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Howard SHORE
THE LORD OF THE RINGS: THE FELLOWSHIP OF THE RING


Le 08 Mars 2018 par CLANSMAN57


Je réécoute pas mal cette BO ces temps ci et je me surprends à l'apprécier énormément.
Elle s'écoute très bien, car inspirée de bout en bout, pas le temps de s'ennuyer, bien que l'ensemble demeure essentiellement sombre.

Quelle bonne idée que d'avoir utilisé deux chorales, une adulte et l'autre enfantine.
La première pour les séquences épiques, grandiloquentes, voire angoissantes et la seconde intervient pour le tragique, rien de tel que des voix d'anges pour ce registre.

Le gamin soliste est touchant, ses interventions sont bien placées.
Elizabeth Fraser apporte sa touche mystique lorsqu'arrive la mort de Gandalf, accompagnée de choeurs bien sentis.
Pouce levé pour les deux compositions d'Enya et sa belle voix, d'une douceur extrême.

Howard Shore a fait du très bon boulot en jonglant avec divers climats.
Les Terres du Milieu comme si on y était!









LED ZEPPELIN
IN THROUGH THE OUT DOOR


Le 08 Mars 2018 par ANONYME

un conseil de vieux fan
prenez le rough mix de la derniere réédition
ajoutez les 3 titres non employés et échoués sur coda
mixer les à votre guise en essayant de suivre le track list de 1979 au mieux et en insérant les titres plus rock quand l album commence à etre un peu mou
et réécouter
certainement leur moins bon album , dispensable bien sur mais écoutable
essayer et comparer avec l' original





The POLICE
GHOST IN THE MACHINE


Le 08 Mars 2018 par NONO


Moi non plus je n'aime pas trop cet album globalement, je trouve qu'une désespérante platitude s'en dégage avec souvent des morceaux bien trop linéaires et trop longs.
Mais, mais.... je dois dire qu'"Invisible Sun" et "Evey little things she does is magic" sont parmi mes titres préférés du combo, tout album confondu.
Enfin, j'aime assez "Secret Journey" et "Darkness", rejoignant un peu ce que Police faisait auparavant.
Donc pour moi : globalement bof bof, avec pourtant quelques pépites absolues qui ne suffisent pas à en faire un album convaincant.

Note réelle : 2.5/5





The POLICE
GHOST IN THE MACHINE


Le 08 Mars 2018 par NONO


J'ai toujours trouvé beaucoup de similitudes entre "Spirits in the material world" et "Caught in the balance" de Toto : l'arrangement rythmique (le synthé surtout). Suis-je le seul ?
Sinon j'aime assez l'album. Pas le meilleur de Police, mais pas mal quand même.





PERTURBATOR
THE UNCANNY VALLEY


Le 07 Mars 2018 par BORAHKRETH


Je tiens juste à préciser qu'il n'a jamais été guitariste de Black Metal. Cette info (fausse) a été dégainée une fois par je ne sais plus quel webzine il y a des années, et tout le monde sans exception la reprend pour présenter PERTURBATOR, ce qui m'énerve. Il jouait dans un groupe de Metal, en effet, mais pas de Black Metal. Et pour ce qui est de la fin de Souls At Zero, il s'agit d'un extrait du film Freaks. Voilà voilà.

Pour l'album en lui même, c'est une grosse tuerie, comme tout ce qu'a fait James (même si Terror 404 est légèrement en-dessous du reste, et que son 1er EP "The Night Driving Avenger est loin d'être indispensable). Il y a juste Souls At Zero qui ne me convainc pas, raison pour laquelle je ne mets pas 5/5, mais tout le reste de l'album est très bon. Je lui préfère néanmoins Dangerous Days, disque avec lequel je l'ai découvert (comme beaucoup), mais Uncanny Valley reste un indispensable !





The ROLLING STONES
BEGGARS' BANQUET


Le 07 Mars 2018 par CHRIS06


Cet album est probablement un des meilleurs du groupe. Je connais que très très peu d'œuvre qui dégage une telle ambiance, une telle cohérence,rien de jamais impressionnant mais toujours juste. C'est surtout que les lignes mélodiques sont de grandes qualités et possèdent toutes une âme.
Un album génial.





Ted NUGENT
CAT SCRATCH FEVER


Le 06 Mars 2018 par LEO


Si je ne devais garder qu'un album de TED NUGENT, ce serait ce lui-là !
Cat Scratch Fever est pour moi encore plus réussi que ne l'était le premier album car il reste excitant sur toute sa longueur et n'est pas entâché de titre fleuve comme "Stranglehold" (et son jumeau "Writing On The Wall" sur Free-For-All) ou de compo secondaire telle que "You Make Me Feel Right At Home".
Ici TED va à l'essentiel même sur les mid-tempo comme "Live It Up" et "A Thousand Knives" ou l'instrumental "Home Bound".
Le classique "Cat Scratch Fever" ouvre les hostilités, puis TED passe à la vitesse supérieure pied au plancher sur le furieux "Wang Dang Sweet Poontang".
"Death By Misadventure" est bien groovy tandis que "Live It Up" possède un rythme façon Bo Diddley.
"Home Bound" est un instrumental ultra mélodique, dans lequel le père NUGENT montre l'étendu de son talent et prouve qu'il n'est pas qu'une brute épaisse.
L'efficace "Workin' Hard, Playin' Hard" est le titre le plus long du disque avec ses 5mn44s au compteur (les autres morceaux oscillants entre 2mn34s et 4mn48s). on est loin des 8mn24s de "Stranglehold" !
J'adore le court et énergique "Sweet Sally" qui amène un vent de fraîcheur enthousiasmant.
"A Thousand Knives" calme un peu le jeu mais le morceau reste intéressant.
Contrairement à JASPER LEE POP, j'apprécie beaucoup le bluesy "Fist Fightin' Son Of A Gun" et le plus hard "Out Of Control" qui referme l'album.
De mon point de vue il n'y a aucun temps mort sur ce troisième album de TED NUGENT, ce qui n'était pas forcément le cas du premier album et encore moins pour ce qui était du perfectible Free-For-All. cette belle unité ne se reproduira plus jamais par la suite, c'est pourquoi à mon humble avis Cat Scratch Fever est le meilleur album de TED NUGENT, du moins, son plus abouti dans sa globalité.





Ted NUGENT
FREE-FOR-ALL


Le 06 Mars 2018 par LEO


Ce deuxième album en solo de TED NUGENT a été souvent sujet à caution, en premier lieu à cause de l'éviction du chanteur/guitariste Derek St. Holmes qui ne participe qu'à trois titres sur neuf.
Il est vrai qu'il y a à boire et à manger sur ce disque qui alterne réussites et déceptions.
Si les vifs "Free-For-All" et "Dog Eat Dog" sont excellents, "Writing On The Wall" avec sa structure et son tempo lent à la manière de "Stranglehold" m'ennuie encore plus que son aîné sur le premier album.
Le très Rock "Turn It Up" et le mid-tempo "Street Rats" à la rythmique groovy sont par contre très réussis.
En revanche je ne suis pas du tout fan de la ballade "Together" qui fait un peu tâche pour tout dire.
L'entraînant "Light My Way" est bien sympa mais le rigide "Hammerdown" avec son riff Heavy fait un peu forcé sur les bords. pas franchement essentiel.
"I Love You So I Told You A Lie" termine l'album sur une note plutôt positive mais on voit bien quand même que l'album Free-For-All fait un peu les montagnes Russes avec des compos probantes succédant à des morceaux beaucoup plus improbables.
Je retiens donc six titres sur neuf ce qui n'est pas si mal que ça au final mais ce deuxième opus peine quand même à convaincre face au premier 33t.
Mais qu'importe puisque le troisième album rattrapera largement le coup....





William SHELLER
COMME DANS UN VIEUX ROCK AND ROLL


Le 06 Mars 2018 par MR LARSEN

Merci Korama de chroniquer William SHELLER, un artiste rare mais ô combien important dans la chanson française (de qualité) ! Pas de note sur cet album dont je ne connais que les classiques, mais une invitation à poursuivre la discographie du sire, en particulier les derniers albums qui comptent quelques-unes de ses plus grandes chansons ("Centre-ville", "Loulou" et bien sûr "Un homme heureux").





Ted NUGENT
DOUBLE LIVE GONZO!


Le 06 Mars 2018 par JASPER LEE POP

@ Long John Silver

Merci pour ta Kro-Express, camarade. J'ai failli trousser une de mes intros en parlant de Céline, figure-toi! Moi, je suis grand fan du Voyage, c'est Mort à crédit que je n'ai pas réussi à terminer.





Ted NUGENT
DOUBLE LIVE GONZO!


Le 05 Mars 2018 par LE KINGBEE


Un Incontournable de la fin seventies. Probablement l'un des 10 meilleurs Live de la décennie. Excellente chronique qui donne envie de réécouter ce pur moment de rage plein de quiétude.





The ROLLING STONES
TATTOO YOU


Le 04 Mars 2018 par FEELGOOD

Nono, loin de moi l'envie de t'infliger un "sermon"... Je me suis contenté de réagir à ton commentaire, de façon posée et argumentée et regrette que tu te focalises plus sur le nombre de lignes que sur le fond. Il est vrai que lorsqu'un sujet me passionne, j'ai du mal à m'arrêter, d'où ces 40 lignes... En ce qui concerne les vieux groupes, il faut distinguer leur répertoire scénique, souvent figé ( cela est aussi valable pour Kiss, Alice Cooper ou Black Sabbath) de leur production discographique autrement plus riche et variée, en particulier celle des Stones, qui couvre six décennies. Je ne pense sincèrement pas que les Stones aient fait comme si on était encore dans les sixties. Le groupe a longtemps été pris entre le conservatisme de Richards et le goût, parfois discutable, de Jagger pour les nouvelles tendances musicales. Pour en revenir à ce Tatoo You, et je conçois parfaitement qu'on puisse le détester -aucun problème- , il n'en est pas moins très varié, qu'il s'agisse des morceaux rock comme Start Me Up, du blues Black Limousine, du funk rock de Slave, de la chouette ballade Waiting On A Friend ou du néo-psychédélique Heaven.
Cordialement.





DISNEY
LA BELLE ET LA BETE


Le 04 Mars 2018 par MARCO STIVELL

Merci beaucoup ami Clansman Mosellan pour ce commentaire sincère et qui fait vraiment plaisir.
Ce "chantier Disney" ne s'adresse pas à tout le monde, il y a mille et unes façons beaucoup plus terre-à-terre (et négatives) de mentionner les studios.
Le choix a été vite fait : la passion des films et des notes qui les accompagnent, le vécu car l'un ne va pas sans l'autre si on a grandi avec, vous l'avez très bien dit !
Et puis j'aime assez l'idée que c'est peut-être la seule manière de parler de quelque chose qui s'étend sur plusieurs décennies (bientôt huit complètes, au moins pour les films d'animation), avec un degré de succès plus ou moins égal, et qui n'est pas près de s'arrêter.
Merci pour votre fidélité. Bien cordialement.





PERTURBATOR
THE UNCANNY VALLEY


Le 04 Mars 2018 par DINICED


Je découvre "Perturbator" avec cet album et je suis assez emballé, ce qui n'est pas peu dire. Musique électronique, succube sexy sur fond rose, logo tube néon publicitaire, c'était bien mal barré pour le Metalhead que je suis...
Ancien guitariste de Black Metal ? Bon, corde sensible oblige, je saute la barrière des préjugés.
Je suis moins fan de "Femme Fatale" et "She Moves Like A Knife" mais le reste me plaît beaucoup, surtout "Neo Tokyo" et "Sentient".
En festival avec "Napalm Death", "Dehuman" et "Cannibal Corpse", ça par contre, je sais pas si je suis prêt pour le mélange ^^.
Chouette découverte.





The ROLLING STONES
TATTOO YOU


Le 03 Mars 2018 par NONO

Bon, OK... J'ai tempéré ma critique sur "Tatoo you" par un commentaire plus porteur (pour l'album "Beggars banquet"), non pas pour me justifier mais pour recadrer mon sentiment vis-à-vis du groupe, en mentionnant tout de même certains points positifs.
A peine ai-je eu le temps d'envoyer mon nouveau post, que je reçois indirectement un sermon de Mr. Feelgood (40 lignes 1/2 exactement !) comme quoi mon avis serait discutable.
OK, j'entends... je ne prétends pas avoir le "goût universel"; ceci dit l'exception confirme la règle, je maintiens droit dans mes bottes qu'il y a certains groupes (dont les Sones), "intouchables". C'est comme critiquer le veau d'or : impossible. C'est quand même terrible...





The ROLLING STONES
BEGGARS' BANQUET


Le 03 Mars 2018 par NONO


@ARTHOFZAFT : En fait, dans mon post précédent sur les Stones (pour l'album "Tattoo You") je voulais direque, selon mon impression, le groupe a capitalisé pendant des dizaines d'années après un certain lot de très bons crus. Et ce "Beggars Banquet" effectivement est un de leur TRES bons cru. Et comme tu le dis bien, les Stones étaient à ce moment en phase avec leur époque. Let It Bleed, Beggars Banquet, Sticky fingers, Exile On Main Street, Some Girls.... OK c'est du grand classique, personne ne me dira le contraire. Mais ce que je trouve édifiant (et pas forcément dans le bon sens du terme), c'est qu'ils continuent à se croire, en 2018, dans les sixties, sans avoir à mon avis suffisamment cherché à se renouveler au fil des décennies. On fait toujours cette comparaison avec les Beatles, mais eux se renouvelaient complètement d'album en album. Les Stones, c'est un peu "t'en connais une, tu les connais toutes", et ce de 1965 à 2018....
Allez... 4/5 pour ce disque.





The ROLLING STONES
TATTOO YOU


Le 03 Mars 2018 par FEELGOOD

J'ai déjà donné mon avis argumenté sur ce Tatoo You mais me permets de réagir aux propos de Nono. J'ai d'autant plus de mal à comprendre son soulagement initial («  Enfin quelqu'un qui avoue ne pas être fan des Stones ! ») que ce groupe a toujours été abondamment critiqué, souvent avec une extrême virulence, tant par les critiques (si mes souvenirs sont exacts, celui du Point définissait, en 1981, le contenu de Tatoo You comme étant de la « musique de croulants ») que par le « grand public » (il suffit pour s'en convaincre d'aller lire les commentaires de certains internautes chaque fois qu'un magazine en ligne publie un article sur les Pierres). Les Stones n'ont jamais été un groupe « intouchable » et n'ont jamais fait l'unanimité.
Quant à comprendre ou ne pas comprendre leur longévité, on baigne effectivement là dans le mystère et l'irrationnel. Fidélité de leur public, désir du groupe de ne pas raccrocher, que ce soit pour des raisons platement financières, égotiques (désir d'être adulé) ou tout simplement par amour de la musique (en cela, ils ont toujours mis en avant leur souhait de continuer jusqu'à la fin, comme les vieux bluesmen qu'ils adorent), il y a un peu de tout cela. Interrogé en 1972 par l'animateur télé Dick Cavett sur l'éventualité de continuer à se produire sur scène à soixante ans, Jagger (âgé alors de 29 ans) répondit sans aucune hésitation par l'affirmative, provoquant l'hilarité de certains spectateurs qui pensaient sûrement qu'il plaisantait. Or, il insista bien sur le fait qu'il ne voyait aucune raison de ne pas continuer de monter sur scène passé soixante/soixante-dix ans, rappelant au passage que c'est ce que faisait Marlene Dietrich.
Que les Stones ne soient pas des virtuoses (à l'exception de Mick Taylor), c'est un fait. On parle cependant là de rock et ni le Kiss originel, ni les Kinks, ni Aerosmith, ni les Stooges, ni le Velvet (et ne parlons pas des Beatles) n'étaient constitués de « musicos hors-pair »...  La grande force du duo Jagger/Richards fut sa capacité à composer des titres simples mais mémorables.
Que le jeu de Richards se soit dégradé, c'est indéniable et on peut aussi déplorer sa tendance à recycler les mêmes riffs depuis environ 35 ans. Des tas de vieux groupes se répètent ou donnent l'impression de tourner en rond, AC/DC par exemple. Il importe donc de distinguer les prestations scéniques (toujours honorables) de ces artistes de leur travail en studio.
Je note aussi l'ironie du reproche adressé au groupe : «  Les Stones, c'est rock, rock, rock, rock et re-rock ». D'abord parce qu'à une époque, certains leur reprochaient justement de trop s'éloigner du rock, cf. leur période « chansons » du milieu des sixties plus ou moins parallèle à leur intermède psychédélique et, plus tard, leurs tentatives disco/funk et reggae... Certains critiques encensèrent d'ailleurs Tatoo You parce qu'il marquait un apparent retour au rock, du moins sur sa face A. Rappelons aussi qu'à leurs débuts, il se considéraient plus comme un groupe de blues et de rythm n' blues que de rock. Sans parler de la passion de Watts, batteur brillant au jeu singulier, pour le jazz...
Surtout, on ne peut déclarer péremptoirement que le groupe n'a jamais changé de style. Il suffit d'écouter successivement leur premier effort (The Rolling Stones, paru en 1964), Aftermath (1966), Their Satanic Majesties Request (1967), Let It Bleed (1969), Goat's Head Soup (1973), Black And Blue (1976), Some Girls (1978), Voodoo Lounge (1994) pour s'en convaincre. Quel rapport entre Lady Jane, Gimme Shelter, Hot Stuff, When The Whip Comes Down et Miss You ?
Je conçois parfaitement qu'on puisse détester les Stones (ou Iggy Pop, ou les Beatles). Il n'en demeure pas moins que certains reproches adressés au groupe me paraissent fort injustes ou discutables.





OMD
LIVE AT THE THEATRE ROYAL DRURY


Le 03 Mars 2018 par NONO


Il me tarde d'écouter ce live, étant grand fan d'OMD depuis toujours, et particulièrement pour leur 1ère période. C'est vrai par ailleurs que leur 1er album n'est pas si bon que ça, mais l'avantage est que les versions "live" permettent souvent de redécouvrir les chansons sous un nouvel angle, comme si ça leur donnait une "seconde vie" (sans doute d'où le terme "live" !). Et il y a de belles choses ici : Stanlow, Statues, Bunker Soldiers, Souvenir ....





WEEZER
PACIFIC DAYDREAM


Le 03 Mars 2018 par AZER


J'admets ne vraiment rien avoir compris à ce Weezer. Enfin, je n'ai surtout pas compris d'où sortent ces effets électro-pop inbuvables et complêtement hors de propos. Très sincèrement, remplacez Rivers Cuomo par Miley Cyrus et l'illusion serait parfaite; j'aurais tout simplement cru entendre son nouvel album.

Weezer n'est certainement pas le groupe le plus ambitieux du monde, la plupart de leur albums exploitent une veine pop rock légèrement saturée mais globalement très facile et raffraichissante. Il y a néanmoins certaines limites à ne pas franchir, de peur de ressembler très rapidement à une énième itération des orduriers IMAGINE DRAGONS.

Cet album mérite une sanction.






The ROLLING STONES
BEGGARS' BANQUET


Le 03 Mars 2018 par ARTHOFZAFT


Les Stones n'ont jamais fait preuve d'une grande originalité artistique.
Beggar's Banquet a ceci de remarquable qu'il est, à mon avis, le premier, et peut-être également le dernier, de leurs albums totalement en phase avec son époque. Cette fois les Stones ne sont pas de simples suiveurs, et j'imagine sans mal la joie du gosse qui découvre cet album en 68. Sympathy for the Devil est un morceau déconcertant, hypnothique, addictif, qui déborde d'une énergie qui dépasse la musique et fait pousser les cheveux. No Expectations c'est le blues du feu de camp qui invite au partage, qui cimente les communautés de l'au-delà des portes de la perception, qui fait du bien physiquement. Jagger chante comme s'il était là dans la pièce ou sur la plage... on entre dans la Trip-Machine qui a du sens, qui lie le passé au présent et trace les contours de l'avenir tel qu'on le désire. Prenez votre billets pour les trois titres qui suivent, et notez au passage que Jigsaw-Puzzle, avec sa ligne de basse psychédélique, tout doucement vous agite dans votre rêve et vous prépare au réveil brutal de la face B qui s'ouvre avec un Street Fighting Man qu'on écoute mieux un pavé à la main... Ce sens du timing est l'ingrédient indispensable des grands albums. Et bien que n'étant pas un grand admirateur des Stones, je dois bien sur ce coup là leur écrire toute mon admiration. Prodigal Son rameute les fourmis dans les membres avant de voir tout le monde se lever autour du feu de camp, parce que Stray Cat Blues rassemble et décuple les énergies. C'est l'heure de partir pour la fête, ou de casser le monde, et sans regret on laisse la Factory Girl dans ses vieux habits. Les retardataires se retournent pour respirer le Sel de la Terre et le feu meurt sur la plage. Dans la nuit les braises de Beggar's Banquet continuent de se consumer. Pour se rallumer le temps d'un Let It Bleed hypnothique. Et puis c'est tout. Pour ma part j'arrête là.







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