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The BEATLES
ABBEY ROAD


Le 12 Janvier 2020 par APSA


A part "Maxwell's silver hammer" et "Octopuss's garden", j'écoute tout sur cet album, et ce que j'entends, c'est de la musique de haute qualité. On ne trouve pas un chef d'oeuvre à chaque chanson, mais il n'y a pas de morceau faible sur la totalité de la face B.

Des chefs d'oeuvre, par contre, il y en a deux selon moi, et ils sont signés Harrison.
"Here comes the sun", ça met l'été dans mon coeur. L'hymne de toute période de canicule, ou tout simplement du retour des beaux jours. L'hymne du solstice d'été, par exemple, qui est également la fête de la musique, et donc des mélomanes que nous sommes.

Techniquement, les Beatles sont ici à leur apogée, en tant que groupe. Ils n'aiment pas forcément ce qu'on leur demande de faire, mais Dieu qu'ils le font bien !
Qui, à l'écoute des premiers albums, aurait pu imaginer Ringo faire un solo de batterie comme celui de "The end" ? Sans parler du trio de guitares sur ce même morceau.
"Apothéose" est le mot qui convient pour qualifier cet ultime opus des frères scarabées.

S'ils avaient mis "Don't let me down" et "Old brown shoe" à la place de "Maxwell's" et "Octopuss's", on aurait eu un album parfait, qui aurait mérité 6 étoiles.





The BEATLES
LET IT BE


Le 12 Janvier 2020 par APSA

Excellent résumé du contexte par Dantes !

Les scarabées, après le double blanc, voulaient retourner aux sources de leur musique, le rock pur et dur.
Parfois, à trop vouloir bien faire, on n'atteint pas le résultat escompté.
Car ici, ce qui marche le mieux, ce sont les chansons non-rock (on dira "pop"), telles que "Let it be" et "Across the universe". "The long and winding road" également.

En fait, de la bonne rock-music, ils n'avaient jamais cessé d'en faire, si ce n'est leur année sabbatique en 1967.
C'est pas grave. C'est les Beatles. "You are forgiven !", comme dirait Pete Townshend.





The BEATLES
THE BEATLES


Le 12 Janvier 2020 par APSA

Débarrassés de leurs costumes de magiciens, les scarabées nous reviennent en force, avec une frénésie d'inspiration qui leur impose d'enregistrer leur premier (et unique) double album.
Il y a de tout ici, c'est une véritable caverne d'Ali Baba.

Ils font ici des merveilles, dans des morceaux qu'on qualifiera de "pop".
Mais pour ma part, c'est en tant que rockers qu'ils m'impressionnent tout particulièrement dans cet album.
"Back in the USSR ... Everybody's got something to hide ... Birthday ... Savoy truffle ... Revolution (le vrai, qui n'est pas dans l'album mais aurait du y être) ... le bluesy Yer blues"
Ce qui m'a tué (et me tue encore, j'en suis toujours pas revenu depuis 35 ans), c'est surtout "Helter skelter".
Ca sonne sombre, très sombre, sadique, pervers, et c'est pas George Manson qui dira le contraire.
J'en reviens pas que ce soit Mc Cartney qui ait pondu ça.

Des dieux, il n'y a pas d'autre explication plausible ...





The BEATLES
MAGICAL MYSTERY TOUR


Le 12 Janvier 2020 par APSA

Moins sophistiqué que Sgt Pepper, mais avec la même finalité : retranscrire l'état d'esprit qui prévalait dans le milieu artistique de l'époque, dans le Swinging London comme dans le Haight-Ashbury.
Ca planait sec ! Ca volait haut !

Mais par rapport à d'autres groupes, notamment californiens, il règne ici comme un sentiment de "les autres le font, alors nous aussi on doit le faire".
Les groupes californiens auxquels je me réfère écrivaient des morceaux de musique (folk, rock, blues, country), et y incorporaient des pincées de psychédélisme.
Alors qu'ici, on dirait que le mot d'ordre est de faire du psychédélisme à tout prix, sans vraiment se soucier du socle musical de base.
Le résultat est donc unique et inclassable. On peut aimer à la folie comme on peut être définitivement rebuté.

Avec les Beatles, on n'est pas forcément rebuté de façon définitive car il est possible à chaque instant qu'on puisse réellement apprécier tel ou tel morceau qu'on croit ne pas aimer, même si ça ne durera pas longtemps.
C'est ça, le pouvoir du talent.





The BEATLES
SGT. PEPPER'S LONELY HEARTS CLUB BAND


Le 12 Janvier 2020 par APSA

Sgt Pepper et Magical mistery tour font tous les deux partie de la période "flower power", "kitsch", des Beatles.
Partant de là, on aime ou on n'aime pas. Il n'en demeure pas moins que quoi qu'ils fissent, nos sympathiques scarabées, quand ils étaient encore en famille, nous pondaient toujours des bijoux.

Pour ma part, trop d'instruments divers sur ces morceaux à mon goût. A choisir, pour faire dans le psyché, je préfère encore les effets électroniques.





The BEATLES
REVOLVER


Le 12 Janvier 2020 par APSA


Ce que j'apprécie dans Rubber soul et For sale, c'est le fait qu'ils s'écoutent bien dans l'ensemble, il y a une sorte d'esprit musical (avec, bien sûr, ça et là des petites fritures sur la ligne, mais rien de choquant).
Avec Revolver, en revanche, il y a du "j'adore !" et du "ouais, bof ..." (dans mon système de valeurs, il va sans dire).

Par exemple, "Got to get you into my life", "Yellow submarine", "Good day sunshine", "Eleanor Rigby", et "Love you to", très peu pour moi.
Alors que je suis fan de "Taxman", "And your bird can sing" (mes 2 préférées ex-aequo), "She said she said" et "I want to tell you".
Je suis fier pour les 2 guitaristes d'avoir opté pour la distorsion, et avec le résultat qu'on connaît, parce que personne avant eux ne l'avait fait (pas à ce niveau de saturation, à ma connaissance).
Bon Dieu, ces arpèges à la disto (et le solo) dans "And your bird can sing".
Cette basse du tonnerre de Dieu (encore Lui) dans "She said she said" et "Taxman".

N'oublions pas que les chansons ont commencé à être enregistrées dès février-mars, et qu'on peut estimer leur conception à l'hiver 65-66.
Il y avait déjà eu de la fuzz-bass sur "Think for yourself" dans l'album précédent.
Et le chef d'oeuvre interplanétaire que fut "Day tripper" dans l'intervalle. "Paperback writer" suivra, avec les mêmes ingrédients : distorsion et basse "funky".

Une façon de dire que quoi que j'aime dans cette période dorée des late-sixties, les Beatles restent les Dieux vivants, l'Alpha et l'Oméga. Le Nirvana étant atteint avec leur ultime cadeau, Abbey road.

Ils ont été brillants dans tous les styles qu'ils ont abordés, des surdoués de la production.
Et Revolver en est l'illustration (notamment en ce qui concerne les titres que j'ai personnellement mis en avant), il sonne résolument "1966" dans le sens où cette année est celle de l'utilisation de la disto par certains groupes (notamment britanniques), donc le point de départ de l'histoire du Hard Rock.
Merci John, merci George.

Bien que je n'aime qu'une moitié de l'album, cette moitié est tellement immense qu'il en résulte un 5* pour l'ensemble.





The BEATLES
RUBBER SOUL


Le 12 Janvier 2020 par APSA


Perso, je pense que Rubber Soul et Revolver sont indissociables. Musicalement, il y a des différences entre les deux. La distorsion est très présente sur Revolver, ainsi que les effets électroniques.
Mais les deux albums participent au même processus d'évolution musicale, comme l'auteur le dit dans la chronique.

On pourrait rétorquer qu'il y a du Revolver dans Sgt Pepper, et que finalement chaque album des Beatles n'est que le stade d'évolution qui suit l'album précédent.
Ca ressemblerait à la vérité.

Mais comme dit dans la chronique, il y a un caractère "nouveau" dans la chose. Help, à mes yeux, avait été un album raté (malgré de bonnes chansons), car sans âme.
For sale était le 1er album donnant des signes de maturité des Scarabées. Des airs folk, de la 12-cordes en veux-tu en voilà, un peu de soul (What you're doing), mais Help a brisé l'élan.

Et là, avec Rubber soul et Revolver d'affilée, on a ce fameux point de départ de l'évolution musicale et de l'identité Beatles à titre individuel (avant, l'identité était collective).

C'est après avoir entendu "Bells of rhymney" des Byrds (les deux groupes s'admiraient mutuellement), que Harrison a trouvé son riff pour "If I needed someone". Titre qui, au passage, est mon préféré de l'album.

Un très bon album, mais pour moi le meilleur est Abbey road. Le double blanc comporte des morceaux phénoménaux également.





GENESIS
SELLING ENGLAND BY THE POUND


Le 12 Janvier 2020 par NONO


@APSA : Commentaire très juste ! Pour moi, c'est clair, il y a un avant et un après "Selling", concernant Genesis.
"Selling" est le premier album de Genesis vraiment équilibré, leur premier chef d'oeuvre réel selon moi.
J'ai du mal avec les albums précédents. "Nursery cryme" et "Foxtrot" ont beau être souvent plébiscités, je trouve qu'ils sonnent encore très "amateur" et manquent sérieusement de structure.





GENESIS
SELLING ENGLAND BY THE POUND


Le 11 Janvier 2020 par APSA


J'ai bien aimé Nursery crime, mais Selling England reste pour moi THE album de référence de Genesis.
Il n'y a que "More fool me" et "Cinema show" que je n'écoute pas, sur ce disque.

J'ai découvert le groupe avec "I know what I like", et je continue d'apprécier ce titre, mais le chef d'oeuvre absolu est bien entendu "Firth of fifth".
Comme beaucoup, j'ai également plus qu'apprécié le petit bijou instrumental qu'est "After the ordeal", d'ailleurs je l'écoute aussi régulièrement que Firth of fifth, de façon individuelle.

Sur le plan musical, Tony Banks m'a vraiment impressionné. Difficile de tarir d'éloges à son égard.
Quant à Steve Hackett, déjà intéressant au sein de Genesis, c'est avec son 1er album solo qu'il m'a émerveillé.
Mais ceci est une autre histoire ...

L'album vaut 5 étoiles. La perfection n'existe pas, sous les Cieux ! (perfection = 7 étoiles, alors ne soyons pas radins avec les étoiles)
Un must-have pour tout mélomane sincère et reconnu comme tel.





RUSH
CLOCKWORK ANGELS


Le 11 Janvier 2020 par MAGNU


C'était un grand Tom ;)





CYMANDE
CYMANDE


Le 11 Janvier 2020 par BUKO


Le genre d'album qu'on peut écouter une centaine de fois sans se lasser. Très bon du début à la fin. Impossible de ne pas bouger au minimum la tête sur cette musique! Pour ma part je ne le trouve pas du tout long (mais c'est subjectif) et les compositions sont assez variées. Un must de l'afro/funk.





The SHAGGS
PHILOSOPHY OF THE WORLD


Le 11 Janvier 2020 par CLANSMAN57

C'est assez insupportable à la première écoute, mais à la seconde, il y a... quelque chose.
Je pense qu'elles débutaient tout juste et avaient encore plein de choses à apprendre.
En résulte un disque très atypique.
Le principal dans un groupe, c'est de s'amuser et on dirait que c'est le cas ici.

C'est pas possible de noter.






The WHO
TOMMY


Le 11 Janvier 2020 par APSA

En réécoutant l'album, je viens de m'apercevoir que j'ai oublié de mentionner l'excellent "Christmas" qui sonne un peu plus comme ils avaient l'habitude de sonner avant cet album.
C'est d'ailleurs le 1er morceau auquel j'ai adhéré en découvrant l'album.

J'aurais pu évoquer également "Amazing journey" qui ne paye pas de mine sur les 1ères mesures, il faut attendre les 1ers roulements de batterie pour que le morceau commence vraiment. Mais surtout, le refrain est d'une grande beauté, trop court hélas.
La version du film est un grand moment, tant au niveau musical que visuel.

Quant à "Sparks", je l'ai tout simplement confondu avec "Underture". En fait, "Sparks" s'écoute très bien, sans indigestion. C'est de la bonne musique, tout simplement, sans autre ambition que de faire voyager l'auditeur à travers les méandres de ses pensées les plus diverses.

Bref, un excellent disque pour ma part, et un film qui m'a marqué encore plus que je ne le pensais.
Ici, plus que jamais, Pete Townshend est GRAND. Autant au micro qu'à la guitare. Le talent de Keith Moon, ainsi que de John Entwhistle, est ici évidence.
Quant à Roger Daltrey, c'est surtout dans le film qu'il est mis à l'honneur. Tommy, c'est lui. Et réciproquement.





RUSH
CLOCKWORK ANGELS


Le 11 Janvier 2020 par BAKER

Hommages à Neil Peart qui vient de nous quitter.

The Garden sera donc par défaut la dernière chanson de Rush, et c'est une des plus belles fins d'un groupe de rock.





David BOWIE
BLACKSTAR


Le 10 Janvier 2020 par RICHARD


Quatre ans ce jour que David Jones est parti. Bowie à l'image de ce chef d'œuvre demeure quant à lui un compagnon de route et de vie à jamais présent.





Les RITA MITSOUKO
LA FEMME TROMBONE


Le 10 Janvier 2020 par NONO

@ Le Baron... et dans ce même titre de Boby Lapointe : ne surtout pas oublier la strophe : "Encore faut-il que la tronc pète" !





Les RITA MITSOUKO
COOL FRéNéSIE


Le 10 Janvier 2020 par FRANçOIS

A la revoyure (ou plutôt aux réécoutes), des titres comme "Cool Frénésie", "Alors c'est quoi" ou, sur d'autres albums, "Y'a d'la haine", "Les amants" ou même "Ding Ding Dong" sont pas mal, leur charme finit par agir. Mais je préfère quand même leurs années 80. Un best-of est sorti en 2019, assez semblable, à quelques titres près, au précédent ("Bestov" en 2001). Absence encore une fois de "Tongue Dance", un titre de l'album "Marc et Robert" pourtant sorti en single. Dommage, j'essaierai de le choper en single.





The SHAGGS
PHILOSOPHY OF THE WORLD


Le 10 Janvier 2020 par LARGEUR

On dirait des gens qui n'ont jamais fait de musique, qui se mettent à faire un groupe, et enregistrent en improvisant pendant 3/4h. C'est pas un "ovni musical" c'est une piège à con. J'ai pitié pour ceux qui osent mettre la note maximale à cette connerie. C'est comme la peinture, on scotche grossièrement une banane sur une toile, et des abrutis achètent ça des millions parce que "ça veut dire quelque chose" ça veut dire "je t'ai entubé" rien d'autre.
Trout Masl Replica c'était du n'importe quoi aussi mais c'était quand même de la musique, faite par des musiciens compétents, c'était du bordel "contrôlé" donc on peut aprécier, ici on a fait venir des doublures pour jouer avec le groupe original derrire la scène, sauf que le groupe original n'est pas là.





The WHO
TOMMY


Le 10 Janvier 2020 par APSA


"Tommy", des Who ? Une oeuvre-culte, tout simplement.
Pourquoi j'ai parlé d' "oeuvre"-culte au lieu d' "album"-culte ?
Parce qu'au départ, j'ai vu le film "Tommy", puis j'ai écouté l'album, et enfin j'ai vu les Who (à la télé) jouer des morceaux de l'album à Woodstock.
Aussi, il arrive que je préfère telle ou telle version (film/album/concert), mais ça reste "Tommy" quand-même.

De nombreux grands moments musicaux :

- "1921" : Pete Townshend tel que je l'adore à la guitare. De l'harmonie, de la fluidité (arpèges, accords arpégés qui résonnent), pour moi c'est CA la grande force de Townshend en tant que musicien. En plus il chante très bien, c'est sensuel.
Tout à coup, le vent se lève : "What about the boy ?" (he saw it all).
Alors la grêle s'abat, les éclairs frappent : "You didn't see it, you didn't hear it !".
Puis finalement l'orage se dissipe, ne reste qu'une fine pluie (magnifiques accords arpégés, basse ronronnante) : what about the boy ? (hein, maintenant qu'on lui a martelé qu'il n'a rien vu, rien entendu, et qu'il ne dira rien, eh ben il est devenu aveugle, sourd, et muet)

- "Eyesight to the blind" : jolis accords syncopés et roulements de tambour (ainsi que roulements de basse).
Dans le film, c'est Eric Clapton qui reprend le titre à sa façon, et ça vaut vraiment le détour.

- "Cousin Kevin" : morceau magique. Quelle profondeur, ce mélange d'arpèges et de tambour, de voix graves et aigües, ce jeu de cymbales pendant le refrain chanté en choeurs à se décrocher les mâchoires ... I'm high on emotion !
C'est tout simplement mon titre préféré de l'album : merci John (Entwhistle) !

- "The acid queen" : superbe prestation vocale de Townshend. La partie instrumentale centrale, avec le riff de basse repris par la guitare, puis par la batterie, est magistrale.

- "Pinball wizard" : là, ça bouge quelque peu, le médiator de Townshend est en totale vibration cosmique avec les 6 cordes de l'instrument divin. La fuzz-bass d'Entwhistle résonne dans les airs, d'ailleurs son jeu de basse (sans fuzz) est remarquable pendant le thème également.
Superbe prestation à Woodstock.

- "Go to the mirror" : très agréable également, avec un riff qui colle bien. Mais pour une fois, ce que j'aime le plus ici ce sont les paroles qui riment bien. Dans le film, on a droit à la bonne bouille de Jack Nicholson pour interpréter le morceau.

- "Smash the mirror" : un bon morceau d'inspiration blues-soul/rock-soul pour signifier au pauvre garçon qu'on en a marre de sa cécité-surdité-mutisme. La faute à qui ?
La scène du film est magistralement interprétée par l'actrice principale (qui fait des moulinets avec ses cheveux pour souligner le côté agressif de la chose), et à la fin c'est ni plus ni moins par la baie vitrée de l'appart qu'elle jette le pauvre Tommy (Roger Daltrey) dans le vide - clé de sa guérison.

- "I'm free" : soyons franc, la version album n'est pas terrible (et du coup la version live à Woodstock non plus). En revanche, la version du film est terrible ! Les accords principaux sont joués à la guitare électrique, ils raisonnent longuement, de façon mythique, puis ça part en distorsion façon heavy-rock et Roger-Tommy qui s'époumone "IIIIIIII'mmmm free !!!", fou de joie. Ivre de bonheur, ayant retrouvé la parole, la vue et l'ouïe suite à son vol plané par la baie vitrée de l'appart à maman.
Meilleur moment du film, et meilleure version du titre jamais entendue par moi à ce jour.

- "We're not gonna take it" : apothéose de l'album, du film, et de la prestation à Woodstock. La meilleure version est à mon avis celle de Woodstock, tant sur le plan strictement musical qu'eu égard à la qualité de la prestation scénique typique des Who (déhanchements convulsifs de Daltrey, moulinets de Townshend, gesticulations de maniaque et litres de sueur de Keith Moon).

Pour moi, "Tommy", pris dans son ensemble (album, film, concerts), est un chef d'oeuvre, ni plus ni moins. S'il y a bien quelques moments un peu lourds à l'écoute, ils sont généralement assez courts (sauf "Sparks" bien sûr), mais avec la technologie CD, plus de problème, il suffit de créer une playlist.
Une fois ceci fait, c'est un disque que j'écoute avec autant de plaisir que "Blows against the Empire" de Kantner&Co, et en prenant les mêmes dispositions relatives au confort physique et spirituel.

5 étoiles et plus si affinités !





The WHO
THE WHO SELL OUT


Le 10 Janvier 2020 par APSA

Moi aussi, j'aime bien cet album, surtout en comparaison du précédent (dont le seul titre valable à mes yeux est "A quick one").

La présentation, l'agencement, c'est une première bonne surprise. Un peu d'humour n'a jamais fait de mal. Daltrey baignant dans des fayots, ça me rappelle la scène, presque 10 ans plus tard, dans le film "Tommy", où la mère de Tommy voit son appartement subir un raz-de-marée de fayots, pendant qu'elle chante "A son is born tonight".
"The Who sell out" veut plutôt dire "Les Who liquident le stock". Ils se posent en animateurs commerciaux ultra-efficaces.
Sans doute leur façon à eux de critiquer la société de consommation, un peu comme Jefferson Airplane avec la pochette d'After bathing at Baxter's.

La meilleure surprise est musicale. Parmi mes morceaux préférés :

- "Tatoo" : magnifique chant de Daltrey et non moins magnifique jeu de guitare de Townshend. Une façon gentille de se moquer de la mode du tatouage.

- "Our love was" : jolie suite d'accords, qui caractérise d'ailleurs le style de Townshend. Avec des parties de basse typiques là-encore du groupe (basse-solo).

- "I can see for miles" : morceau-phare de l'album, difficile de dire pourquoi il est bon, parfois les choses sont tellement évidentes qu'on renonce tout simplement à les justifier.
La fille dont il est question dans les paroles est prévenue : la prochaine fois qu'elle commet une infidélité, elle se fera démonter en bonne et due forme (comme Pete par Roger, à l'époque, ou les chambres d'hôtel par Keith). Non mais !

- "Silas stingy" : très intéressante compo de John Entwhistle, avec une structure basée sur la partie de basse. Comme d'habitude Entwhistle se complait dans des thèmes lyriques plutôt sombres (la grande faucheuse), mais sur une musique entraînante.

- "Sunrise" : mon titre préféré, j'adore la couleur musicale, du psychédélisme nostalgique. Difficile de comprendre le sens des paroles, mais peu importe. Dans la famille "psyché", c'est généralement la musique et ce qu'elle véhicule chez chacun sur le plan émotionnel qui est important. Le chant faisant partie intégrante de la musique.







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