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Allan HOLDSWORTH
ATAVACHRON


Le 15 Novembre 2019 par ALEX F


J'ai un peu de mal avec le Holdsworth période synthaxe. Je préfère nettement les albums précédents, "IOU", "Road games" et "Metal Fatigue". Il y a tout de même de bonnes choses sur ce disque, mais je trouve que sa musique devient trop froide à partir d'"Atavachron". Sa meilleure période reste pour moi 1975-1985, en incluant toutes ses collaborations, que ce soit avec Tony Williams, Gong, Jean-Luc Ponty, Bruford, UK etc... Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un formidable guitariste !





GRATEFUL DEAD
AOXOMOXOA


Le 15 Novembre 2019 par VALR


Je connais très mal GRATEFUL DEAD. J’ai commencé à m’y intéresser très récemment en écoutant « Anthem of the sun », « American Beauty » et cet « Aoxomoxoa ». Si j’avais déjà été méchamment échaudé par « Anthem of the sun » par son aspect collage et très décalé, j’ai été extrêmement déçu par « American Beauty » et encore plus par cet « Aoxomoxoa ».

Déjà, il me semble extrêmement difficile intellectuellement de soutenir un 5/5 pour un album constitué quasi au quart (8 minutes sur 36 approximativement) par « What’s Become of the Baby » qui est loin d’être un détail. À mon humble avis, il y a quand même peu de gens qui considèrent cela comme de la musique. Ensuite, j’imagine que chacun se fait un peu sa propre idée de ce qu’est une mélodie, mais si génie mélodique il y a sur ce disque (?), il est bien trop complexe pour moi. Le côté dansant, n’en parlons pas.

Bon, je suis probablement un peu un bourrin, mais pour moi, clairement ceci ne s’adresse pas au premier amateur de rock venu (en particulier celui qui apprécie les Stones). Pour les initiés.





GUNS N' ROSES
THE SPAGHETTI INCIDENT ?


Le 14 Novembre 2019 par PILGRIMWEN

Suite à l'ambitieux "Use Your Illusion" (partie 1 et 2), les GUNS reviennent à un Rock brut. Si l'illustration d'album n'est pas leur plus haut fait d'arme, il n'en est tout autre pour la musique proposée sur "The Spaghetti Incident ?". Oui, c'est une bête compilation de reprises, cependant une bête mais belle compilation de reprises. Ils se sont relativement bien appropriés chaque titre. "The Spaghetti Incident ?" rappelle clairement les influences de GUNS N' ROSES : du Rock 'n' Roll, Hard, Glam/Sleaze, Blues, Punk. Excellent reflet du spectre musical du groupe !

Ma note : Rétro/5





The HUMAN LEAGUE
DARE


Le 14 Novembre 2019 par FRANçOIS

C'est vrai que ça a du leur faire un choc, aux aficionados du prog rock, du jazz-rock ou du métal, de voir débouler ces grands dadais pianotant à un doigt sur leur clavier "six touches" des mélodies au romantisme un peu niais... :-) Kraftwerk, Moroder et consorts ont révolutionné la musique... pour le meilleur et pour le pire...





Caroline POLACHEK
PANG


Le 14 Novembre 2019 par AZER


Je partage assez l'avis de la chronique sur ce Pang; Caroline nous laisse entrevoir des morceaux pop fort agréables et bien exécutés, parsemés de bonnes idées (les voix légèrement retouchées de "Hit Me Where It Hurts", le pré refrain de "Door", les harmonies vocales d' "Ocean of Tears"...) et soutenue par sa voix fort agréable (bien que parfois trop retouchée à mon goût). On se retrouve ainsi avec un très bon début et une excellente fin d'album, avec des morceaux courts, catchy, qui vont à l'essentiel. La production est léchée, parfois un chouia trop synthétique mais met bien en valeur les qualités des compositions.

Alors où est ce que le bât blesse ? Pang, du haut de ses 46 minutes, n'est pas spécialement long, et pourtant l'ennui se montre assez vite, tant les compositions du milieu de l'album manquent de renouvellement et peinent à intéresser l'auditeur, la faute à des titres qui manquent de refrains vraiment marquants et qui affichent très peu de variations rythmiques ou mélodiques. C'est léché, c'est moderne, c'est vaguement agréable à l'oreille et au bout de 30 secondes on est déjà passé à autre chose. Quitte à donner dans les mélodies un peu faciles, on préférera aisément un "So Hot You're Hurting My Feelings" énergique et rafraichissant à un "Look at Me Now" vaguement langoureux et peu mémorable, ou un "I Give Up" qui peine à aller au bout de ses 3 malingres minutes.

Pang laisse malgré tout une bonne impression, et donne rassure allègrement quant aux capacités d'interprétation de Caroline POLACHECK. Avec un peu de chance, la prochaine sera la bonne ?





Miles DAVIS
KIND OF BLUE


Le 14 Novembre 2019 par THORPEDO


Un de mes albums préférés de MILES avec "Sketches of Spain", "In a Silent Way", "Bitches Brew" et "On the Corner", oui, j'aime un peu toutes les époques de ce génie.

Je ne suis pas le plus grand connaisseur de Jazz (je suis plutôt Rock/Metal à la base) mais un jour, il y a une dix environ, j'ai eu la bonne idée d'acheter ce coffret de MILES DAVIS pour 20 euros :
www.fnac.com/a3701750/Miles-Davis-Perfect-Miles-Davis-collection-Coffret-22-CD-CD-album
Une vie de bonheur!

On ne note pas le maître, non?
Si? Bon bin, note maxi!





OMD
ARCHITECTURE AND MORALITY


Le 13 Novembre 2019 par FRANçOIS

BNP
Mourousi
Mitterrand
:-)





KILLING JOKE
EXTREMITIES, DIRT AND VARIOUS REPRESSED EMOTIONS


Le 12 Novembre 2019 par MAGNU

@ Léo : Dévastateur à la place de bourrin, je valide ;)





SWANS
FILTH


Le 12 Novembre 2019 par BORIS LE BORGNE


Un tantinet moins suffocant que "Cop/Young God" mais tout aussi jouissif dans l'écrasement.

Cela dit, le summum de ce que les Swans étaient capables de faire à l'époque est réuni sur le monstrueux live : "Public castration is a good idea". Le genre à faire passer "Streetcleaner" de Godflesh pour de la pop-indus.






WISHBONE ASH
RAW TO THE BONE


Le 12 Novembre 2019 par DAVID


Pour une fois, je suis en tout point d'accord avec Erwin, cela arrive assez rarement dans le cas des chroniques WISHBONE ASH.
"Raw To The Bone" est un album AOR dont j'ai eu, moi aussi, bien du mal à retenir le contenu.
Déjà, cette pochette atroce, qui sonne comme celle d'un groupe de hard rock de 3ème division, ne reflète en rien le contenu du disque. Le décalage est plus grand encore qu'avec la pochette d'Abominog d'URIAH HEEP (dont le contenu du disque était certes AOR/FM, mais aussi sacrément heavy et hard rock pour une bonne partie !). Le lien avec la carrière d'URIAH HEEP est logique car les 2 groupes ont eu tendance à changer de musiciens très régulièrement à cette époque, et WISHBONE ASH a même successivement récupéré les anciens bassistes d'URIAH HEEP, John Wetton puis Trevor Bolder que l'on finit par regretter ici.

Et pourtant, "Raw To The Bone" commence bien, très bien même, avec 2 titres ultra-mélodiques et dynamiques : "Celle Of Fame" et "People In Motion". Rien à dire, de l'AOR comme cela, j'en redemande.
Malheureusement, la suite enchaîne une bonne quantité de chansons AOR passe-partout qu'on peine à retenir et qui ne se distinguent pas tellement de pléthore d'albums de ce style à l'époque. De plus, WISHBONE ASH nous avait habitués à des albums d'une plus grande diversité de styles, alors qu'ici, tout est dans le même moule.
Même si les 2 albums précédents, "Number The Brave" et "Twin Barrels Burning", annonçaient déjà plus ou moins cette évolution FM, au moins l'auditeur avait sa dose de twin-guitars à se mettre sous la dent, et le style WISHBONE ASH restait reconnaissable, ce qui n'est malheureusement pas le cas ici.
Dans les 2 albums précédents, il y avait aussi une bonne dose de rock, ce qui manque cruellement à "Raw To The Bone", à cause de Mervyn Spence dont le timbre de voix s'avère ultra-maniéré.
Mervyn Spence est un chanteur compétent dans le style AOR, mais son timbre de voix et ses trémolos incessants finissent par devenir pénibles. Pas de doute, on voit bien que WISHBONE ASH a beaucoup écouté les SURVIVORS ou JOURNEY (avec l'infâme Steve Perry au micro).
Et, comme l'a dit Erwin, quand on met un album de WISHBONE ASH dans la platine, c'est pour avoir sa dose de guitares, et ici, on reste vraiment sur sa faim. AOR oblige, l'album se concentre essentiellement sur le chant, et le chant de Mervyn Spence, faut s'accrocher. Ce n'est clairement pas ma came.
De plus, la répétition excessive des refrains finit par lasser, comme ceux de "Love Is Blue" ou de "Don't You Mess".
Ah, que l'on regrette l'époque de Martin Turner dont la voix chaude était gorgée de feeling, ou même le bref passage de John Wetton dans WISHBONE ASH, sur "Number The Brave"... !
Dans le virage FM des années 80, des vieilles gloires des années 70, je préfère le "Equator" d'URIAH HEEP car c'était un hard FM certes caricatural, mais la qualité était présente, et la voix de Peter Goalby était bien plus agréable.
A la suite de cet album et de sa tournée, WISHBONE ASH finira par se séparer une première fois et Laurie Wisefield deviendra le guitariste de... Tina Turner ! (aucun lien avec Ted Turner et Martin Turner bien sûr !).
Voilà, je termine pour dire que je préfère parler d'URIAH HEEP et de WISHBONE ASH et de DEEP PURPLE, que du Heep, du Ash, de Purple, du Zep & co...





BANDE ORIGINALE DE FILM
LES AVENTURES DE TINTIN (SéRIE TV)


Le 12 Novembre 2019 par MARCO STIVELL

Avec grand plaisir, merci Mr Larsen pour ce commentaire à la fois personnel et enthousiaste concernant une B.O. qui le vaut bien ! :)
Ah oui, les interventions de Rascar Capac, ou quand E. P. Jacobs influençait pas mal Hergé, juste avant de créer sa propre épopée, Blake et Mortimer...

Compte tenu de la B.D. et des moyens employés, je pense qu'au niveau du "son" de la voix comme de la musique, on ne pouvait pas faire mieux, en effet !





The HUMAN LEAGUE
SECRETS


Le 12 Novembre 2019 par FRANçOIS

Ces reformations sentent trop l'appât du gain et le marketing pour être honnête (ce genre de pochettes, quand même...).





KILLING JOKE
EXTREMITIES, DIRT AND VARIOUS REPRESSED EMOTIONS


Le 11 Novembre 2019 par LEO


Extremities, Dirt And Various Repressed Emotions porte très bien son nom et est un vrai retour en force après la parenthèse new wave de 84 à 88.
Il aura fallu 1 an et demie, 2 ans pour que Jaz Coleman et Geordie Walker rechargent leurs batteries mais ça en valait la peine car ce huitème album studio de KILLING JOKE est vraiment réussi à tout point de vue et fait partie de mon point de vue, des disques essentiels de la formation.
Contrairement à NONO et MAGNU je ne trouve pas du tout ce 33t bourrin (ce qualificatif conviendra bien mieux à l'album éponyme de 2003 aux compos sans aucune nuance et à l'énergie mal canalisée). certes, Extremities est dévastateur mais il est plus fin qu'il n'en a l'air et n'est pas avare en subtilités bien qu'elles soient sans doute un peu masquées par tant de fureur et de puissance concentrée.
N'empêche, à l'époque cela faisait réellement plaisir de retrouver le groupe en super forme après trois albums à la musique de plus en plus édulcorée et sans âme. KILLING JOKE n'a jamais été aussi bon que lorsqu'il est fougueux et enragé mais sans toutefois omettre d'enrober le tout avec un certain savoir faire et un minimum de bon goût. l'art de faire avaler la pillule en quelque sorte !
Les synthés reviennent à des sonorités plus sales et industrielles et le chant se fait de nouveau agressif bien qu'il subsiste par endroits quelques rares parties plus posées de chant et de synthé mais la manière a radicalement changé.
Extremities, Dirt And Various Repressed Emotions est un album qui s'écoute comme un tout indivisible mais si je devais en détacher quelques morceaux de choix, je citerais avant tout "Money Is Not Our God", "The Beautiful Dead", "Intravenous", "Solitude", "Slipstream" et le final "Struggle" où le groupe joue en mode rouleau compresseur (accompagné de quelques rires de déments et de cris en outro, comme pour signifier que quoiqu'il fasse désormais, KILLING JOKE a gagné la partie).
Ce huitième album en studio est pour moi LE Sommet dans la carrière du groupe.
La suite sera fort honorable (ou carrément plus discutable de mon point de vue, comme sur l'album de 2003) mais jamais plus un 33t de KILLING JOKE n'atteindra un tel degré d'intensité sur toute sa longueur. Avec les quatre premiers albums, celui-ci est un Must have en ce qui me concerne !





NINE INCH NAILS
THE DOWNWARD SPIRAL


Le 11 Novembre 2019 par CARLO


Les premiers morceaux arrivent à faire illusion. Ils sont variés et présentent des idées accrocheuses. L'ambiance sinistre qui s'en dégage est assez fascinante. Mais plus le disque avance, plus les limites de l'inspiration apparaissent. Il y a beaucoup de morceaux anecdotiques ou mauvais que le bidouillage inutile n'améliore pas. J'ai rarement entendu quelque chose de pire que le morceau titre avec ses bourdonnements et ses cris. De plus, Reznor est un chanteur limité. C'est flagrant sur "Hurt" qui a un gros potentiel et sur lequel il n'arrive pas à faire passer l'émotion.





GRATEFUL DEAD
LIVE/DEAD


Le 11 Novembre 2019 par JIPE CHERBOURG


Si vous avez un peu de monnaie, laissez-vous tenter par le triple live « Filmore West 1969 ». Outre les morceaux du Live/Dead, on y ajoute : "Morning dew", "Good Morning Little Schoolgirl", "Doin’ That Rag", "I’m a King Bee", "Cosmic Charlie", "Dupree’s Diamond Blues", "Mountains of the Moon", "That’s It For The Other One", "Alligator", une Jam et "Caution". N’en jetez plus, même ambiance pour ces autres morceaux, même feeling, mêmes impros barrées... un must have comme on dit chez les British. Indispensable qu’on dit chez nous. Avec un son du tonnerre si vous possedez une bonne chaîne Hi-fi.
Un triple que je préfère au susnommé, beaucoup trop court.
10/5... et encore, je ne suis pas généreux (pas celui de DAS). Je l’ai acheté et je ne m’en lasse absolument pas. Faites de même.
Sinon, excellente critique.





BANDE ORIGINALE DE FILM
LES AVENTURES DE TINTIN (SéRIE TV)


Le 11 Novembre 2019 par MR LARSEN


Je vois que nous sommes peu ou prou de la même génération cher Marco et que nous avons tous deux grandi avec Les Aventures de Tintin. En effet, les épisodes étaient diffusés trop tard pour que je puisse les regarder moi aussi (j'étais très jeune à l'époque) et mes parents les enregistraient sur des cassettes (ah le bon vieux temps du magnétoscope !). J'adorais déjà l'univers du reporter du Petit Vingtième en BD et l'animation ici proposée a su rendre grâce, je trouve, à ce héros littéraire (ces voix sont parfaites !). Et forcément, la musique avait son rôle à jouer dans la trame narrative : à ce titre, j'étais particulièrement fan du thème de "Tintin au Tibet" avec la recherche de Tchang (sans doute l'extrait le plus émouvant de toute la série). D'une façon générale, les ambiances musicales asiatiques ("Lotus Bleu") et orientales ("Les Cigares du Pharaon") étaient toujours de qualité. D'autres se faisaient particulièrement effrayantes, à l'image de celles accompagnant les apparitions de Rascar Capac dans "Les 7 Boules de Cristal" (brrr, j'en ai encore la chair de poule!) Bref, la BO de ce dessin animé est un indispensable, donc merci Marco de l'avoir réhabilitée !





TÊTES RAIDES
LE BOUT DU TOIT


Le 10 Novembre 2019 par CLANSMAN57


Ces gens sont géniaux, je trouve qu'ils ont renouvelé la chanson française avec ce disque et "Fleur de yeux".
On imagine des musiciens qui jouent dans les rues d'une France d'un autre temps.
C'est ça qui est fort, le décorum et leurs références semblent ancien(nes) et la musique ne prend pas une ride.
Peut-être parce qu'il n'y a que de véritables instruments.

Chanson française, théâtre de rue et musique de cirque donnent naissance à une belle musique atypique.
Les illustrations signées Les Chats Pelés sont superbes (pochette recto verso + livret et son intérieur).

J'ai encore trouvé "Gratte poil", j'espère qu'il est bien.





Phil COLLINS
NO JACKET REQUIRED


Le 10 Novembre 2019 par CLANSMAN57


Rien à jeter, on peut effectivement tiquer quant aux sonorités so 80's.
Personnellement, ça m'a juste un peu gêné à la première écoute.
Le Filou se fait plaisir avec les percussions à la mode et pourquoi pas?

L'anecdote concernant la signification du titre de l'album est bienvenue, je me disais aussi "c'est quoi ce titre de merde?"
On comprend mieux pourquoi Phil est rouge sur la pochette, il était vénère! lolilol.






MEAT LOAF
BLIND BEFORE I STOP


Le 10 Novembre 2019 par YNGWIE-COOPER


J'adore cet album, un de mes Meat Loaf préféré, bien meilleur que Dead Ringer.





GRAND FUNK RAILROAD
LIVE ALBUM


Le 09 Novembre 2019 par JENLAIN


J'aimerais avoir assez de talent pour écrire une kro-express pour réhabiliter ce disque en particulier et la première phase de ce groupe en général.Je me souvient de ce môme, un jour d'été des 70's, trouvant cet album live (version original, import US et dans un état lamentable de rayures et gondolage) dans un bac de soldeur sur un marché de Bretagne. Je connaissais le groupe de par mes lectures de Rock'n'Folk et connaissais sa réputation peu flatteuse mais il en était de même pour le MC5 et les Stooges que j'appréciais fortement. Alors, vu le prix dérisoire demandé, je l'ai acheté. Et c'est devenu un de mes disques de chevet!
Mais il FAUT se remettre dans le contexte et je comprend parfaitement qu'un chroniqueur qui n'a pas vécu cette époque passe à côté de son essence. Il qui n'a pas connu la transition entre le Blues énervé qu'on appelait Hard Rock et les prémices d'une NWOBHM qui allait obsoliser (j'ai pas le mot donc je l'invente!) les Mountain, Cactus, Wishbone Ash... et multiples autres Grand Funk Railroad qui étaient ses références, les apports d'un Punk-Rock encore adolescent qui lui demandait de foutre au feu les quelques groupes de Prog-Rock qu'il arrivait à apprécier, la New-Wave arrivante qui nous obligera à radicaliser le discours et restreindre la curiosité d'écoute d'autres styles, et l'explosion des possibilités techniques qui allaient imposer de tout autres standards.
J'ai ainsi remarqué, depuis la fin des années 80, comme un entonnoir d’influences (c'est en tout cas l’interprétation que j'en ai) les musiciens se référant à des styles de plus en plus fermés. Tant de formations actuelles évoluent dans un style ultra-codifié qui est l'héritage d'un groupe qui avait déjà, à son époque, tiré son style dans l'héritage d'un autre qui, quelques années auparavant, était sous influence d'un mini-courant venant de l'héritage d'une vague de bands se réclamant de tel ou tel groupe de la NWOBHM, du Punk, du Prog... qui n'étaient eux-mêmes que l'évolution plus ou moins radicales de différents aspect du Rock.
Une forêt est un ensemble d'arbres. Dans cette forêt, il y a une myriade d'espèces toutes différentes par leurs caractéristiques de base (taille, forme, couleur du tronc, de l'écorce, des feuilles, du bois), chaque arbre d'une espèce, considéré individuellement, est différent d'un autre de part son âge, ses conditions de vie et de milieu. Parcourir cette forêt en essayant de trouver celui qu'on trouvera le plus beau est infiniment respectable mais je vois souvent ces petits forestiers, sur ce site, ne plus parcourir les différents sentiers qu'avec des vues d'esprit très fermés, avec des focales très courtes et ne plus arriver à considérer les autres végétaux comme faisant partie entière d'un même ensemble. C'est au pied du mur qu'on voit le mieux le mur mais on le voit trop, ne voit plus que lui, on devient aveugle à tout ce qui passe autour...
Alors oui, j'aime encore beaucoup ce disque, je l'écoute encore régulièrement. Cette musique ne s'adresse pas à l'esprit mais au bas du corps. Plus précisément au bassin. C'est même au sexe, un sexe viril, prétentieux, en pleine forme, primaire, animal, sans la moindre option de réflexion, ça pulse, ça a envie, ça bastonne, ça possède, c'est égoïste, ça réfléchit pas, ça jouit!







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