Le 23 Août 2020 par PENFRAT

Ma madeleine de Proust ; j’étais adolescent alors le fait de poser le vinyle sur la platine puis fermer les yeux, je suis toujours émerveillé... C'est si beau... Je ne peux m’empêcher  : ces années 70 musicalement c'était quelque chose ...Close to the Edge est un diamant.

Le 23 Août 2020 par METALPROG84

Pour moi, le meilleur album du groupe depuis bien longtemps ("Heavy horses" peut-être). Déjà, "Catfish rising" était pas mal, mais celui-là est encore un cran au-dessus. Je trouve tous les titres très bons et assez puissants. Fini les errements des années 80 (même si tout n'était pas à jeter), le groupe a retrouvé l'inspiration des seventies, avec un son plus moderne aussi.
Un bon 4/5.

Le 23 Août 2020 par METALPROG84

Tout à fait d'accord avec David sur ce coup là (par contre, je le suis beaucoup moins sur "Heavy horses" ou "Roots to branches"). A part le morceau-titre et "One white duck" qui sont vraiment bons, le reste n'est pas mémorable, je dirai même mémorisable: c'est assez décousu, malgré de bonnes idées: le pire dans le style étant le (trop) long "Baker St Muse".
3/5 quand même pour les 2 titres pré-cités et les bonnes idées, mais Jethro Tull est capable de beaucoup mieux.

Le 22 Août 2020 par SGT JAKKU

Sur le 33 tour, l'observateur attentif (et patient) pourra remarquer que sur un des multiples cours de tennis dessinés, un couple de joueurs ne jouent plus et ont décidé de tuer le temps en expérimentant un 69. Une petite farce de l'illustrateur ? Aucune idée mais pas de quoi appeler Familles de France.
Sinon, l'album est sympa à écouter et n'a rien de génial, ni rien de honteux.
C'est dommage qu'il manque pour la disco de Rea la kro de l'album de 81, qui n'est certes pas un chef-d'œuvre mais qui est très intéressant pour les quelques morceaux qui sont ni plus ni moins des essais de tubes (et non des tubes à essais) à venir. En gros, on y apprend que Chris Rea s'est auto plagié. Il y a clairement les prémices de "Josephine, On The Beach, I Can Hear Your Heart Beat, Que Sera". Vraiment, il faut l'entendre pour le croire. J'ai hâte de lire l'avis d'Erwin sur ce fait d'auto plagiat flagrant et drôle.

Le 22 Août 2020 par CLANSMAN57

C'est celui que j'aime le moins, son meilleur album est pour moi" Earthquake".
Je pensais être habitué au chant d'Uli...
Après quelques écoutes supplémentaires, je trouve que sa meilleure prestation vocale reste celle qui est gravée sur le précédent méfait.
Pas de quoi le mettre sur un piédestal, mais il se défend plutôt bien.
Ici, j'ai l'impression que quelqu'un lui a dit qu'il chante trop bien et qu'il devrait se lâcher encore plus.
Résultat: j'ai l'impression d'écouter un Ian Gillan qui a perdu ses pouvoirs magiques.
Sérieusement, c'est assez pénible pour le coup...

Concernant les solos, c'est okay, bien qu'il m'emballe davantage sur les deux autres albums.
Quelques chansons me conviennent beaucoup moins: 6/7/8.
Le très bref "Prelude In Space Minor" ne me semble pas indispensable non plus.
Et pour le reste, c'est sympa, mais difficile d'atteindre l'orgasme habituel.

Heureusement, il y a "Hiroshima", un epic de plus de 10 minutes qui vient conclure l'album.
Dans ce registre, il sait y faire le Uli!
Bon, je préfère là encore une fois "Earthquake" (la chanson) et "Eleison".
Je peux me tromper, je n'ai pas encore suffisamment d'écoutes au compteur, mais l'enchaînement des quatre sections me semble moins fluide que sur les deux autres mentionnées juste avant.
J'aime surtout les sections b) c) et d).

Sinon, le son me parait moins bon qu'avant, mais on s'y fait.
Et la pochette est comme d'habitude superbe.

Impression mitigée pour le moment, mais qui sait, peut-être qu'il se bonifiera avec le temps.
Cependant, je ne pense pas qu'il dépassera les deux autres.

Le 21 Août 2020 par BORIS LE BORGNE

Un double qui aurait facilement pu se passer d'une bonne partie de son double ( "Uncle Meat Film Excerpt pt.1" pour ne pas la nommer)

Cela dit, un chef-d'œuvre de Zappa & cie. Bien devant "Hot Rats", pour ma part.

Le 21 Août 2020 par BAAZBAAZ

@SGT JAKKU

Alors oui, effectivement si tu aimes l'album de 1985 (qui a le privilège d'avoir l'infâme note de 1,97 sur RYM), j'ai le regret de t'annoncer que tu es exclu d'office, et à jamais, du club des fans snobs des BEACH BOYS...

Mais tu as raison : il ne faut rien bouder de ce groupe. Par exemple, je suis pour ma part un admirateur inconditionnel de leur reprise FM terrifiante de "California Dreamin'" (ne serait-ce que pour le solo de saxo 80s...).

Merci pour ton commentaire !

Le 21 Août 2020 par SGT JAKKU

Cette sympathique B.O datant de 1980 a bien vieilli en effet, mais possède toujours son charme avec l'utilisation des synthés analogiques de l'époque. Queen se retrouve dans un exercice bien différent de son style habituel et il le fait de manière fort honorable. N'oublions pas, Flash Gordon est un film de Sci-Fi pour les enfants avec quelques effets et maquillages un peu horrifiques. Et Queen a plutôt très bien compris le projet et a réalisé une musique qui colle parfaitement au film. Ce dernier a depuis été reconnu comme un nanard alors qu'à l'époque, il n'était pas du tout perçu ainsi, en tout cas, certainement pas par les enfants qui ont vu Flash Gordon au cinéma à cette époque (j'en fais partie). Comme Superman II que je trouvais superbe mais aujourd'hui, il est plutôt nanardesque mais marrant à voir.
Je dirais la même chose concernant cette B.O, elle est marrante et possède un fort capital de sympathie. De plus, il y a quelques thèmes très chouettes à écouter comme "The Love Theme", "The Kiss", "Flash Theme" bien sûr, le "Battle Theme" et "The Hero". Une B.O fun pour un film d'enfants et ados, c'est comme ça qu'il faut percevoir cet objet sonore et pas autrement. Quand je lis les avis extrêmes de certains, dont celui de la chronique, je me dis qu'ils n'ont pas pris la chose par le bon bout et se plantent sur toute la ligne.

Le 21 Août 2020 par SGT JAKKU

Je suis extrêmement fan de Brian Wilson, de Pet Sounds et des Beach Boys et je suis rassuré de ne pas appartenir à la catégorie des fans snobs que tu décris ici, pour la simple raison que je m'intéresse à tous les albums des B.B et même les plus critiqués dont 15 Big Ones. Quand on est fan des Beach, on aime tout écouter pour comprendre l'histoire de cet immense groupe américain et pour apprécier chaque étape de leur carrière même les plus discutables.
Par exemple, j'adore l'album F.M qu'ils ont produit en 85 mais que beaucoup de journalistes et de spécialistes boudent.
Il est vrai que si je me réfère à l'excellent bouquin de Gaël Tynevez (The Beach Boys, L'enfance pour l'éternité), 15 Big Ones prend cher ! La pochette "pas vraiment un cadeau", "Brian Wilson souriant en robe de chambre", "un calamiteux Rock'n Roll Music, "la voix de Brian glace, détruite par plusieurs années d'abus en tout genre...", "le grotesque "TM Song", l'insipide "Blueberry Hill", l'outrage spectorien avec "Just Once In My Life"...J'arrête là les extraits du livre. L'auteur est très dur, mais il délivre un avis sans doute juste sur certains points.
En effet, je dirais que la plupart des reprises Rock, à la sauce des 70's, ont quelque chose de ringard mais il demeure néanmoins des titres à retenir comme "Had To Phone Ya", "It's Ok", "Palisades Park", "Back Home", "In The Still Of The Night". J'avoue adorer la version faite par les Boys de "Just Once In My Life", je la préfère de très loin à l'originale de Spector qui sonne de manière un peu chaotique, c'est plus le Wall Of Mess, devrait-on dire !
Donc, plutôt d'accord avec Baazbaaz, il ne faut pas bouder ce disque sous prétexte que Brian est aux abonnés absents (et en robe de chambre !). Les Boys, eux, sont bien là et leurs harmonies vocales sont toujours aussi magiques. A propos des Boys, je préfère la version originale inachevée de "Smile" à celle reconstruite en 2004 parce qu'on entend l'équipe au complet. Le "Smile" de 2004, document sonore aussi fabuleux soit-il, n'a pas l'aura presque fantomatique de l'originale (officiellement réassemblé en coffret en 2011).

Le 20 Août 2020 par BAKER

Un album terriblement important dans l'histoire de la musique puisque c'est le premier "crowdfundé" de l'histoire.

Un album douloureux au niveau des souvenirs. A cause de mon ex ? De mon boulot ? De mon chien ? Non, à cause de l'album, de l'ambiance sur les forums, du produit fini, de toutes les M****S qui sont arrivées avec, et globalement, la sensation désagréable d'une fracture nette entre le groupe et moi.

Un de ces rares disques où le barnum tout autour a été si important que c'est difficile de se concentrer uniquement sur la musique.

Le 20 Août 2020 par UN LEGUME

J'aime le rock et le funk aussi, ca existe. Cet album me paraît sympathique sans pour autant être un vrai album ni de funk ni de Queen. Et aussi, contrairement aux autres, je déteste "Under Pressure" qui est du grand n'importe quoi improvisé. Ce n'est pas parce quon s'appelle David Bowie l'adorateur de sayan et Freddie Mercury que la moindre note qu'on pond est un chef d'oeuvre.
Oui, je sais, je suis monté à l'envers.

Le 20 Août 2020 par SGT JAKKU

Je suis assez surpris de voir autant de bonnes notes concernant But Seriously... Etes-vous sérieux ? Ou est-ce simplement de la nostalgie ?
Okay, je vais être...sérieux en disant que pour moi But...montre les premiers signes de faiblesse d'un grand artiste qui s'enferme dans l'institutionnel, devenant pour le coup une institution à lui seul, son propre cliché de Pop Star des années 80 et 90.
Vous voulez du Philou qui passe bien sur votre chaîne, une pop douce sans prise de tête qui fait rêvasser ? Vous l'avez ici.
C'est à partir de là que P. Collins entre dans une routine F.M qui surprend beaucoup moins que les trois premiers albums avec des ersatz à foison de "One More Night" à ne plus savoir qu'en faire ("That's Just The Way It Is, Do You Remember, Father To Son, All Of My Life").
Bref, une liste de titres pas mauvais mais aux mélodies terriblement convenues. "Find A Way To My Heart", idem, un morceau totalement insipide et facile.
But Seriously se révèle heureusement bon dans son milieu d'album avec des titres comme "Colours", "I Wish It Would Rain Down", "Another Day In Paradise", "Saturday Night And Sunday Morning" et à la rigueur, "Something Happened On The Way To Heaven" et "Heat On The Street". En revanche, si cet album a pu servir de fenêtre vers la discographie antérieure de Phil Collins et plus loin, celle de Genesis, comme 90125 l'a été pour Yes, alors là, je dis Banco !

Le 20 Août 2020 par AIGLE BLANC

Le plus difficile dans l'exercice du chroniqueur, et je m'inclus dedans, cela va de soi, c'est de faire abstraction de ses goûts personnels. Je ne suis pas un adepte du rap par exemple, donc je ne saurais chroniquer pertinemment un album relevant de ce genre musical. Si par malheur j'étais contraint de le faire, j'attribuerais la pire note qui soit à un album de rap qui serait par ailleurs porté au pinacle par les connaisseurs, plus à même que moi d'en évaluer les qualités musicales.
Cela pose le problème des groupes qui, évoluant au gré de leur discographie, s'ouvrent à d'autres styles que celui qui leur a valu les reconnaissances publique et critique. QUEEN est de ces formations qui, le temps d'un album, ont été tentées de naviguer sur les traces d'un genre qui ne leur est pas familier, à savoir ici le Funk et le Disco. Le groupe a peut-être tenté l'expérience à des fins commerciales, là n'est pas le problème. Ce qu'il s'agit de juger, c'est si QUEEN a proposé de bons titres disco. Et pour pouvoir faire cette analyse, il est nécessaire de se débarrasser de ses goûts personnels et d'appréhender la musique avec des oreilles moins formatées. Ce n'est pas facile en effet, voire impossible la plupart du temps. Chacun de nous est prisonnier de sa sensibilité qui l'ouvre ou le ferme à tel ou tel style de musique.
Dans le cinéma, le problème se pose peut-être avec moins de force, mais il n'en demeure pas moins efficient. Si j'aime les comics de l'écurie Marvell, j'ai des chances d'apprécier plus aisément les films qui en sont les adaptations, alors que si les Comics ne sont pas dans ma culture, je vais risquer de les voir au cinéma avec un a priori insurmontable. Est-ce que cela signifie que tous les blockbusters américains adaptant les Marvell sont nuls ? Bien sûr que non, même si j'ai tendance à le penser.
Si j'aime le disco, j'ai plus de chance d'apprécier cet album de QUEEN, comme j'ai plus de chance d'aimer Pop, l'album électro de U2, si je goûte déjà a priori ce style de musique qui n'est pas le cheval de bataille du groupe irlandais au moment où il l'a composé.

Le problème soulevé ici semble assez insoluble puisque rares sont les auditeurs capables de lutter contre leurs goûts intrinsèques.

Le plus important par conséquent est de s'efforcer de garder une oreille ouverte et curieuse, d'essayer de comprendre les ressorts inhérents à tel ou tel style de musique. Ce n'est qu'à ce prix que chacun de nous pourra apprécier la Musique et non pas sa musique de prédilection.

Le 20 Août 2020 par AIGLE BLANC

Loin de moi l'envie ou l'intention de défendre un disque que j'ai écouté il y a maintes années déjà et que j'ai trouvé en effet assez infect.
Cela dit, le rejet de cette "oeuvre" de QUEEN doit être nuancé par les deux rappels suivants :
1) Flash Gordon est la B.O d'un film produit par De Laurentis, producteur qui n'est pas connu spécialement pour la sincérité absolue de sa cinéphilie, donc plus préoccupé de rendement que d'ambition artistique.
Qui dit B.O signifie que l'auteur de la musique ne l'a pas écrite avec l'intention de la publier. N'oublions jamais cette réalité : seulement un faible pourcentage de musiques de films voit les honneurs d'une publication sur disque. Bien entendu, les années 70, et surtout les années 80, ont vu la pratique se généraliser au point que les B.O sont devenues aujourd'hui des objets de culte et de passion chez beaucoup d'auditeurs le plus souvent avant tout cinéphiles, ce qui a développé bien évidemment ce marché somme toute très spécifique.
Il est des compositeurs comme John WILLIAM ou James HORNER qui se sont exclusivement consacrés à ce travail, sans jamais avoir l'ambition de devenir célèbres par leur musique, sans jamais non plus sans doute avoir été animés par une vision d'auteur, mais plutôt par la conscience de leur métier leur intimant de servir au mieux le film qui leur a valu la commande du réalisateur. Peut-on juger une commande comme on juge une oeuvre d'art ? Doit-on juger les B.O récentes de Nick CAVE comme on juge ses albums personnels ?
Doit-on considérer Flash Gordon comme une oeuvre de QUEEN qui s'inscrirait alors dans leur discographie sur le même niveau que leurs opus studio personnels ?
Je pense que là est la limite d'une chronique portant sur une B.O de film. Le commentaire d'une telle chronique doit s'appuyer forcément sur des critères différents de ceux appliqués sur les albums personnels de tel ou tel artiste ou groupe.

2) QUEEN a composé cette musique "repoussante", mais n'est-elle pas en harmonie avec l'aspect bisseux* du film en question ? QUEEN n'aurait-il pas fait preuve d'une suprême ironie à l'encontre d'un projet que personne à l'époque n'aurait pris réellement au sérieux ? Les films de super-héros adaptés de Comics (Marvell) occupent aujourd'hui le devant de la scène cinématographique et au-delà de leurs qualités intrinsèques, ne subit-on pas à longueur de temps des B.O insipides et interchangeables, certes pas aussi "infectes" que celle de Flash Gordon, mais cela n'en fait pas pour autant des exemples d'oeuvres artistiques incontestables.
Je pense que QUEEN a dû fortement s'amuser à composer ce nanar assez sidérant, même quand on le replace dans le circuit commercial d'une B.O. Loin d'avoir desservi le groupe, encore moins de l'avoir décrédibilisé, cela l'a rendu culte aux yeux des amateurs de nanars. Franchement, pensez-vous que Freddy Mercury et Brian May considèrent cette musique comme représentative de leur carrière musicale ? Ils devaient en rire au contraire.

De telles considérations m'empêchent de juger à sa juste valeur cette B.O, surtout quand on considère que la communauté des cultophiles a vu l'émergence dans les années 90 d'une ribambelle de jeunes cinéastes (dont Peter Jackson) réalisant des "nanars" volontaires, c'est-à-dire avec l'intention assumée d'en faire des nanars susceptibles d'être élevés au rang de films culte à l'égal de ceux du cinéaste Ed Wood considéré comme l'un des pires cinéastes de tous les temps. Il est vrai que les cultophiles ont centré leur culte sur les films et non sur leurs musiques, et c'est justement ce qui fait la singularité de la B.O de Flash Gordon, la seule B.O bisseuse * de l'histoire du cinéma.

* "bisseux" : adjectif créé de toute pièce à partir du mot "bis" désignant une catégorie de films réalisés et conçus en dehors de toute ambition artistique à seule fin de marcher sur les plate-bandes des succès du cinéma. Les Italiens, mais aussi les Allemands, ont nourri une forte densité de cinéastes évoluant dans le circuit du bis, équivalent en quelque sorte du circuit X, et regroupant des films élevant le mauvais goût ou la provocation jusqu'à flirter, voire dépasser, la décence. En Italie, on a connu par exemple des cinéastes oeuvrant dans certaines sous-catégories du bis : la nazi-ploixtation, le "rape and Revange", le "film de prison" sous prétexte de montrer les relations saphiques des prisonnières entre elles, le gore (dont Peter Jackson a réalisé le film définitif avec Brain Dead...).

Le 19 Août 2020 par CLANSMAN57

C'est noté, merci pour le tuyau Pilgrimwen:)
Je ne savais pas qu'il avait un frère guitariste.

Le 19 Août 2020 par JERONIMO

Un condensé de blues-rock explosif avec un son magnifique, entre les envolées croustillantes de Jeff Beck, la section rythmique massive et Rod Stewart soulevant des montagnes avec ses cordes vocales (et pourtant, il y a parfois de quoi se moquer du côté rockeur boomer de ce-dernier). Le "Jailhouse Rock" avec ses solos de guitare et de clavier qui s'enchaînent est purement euphorique. Comme le souligne la chronique, c'est en 69 un concurrent sérieux au Zeppelin naissant ! Deux réserves de forme cependant pour le naïf instrumental "Girl From Mill Valley", étrangement placé en troisième piste, et la fin brutale du dantesque jam "Rice Pudding" qui s'interrompt en plein climax.

Le 19 Août 2020 par LE KINGBEE

Exact Baazbaaz. La compilation Répertoire propose 6 titres en plus.

Le label anglais RPM (encore en activité via Cherry Red) a publié un triple CD de 65 titres dans lequel figures "Art Gallery", des titres issus des singles, des alternates, , 19 faces issues de BBC Sessions de John Peel et 12 titres Live captés au Danemark.

Le 19 Août 2020 par PILGRIMWEN

A l'attention du sieur CLANSMAN57 : je te suggère de te pencher sur ZENO, groupe fondé par le frère d'Uli, Zeno Roth (récemment décédé). C'est tout aussi chatoyant qu'Uli :)

Le 19 Août 2020 par BAAZBAAZ

Très bon album, auquel je préfère toutefois la compilation des singles parue en 2000 chez Repertoire : on y trouve des choses superbes comme "Oh My Love", "Goodbye Sisters", "I Feel Good" ou "Brother Can You Spare a Dime", toutes cruellement absentes ici.

Une musique assez sèche et épurée, presque minimaliste, mais plus Pop donc moins ennuyeuse que celle par exemple des puristes de THE GRAHAM BOND ORGANISATION.

La classe de John Lord éclabousse le groupe, mais du côté des compositions, c'est le désert.

Je trouve cette pochette géniale : un groupe pris dans le feu de l'action, brut de décoffrage, avec la référence Mod... Je signe des deux mains.

Le 19 Août 2020 par CLANSMAN57

Très mignonne, la petite soeur d'Alice.
Moins torturée, plus clean lorsqu'elle s'exprime et elle a un poster d'Eddie Vedder accroché dans sa chambre.

Le moment idéal avant de rencontrer la grande soeur.
Ou encore si t'as pas envie de ruiner ta journée avec la grande, car trop déprimante, la petite fera l'affaire.