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PRINCE
SIGN O' THE TIMES


Le 06 Octobre 2020 par LEO


Si j'ai beaucoup écouté Sign 'O' The Times à sa sortie, j'avoue que je ne l'ai pas ressorti souvent depuis le début des années 90.
À vrai dire, ce neuvième album en studio de PRINCE est pour moi assez difficile à avaler d'une traite tant il est chargé à ras bord comme une boite de Quality Street. pour tout dire, je trouve ce double album assez indigeste avec son patchwork de styles divers où electro synth-pop et pop-rock côtoient funk, rap ainsi que des samples et autres bidouillages sonores pas toujours très à propos.
Le morceau-titre "Sign 'O' The Times" est pourtant excellent et passe très bien l'épreuve du temps avec son arrangement plutôt spartiate mais judicieux, dans la lignée d'un "When Doves Cry" ou "Kiss" mais ici il y a bien une partie de basse contrairement à ses deux prédécesseurs, sauf que cette basse est faite au synthé et pas à la quatre-cordes !
"Play In The Sunshine" est une compo pop-rock légère et enlevée. loin d'être une de mes préférées mais elle s'écoute sans déplaisir.
En revanche "Housequake" titre mi-rap, mi-James Brown me gonfle. la voix de PRINCE a été accélérée au vari-speed et on a l'impression qu'il a respiré de l'hélium par moments tant l'effet est bizarre et pour tout dire, ridicule ! le pire c'est que ce n'est pas le seul morceau où figure cette voix transformée. le bougre a récidivé sur "U Got The Look", "Strange Relationship" et "If I Was Your Girlfriend" (ainsi que sur certaines faces B de singles comme "Shockadelica" ou "Feel U Up"). ce sont dans ces moments pour le moins incongrus que PRINCE s'est auto-crédité du nom de Camille au chant principal !!! (no comment).
"The Ballad Of Dorothy Parker" (qui n'est pas une ballade !) est très particulière dans son rendu mais je l'aime bien. j'ai toujours trouvé que cette compo avait un p'tit air de Stevie Wonder.
"It" est un truc minimaliste synthétique et robotique sans grand intérêt par contre le poppy et léger "Starfish And Coffee" me plaît, malgré l'intrusion d'une piste de boite à rythmes inversée avec gate-reverb inopportune.
“Slow love” est ...un slow ! garni de cuivres et de violons en arrière-plan. une sucrerie qui n'est pas vraiment à mon goût.
"Hot Thing" est une nouvelle tentative electro-funk minimaliste avec une touche de saxophone par moments. un peu répétitif sur les bords mais pas désagréable une fois de temps à autre.
L'arrangement et l'instrumentation du très minimaliste "Forever in My Life" est réduit à sa plus simple expression. quelques pistes vocales assurées par PRINCE par dessus une boite à rythmes imperturbable et une seule note de basse synthétique tout du long alors que dans ses dernières secondes avant le shunt final, arrive une guitare acoustique ! mmouais... sans doute original mais très barbant pour ma part !
Le second disque s'ouvre sur la pop robotique de "U Got The Look" en duo avec Sheena Easton, et PRINCE ou plutôt 'Camille' y a repris sa voix gonflée à l'hélium ! pas mon truc. ce machin pue le pire des années 80 à plein nez. je zappe direct.
'Camille' refait une apparition sur "If I Was Your Girlfriend" qui rythmiquement est très proche de "Forever In My Life" mais en plus intéressant au niveau de l'instrumentation. en revanche cette 'Camille' est du plus haut ridicule ! la compo aurait pu être pas mal si PRINCE avait pris sa voix habituelle ou en falsetto, hélas cette voix passée au vari-speed est insupportable et gâche tout le reste. je re-zappe !
PRINCE a de nouveau repris ce procédé saugrenu sur le sympa et poppy "Strange Relationship" qui est sauvé grâce à une voix plus naturelle doublée au premier-plan ce qui évite l'erreur précédente.
"I Could Never Take The Place Of Your Man" est un pop-rock bien plus classique avec toujours cette grosse touche 80's que l'on pouvait trouver sur l'album Purple Rain ou Around The World In The Day. sympa mais sans plus pour ma part, d'autant que ce titre à tendance à traîner en longueur avec ses plus de six minutes.
"The Cross" m'ennuie carrément avec sa construction cyclique minimaliste. je n'ai jamais accroché à ce morceau simpliste. ni à l'époque ni aujourd'hui.
Le répétitif "It's Gonna Be A Beautiful Night" fut capté pour moitié en live au Zénith de Paris en Août 1986 (lors du Parade tour) et retouché en studio à la fin de la même année avec l'ajout de quelques instruments et d'un pont rappé fait par Sheila E. au téléphone ! je ne nie pas que cette jam funky un peu informe était sans doute sympathique lors de ce concert Parisien (auquel j'ai pu assister) mais retranscrite sur vinyle je la trouve peu passionnante avec ses neufs minutes au compteur !
"Adore" est une ballade soul assez conventionnelle avec saxophone et trompette. j'aime bien les parties vocales de PRINCE mais sinon c'est plutôt gentillet et cela n'a rien de particulier.
Le truc qui m'interpelle avec ce double album c'est que si l'on prend tous ces titres un par un et qu'on les sort de leur contexte, ils n'ont vraiment rien d'extraordinaire en soi. c'est leur juxtaposition qui fait leur particularité et qui fait que l'un se distingue de son voisin. c'est pourquoi il faut écouter ce double album en son entier mais c'est cela qui fait aussi que je n'arrive pas souvent à la fin de celui-ci pour cause de trop plein sur la durée ou de trop peu concernant les titres que j'aime.
Pour moi Sign 'O' The Times est tout sauf un album incontournable tant je lui trouve bien plus de faiblesses que de moments forts et je pense qu'un triple album envisagé comme à l'origine, n'aurait fait que renforcer ses nombreuses failles. un simple album aurait été largement suffisant pour n'en extraire que sa substantifique moelle.
Ma note ne sera que de 3/5.





DOROTHEE
HOU ! LA MENTEUSE


Le 06 Octobre 2020 par POPOLOUTCHO

Je veux bien comprendre la Nostalgie que peuvent éprouver les personnes ayant grandi devant les programmes d’ « AB Production » et je vous assure que je n’ai personnellement rien contre les chansons (sûrement sympathiques) de la fée Dorothée… Simplement, je me dis qu’il existe d’autres artistes, des chanteurs, des musiciens talentueux et reconnus qu’on ne trouve toujours pas sur ce site (que par ailleurs j’apprécie énormément). Il serait intéressant de lire quelques bonnes chroniques d’albums d’Elliott Smith, de Suzanne Vega, de The Divine Comedy, Melissa Etheridge ou encore Sparklehorse… Pour ne citer qu’eux.
On pourra peut-être me répliquer qu’il en faut pour tous les goûts. Ce à quoi je répondrai de ne surtout pas effacer la mignonne Dorothée à qui je n’en veux pas plus que ça. Je respecte ses fans grands et petits. Simplement, afin d’honorer mes goûts à moi, je demande aux chroniqueurs de réserver une part de leurs talents d’écriture à quelques-un(e)s de ces Artistes sus-cité(e)s.
(Un Grand Merci à vous, car « Forces Parallèles » reste un site vers lequel je reviens régulièrement pour m’informer).





PRINCE
PARADE (MUSIC FROM THE MOTION PICTURE UNDER THE CHERRY MOON)


Le 06 Octobre 2020 par LEO


Si Around The World In A Day était un Kaléidoscope musical assez réussi dans l'ensemble, Parade est un joyeux bric-à-brac hétéroclite qui a du mal à me captiver sur toute sa longueur. L'audace est pourtant de mise et je me rappelle avoir aimé cet album lors de sa sortie, mais avec le recul je lui trouve pas mal de défauts dont principalement des arrangements parfois inutilement surchargés ou un peu trop baroques sur certaines pistes. Ce détail m'avait déjà frappé à l'époque mais j'arrivais à en faire l'impasse à ce moment-là. Aujourd'hui, c'est quelque chose qui me gène un peu et m'empêche d'apprécier certains morceaux.
C'est le cas du titre d'ouverture "Christopher Tracy's Parade" qui contient une batterie ou une boite à rythmes surmontée d'une gate reverb proéminente tout du long et qui me rend l'écoute pénible. Par ailleurs, plus la compo avance plus les instruments à vent et à cordes s'entremêlent maladroitement dans une espèce de tintamarre pas franchement concluant, d'autant qu'il y a pas mal de choeurs par dessus ce tapis musical.
"New Position" est enchaîné à sa suite. C'est un genre de funk minimaliste accompagné de Steel-drums (comme dans la musique Caribéenne) et des choeurs de Lisa Coleman et Wendy Melvoin.
"I Wonder U" qui est plus lent est un véritable composite musical où se mêlent percussions, flutes, guitares. Il fait également suite au titre précédent, ce qui fait que ces courtes pièces de 1:40 à 2:20 forment en fait une sorte de triptyque introductif. Introduction quelque peu étrange et assez étonnante mais qui était voulue pour marquer sa différence, à défaut de marquer les esprits !
"Under The Cherry Moon" est une jolie ballade romantique un peu désuète et PRINCE y est très convaincant.
"Girls & Boys" qui parut en single est un mid-tempo pop-funk avec pour accroche une partie de saxophone baryton et des sons de synthé un peu kitschounets plus quelques parties de chant incluant du Français dont un passage parlé assez collet monté et ridicule assuré par une certaine Marie-France (costumière sur le film Under The Cherry Moon). Un morceau que j'aimais à l'époque mais qui me séduit beaucoup moins à présent.
"Life Can Be So Nice" contient de nouveau un arrangement surchargé et hétérogène avec cette gate reverb intempestive qui donne une impression de fouillis sonore assez désagréable. Ce procédé outrancier était peut-être un moyen de cacher la faiblesse de cette compo assez creuse mais au final cela ne masque pas sa pauvreté !
Le court instrumental "Venus De Milo" aux arrangements orchestraux très classiques refermait la face 1 à l'époque du 33-tours. Ce titre faisait office d'intermède avant de retourner le vinyle.
"Mountains" avec sa rythmique pachydermique rappelle effectivement la pop-funk de l'album précédent, les cuivres en plus. Malgré cette rythmique fort pesante et des arrangements assez chargés, j'aime toujours autant ce morceau qui parut également en single.
Je ne peux pas en dire autant de "Do U Lie?", curiosité jazzyfiante pour comédies musicales des années 30. Bon, le film Under The Cherry Moon est censé se passer à cette époque si j'en crois mes lointains souvenirs, mais je ne me rappelle pas que ce morceau y figurait ! Cela dit, j'admire l'éclectisme et le savoir-faire de l'artiste ainsi que la prise de risque, mais on dirait surtout un exercice de style de la part de PRINCE.
À l'inverse de NONO qui n'aime pas "Kiss", je dois dire de mon côté que je trouve ce morceau toujours aussi séduisant et fort bien construit avec son arrangement minimaliste sans piste de basse même si celle-ci fut enregistrée mais PRINCE ayant choisi de l'écarter, ce qui fait toute l'originalité du titre et n'empêche pas la compo de groover ! Idem en ce qui concerne le chant de PRINCE en voix de tête qui insupporte NONO mais que je trouve pour ma part fort attractif et qui fait tout le sel du morceau. Il suffit d'écouter la démo de PRINCE retravaillée par Mazarati (groupe de l'écurie Paisley Park) pour s'apercevoir qu'un chant plus conventionnel n'apporte pas ce petit plus qui fait que l'on distingue ce morceau de la masse. L'absence de partie de basse, le chant en falsetto, les petits cris suraigus sont ces caractéristiques particulières qui font toute la différence avec la concurrence ! Je comprends très bien que l'on puisse ne pas aimer ce traitement mais "Kiss" ne serait jamais devenu ce hit single imparable sans ces signes distinctifs.
"Anotherloverholenyohead" fut l'un des autres titres de Parade à être extrait en single mais il ne fut pas un succès. Rien d'étonnant à cela, musicalement la compo est un peu passe-partout avec sa boite à rythmes invariable et ses arrangements de cordes un peu particuliers. De plus, les parties de chants qui s'entrecroisent ne sont pas évidentes du tout. Ce titre n'avait rien d'un hit single à la base et, même intégré à l'album, il ne se distingue pas beaucoup.
La superbe ballade “Sometimes It Snows In April” referme le 33-tours d'une façon dépouillée, avec pour tout accompagnement une ou deux guitares acoustiques, un piano et les voix de PRINCE, Wendy et Lisa. Sa simplicité contraste fortement avec les titres les plus surchargés de l'album et c'est peut-être là où PRINCE est finalement le plus convaincant.
À l'arrivée, je suis mitigé par ce huitième album en studio de PRINCE. Il contient quelques compos qui me plaisent toujours autant ("Under the Cherry Moon", "Mountains", "Kiss" et "Sometimes It Snows in April") mais à côté de ça j'y trouve aussi des expérimentations peu concluantes ("Christopher Tracy's Parade"/"New Position"/"I Wonder U") et aussi pas mal d'arrangements indigestes qui plombent un peu la tonalité générale.
Globalement, je préférais l'album Around The World In A Day donc ma note attribuée à Parade sera de 3,5 abaissée à 3/5.





YES
YESSPEAK


Le 05 Octobre 2020 par BAKER

Il faut avoir vu le doc ;)





Yelena ECKEMOFF
NOCTURNAL ANIMALS


Le 05 Octobre 2020 par DERWIJES

@Guill: Ah que d'accord ! Effectivement, je comprends mieux ! Les admis emploient des petits lutins pour corriger ce genre de faute pendant que personne ne regarde, je n'avais même pas vu que j'avais fait une faute. Merci de l'avoir fait remarquer en tout cas, c'est bon de savoir que nos lecteurs ont des yeux de lynx (en plus d'avoir bon goût)!





Yelena ECKEMOFF
NOCTURNAL ANIMALS


Le 05 Octobre 2020 par GUILL


En fait tu avais mis Ecklemoff, tu avais ajouté un L dans le nom mais cela a été corrigé, donc tout va bien :)





YES
YESSPEAK


Le 04 Octobre 2020 par LINDE

...heu...Excuse-me sir Baker, Birmingham !!!!!!! Birmingham??? quelque chose m'échappe.





EDITORS
AN END HAS A START


Le 04 Octobre 2020 par RICHARD


On a sans doute bien trop cantonné les Anglais d''Editors à une réponse opportuniste aux Américains d'Interpol. Si c'était peut-être partiellement le cas pour les plus paresseux d'entre nous avec le premier album (et encore...), avec cette galette, le groupe vole enfin de ses propres ailes. C'est globalement un bon disque où le chant de Smith bien prenant et les mélodies accrocheuses font le plus souvent mouche. Il ne paye pas de mine, mais les écoutes répétées laissent entrevoir en filigrane une belle mélancolie électrique.





BLACK SABBATH
SABOTAGE


Le 04 Octobre 2020 par CHRIS06


De loin, très loin, le meilleur album du groupe. Les constructions mélodiques sont ici à leur paroxysmes avec pour point d'orgue le terrible "Sympton of the Universe" et sa chute... de jazz !
Le plus incroyable (ça frise le miracle) Ozzy chante de façon correcte et pose des lignes de chants mémorables. Les Mecs ici ne se refusent rien et se permettent même d'inventer le THRASH.
Apres cela, ils ne feront jamais mieux mais le pouvaient-ils seulement ?





DEEP PURPLE
IN ROCK


Le 04 Octobre 2020 par CHRIS06


In Rock. Dans le sillage de LED ZEP et et du SAB, la bande à Ritchie doit frapper fort, très fort pour se mettre au niveau. Et pour ce faire, quoi de mieux que de mettre tout les potards à fonds! Ce qui m'a toujours frappé sur ce disque, c'est la puissance du son, dévastatrice, à l'image de l'intro mythique de SPEED KING qui, à ce jour, reste inégalée. Le disque entier est un catalogue d'étalage de savoir-faire de musiciens géniaux qui, pour la première fois, commencent à s'éloigner des bases du blues, pour contribuer à créer un nouveau style : le Metal.
Ce groupe connaitra bien des changements et verra passer bien des musiciens géniaux, mais pour moi seul le MK2 restera légendaire.





Bruce SPRINGSTEEN
BORN IN THE U.S.A.


Le 04 Octobre 2020 par M.S. SANS COMIC

"Downbound Train" reste pour moi le temps le plus fort de l'album, en dépit des singles et tubes géniaux.
Ce matin, en la réécoutant indépendamment du reste de l'album, j'ai une fois de plus compris pourquoi j'aimerai toujours autant Springsteen et ces chansons disons moins "arides" que celles des années 70. En plus d'un texte poignant, de la mélodie nostalgique qui l'habille, le guitariste-chanteur fan d'Elvis et symbole du rock'n'roll a su s'entourer de claviéristes brillants, le "Professor" Roy Bittan et le regretté "Phantom" Danny Federici, virtuoses à la base, qui ont donné une tout autre force, une tout autre couleur à cette musique. Une vraie beauté.
Point de vue d'un fan de prog certes mais aussi de folk, d'élégance.





YES
YESSPEAK


Le 04 Octobre 2020 par BAKER

......BIRMINGHAM !!!!!!!!!!

:)





Yelena ECKEMOFF
NOCTURNAL ANIMALS


Le 04 Octobre 2020 par DERWIJES


Bonsoir Guill,

Merci pour le commentaire et le compliment ! Content de voir que je ne suis pas le seul à connaître ce disque !
Par contre je ne vois pas où est la faute dans le nom de l'artiste ? C'est la même orthographe que sur la pochette du disque, que sur son site web, Wikipédia, Discogs...Mon russe est rouillé, mais il me semble que c'est une bonne traduction de son nom Елена Экемов ?





Yelena ECKEMOFF
NOCTURNAL ANIMALS


Le 03 Octobre 2020 par GUILL


Hello ! super disque, bonne chronique, mais petite faute dans le nom de l'artiste :D





INDOCHINE
SINGLES COLLECTION -2001-2021-


Le 03 Octobre 2020 par NONO

Oh moi, j'ai lâché l'affaire Indochine après "Le Péril Jaune"... c'est vous dire !





INDOCHINE
SINGLES COLLECTION -2001-2021-


Le 03 Octobre 2020 par PROVINCE


Groupe très médiocre depuis ses débuts. Cette compilation est un bon exemple de comment l'industrie musicale française préfère investir sur le rien, l'anecdotique, la copie lavelisée, plutôt que sur le talent et l'originalité. Pathétique.





The LOUNGE LIZARDS
THE LOUNGE LIZARDS


Le 03 Octobre 2020 par LE MERLE MOQUEUR


On aimait bien à Berlin, j'évoque naturellement la scène musicale berlinoise, John Lurie et ses sax.
La sortie de cet album passait parfaitement avec les hivers berlinois qui sentaient le charbon et dont l'air était imprégné d'un brouillard rouille qui pouvait rivaliser avec le fog londonien immortalisé par certains peintres impressionnistes. Un fog berlinois qui rendait des quartiers comme Wedding ou Moabit vers deux heures du matin un rien angoissants quand on voulait s'angoisser en compagnie d'une Marlen fatiguée. Oui cet album fit une grosse impression. Pour les mordus du jazz-rock, c'était nouveau et intrigant. Du jazz et pourtant pas du jazz et pourtant du jazz. Personne ne voulait se prononcer, la peur de se fourvoyer régnait dans les salles et les caves obscures de la ville coupée en deux. Très vite, John, sous son air froid et distant, devint une star avec le groupe.
Cool, décontracté, avec un son mélancolique frisant parfois une fausse agressivité, The Lounge Lizards ont sorti du lit de vieux standards. Les Lurie savent l'histoire du jazz en partant d'Ellington pour remonter jusqu'à Coltrane.

Ils savent l'histoire et savent la détourner pour notre plus grand plaisir.





INDOCHINE
SINGLES COLLECTION -2001-2021-


Le 03 Octobre 2020 par RICHARD

@LE OUISTITI. Ce que vous soulignez est intéressant car vous évoquez l'une des causes (nombreuses) du rejet, voire de la détestation d'Indochine : ses textes.
Pour le fan (avec recul) que je suis, je peux comprendre aisément ce sentiment. J'apprécie le plus souvent les mots de Sirkis plus pour leur musicalité, leur rythme (c'est assez difficile à expliquer en fait) que pour leur sens souvent assez sibyllin. Ses textes les plus intéressants s'étendent sans conteste de 3 (1985) à Dancetaria (1999). Avant, c'est assez naïf (c'est leur charme) et après, c'est dans le meilleur des cas plat, redondant pour ne pas dire en roue libre. Je pense aussi que le fait que ce soit notre langue maternelle joue aussi. On est sans doute plus sévère quant aux sens, tournures et autres constructions.
Par contre, je n'arrive pas à voir à quel moment Sirkis chante cet extrait sur "College Boy" puisqu'il dit "Oui j'ai le droit/De te faire ça quand tu te réveilleras/Le droit d'ouvrir tes jambes/
Quand tu te réveilleras/
Une version alternative ? :)





TOTO
DUNE


Le 03 Octobre 2020 par MR TINKERTRAIN


Dans le genre B.O avec un son daté, celle ci se pose là aussi. Mais que c'est bon ! Et nul doute que l'aura du film doit beaucoup à celle-ci.





Eric SERRA
LE GRAND BLEU


Le 02 Octobre 2020 par LEO


@ CLEM :

ça un disque hors du temps ?

Franchement ce machin new age soporifique est au contraire très marqué par les sons des années 80 !!!! moi en tous cas, c'est le genre de truc qui me fait fuir direct ! (tant du point de vue des compos que des sonorités bien kitsch).
Cela dit dans un style un peu différent, même la musique de TANGERINE DREAM de la même période est de mon point de vue tout aussi inécoutable ! Optical Race est un album que je n'ai jamais pu encadrer et la suite de leur carrière est du même acabit. on est à des kilomètres des sons intemporels de Phaedra ou Rubycon !!!







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