Le 27 Septembre 2020 par FRANçOIS

Mention spéciale à "Allons danser", dont les paroles résonnent bizarrement à nos oreilles, un an avant l'avènement de Paul Bismuth à l'Elysée ("les "zakis", il faudra bien qu'on en oublie")... T'as raison, Mimiche, allons danser pour oublier tout ça... Et ça ira (ou pas).

Le 27 Septembre 2020 par SGT JAKKU

C'est à partir de Today que les choses sérieuses commencent vraiment pour les Beach. Avec Today, l'histoire du groupe, sur le plan musical et humain, prend un tournant décisif pour les années suivantes.
Malgré une ambiance encore bon enfant, inoffensive et adolescente en apparence (voir la pochette des gentils garçons en pull), Brian essaye les drogues et y trouve un moyen de s'émanciper encore un peu plus à la fois de son label Capitol, de son père mais aussi du groupe, tout en pensant qu'il s'agit du remède essentiel pour toucher au génie, et repousser l'invasion anglaise. Or les années suivantes démontreront que l'usage des drogues a eu chez lui un effet dévastateur qui, à petit feu, l'isolera de son entourage.
Musicalement, il faut bien sûr (contrairement à la chronique) faire l'effort de se replacer dans le contexte musicale de cette année 65 pour réaliser que Today n'est pas un album Pop comme les autres. Des trouvailles géniales et très originales d'arrangements, de production et de mélodies fusent de toutes parts. C'est innovant et brillant tout en demeurant sur le terrain balisé de la Pop adolescente attendu par le public américain. Cependant, des éléments discordants et matures apparaissent ici et là. Ainsi, "In The Back Of My Mind", comme un joli tableau dont le coin est déchiré, se termine de la plus étrange des manières et annonce les délires psychédéliques de Smile. Ou encore, le petit jeu de mixage sur le refrain de "Help Me Rhonda". Notons aussi l'utilisation, plutôt rare dans la Pop de ces années-là, du clavecin sur "When I Grow Up" ou, comme le souligne Erwin (pour une fois je suis d'accord), la surprenante modernité mélodique de "She Knows Me Too Well".
Bref, pour tout amateur de pop savante et d'histoire des "musiques actuelles", nous avons avec Today, non seulement un des albums majeurs du groupe, mais aussi un des plus beaux et passionnants joyaux discographiques de la première moitié des années 60.

Le 27 Septembre 2020 par BAAZBAAZ

@LEO
Oui, s'il y a bien une période où il fallait absolument voir PRINCE, c'était je n'en doute pas les années 80. Reste que je n'ai jamais été un grand amateur de concerts, et je ne sais pas si cela m'aurait aidé à apprécier plus cet artiste. Pour moi ce sont les albums qui comptent.

Tiens, ça me fait penser que j'avais regardé il y a quelques temps les ventes de PRINCE en France à l'époque. J'ai été frappé par le succès finalement assez médiocre qu'il y rencontrait. Bien sûr Purple Rain s'est bien vendu sur la durée, mais sinon il était abonné aux profondeurs du Top 50 (du moins les rares fois qu'il y apparaissait).

Le 27 Septembre 2020 par FRED

Je comprends ton point de vue, et je le respecte.
Je n'ai rien contre les gens de France, encore heureux.
L'appareil d'Etat, c'est autre chose.
Mais moi non plus je ne veux pas renchérir.
Sans rancune, vraiment : il y a sans doute davantage de choses qui nous unissent que l'inverse, et je crois en la concorde, au respect et à l'estime mutuels dans le cadre des rapports sociaux avec mes prochains, c'est du moins ce que j'essaie de cultiver.
Kenavo.

Le 27 Septembre 2020 par BAAZBAAZ

Première surprise : la sélection "Au hasard" de FP m'apprend que SPOON a été chroniqué sur ce site...

Deuxième surprise : cet album, certainement l'un des meilleurs albums de Rock indépendant des années 2000, n'a obtenu qu'un petit 3/5.

C'était les grandes heures de l'Indie, il y a avait des génies à tous les coins de rue (MODEST MOUSE, THE SHINS, TV ON THE RADIO...) et SPOON jouait des coudes au sommet.

Le 27 Septembre 2020 par LEO

@ BAAZBAAZ :

Je pense que si tu avais vu PRINCE en live, le déclic se serait forcément produit ! mais je veux dire vraiment sur place, pas en regardant un concert en DVD qui n'a pas du tout le même impact (surtout dans le cas de PRINCE). j'ai eu la chance de le voir quatre fois en concert dans les années 80 et c'était vraiment quelque chose à chaque prestation !!! (autant sur scène que dans la salle d'ailleurs !). pourtant, même si à l'époque j'appréciais ses albums des années 80, j'ai toujours préféré ses trois premiers albums For You, Prince et Dirty Mind à la production moins typée et entachée de boite à rythmes (même Controversy est à moitié préservé de ça alors que c'est devenu la norme dès 1999).
Tout comme toi, j'aime encore mieux Around The World In A Day et Parade à Purple Rain, pourtant eux aussi sont très marqués par les années 80 et les sonorités de ces années là mais sans doute sont-ils un peu plus diversifiés musicalement ce qui fait que la pilule passe plus facilement.

Le 27 Septembre 2020 par POLéMIQUE VICTOR

@Fred
Je ne vois pas où je fais allusion aux indigènes de l'Amazonie ou aux Amérindiens... Dans un même ordre d'idée, je pourrais dire que quand c'est Marley qui chante la Jamaïque, Björk l'Islande ou Johnny Clegg l'Afrique du Sud, tout le monde trouve ça génial mais si c'est un chanteur français style Sardou qui chante trop les louanges de la France, là c'est haro sur le baudet. La France est le seul pays, peut-être avec l'Allemagne, où le sentiment national doit être impérativement mis en veilleuse. Pour tous les autres pays c'est vu avec bienveillance, voire encouragé. Avec la colonisation et l'Occupation, on a vraiment pris perpète.
P.S : je ne réenchérirai plus. Merci.

Le 27 Septembre 2020 par BAAZBAAZ

Pour rebondir sur ton commentaire LEO, je trouve pour ma part Purple Rain mieux maitrisé que 1999 : chansons plus concises, rythmes un peu moins monotones, et quelques hits plus évidents à mes oreilles. Il n'y a finalement que "Let's Go Crazy" qui m'horripile. Le fait que ce morceau fut n°1 au Billboard me rend encore perplexe bien des décennies plus tard. Mais j'ai toujours eu du mal avec le PRINCE pseudo-Rock (d'ailleurs "Computer Blue" m'agace aussi, mais je ne la zappe pas systématiquement). Contrairement à toi, j'aime bien "Darling Nikki" dont je trouve la structure et les mélodies réussies.

Le fait que la seule chanson à la longueur excessive (encore que la plupart des morceaux du disque auraient pu être raccourcis) soit la balade finale me semble plutôt judicieux.

Mais bon, j'écoute moi aussi assez peu cet album, contrairement à Around The World... et Parade qui sont sans doute mes favoris de PRINCE.

Reste que j'ai toujours regardé cet artiste à distance, dans le sens où j'ai toujours eu l'impression qu'il aurait suffi de peu pour que je l'adore, mais sans que jamais le déclic ne se produise.

Le 27 Septembre 2020 par NONO

@ATN : Oui , c'est ce que je pense aussi, les gens ne me comprennent souvent pas quand je dis que je trouve cet album surestimé. La chanson-titre, ainsi que Little Red Corvette, Let's pretend we're married et Delirious sont géniales, mais le reste est une infinie redite de ces 4 titres, en moins bien, en "pilotage automatique". Personnellement j'arrive à écouter d'affilée le premier tiers du skeud, après ce style guindé toujours identique, façon "musique pour boîte de nuit", m'horripile. Dommage.
Pas mon album préféré de Prince.

Le 27 Septembre 2020 par FRED

@ POlémique : quand c'est des indigènes de l'Amazonie, des Amérindiens, on dit : "ouais, chouette, c'est super, ils veulent garder leurs racines, leurs cultures...".
Quand c'est des Bretons : "ouh !! Les communautaristes !".
Cherchez l'erreur ! Faut dire que c'est tellement gênant, ça évite de regarder ses petites saloperies en face.
Un Glenmor ici à la fois tendre et revendicatif : les deux facettes !
A la fois politique et poète : la fonction du barde !

Le 25 Septembre 2020 par LE MERLE MOQUEUR

C#est l'cas d'le dire !

Le 25 Septembre 2020 par LEO

Je reviens sur mon commentaire de 2010 dans lequel j'avais été quelque peu lapidaire, cependant dans les grandes lignes je porte toujours le même regard envers cette B.O dont je ne suis pas fan, la faute à des arrangements discutables (un son trop imprégné de ces mid-80's, surmonté d'une rythmique rigide qui ne groove pas) et des morceaux qui ne me parlent pas plus que ça.
"Let’s Go Crazy" est plutôt une bonne entrée en matière avec son rock sautillant endiablé, hélas entaché de cette boîte à rythmes encombrante qui suit PRINCE comme son ombre depuis l'album Controversy et surtout 1999. On y perçoit bien quelques roulements effectués sur les toms d'une batterie dans son final mais c'est principalement cette satanée LinnDrum monolithique que l'on entend tout du long. Ca gâche pas mal le morceau pour tout dire.
"Take Me With U" est un titre pop passe-partout avec section de cordes à la clé. PRINCE la chante en duo avec Apollonia Kotero (du trio Apollonia 6, une des créations 'maison' du kid de Minneapolis). c'est léger, c'est gentillet, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.
"The Beautiful Ones" est une ballade synthétique avec de nouveau cette boite à rythmes omniprésente. c'est lassant. Déjà, la compo en elle-même n'a rien d'extraordinaire, mais dans ce contexte j'ai envie de zapper direct.
"Computer Blue" est un rock mi synthétique mi électrique assez sympa avec de belles parties de guitare saturées, hélas entaché une fois de plus par une rythmique stoïque. La compo aurait gagné en souplesse sans cet artifice. Dommage, une fois de plus !
L'étrange "Darling Nikki" est enchaîné à sa suite. C'est clairement un morceau que je n'aime pas et sans grande ligne directrice (c'est un peu le foutoir au niveau couplets-refrains et il n'y a pas de mélodie qui se détache).
"When Doves Cry" au fort parfum 'new-wave' est pour moi le meilleur morceau du disque, incontestablement. Pourtant, ce titre contient tous les ingrédients précités qui auraient tendance à me faire fuir. La Linndrum raide et imperturbable, les synthés kitsch ainsi que l'absence totale de basse (qui est en fait une idée géniale que PRINCE reprendra à quelques reprises, notamment sur "Kiss"). C'est bien la seule compo du disque que j'ai encore le plaisir de réécouter en 2020.
Le court et également très new-waveux "I Would Die 4 U" se laisse écouter, sans plus (heureusement qu'il ne dure pas longtemps car il est assez uniforme). Celui-ci se fond dans le morceau suivant "Baby I'm A Star" bien plus énergique avec son R&B/funk qui pourtant ne se départit pas de son beat martial et de cette rigidité entendue sur tout l'album.
Je n'ai jamais accroché au morceau-titre "Purple Rain". J'ai toujours trouvé cette ballade très quelconque et bien trop longue pour ce qu'elle est. Ca n'empêche pas qu'elle reste iconique pour beaucoup de gens, toute génération confondue. Hélas, je n'en fais pas partie donc je ne comprendrai sans doute jamais pourquoi elle a eu autant d'impact.
Voilà, pour moi l'album Purple Rain reste un 33-tours que j'ai énormément de mal à revisiter depuis plusieurs années. Je le trouve vraiment trop marqué par les mid-80's. Il englobe quasiment tous les excès et défauts de cette période dont je n'arrive pas à faire l'impasse à son écoute. Paradoxalement, c'est sur celui-là (et son prédécesseur 1999) que la majorité du public reconnaît le son et la patte de PRINCE et effectivement, il est juste de dire qu'en incorporant à son funk-rock toute la panoplie musicale et les tics des eighties, PRINCE a su créer un style bien à lui qui a été maintes fois copié par la suite. Je ne peux toutefois m'empêcher de préférer ses premiers albums au son et aux arrangements moins ravagés par le temps.
Ma note de 2/5 reste inchangée.

Le 25 Septembre 2020 par CLANSMAN57

J'aime beaucoup ce disque, il est très beau.
C'est une sorte de Pop Lyrique avec une très jolie voix posée par-dessus, capable d'émouvoir.
La musique reste accessible grâce aux structures Pop, c'est jamais trop long et l'accroche est présente.

"Favola Breve" est ma préférée, romanesque à souhait.
Aucun titre faible à signaler, juste l'un ou l'autre qui ne m'accroche pas autant en seconde partie, mais rien de dramatique:)

Le 25 Septembre 2020 par FRANçOIS

Autant Farmer, Gall, Mitchell, Bashung, les Mitsouko ou même Kaas, Hallyday, Goldman et Sardou (!) ça va du "j'adore" à "je peux me laisser épisodiquement tenter", autant des chanteurs de variétés type Cabrel, Clerc, Souchon (sans parler des Biolay, Delerm, Benabarbe et compagnie...) ne m'ont jamais intéressé ou me propagent un ennui diffus. Les choses de la vie...

Le 25 Septembre 2020 par MR TINKERTRAIN

Mon fils de 5 ans, véritable tornade sur pattes, se pose dès que je mets cette musique. Pire, il me demande de le mettre, et me pose des questions sur les paroles, les "dames qui chantent". Moi ce que j'en pense, il suffit de regarder ma note. Tout prendra sens avec ces femmes.

Le 25 Septembre 2020 par MR TINKERTRAIN

Un EP très beau et trop court, normal pour un EP. A découvrir pour les amateurs de musique celte.

Le 25 Septembre 2020 par A.T.N.

Je me rajoute aux commentaires. Enorme frustration que de voir ce musicien aussi hallucinant (guitare basse batterie claviers, il est époustouflant!) pondre des albums aussi inaudibles... boîtes à rythmes, synthés, longueurs... à part quelques singles de très haute facture, il lui a manqué un producteur à l'ego fort pour le canaliser (ce qui aurait été impossible tant The Artist manquait d'humilité...)

Le 24 Septembre 2020 par FRANçOIS

Dorham était aussi du "casting" du "Point Of Departure" de Hill, c'est donc plus de 50% du line-up ici présent qui y a participé.
Je m'en vais goûter à cette galette, ayant plutôt apprécié "Una Mas". Merci pour la chronique.

Le 24 Septembre 2020 par CLANSMAN57

Je l'ai connu plus en forme, notre Alain...
"Putain ça penche" est une entrée vraiment très faiblarde à mon goût, limite cacophonique et inintéressante.
La suite se laisse mieux écouter, mais je n'entends pas vraiment de grande chanson, c'est parfois un peu palot, peu accrocheur.
J'ai l'impression que c'est un peu trop chargé sur le plan orchestral.

Bref, ce n'est pas un indispensable pour moi.

Le 24 Septembre 2020 par CRUCHOT

Bah c'est surtout que le gars picole depuis que sa copine l'a quitté... "les bras collés au comptoir", "les bouteilles de Southern Comfort"... Et inévitablement quand on est bourré... on a tendance à se casser la gueule :)

Album assez moyen pour ma part, j'aime bien 4 chansons : "Le temps s'en allait" (effectivement un peu pataude à la première écoute mais au superbe texte sur le thème de la vieillesse),"Saïd et Mohammed", "Leïla et les chasseurs" et "Les chevaliers cathares", magnifique chanson mais surtout très ironique car inspirée par... l'horrible sculpture représentant les Cathares sur l'aire d'autoroute de Pech Loubat à côté de Narbonne ! :)

Le reste est assez moyen.

2,5/5 arrondi à 3 car c'est quand même Francis Cabrel, le plus grand chanteur français de tous les temps !