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GORILLAZ
HUMANZ


Le 09 Juillet 2017 par MARTIN


Après de nombreuses écoutes, Plastic Beach avait fini par me convaincre, au moins pour la moitié des titres. Un disque rêveur empreint de beaucoup de nostalgie, des invités qui s'intégraient parfaitement à la couleur du disque, jusqu'à la pochette, tout semblait cohérent et maitrisé, pour un album que l'on ressort encore des années après, malgré ses errements et imperfections.

Humanz donne plus l'impression d'être vain. Il y a bien Andromeda qui rapelle étrangement Plastic Beach, peu originale mais réussie, et puis 2-3 interventions hip-hop bien sympathiques (strobelite). Mais la plupart du temps, on est affligé par les invités à côté de la plaque, le bordel ambiant sans cohérence que constitue ce trop long disque, et puis malgré tous les efforts du monde, cette sensation que l'ensemble est de mauvais goût... Peut être le premier Gorillaz que l'on n'osera pas passer en soirée, de peur de devoir partager une gêne pénible (qui n'a pas frissonné de honte en entendant pour la première fois "on a le pouvoir de s'aimer" ?). Des titres d'une banalité pop affligeante au milieu de trop rares trouvailles sonores, et un Damon Albarn à la voix constamment mise en retrait, et au chant excessivement peu inspiré, transparent et répétitif, qui chantera de la même manière, qu'il apparaisse sur un titre hip hop, rock ou disco des 80's.

Et puis, surtout, si l'on excepte la voix de Damon de temps à autre, qui pourrait dire qu'il s'agisse de Gorillaz ? Humanz se perd dans de trop nombreuses interprétations foireuses et impersonnelles de la musique populaire de ces 30 dernières années. C'est peut-être le plus décevant, il était impossible de reprocher un manque d'identité aux précédents albums, qu'on les apprécie ou non, alors qu'ici...

Bref... à oublier.





JAMIROQUAI
TRAVELLING WITHOUT MOVING


Le 09 Juillet 2017 par ERONE


Le meilleur de Jamiroquai. Tout y est, du Jazz ou Funk, de la Pop au Disco. Et même si les morceaux s'allongent vers la fin, ça reste tellement détendu que l'on ne s'en lasse pas.

Après on peut reprocher à Jay Kay d'avoir abandonné son image de chanteur écolo pour dévaler en Lamborghini avec des filles faciles, mais force est de constater que les mecs savent faire groover.





JUSTICE



Le 09 Juillet 2017 par ERONE


Justice réussit dans la lourdeur et la noirceur là où Daft Punk s'était planté avec le rébarbatif Human After All.

L'intro Genesis, digne d'une bande originale de film d'horreur donne tout de suite les poils. Dans la continuité Stress fout bien la pression elle aussi, même si le clip avait suscité la controverse. Les pierres angulaires de l'album restent Phantom pt I & II, reprenant un sample de film de vampire, et Waters of Nazareth, la définition du "gros son": une déferlante de synthés abrasifs aux oreilles comme du papier de verre, mais qui met littéralement en transe (c'est donc pour ça cette croix mystique?).

En dehors de la tempête, Justice tente quelques tubes plus disco/rap comme D.A.N.C.E que je ne supporte plus tant elle est passée à la radio (DVNO fait un meilleur job dans le même genre) et Tthhee Ppaarrttyy est inécoutable tellement le flow de Uffie est insupportable.

Quelle expérience d'écouter cet album sur des bonnes enceintes! Les basses vrombissent et saturent, sans perdre une seule once de groove. Malgré quelques trucs grand publics ratés, le culte voué à Justice est là.





JUSTICE
AUDIO, VIDEO, DISCO


Le 09 Juillet 2017 par ERONE


Justice a décidé de rendre hommage au Rock Progressif, et ça marche plutôt bien.

L'intro Horsepower annonce la couleur direct, avec une ouverture façon Duke de Genesis.

L'album est plus pop évidemment, ce qui peut gêner certains qui aimaient le côté brut de décoffrage de Cross, mais plus accessible au grand public. On sent les références aux grands noms des années 70, parfois un peu trop comme sur New Lands où le riff est décalqué sur For Those About To Rock d'AC/DC, ou Parade avec le sample à peine dissimulé de Queen...

Mais Justice, même s'ils mettent un peu d'eau dans leur vin, arrive quand même à nous sortir du lourd avec des titres comme le Black-Sabbathien Canon, ou Helix, dont le style semble un peu à part sur l'album (trop "moderne" peut-être?) malgré le pont très inspiré de Van Halen ou Alan Parsons.

Un album à mi-chemin entre le Rock rétro et l'électro moderne, dont la sonorité peut être résumée par ce son de guitare, à mi-chemin entre la Kramer de Van Halen et les synthés abrasifs de maintenant.





DIRE STRAITS
COMMUNIQUé


Le 09 Juillet 2017 par BAAZBAAZ


Je ne peux que joindre mon humble voix au chœur des louanges adressées à cet album resplendissant.

Qu'il est bon d'appartenir à une communauté de gens de si bon goût.





The CULT
ELECTRIC


Le 08 Juillet 2017 par JASPER LEE POP


Un petit mot sur les démos initialement produites par Steve Brown qui avait signé la production du sublime Love. Une partie des titres a longtemps été disponible sur le EP The Manor Sessions et d'autres titres en face B des singles issus d'Electric. L'intégralité de cet album qui devait s'intituler Peace est sortie depuis en CD bonus d'une nouvelle édition d'Electric datant de 2013 intitulée Electric Peace (vous suivez?). Son écoute est totalement schizophrène quand on connaît déjà par cœur les versions de Rubin mais pas inintéressante du tout. Si la tracklist n'est pas totalement identique, il en ressort que l'album est déséquilibré et que pas mal de fillers côtoient trois, quatre très bons titres. Même constat que pour Electric donc. Désireux de conquérir le marché américain, Astbury et Duffy ont préféré laisser tomber la veine européenne qu'ils avaient trouvé sur Love. Le pari fut gagnant. Ils surferaient également sur le Hair metal avec Sonic Temple et tenteraient désespérément (et pourtant brillamment) de se raccrocher aux derniers wagons du train grunge avec l'album éponyme de 1994. Un groupe opportuniste pour qui j'ai paradoxalement beaucoup de sympathie.





GORILLAZ
HUMANZ


Le 08 Juillet 2017 par ERONE


La première écoute de Humanz était plutôt agréable, les titres s'enchaînent bien, c'est fluide. Mais après 4 ou 5 écoutes, on se rend compte qu'aucune chanson ne sort vraiment du lot. Le Rock a disparu à ma grande déception, alors que Graham Coxon est supposément en guest sur l'album (où ça?). A part Let Me Out qui rappelle un peu le côté Soul de Gorillaz, et les quelques chansons bonus de la version Deluxe, ça reste très plat.

Une fête apocalyptique aurait pu être un bon concept pour l'album, mais comme les allusions politiques sont grosses comme une maison... Mention spéciale aux interludes, qui en plus d'être inutiles (Elevator Going Up) en rajoute une couche dans la critique pas subtile (The Elephant = l'emblème des Républicains américains).

Le comble est qu'une Face B sortie un mois après, Sleeping Powder, arrive à faire mieux que la majorité de l'album, alors qu'elle a été écrite à l'arrache selon les dires d'Albarn.

En bref, Humanz est plus un album d'Albarn qui fait du R&B avec ses potes en tripatouillant avec GarageBand, qu'un album de Gorillaz à proprement parler.





Johnny HALLYDAY
ROCK à MEMPHIS


Le 08 Juillet 2017 par MUNDT


J'oubliais. putain quelle pochette !!





Johnny HALLYDAY
JOHNNY HALLYDAY STORY - PALAIS DES SPORTS 76


Le 08 Juillet 2017 par MUNDT


Tout est mou dans ce disque: le chant de Johnny, les musiciens; tout le monde à l'air de s'ennuyer. Et à l'écoute, moi aussi. Des tubes à la pelle, mais aucune énergie aucune passion aucune flamme. Quand je pense que Marco colle 4 étoiles à ce live et seulement 3 à Olympia 67 ... Bref à oublier.





Johnny HALLYDAY
ROCK à MEMPHIS


Le 08 Juillet 2017 par MUNDT


Johnny est impérial dans ce disque. Des adaptations ok, mais à quel niveau! On sent qu'il aime cette musique. N'en déplaise à Erwin (dit aussi le Winner !) Johnny crée des chansons au moins aussi bonnes voire supérieures aux originaux; je pense à Le bon temps du rock'roll, Fils de personne, Oh Carole. Et dans ce dique il y a Qu-est ce que tu fais à l'école? (avec Le Killer au piano s'il vous plait ! ) J'ai un gros faible pour Un garçon sur la route (Matchbox). Tout est parfait dans ce morceau: voix et chant, paroles, rythme, musique et instruments; quelle joie de ré-écouter ça!. 5 étoiles pour moi. Cdt.





GORILLAZ
HUMANZ


Le 08 Juillet 2017 par AZER


Je pourrais difficilement être plus en accord avec la chronique. Cet album est raté, ni plus, ni moins. Les pires idées côtoient les invités les plus improbables dans une sorte de marasme sonore teinté de Rnb sans saveur. Une purge.

"On a le pouvoir de s'aimer, okay ?"





DIRE STRAITS
COMMUNIQUé


Le 06 Juillet 2017 par NONO


Pour moi, cet album est le meilleur de Dire Straits avec Love over gold, dans un autre registre.
Il y a ici quelque chose de doux, d'apaisant qui émane de ce disque. Pas étonnant que le groupe l'ait enregistré aux Bahamas, ça fleure bon les soirées tropicales paisibles ! Tout est excellent ici (même Lady Writer qui sonne trop comme une resucée de Sultans, et Single-Handed Sailor est un peu plus banal que le reste...)
Un must !





MIDNIGHT OIL
RED SAILS IN THE SUNSET


Le 06 Juillet 2017 par HANNIBAL LECTEUR


Certainement pas le meilleur de Midnight Oil pour moi, mais un album qui tente pas mal de choses, et rien que pour ça il mérite quelques écoutes. Certaines pistes sont ratées ou inutiles (« Bakerman »...), d'autres sont franchement excellentes (« When The General Talks », « Best Of Both Worlds »). Il faut passer le cap de la première fois qui peut s'avérer difficile à encaisser, surtout si l'on vient de Diesel And Dust (comme ça a été mon cas).

@POPOL PAS VUH
Le fait d'invoquer l'objectivité en musique (ou en art en général) démontre un manque de recul qui, au fond, n'est préjudiciable que pour toi, et c'est dommage. Puisqu'on en est à citer des moralistes du XVIIe siècle pour se justifier (!), tu ne m'en voudra pas d'invoquer l'adage latin qui dit « De gustibus non est disputandum ».
Contrairement à ce que prétend ce cher La Bruyère, il n'y a pas un unique « bon goût ». Heureusement d'ailleurs parce que si on se conformait à ce genre de discours normalisateurs, on en serait encore à écouter de la jolie musique de chambre bien proprette, et le rock, cette musique de sauvage, n'existerait probablement pas.





The DAMNED
MACHINE GUN ETIQUETTE


Le 06 Juillet 2017 par LEO


Les DAMNED fraichement reformés fin '78, donnent quelques concerts sous divers noms d'emprunt (Les Punks puis The Doomed) avec des potes bassistes appelés en renfort puisque Captain Sensible a délaissé la 4 cordes au profit de la 6 cordes (et de quelques parties de claviers sur les albums à venir !).
Se succèdent donc Lemmy Kilmister (Motörhead) pour 2, 3 concerts ainsi que Henry Badowski (ex-Chelsea) sur une dizaine de dates, puis le groupe recrute enfin leur bassiste attitré en la personne d'Algy Ward (ex-The Saints) qui après une série de concerts de rodage fin '78 et début '79, décide d'entrer en studio pour donner un successeur au mitigé Music For Pleasure.
Machine Gun Etiquette est clairement un album de transition. il fait la jonction entre des morceaux cours et furibards dans un esprit garage-rock comme on pouvait en entendre sur les 2 premiers albums, et des compos plus recherchées d'influence psychédélique ou pop, style vers lequel le groupe va tendre sur ses prochains albums (tout en gardant un côté 'punk' par certains aspects tant dans la forme que dans le fond).
Ainsi, "Love song" est partagé par un contenu musical fort énergique tout en ayant un chant très mélodique (c'est clair, Dave Vanian est aux antipodes d'un John Lydon !).
L'excité "Machine Gun Etiquette" (connu aussi sous le nom "Second Time Around") est ma foi assez chaotique dans son exécution un rien précipité, mais curieusement ça fonctionne ! (les DAMNED ont semble-t'il un certain savoir-faire pour faire passer la pilule même lorsque celle-ci semble difficile à avaler).
Je rejoins l'avis de NOSFERATU sur la similitude avec les Stranglers concernant "I Just Can't Be Happy Today", et ce ne sera pas la dernière fois qu'il y aura parenté avec la bande à Burnel... (mais dans un sens, rien de bizarre puisque les 2 formations partageaient un intérêt commun pour les garage-band psychédéliques des 60's comme les Seeds).
"Melody Lee" est en trompe-l'oeil, intro doucereuse au piano suivie d'une brusque accélération. le tout enrobé du chant impeccable et mélodieux de Dave Vanian.
Anti-Pope est tout autant speedé et renvoie également aux influences du groupe de la fin des sixties/début des seventies.
"These Hands" est une étrange valse macabre narrant l'histoire d'un clown psychopathe.
L'excellent "Plan 9 Channel 7" à un rapport avec le cinéma horrifique des années 50 et m'évoque musicalement certaines compos psychédéliques des années 60.
Retour à l'énergie brute avec "Noise, Noise, Noise" dans lesquels Joe Strummer et Topper Headon (et non Mick Jones) font les choeurs.
La reprise du MC5 "Looking At You" bastonne bien mais pas autant que la version en concert qu'en donneront les DAMNED sur le "Live At Shepperton 1980".
Le speed "Liar" est plutôt quelconque et n'aurait pas dépareillé sur Damned Damned Damned ou Music For Pleasure.
Enfin, le myhtique "Smash It Up" (en 2 parties, l'une instrumentale et la seconde chantée) referme l'album d'origine.
On peut trouver divers bonus (faces-B, inédits et outtakes) sur les nombreuses rééditions de Machine Gun Etiquette. parmi ceux-ci, figure la cover de Sweet "Ballroom Bitz" avec Lemmy Kilmister à la basse et aux choeurs en invité.
Les DAMNED ont prouvé avec cet album qu'ils pouvaient faire autre chose que du 'bruit' (certes libérateur et bienvenu, mais aussi réducteur sur la longueur !) et leur ouverture d'esprit démontrera une fois de plus, qu'ils pourront aller beaucoup plus loin musicalement dans leurs futurs travaux en studio.
Machine Gun Etiquette ou quand les DAMNED font rimer Chaos avec Brio !
À noter que Algy Ward ne fera pas long feu au sein des DAMNED, éjecté du groupe au début de l'année 80 (suite à des différents avec Rat Scabbies principalement), il sera remplacé par Paul Gray (ex-Eddie & The Hot Rods) qui était de toute façon le choix initial du groupe !





MIDNIGHT OIL
RED SAILS IN THE SUNSET


Le 06 Juillet 2017 par POPOL PAS VUH

Ben non mon cher Erwin, comme disait la Bruyère, "il y a un goût parfait (...que je ne prétends pas avoir !) et l'on dispute des goûts avec fondement". Je suis d'accord avec le fait que l'on puisse prendre son pied avec un truc moyen, juste parce qu'on a une bonne raison de s'éclater dessus, et c'est bien légitime. Mais il y a aussi des points objectifs que l'on ne peut oublier. Surtout sur une chronique destinée à priori à informer sur les contenus. Lady gaga c'est pas Mozart, même si y'en a plein qui s'éclatent à l'écouter. Sans chercher à polemiquer sur midnight oil, la batterie "en carton" chère à John mcCartney ne varie pas de tempo de la premiere à la derniere note de l'album. On sent les pros qui usent de toutes les ficelles de leurs compétences d'instrumentistes pour cacher leur manque d'inspiration. Chose qui n'est pas grave au demeurant, les plus grands ont aussi des passages à vide. Par exemple, je suis d'accord avec vous sur les derniers Dylan - que je venère par ailleurs - qui sont inaudibles. Idem en concert d'ailleurs: réécoutez et achetez les vieux Dylan mais ne perdez pas de temps (Hé hé !) avec sa prod actuelle. Signaler un album moyen ou mauvais peut amener à en écouter un autre qui sera bien meilleur: tant à été produit que nous n'avons pas assez de nos vies pour tout écouter. Prendre le temps de savourer ce qui est top vaut mieux que perdre du temps sur des trucs objectivements moyens (je m'essaie à la diplomatie, lol). J'ai essayé plusieurs fois cet album sur foi de vos chroniques et ça passe toujours pas. Si vous aviez dit un truc du genre "for fans only, les autres iront directement à la case diesel and rust", je n'aurais pas insisté après ma premiere écoute, décevante."Allez, promis, ma prochaine bafouille sera ultra positive sur un album que j'adore et qui aurait besoin d'un coup de pouce ! A part ça j'aime beaucoup votre site ! Portez vous bien !





Roger WATERS
IS THIS THE LIFE WE REALLY WANT?


Le 06 Juillet 2017 par THIERRY RAOULT


Cet album est une bonne surprise.

Je suis un grand fan du Floyd, je suis par contre mitigé sur les œuvres des sieurs Gilmour et Waters.
Je me suis surpris à attendre avec impatience la sortie de ce ISTLWRW, d'abord parce que j'ai entendu, par surprise, le titre "Smell the roses" à la radio en pensant, "Waouh, ça sort d'où? Un vieux titre de Waters que je ne connais pas?", et l'animateur annonce la sortie prochaine d'un nouvel album de Sir Roger. De plus il y a beaucoup d'affiches dans le métro bruxellois.

J'aime bien l'album. Il n'est pas trop long, Waters ne l'a pas rempli à ras bord (ouf, ce n'est pas comme "Amused to death").
4 titres ont ma préférence: “Picture That”, “Is The Life We Really Want?”, “Bird In A Gale” et “Smell The Roses”.

J'ai découvert Pink Floyd avec "The Final Cut". Depuis, j'adore la voix de Waters. Dans cet album, les musiques sont plutôt bonnes et la voix est là. Même si je suis faible en anglais, ça fait du bien d'écouter l'oeuvre d'un révolté, d'un opposant, et tant pis si quelque fois c'est exagéré. Au moins, il y a une rébellion face aux difficultés dans le monde actuel.

Si vous aimez la face sombre du lunatique, vous apprécierez l'album.





The DAMNED
MUSIC FOR PLEASURE


Le 06 Juillet 2017 par LEO


Pour paraphraser NOSFERATU, Music For Pleasure a effectivement le cul entre deux chaises ! les morceaux sont toujours alertes mais l'interprétation est globalement bien plus posée et le rendu beaucoup moins chaotique par rapport à Damned Damned Damned.
Celà est certainement dû en partie, à la production plus lisse de Nick Mason par comparaison à celle plus crue et naturelle de Nick Lowe mais pas seulement !
Si les 3 premiers morceaux sont les plus évidents, ce qui suit est en revanche beaucoup moins immédiat et le groupe expérimente même à l'occasion comme sur le maladroit "Idiot Box" qui peine à convaincre.
Contrairement à NOSFERATU, je trouve que l'aspect Stoogien n'a pas été mis de côté comme on peut s'en rendre compte sur le dévastateur "Alone" et le monolithique "You Know".
Globalement, on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine confusion envers ces compos peu abouties et cette production incohérente et bâclée (les DAMNED souhaitaient initialement Syd Barrett aux manettes mais vu l'état de ce dernier depuis la fin des années 60, nul doute que l'album n'aurait jamais vu le jour ! l'ironie, c'est que Mason a sans doute retranscrit inconsciemment ce que Barrett aurait mis sur bande si il en avait eu la posibilité !).
Le dernier élément qui fait que cet album déconcerte et déçoit un tant soit peu, c'est l'apport inutile du guitariste Lu Edmunds, pourtant souhaité vivement par Brian James, qui pensait que 2 guitaristes amèneraient un peu plus de variété !
Le paradoxe, c'est que James n'est pas partageur et qu'il monopolise toute l'attention. contrariant, quand en plus l'inspiration n'est pas au rendez-vous !
Après une tournée de promotion chaotique (à laquelle Rat Scabies ne participera pas, remplacé au pied levé par Jon Moss... futur Culture Club !), les DAMNED vont imploser en Février 78.... mais pour mieux revenir en Septembre de la même année (moins Brian James et Lu Edmunds mais avec Rat Scabies de retour et un Captain Sensible soudainement passé de bassiste à guitariste !).





The WHO
TOMMY


Le 06 Juillet 2017 par GOLGOTH 68


Réécouté aujourd'hui même. Un album qui musicalement n'a pas pris une ride... Le thème du flipper n'est certes plus trop (et malheureusement) d'actualité et le sujet un peu kitch mais la musique reste formidable et pas datée.





Roger WATERS
IS THIS THE LIFE WE REALLY WANT?


Le 05 Juillet 2017 par REALMEAN

@LONG JOHN SILVER
Je ne voudrais pas transformer une liste de commentaires en fil de discussion, désolé par avance si la réponse n'est pas postée au bon endroit... Mais je laisse le soin au modérateur de transmettre, ou de valider en tant que commentaire.
Juste pour dire, concernant "The Final Cut", que quelque chose d'inexplicable s'est produit pour moi. A la première écoute, ou quasiment. C'est difficile à décrire, mais c'est un peu comme si cet album m'avait emmené au-delà de la musique. J'ai considéré "The Wall" comme un monument du rock (et toujours à présent), mais j'ai tendance à me dire que j'en ai franchi le cap - c'est un album que je ne réécoute que très rarement aujourd'hui. En revanche, j'ai le sentiment de n'avoir jamais guéri de "The Final Cut". Et lorsqu'on me demande, en auditeur fidèle du Floyd, quel est mon album préféré, j'ai comme une certaine crispation à avouer qu'il s'agit de "Final Cut". D'abord parce que c'est l'enfant terrible du groupe, ou pour le moins le plus controversé, ensuite parce qu'il faut bien reconnaître qu'il n'a de Pink Floyd, que le nom. Waters, à ce stade, avait purement et simplement ligoté ses coéquipiers sur le banc de touche. On peut comprendre que la rupture à venir ait été sans appel.
Quoi qu'il en soit, cette approche très particulière de "Final Cut", évidemment, n'est pas étrangère à l'appréciation que je porte à ITTLWRW, qui en reprend quelques effluves - même si la comparaison n'est pas envisageable. Le dernier Waters est un album assez agréable à écouter, qui va revenir taquiner mes playlists, de temps en temps. "The Final Cut", pour moi, c'est juste -comment dire- une autre dimension. Mais le mystère de la musique est bien là.
Je ne saurai pas décoder, par ailleurs, certains albums de grands groupes qui sont unanimement reconnus comme des chefs-d'oeuvre.
Voilà, en deux mots, de quoi réaffirmer que les goûts et les couleurs sont innombrables. Pour des albums qui suscitent d'énormes divergences, il vaudrait mieux parler d'angles de perception, plus précisément. J'aurais peut-être dû adapter ce commentaire pour la chronique de "Final Cut", justement, mais au fond ce ne serait pas très constructif. Bientôt 35 ans que l'album a vu le jour... Et suffisamment d'échanges enflammés à son sujet !
Ce commentaire-réponse me donne l'occasion, également, de féliciter l'ensemble de l'équipe pour l'excellence du travail réalisé - sincèrement. La qualité rédactionnelle, la clarté du site et la richesse des analyses font de FP un lieu incontournable pour les mélomanes.





MIDNIGHT OIL
RED SAILS IN THE SUNSET


Le 04 Juillet 2017 par POPOL PAS VUH


Désolé mais personellement je trouve cet album d'un ennui sidéral. Un manque d'inspiration évident d'une plage à l'autre qui fait passer Koszciusko, titre un peu plus "eveillé" que les autres, pour un chef d'oeuvre. L'album baclé typique post chef d'oeuvre, sauf que dans ce cas, il précede sans l'annoncer le trés beau diesel and dust. Les effets de manche et les tentatives poussives de varier la palette n'y font rien, écouter ce disque est une perte de temps (il y a tant de choses magnifiques par ailleurs....). Les chroniques souvent dythyrambiques (ou à l'inverse ridiculement injustes) gagneraient à un peu plus de bon sens critique parfois, histoire de ne pas decevoir les lecteurs-auditeurs.


Par Forces Parallèles

Mon cher Popol pas vuh,
Tu as parfaitement le droit de trouver cet album "d'un ennui sidéral", et de mon coté, j'ai aussi le droit de le trouver quasi parfait, le meilleur des opus de Midnight Oil. C'est une question de goût, rien de plus.
Pas un chroniqueur ne peut aller à l'encontre de son goût, et aucun d'entre nous ne dispose de ce que tu appelles "le bon sens critique"...
L'encouragement à écouter l'album est en revanche un élément clé, qu'il faut toujours considérer, nonobstant les goûts de chacun. Ta conclusion en forme de "perte de temps" est un élément négatif qui pourrait pousser les lecteurs à ne plus "essayer" cet album, ce qui serait à mon sens une grave injustice.
Positif contre négatif, tous les goûts sont dans la nature, mais il vaut franchement mieux voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide, surtout en art.
Pour le coup, cet album a suffisamment de fans pour encourager à son écoute...
Bien à toi
Erwin







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