Le 10 Avril 2020 par JB

Mr KingBee, vous commencez soigneusement à m’insupporter en donnant des notes médiocres à des disques bons, excellents, voire de référence comme ce premier disque des Flying Burritos Brothers. Je tiens à vous signaler que j'ai peu apprécié votre démontage des disques de Pure Prairie League, groupe que j’affectionne. Par conséquent, si vous n’aimez pas le country-rock, je vous prierai de vous abstenir de le chroniquer. Je demande aux modérateurs de Forces Parallèles de prendre un autre chroniqueur pour les disques de country rock. Cela permettra d'avoir des critiques plus objectives plutôt que des jeter à Bas.

	Par Forces Parallèles Notre cher confrère Kingbee ne fait qu'exprimer son humble avis, comme vous exprimez le vôtre ici. Appréciez que votre commentaire ait été validé par notre équipe qui s'efforce d'éviter autant que possible la censure. Il ne vous a pas échappé que les chroniques de Kingbee témoignent d'une très solide connaissance des genres musicaux qu'il traite depuis son arrivée dans nos colonnes. Et vous savez donc depuis longtemps combien les chroniques de Kingbee ne se laissent pas porter aisément par l'enthousiasme. Nous y voyons plutôt le signe de sa probité intellectuelle. Il n'est nullement à l'ordre du jour chez Forces Parallèles de dicter à nos chroniqueurs les genres musicaux qu'ils ont le droit ou non de traiter. Chacun d'eux livre ses chroniques avec la conscience qui est la sienne. Parmi nous, certains s'avèrent de vrais spécialistes des artistes ou genres abordés. Et l'ensemble de l'équipe par son hétérogénéité assure à nos colonnes l'éclectisme musical que nous revendiquons. Vous ne partagez pas l'avis de Kingbee au sujet des disques que vous citez, il n'y a là rien de surprenant, pas de quoi remuer les cils d'un chat qui ronronne. L'objectivité que vous revendiquez est un leurre et ouvre un débat stérile sur la légitimité des critiques de la presse spécialisée ou de webzines comme le nôtre. Imaginez un instant un monde sans critiques, sans libre expression, et vous conviendrez que le critique a au moins le mérite de vous aider dans votre exploration musicale. Il défriche le terrain pour vous suggérer une voie possible. Libre à vous ensuite d'adhérer ou non à son avis. A Forces parallèles, il n'est pas né encore le temps où nous nous passerons des services éclairés de Kingbee. Nos chroniqueurs ne sont pas des employés, ils n'écrivent pas leurs articles pour se nourrir ni pour se loger, mais bien pour nourrir leur passion pour la musique, toutes les musiques. Vous semblez un passionné aussi de country-rock et votre expertise servirait grandement notre cause. N'hésitez pas à rejoindre notre équipe afin d'enrichir nos chroniques de votre regard… et surtout de vos oreilles éclairées. aigle blanc

Le 09 Avril 2020 par EMMANUEL DIEDHIOU

Je suis en train de me réécouter ROCK OR BUST, et en CD, s'il vous plaît. Vous voyez, avec la pochette en 3D. Ca fait 2 ou 3 ans que je ne l'ai plus passé.
J'avais oublié la durée, 34 min et des poussières.
L'album est vachement sympa : ça groove, on tape du pied. Ca me met de bonne humeur dans ce moment morose où on doit rester chez soi.

Le 09 Avril 2020 par LE VIEUNE

Il est vrai que l'album est déséquilibré entre des titres forts et des titres mous. C'est comme manger un gâteau avec du croquant et du très moelleux.

J'avais lu dans la presse musicale que le groupe semblait chercher une respectabilité en empruntant un ton plus sérieux à cette période, depuis "Simple Et Tendre", même si l'on sait que la perte de Marc Police a été douloureuse.

Ça démarre très bien avec les trois bonnes chansons que sont "Trop Précieux", "C'est l'Amour" et "Ne Dis Pas Aux Copains". Plus loin, on a "Sur la Langue", "Les Poissons" et "Mes Amis / Oui, Je Vous Aime".

Les textes sont délirants, mais on sent que la folie n'est plus trop présente.

Le 08 Avril 2020 par FRANçOIS

"Give up the funk" et le morceau-titre me semblent sortir du lot. Cela tombe bien, je les ai sur la compile "Disco funk basics". Je goûte moins au reste, malgré la qualité indéniable.

Le 08 Avril 2020 par LEO

@ BAAZBAAZ

Oui, question de point de vue sans doute. En tout cas, une chose est certaine, c'est que cette première vague de la scène 'punk' Britannique était plutôt bien inspirée dans l'ensemble et que sous des dehors brut de décoffrage, les mélodies ou les accroches musicales étaient souvent au rendez-vous (chose qui ne sera plus vraiment le cas avec les vagues successives au style plus agressif). Il y avait également une vraie diversité au sein de la plupart des formations qui composaient ce mouvement.

Le 08 Avril 2020 par BAKER

Je viens de retomber sur la discographie de David Storrs, et son premier album est une compile de beats pour des exercices d'aérobic.

Pas tout à fait Ai No Corrida, quoi.

J'en viens donc à me demander si Jankel et Storrs se sont même rencontrés pour faire ce disque.

Le 08 Avril 2020 par FRANçOIS

La pochette rappelle celle de "Mezzanine" de qui on sait. Mais pour le contenu, on repassera. J'avais déjà mis les voiles de chez Warp à l'époque, label qui a perdu toute originalité en se normalisant et se dispersant à partir du début des années 2000 (ouverture au rock et au hip-hop).

Le 08 Avril 2020 par BAAZBAAZ

@Leo
C'est une question d'appréciation, je pense. Pour ma part j'entends encore beaucoup de Punk sur All Mod Cons. A vrai dire, j'entends du Punk sur tous les albums du groupe jusqu'à The Gift, qui marque sans doute une rupture un peu plus nette.

Mon appréciation est liée peut-être à la voix de Weller, au son des guitares, à un certain dépouillement du son malgré la sophistication croissante des compositions. Une chanson comme "Mr Clean" par exemple me semble toujours Punk.

Qu'il y ait d'autres influences et que l'on soit dans le cadre d'une évolution plus syncrétique, cela me semble indéniable. Mais je ressens toujours ce noyau Punk fait de désinvolture, de gouaille anglaise et d'énergie.

J'ai le même avis sur THE DAMNED, malgré les strates d'influences qui se superposent au fil des albums : selon moi ce groupe est resté Punk, y compris dans son virage gothique (même si ça n'était plus qu'un arôme lointain).

Le 08 Avril 2020 par FRANçOIS

Oui, probablement mauvaise pioche, du même je conseillerais plutôt "Dialogue" ou mieux "San Francisco" (avec le même Harold Land).

Le 08 Avril 2020 par FRANçOIS

"Je commence à me demander à quoi servent toutes ces reformations."

Ben, trivialement... : à manger. Finalement, un concept pas très éloigné du salariat (toute proportion gardée, bien sûr)... :-)

Le 08 Avril 2020 par LEO

Entre Imaginos et Heaven Forbid il s'est passé 10 ans pile sans nouvel album du BLUE ÖYSTER CULT, la formation se contentant de tourner inlassablement comme elle l'a toujours fait depuis ses débuts. certes, il y eut bien deux malheureux titres sur la B.O. de Bad Channels en '92 et l'album de remakes inutiles intitulé Cult Classic en '94 mais à part ça, rien d'autre.
Le trio des débuts Eric Bloom/Donald "Buck Dharma"Roeser/Allen Lanier est heureusement toujours fidèle au poste, hélas il ne fallait pas compter sur un retour de la section rythmique composée des frères Bouchard ! dommage car ces deux là apportaient une vraie valeur ajoutée côté songwriting, sans parler de leurs talents d'instrumentistes et de chanteurs ! Cette diversité est bien ce qui a fait la force du BÖC durant 10 années de '71 à '81 et le groupe a vu son inspiration déclinée à partir du moment ou Albert Bouchard fut évincé. quoiqu'il en soit et malgré l'absence des deux frangins, Heaven Forbid est pour moi un vrai regain de forme après les trois albums précédents, même s'il est très loin de valoir les formidables Cultösaurus Erectus et Fire Of Unknown Origin, derniers chefs-d'oeuvre du groupe.
Heaven Forbid démarre toutes guitares dehors avec le furieux "See You In Black" dont les riffs n'ont rien à envier à ceux du courant thrash metal. le texte et le chant hargneux d'Eric Bloom fait également ressentir l'aspect puissamment heavy de cette compo. un début en fanfare !
Les superbes "Harvest Moon" et "X-Ray Eyes" sont eux dans la lignée habituelle des compos de Buck Dharma, c'est à dire avec un côté très chantant et accessible, ce qui n'empêche pas des solos incandescents de la part du guitariste ! encore deux 'classics' de plus au répertoire du groupe.
"Power Underneath Despair" est un titre rock typique du BÖC, comme il en produisait à sa grande époque. c'est puissant mais ça n'oublie pas au passage l'accroche et la séduction.
"Hammer Back" est un peu dans le même esprit néanmoins je suis beaucoup moins fan de cette compo assez rudimentaire et linéaire ou l'on sent un peu plus l'influence d'Eric Bloom.
En revanche le groovy "Damaged" me plaît beaucoup avec son riff et cette rythmique qui balancent bien, ainsi que l'orgue d'Allen Lanier mis bien plus en avant, ce qui donne un p'tit côté heavy rythm'n'blues à l'affaire (un peu comme une rencontre improbable entre les Bar-Kays, les Doors et Steppenwolf en quelque sorte).
"Cold Grey Light Of Dawn" est quand à lui, un bon rock mid-tempo bien robuste mais ultra mélodique.
"Real World" est plus cool et porte la marque de Buck Dharma, tout comme le titre suivant "Live For Me" qui aurait pu se trouver sans problème sur son album en solo Flat Out paru en '82.
"Still Burnin'" revient à quelque chose de plus costaud avec son riff de guitare acéré et cette batterie avec double pédalier bien plombant, mais la voix de Buck Dharma et les choeurs très mélodiques viennent contrebalancer cette aspect 'heavy'.
L'album se referme sur une reprise pas très utile de "In Thee" en concert, titre signé Allen Lanier qui figurait à l'origine sur l'album Mirrors en '79.
Heaven Forbid n'est pas un chef d'oeuvre mais après le très moyen The Revölution By Night et les décevants Club Ninja et Imaginos, je trouve que ce cru '98 relève franchement bien le niveau ! il était loin d'être évident de revenir à ce niveau après dix ans d'absence discographique et amputé de sa section rythmique d'origine, ce qui fait que j'attribue sans problème un 3,5 arrondi à 4 à ce réjouissant Heaven Forbid.

Le 08 Avril 2020 par CLANSMAN57

Plus mélodique, moins épique, à part sur la chanson-titre, qui dépeint un monde magique et "Like The Beat Of A Heart", plus sombre et hargneuse.
Les claviers prennent davantage de place, Campbell offre sa dernière prestation, il aura été bon jusqu'à la fin lui, son jeu est logiquement encore plus porté sur les mélodies.

Je n'écoute pas le dernier titre, "Shoot Shoot", et c'est pour ça que je lui enlève un demi-point, ça me frustre un peu de ne pas avoir un super titre en guise de final.

Après cet album, de ce que j'en connais, j'adhère beaucoup moins.
"Sacred Heart", c'est du Heavy-Metal mélodique de grande qualité:)
Le type d'album qui peut passer, même pour ceux qui n'aiment pas le Metal.
Genre pour un premier rdv avec une demoiselle, ça passera mieux qu'un album de Sodom.
A moins qu'elle porte une camisole de force, là ça changera pas grand chose.

4,5/5

Le 08 Avril 2020 par CLANSMAN57

Certainement le meilleur Dio et un des meilleurs disques de Heavy-Metal.
Plus puissant que le déjà superbe "Holy Diver", le feeling épique est plus prononcé.
J'ai l'impression que tous les musiciens sont encore meilleurs.
Campbell est impérial, c'est le guitariste que je préfère chez le lutin, son travail en tant que soliste est remarquable.
Je n'ai jamais réussi à apprécier Craig Goldy par la suite, plus vieux-jeu et balourd à mon sens.
Bain se montre plus galopant et ce n'est pas pour me déplaire, ça apporte un plus à ce cachet épique.
Je pense d'ailleurs à Iron Maiden lorsque j'écoute ce disque, ils ont dû pas mal les écouter à l'époque.
Ce n'est pas un mauvais point, mais un juste retour des choses, car la bande à Harris doit beaucoup aux travaux de R.J. Dio, que ce soit avec Rainbow ("Stargazer", "A Light In The Black", "Kill The King" en premier lieu) ou le "Heaven And Hell" de Black Sabbath.

Le 08 Avril 2020 par LEO

@ BAAZBAAZ :

Je suis d'accord sur le fait que la première vague de groupes British estampillés 'punk' à la fin des 70's avait un panel d'influences assez large pour que leur musique ne soit pas cantonnée à cet aspect bourrin et sans nuance que l'on retrouvera dans la musique des formations punk hardcore des années suivantes, en revanche je ne suis pas d'accord concernant All Mod Cons qui n'a rien de punk dans sa musique. si le premier album In The City possède un son brut et des compos énergiques pouvant s'apparenter au mouvement, dès This Is The Modern World la musique du groupe prend une direction power-pop, certes plutôt maladroite et pas très inspirée mais c'est dans cette voie que s'orientera THE JAM à partir du brillant All Mod Cons.
Je suis ok pour inclure THE JAM aux côtés des Sex Pistols, de The Clash, des Damned, des Buzzcocks, ou même The Stranglers qui ne faisaient pas l'unanimité et étaient traités d'outsiders mais tout comme ces derniers, la musique de THE JAM ne fut 'punk' que le temps d'1 ou 2 albums (on peut le dire tout autant de The Clash, de Generation X ou même de The Damned qui mis à part leur deux ou trois premiers albums, ne se sont pas cantonnés à un genre en particulier).

Le 08 Avril 2020 par FRANçOIS

Oups, Chichin aussi avait voté Sarko ? Je savais pas, tiens... Je savais pour Gall et Cabrel mais pas lui. Bon, après, je dois dire que je n'aime pas les artistes, surtout ceux de mon pays. Mais je saisis l'inconfort de leur position. S'ils prennent fait et cause pour des manifestants, on criera à la "démagogie". Si au contraire ils les critiquent (ou même ne s'engagent pas), on parlera de "mépris (ou haine) de classe". Finalement, y'en a une qui a tout compris, c'est Farmer. Rien ne vaut la discrétion (poussée à son paroxysme la concernant).

Le 08 Avril 2020 par FRANçOIS

Oui, très bon disque, sans prétention. Faut dire, vu le "line-up"... Plus de Blue Note de cette époque SVP !

Le 07 Avril 2020 par CLANSMAN57

Je suis content, car le jour où l'on me demandera "Quel est ton chanteur lyrique préféré dans le Metal?", que ce soit dans le Heavy-Metal ou le cousin Speed Mélodique, je n'aurai plus à réfléchir bien longtemps: c'est une réponse qui tient en trois lettres et c'est Dio:)
Facile à retenir, aucun risque de claquage de la langue et en plus, ça envoie.

Qu'il soit féroce, cajoleur ou épique, il est toujours convaincant.
On aurait pu le surnommer "The Rainbow Lover"...
M'étonnerait pas que lorsqu'il voyait un arc-en-ciel, il devenait tout fou.
Cf le nom du groupe Rainbow, les chansons "Catch The Rainbow", "Rainbow Eyes", le tube "Rainbow In The Dark" ici présent et même déjà avec Elf, "Rainbow", sûrement ma préférée de ce groupe assez dispensable à mon sens.

"Don't Talk To Strangers" est à écouter impérativement si on s'intéresse à ce style de musique, c'est une chanson qui contient tout ce qu'il faut pour en faire un incontournable.
Il s'en dégage un parfum d'immortalité.
Le reste est excellent également, bien entendu:)
Et puis Campbell... Et Appice... Bain aura ma préférence sur le suivant.

Le 07 Avril 2020 par RICHARD

@ François. C'est vraiment de l'ordre du ressenti et du subjectif, car évidemment, on ne vit pas avec lui, mais moi, je le trouve plutôt humble, pas trop donneur de leçons. Il a même échappé à la malédiction Sarkozy qui a touché Macias, Chichin ou Faudel, c'est dire. Pour le reste, je le préfère de loin en solo qu'avec ses trois compères. J'apprécie son monde qui reste toujours simple et émouvant à l'image de sa dernière galette " Refuge".

Le 07 Avril 2020 par JERONIMO

Les débuts d'Einstürzende Neubauten. Au programme, marteaux piqueurs et scies vous feront siffler les oreilles à l'occasion de pièces bruyantes plutôt courtes qui s'enchâinent. Un objet de culte pour les amateurs de musique noise. Quelques perles y sommeillent comme la reprise chaotique de Gainsbourg qui déboule de nulle part. Néanmoins, l'intérêt est surtout historique ; le groupe fera par la suite un usage plus mélodique de ses outils de chantiers. L'édition actuelle double la durée de l'album de moitié avec d'autres impromptus portant le suffixe "dub" mais dont le contenu est tout aussi abstrait.

Le 07 Avril 2020 par FRANçOIS

Je ne sais pas pourquoi mais je déteste ce mec... Ce n'est pas simplement parce qu'il a voté Sarkozy ou qu'il a signé la pétition pour Hadopi (il n'est pas le seul dans ce cas et je ne suis pas du genre sectaire / "chasse aux sorcières", surtout avec le recul) mais c'est plus en rapport à la suffisance ou au manque de sincérité que je pense percevoir, à tort ou à raison. Bref, humainement, je le "sens" pas. J'essaie de passer outre lorsqu'il m'arrive d'écouter ses "tubes" incontestablement efficaces ("Ca (c'est vraiment toi)", "Le jour s'est levé" et surtout "Un autre monde")