du ELP à 100%, rien à dire.
Avec ELP, on peut retrouver des moments magnifiques s'alternant à des passages complètement kitsch et limite ridicules.. et ces alternances se produisent parfois sur un même morceau ! Ou comment passer du Coq à l'Âne.
Sauf que sur "Works", les moments magiques sont quand même moins nombreux que sur les classiques de ELP... mais les moments kitsch et honteux, eux, n'ont pas disparu pour autant.

La 1ère face de Keith Emerson s'écoute sans problème, du piano agréable dans bien des moments, avec quelques rebondissements bienvenus avec l'orchestre. Mais rien d'exceptionnel non plus.

La 2ème face de Greg Lake, ces ritournelles pop-rock, moi j'aime bien.
Déjà, ces chansons n'ont pas de claviers kitschs immondes, c'est un vrai plus ! Le parti pris piano, guitare acoustique, orchestre, batterie parfaitement à sa place fonctionne bien. Et pour ne rien gâcher, Greg Lake est très en voix. Comme l'a si bien dit Leo, les chansons de Greg Lake permettent de souffler et, face à un océan de kitscherie à venir, ça fait du bien de souffler ! Par contre, il faut tout de même raison savoir garder, car cette face pop de Greg Lake n'atteint pas forcément le niveau des sublimes mélodies dont Greg Lake avait le secret comme sur la pièce maîtresse "Trilogy" ou la magnifique ballade acoustique "From The Beginning".

Passons à la 3ème face de Carl Palmer, une face dont je suis bien en peine d'en retenir les morceaux tellement c'est kitsch, daté, et très loin du niveau des classiques de ELP ("Tarkus", "Karn Evil 9"...).

Et pour la 4ème face collective, en effort de groupe, là on retrouve bien les habitudes d'ELP de proposer une alternance entre passages complètement kitsch et limite ridicules (ces claviers typiquement ELPien sur "Fanfare For The Common Man" !) et envolées épiques dignes de figurer parmi les classiques de ELP ("Pirates").

Avis favorable donc 3/5, bon album, mais pas plus.
Précision : j'avais acheté le double vinyle de cet album, très facile à trouver en occasion, à 4 euros, à une époque où on pouvait encore s'acheter des vinyles d'occasion à prix raisonnable... une époque bien révolue malheureusement. Car depuis plus de 5 ans maintenant, l'inflation des vinyles est complètement délirante, avec ces rééditions vinyles à la FNAC pour plus de 30 euros... ! Et, du coup, même les vinyles d'occasion sont devenus hors de prix pour bon nombre d'albums... ! Sauf, peut-être, pour ces 2 Works qui n'ont pas vraiment la côte !

Le 11 Janvier 2023 par ERONE

C'est l'album qui a fait exploser Daft Punk et la french touch dans le monde entier, et c'est complètement mérité. Les 2 français ont réussi à combiner leurs influences musicales et audiovisuelles dans un seul album un peu nostalgique des années 80, tout en affinant leur composition pop.

Comment passe-t-on de la techno house encore un peu brute de décoffrage de 'Homework' à cet album chiadé de bout en bout ? Il faut prendre en compte tous les projets secondaires des Dafts entre ces 2 albums, comme le groupe Stardust et son unique single "Music Sounds Better With You" qui annonçait déjà les sonorités disco de "One More Time" notamment. Il faut aussi aller voir du côté des sorties des 2 petits sous-labels persos de Guy Man et Bangalter, appelés Crydamoure et Roulé, qui sont une vraie caverne d'Ali Baba pour les amateurs de house qui sample du disco. Discovery est la culmination de tous ces petits projets, de triturage de samples et de sonorités funk imprégnées de mélancolie.

Alors, on peut reprocher au sampling d'être un peu plus feignant sur certains titres, "Harder Better Faster Stronger" qui reprend quasi tel quel le riff de "Cola Bottle Baby" surtout. Mais, à côté de ça, on a des fulgurances comme "Face To Face" qui déconstruit complètement "Evil Woman" de ELO pour en faire une nouvelle mélodie, une prouesse. La production de tout l'album est impeccable, et le chant (la grande nouveauté de ce disque) accompagne parfaitement l'énergie des titres.

Ce très bon album a fait danser le monde entier.

Le 11 Janvier 2023 par ERONE

Très clairement un des albums les plus mal aimés de Madonna. C'est peut-être l'opus le plus expérimental de sa discographie. Mirwais est ici au sommet de son art à la production. On est à la limite de se frotter à des sonorités proches de Depeche Mode à des moments (je pense à 'Hollywood' notamment, avec ce mix de guitare acoustique mélancolique et de boîtes à rythmes et synthés abrasifs). Cela dit, malgré la qualité des titres individuels, je trouve l'ordre un peu mal géré, et ça s'essoufle un peu vers la fin.

C'est une Madonna qui dénonce sur cet album, mais je comprends pourquoi il a pu frustrer les auditeurs à l'époque. On est ici face à un militantisme 'glamour', avec la pochette dessinée par l'agence M/M (graphistes pour Loewe, Lafayette, Björk notamment) qui pastiche l'imagerie Che Guevarienne. Le message est là, mais il est si édulcoré que ça finit par déplaire à tout le monde, aussi bien ceux qui sont d'accord que pas d'accord. Quand engagement et marketing se mélangent... Mais ça n'enlève rien à la qualité de composition de l'album, peut-être dans mon top 3 en ce qui concerne la reine de la pop.

Le 11 Janvier 2023 par BAKER

Je me souviens de la chronique d''Invisible Touch' par le cultissime journal HHHHebdogiciel qui disait, verbatim, "On ne peut désormais plus faire de différence entre un disque de Genesis et un solo de Collins".

Euh... alors les gars, sans vous, je serais peut-être pas ici (qui a dit : dommage ?!), mais je ne suis pas d'accord. La chanson-titre ou 'Anything She Does' oui, mais vous voyez 'Domino' ou 'The Brazilian' sur un album de Philou, vous ?