Le 28 Mai 2021 par ZAC

Quand une légende rend hommage à une autre légende, vous avez une interprétation légendaire de l'héritage que nous laisse Phil Lynott !
Merci à Robbo, Scott, Brian et Eric d'avoir accompagné de tels musiciens.

Le 28 Mai 2021 par JOVIAL

Y'a quand même des commentaires vachement durs concernant cet album qui à mon avis reste toujours aussi efficace plus de trente ans après. C'est certainement perfectible, mais bougrement efficace d'un bout à l'autre, mis à part peut-être deux-trois trucs en dessous comme "Anything Goes" ou "Think About You".

Le meilleur, c'est sûr, reste Use Your Illusion II, mais je n'oublierai jamais la découverte de celui-ci et les frissons au début "Welcome To The Jungle". Je suis né quelques années après sa sortie, mais je peux vous dire qu'au début des années 2000 l'album faisait encore l'unanimité parmi les amateurs de rock (enfin, les "métalleux") de ma génération !

Le 28 Mai 2021 par ZAC

Les prémices d'un futur très grand.
A écouter sans retenue jusqu'au bout de la nuit.
Mention spéciale pour "Fighting my way back".
THIN LIZZY va devenir l'un des groupes majeurs du hard-rock de la fin des années 70 et du début des années 80.
Chaque album qui suivra aura une saveur particulière et inspiratrice !
Phil Lynott fut un génial auteur-compositeur et interprète de haute volée.
BREF un créateur et inspirateur.

Le 28 Mai 2021 par ZAC

"Nightrain" et "Sweet Child o' Mine" sont de bons brûlots. Le reste, c'est du rock basique qui passe, sans plus.

Le 28 Mai 2021 par FRANçOIS

Aucun commentaire pour ce disque et ce faiseur pourtant objets à l'époque d'une grosse hype (et aujourd'hui oubliés, naturlich) ? Le moins que l'on puisse dire de Vitalic, c'est qu'il ne fait pas dans la dentelle ! Rien de nouveau sous le soleil, les deux gugusses casqués, les Chemical Brothers, Miss Kittin & the Hacker ou encore Rinôçérôse ayant déjà défriché quelques années auparavant ces territoires sonores. La même année sortait un autrement plus intéressant "Smash" (par un autre "frenchie", Jackson Fourgeaud). Nous serons malgré tout gré à Vitalic d'avoir eu la bienveillance de ne pas faire tourner ses bruyantes boucles et séquences rythmiques trop longtemps (aucun morceau n'atteignant la barre des 6 minutes).

Le 28 Mai 2021 par BAKER

J'aime assez cet album avec le recul, sachant qu'il reste le plus faible de la période 76/82.

Par contre, je lis absolument partout sur internet que "If I Could..." est "légèrement inspiré" de "Message personnel" de Françoise Hardy, et là, j'ai beau être fan absolu, un admirateur ébahi d'Eric Woolfson, il m'est impossible de penser que "If I..." n'a pas été purement et simplement calqué sur "Message...". Même tempo, même ambiance, même suite d'accords pourtant pas du tout évidente et, le pire... Même CLEF.

Le 28 Mai 2021 par BAKER

...Et celui-ci, sincèrement, je le kiffe.

Je comprends toutes les critiques qu'on puisse lui formuler.

Mais je l'adore quand même. Varié, mélodique, onirique, moderne (pour l'époque), groovy, narratif...... plus je l'écoute et plus je l'aime.

Ce qui m'avait choqué, c'était cette double fin, doublement optimiste en plus alors que vu l'histoire on s'attend à du ténébreux. Mais je trouve ce disque tout particulièrement efficace dans son genre.

Le 27 Mai 2021 par SWISSIDOL

Pour chroniquer KISS, vous auriez pu faire appel à un vrai connaisseur. Je ne demande pas un fan béat d'admiration devant tout ce que fait KISS mais, pour avoir beaucoup lu monsieur TOMTOM, KISS a sorti...quoi? 3 bons albums et une quinzaine de bons titres (de préférence avec Ace Frehley).
Quand je lis, au sujet de ce "Unplugged", que Ace F . envoie Bruce K. au cimetière, j'hésite entre m'étrangler et éclater de rire. Car il faut une sacrée mauvaise foi (ou des oreilles endommagées) pour ne pas admettre que le Spaceman fait peine à entendre à côté de son successeur.
Excellent live de KISS néanmoins

Le 27 Mai 2021 par BAKER

Après réécoute pour le pur plaisir, j'avoue être toujours relativement charmé par ce disque passe-partout mais agréable, à deux exceptions près : l'abominable Spanish Love indigne d'un .MOD d'Amiga 500, et "ce" son de piano joli mais dont on se lasse très vite et dont ils vont nous saoûler pendant dix ans. Tangerine Dream / Savatage, même combat : achetez-vous un vrai piano les mecs.

Le 27 Mai 2021 par THE NEW ANGEL D

C'est un album un peu sous-estimé. Je ne pige pas trop car sans être un chef-d’œuvre, c'est un bon disque de rock. Une connerie les albums solo de 78 ? Pas forcément à mon sens parce que ça a donné deux bons disques : le solo de Ace Frehley et celui-là, meilleur que "Dressed To Kill" et "Love Gun" !

Musicalement, il est vrai que la musique n'est pas très éloignée du style de Kiss mais, tout de même ... L'ensemble est un peu moins hard, plus varié et mélodique.
Paul est en forme, l'album bien produit, les morceaux sont bons et variés donc et les performances des musiciens y sont nuancées.

C'est le genre d'album solo qu'un Slash ne sait malheureusement pas faire et c'est bien meilleur qu'un "Sonic Boom" et un "Monster".

Ici, Paul fournit de la power ballade qui déboite : "Together As One" et "Tonight You Belong to Me".
Du hard-rock qui envoie bien et qui groove avec "Move On" et le très bon "Love in Chains".
L'ovni "Ain't Quite Right", un rock mélancolique avec un feeling un peu soul et bluesy (du Paul Stanley soul station avant l'heure ?) ou encore de la power pop digne du meilleur de Cheap Trick avec "Woudn't You Like to Know Me" .

Bon, il y a aussi une ballade un peu trop sucrée : "Hold Me, Touch Me", mais je trouve qu'elle passe crème.

Franchement, c'est l'album à avoir avec celui d'Ace quand on a déjà les meilleurs albums du groupe.

Le 26 Mai 2021 par THE NEW ANGEL D

Le King is back en cette année 1995 mais rien de neuf où presque à l'horizon. Car ce "History" est une superproduction dans la lignée du précédent album. Objectivement, on y retrouve à peu près les mêmes ingrédients, les mêmes qualités et les mêmes défauts.

Mais bizarrement, j'ai une préférence pour le contenu de ce "History". Je ne sais pas, je le trouve plus percutant dans l'ensemble, plus abouti. On y retrouve un peu moins de titres "new jack" donc un peu moins de boom boom, une ambiance un peu plus sombre et je suis plus sensible à la prestation vocale de Michael, qui chante vraiment avec ses tripes ici.

On note quand même la présence de deux reprises. C'est une première sur un album de Jackson et c'est plutôt cool. Il y a une cover de Charlie Chaplin avec "smile" (juste magnifique) et la plutôt pas mal "come together" des Beatles. Un titre qu'on a déjà entendu sur "Moonwalker" 7 ans avant mais ça ne me pose aucun problème de l'avoir ici.

On se rappelle de "scream" avec Janet Jackson en guest qui fut choisi comme le 1er single de l'album. Entre sonorités new jack et rock, j'ai surtout aimé le clip qui est assez original. Le titre en lui même est un peu surprenant mais musicalement, c'est pas du grand Jackson. On va dire que c'est correct et que c'est surtout Michael et Janet qui donnent du relief au morceau.

Ce n'est pas grave car "History", c'est surtout l'album qui contient trois des meilleurs titres de l'artiste. Franchement "they don't care about us" (quel puissance!), "earth song" (opéra gospel en 3D!) et "stranger in moscow" (ballade d'envergure) sont les meilleurs titres de Jackson pendant cette décennie et je n'hésite pas une seconde à les placer à cotés de "thriller", "billie jean" , "beat it", "man in the mirror où "smooth criminal". Bien sur, on peut ne pas aimer mais musicalement, pouvait il faire mieux ? je ne pense pas.

Pas loin derrière, je place deux morceaux : l'ambitieux "history" avec des orchestrations qui ont franchement de la gueule (on y entend un passage gospel et divers samples). Axl Rose pompera un peu le morceau sur son "Chinese Democracy". Puis la ballade "little susie" avec son intro qui verse dans la musique classique et une performance vocale poignante de Michael. C'est du très haut niveau.

Bien sur, le reste de l'album n'est pas aussi bons mais il y a de bonnes choses.
J'aime beaucoup par exemple le funky "money", avec une instrumentation et un Michael très sobre. Nile Rodgers participe au morceau et comme bien souvent avec lui, c'est la garanti d'avoir un titre de qualité.
Sur "DS", c'est du hard rock bien riffu qu'on retrouve avec Slash en guest (ça commence à devenir une habitude) et ça fonctionne toujours, riff et solo compris.
Enfin, j'aime particulièrement le titre new jack-hip hop "this time around". Il y a une tension dans ce titre, une ambiance qui ne prête pas à la rigolade. Et puis avoir Notorious BIG en guest, ça donne tout de suite autre chose que le rap de Heavy D sur Dangerous.

Voilà voilà. Sinon je suis pas un grand fan de "childhood", ballade pourtant mignonne. Pas trop fan aussi du Rn'b un peu mièvre "you are not alone" de R.Kelly mais c'est pas dégueu.

Quand à la doublette new jack "tabloid junkie-2 bad", elle n'était pas nécessaire mais c'est pas désagréable. Et puis, ces deux morceaux ne s'éternisent pas inutilement comme c'était le cas dans le précédent album.

Au final, ce "History" est plutôt une très bonne surprise. C'est un album à mon avis qu'il faut écouter. Bien sur, l'époque de "thriller" est révolu et le disque est forcément un peu long et inégal. Mais l'ensemble reste solide et varié, plus agréable à mon sens que son album précédent. C'est personnellement le Michael que je préfère après la trilogie magique Jackson-Jones.

Comme dirait Erwin : un 4 fragile (mais un 4 quand même).

Le 26 Mai 2021 par FRANçOIS

Un groupe bien sympatoche mais même reproche que pour Winehouse : musique bien mais son trop propre et lisse, calibré, "FMisé" en somme. Le groupe ne se départira jamais de cette musique passe-partout, de l'incartade 'blue-eyed soul' ("White On Blonde") à l'inévitable 'virage électro' de "The Hush". Groupe typique pour lequel une compile suffit ("Greatest Hits", 2000).

Le 26 Mai 2021 par FRANçOIS

L'aura de ce chanteur dans les "milieux autorisés" me plonge dans une certaine perplexité, limite je serais davantage sur la ligne Laurent Gerra... :-) Celui-ci a une couleur bien 80's (logique), j'aime bien aussi "Comme un boomerang" avec Dani et sa reprise de "Mon manège à moi" mais sinon, c'est un peu le désert.

Le 25 Mai 2021 par K-ZEN

Bonne usine à tubes pop soul, très froide par instants voire glaciale. Comme si Michael Jackson (Heartless !) était devenu le chanteur des Chromatics. Je retiens les longues durées, « Faith » où un fragment de mélodie de Snow Patrol fait soudain irruption implicitement en bout de course, les nappes cotonneuses d’« Escape From LA » et « After Hours », prenant progressivement toute leur amplitude. Ainsi que le final ahurissant d’apesanteur « Until I Bleed Out » et ses sonorités synthétiques de jeu vidéo. Bien belle découverte.

Le 25 Mai 2021 par MARTIN LA BOTTE

Marco, je partage tes coups de coeur sur cet album attendu comme l'Arlésienne, voire quasi providentiel pour les fidèles de Sheila, tant ils finissaient par croire que le chant du cygne était paru en 2012 et s'appelait "Solide". Contrairement à Sylvie Vartan qui peut se permettre de revenir tous les 2 ans en studio d'enregistrement pour sortir un nouvel opus qui va invariablement bider, on sent que ce n'est pas sans peine(s) que Sheila a réussi à aller jusqu'au bout de ce "Venue d'ailleurs" sur lequel elle semble s'être investie comme jamais. C'est pour cette raison que, même si je trouve qu'il méritait davantage un bon 4 étoiles, je lui ai attribué un petit 5.
Ce qui me touche avant tout ici, c'est le spectre d'interprétations carrément bluffant d'une septuagénaire qui peut passer avec la même aisance, la même crédibilité, du rock le plus assumé et efficace à la pure chanson d'auteur sensible et dépouillée en passant par la variété pop acidulée qui a fait sa renommée. Avait-elle déjà chanté des textes aussi puissants, subtils et poignants que ceux de "La Rumeur" et de "Cheval d'amble" ? Hormis l'assez bouleversant "Je" sur l'album "On dit" en 83, je ne pense pas... Jamais je ne l'ai sentie aussi affranchie pour transmettre l'émotion la plus sobre, la plus pure et rendre magnifiquement grâce au remarquable talent d'écriture de Christian Siméon ou d'Amaury Salmon. Jamais, elle ne m'aura paru autant à sa place en rockeuse décomplexée sur l'excellentissime "Ooh la la" (mais pourquoi avoir attendu si longtemps avant de retenter une collaboration avec Keith Olsen ? Et il paraît qu'il y aurait 3 autres titres de cette Sheila "rock'n ricaine" en boîte).
Au rayon des très bonnes surprises, je retiendrai aussi le morceau d'entrée aux accents folk "Belle journée", tout en faux semblants, aussi apparemment doux que douloureux en profondeur. Et la chanson qui donne son titre à l'album "Venue d'ailleurs" : très belles harmonies, sensible, réconfortant et qui donne vraiment envie de croire aux âmes soeurs. Au rayon des 'petites déceptions' : les retrouvailles "Sheila & Nile Rogders", "Law of attraction" est un peu inférieur à ce qu'on était en droit d'espérer et supporte mal la comparaison avec les indépassables "Spacer" et autres "Charge plates and credit cards". Le morceau reste quand même de bonne facture et, sous forme de remix inspiré, pourrait facilement faire transpirer sur les dance floors, rien n'est perdu. Moins rattrapable, la faiblesse des paroles du jeune auteur qui a écrit "Baby Doll" et "Tous yéyé "(assez inexplicablement choisi comme premier extrait) sur des arrangements plutôt sympas au demeurant.

Voici donc un album auquel on ne peut souhaiter qu'une large audience et qui pourrait bien amener Sheila à la cérémonie des "Victoires" l'an prochain et lui offrir sa première nomination au titre de "Meilleure interprète féminine". Ce serait génial qu'elle soit enfin récompensée pour couronner une carrière inouïe, 60 ans de gloire et de galères pour une artiste digne et douée à (re)découvrir sans délai.

Le 25 Mai 2021 par THE NEW ANGEL D

Pour moi, ce n'est pas ça les "Gun's" ou du moins, ce n'est pas que ça. Je vois plus ce groupe comme un digne successeur des "Stones" ou de "Led Zeppelin" (même si tout est relatif quand on compare un groupe à coté de ces géants).

Le soucis ici, c'est que les Gun's se cantonnent à jouer un hard rock vaguement punk pendant une heure. Et à mes oreilles, ce mélange d'Aerosmith-Sex Pistols finit par devenir un peu rébarbatif.
Puis c'est aussi une histoire de feeling. Je n'aime pas trop cette prod' un peu garage, ce son qui manque paradoxalement de chaleur, le côté 'enregistrement en une prise'.

S'il faut choisir un album de rock sans concessions, je préfère nettement "Led Zep 2", "Sticky Fingers" ou encore "Rocks" et le 1er "Van Halen".

Mais quand même, je reconnais que l'album est de qualité et j'apprécie une bonne partie du matériel. Honnêtement, comment imaginer par exemple un concert des "Gun's" sans "Welcome to the Jungle", "Nightrain", "Mr Brownstone", "Paradise City" ou "Sweet Child of Mine" et "Rocket Queen" ? Impossible.

Sinon, j'aime aussi "It's So Easy" mais franchement "Out to Get Me", "My Michelle", "Think About You", "You're Crazy" (qui sera moins banal en version acoustique) et "Anything Goes" c'est correct mais pas ouf quand même.

Je préfère facilement la suite du groupe, le "Gun's" qui peut être aussi être roots ("Move to the City", "Dust'n Bones", "14 Years"), acoustique ("Patience", "One in a Million") , ambitieux ("November Rain", "Civil War", "Locomotive").

Avis mitigé donc pour ce "Appetite" encore trop brut et juvénile et qui ne représente à mon sens qu'une partie de l'ADN des "Gunner"s".

Le 25 Mai 2021 par BABYLON32

Ne pas mettre la note complète au chef-d'oeuvre qu'est Polnareff's est vraiment stupide !

Le 25 Mai 2021 par MONSIEUR P.

Superbe, magnifique !
J'attends avec impatience Metallica featuring Renaud, ça va envoyer du lourd !

Le 25 Mai 2021 par THE NEW ANGEL D

Avec Destiny, c'est l'heure de vérité. L'album doit non seulement être un succès et le groupe, qui a enfin un contrôle absolu sur leur musique, doit montrer de quoi il est capable. On remarque d'ailleurs que la tendance s'inverse. Sur les deux albums précédents, ils signaient seulement 2 compos. Ici, c'est eux qui signent tous les titres à l'exception d'un seul.

Et le pari est largement réussi. L'album est un succès artistique et commercial.

Les Jacksons ont beaucoup appris avec l'école Motown et le tandem Gamble and Huff. Ils le prouvent ici avec de bonnes compositions et vont également chercher de jeunes musiciens très talentueux comme Greg Phillinganes, Paul Jackson Jr, ou encore Paulinho Da costa.

Des noms qu'on retrouvera par la suite sur "Off the wall", "Thriller" et "Bad". De toute façon, c'est simple: une bonne partie des ingrédients qu'on retrouvera sur ces trois albums de malades sont déjà présent sur ce "Destiny". Il faut vivement conseiller à ceux qui pensent que Michael n'est rien sans Quincy Jones d'écouter ce disque.

Comme dans cette trilogie magique, l'inspiration est au rendez vous et on voit aussi que rien n'est laissé ici au hasard. L'album est varié et très travaillé.

La transe disco-funk de "shake your body" n'a, par exemple, rien à envier au futur "working day and night". Au contraire, j'ai même une préférence pour celle ci qui fait durer le plaisir pendant 8 minutes avec une partie instrumental assez ouf.
Plus concis, le funk "things i do for you" est du pur "off the wall" avant l'heure et c'est tout aussi bon.
On ajoute également le single disco funk "blame it on the boogie", plus léger, pour tripler la mise. Que du lourd.

Avec "all night dancin" , pas besoin d'attendre "beat it" pour entendre Michael sur un morceau bien rock. Moment fort de l'album, cette petite pépite nous offre un mélange assez atypique de funk rock et de rythm'n blues de haut niveau. Ça groove sévère et on a droit à de jolies passages de guitare.

La chanson titre "Destiny" est superbe avec ses couplets aériens et son refrain plus punchy. Tout est top dans ce titre, que ce soit la guitare acoustique au début du morceau, le refrain groovy et le final, sorte de feu d'artifice funky explosif.

Les autres titres sont bons également, avec une mention à la ballade consistante "push me away". Une bulle de douceur, morceau planent avec des orchestrations de haut niveau et un chant magnifique.

Destiny est vraiment un album à écouter. Légèrement plus pêchu qu'un "off the wall", il lui manque forcément les titres ovnis et transgressifs à venir comme "billie Jean" , "beat it", "thriller" et "smooth criminal" et c'est logique. Parce que c'est l'album où les choses très sérieuses commencent, le meilleur des Jacksons et celui qui annonce donc cette trilogie magique Michael-Quincy.

Note : 4.5 arrondi à 5.

Le 24 Mai 2021 par THE NEW ANGEL D

Quel chanteur a le niveau pour remplacer Ronnie Dio ? Il ne doit pas y en avoir des masses. Ian Gillan était donc pour moi le meilleur choix possible : il apporte la maîtrise et la puissance, mais aussi de la hargne et de la folie. Bref, tout ce dont le groupe a besoin.
Et si finalement c'était lui, LE vrai chanteur de Black Sabbath ?

Il y a plein de choses à dire sur "Born Again", ne serait ce que sur cette production.
Elle est de mauvaise qualité mais paradoxalement, elle apporte un certain charme à ce disque.

Musicalement, "Born Again" est plus proche de "Mob Rules" que de "Heaven And Hell". C'est à dire un Heavy Metal pêchu qui ne renie pas la passé du groupe.

La puissance de "Disturbing The Priest" (avec une prestation vocale de fou furieux,
digne du Metal God : rien que ça !) et la lourdeur de "Zero The Hero" conforme mon propos: ce sont deux des meilleurs titres de l'album.
Même sur le plus direct et speed "Trashed", le groupe est capable de proposer des ambiances et se montre convaincant.
Il y a aussi la ballade "Born Again", titre lent et mélancolique à souhait qui fait partie des meilleurs moments de l'album.

Le reste est un ton en dessous et plus convenu. Ceci dit, "Digital Bitch" envoie le bois et son refrain est accrocheur. Il y a juste en fait ce "Hot Line" qui déçoit, avec un bon début mais qui s'embourbe par la suite.

Ce n'est pas leur meilleur album mais c'est le dernier bon Sabbath pour moi et c'est (si on excepte certains album période Ozzy) celui que j'écoute le plus maintenant. Le groupe, à mon avis, n'aura pu grand chose à dire par la suite : entre le heavy fm banal et très typé 80"s avec Tony Martin ou le Heavy Doom poussif avec Dio.

3.5 arrondi à 4.