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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1976 Sad Wings Of Destiny
1977 Sin After Sin
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2018 Firepower
 

- Style : Black Sabbath, Scorpions, Kiss, Running Wild
- Membre : Toto, Tony Iommi , Hiromi, 801
 

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JUDAS PRIEST - Stained Class (1978)
Par RED ONE le 10 Janvier 2014          Consultée 4551 fois

1978 est LA grande année de la carrière de JUDAS PRIEST, avec la sortie de deux albums studio en l'espace de quelques mois. Le groupe de Birmingham continue alors sa progression vers les sommets avec une efficacité redoutable, alors que l'Angleterre se remet encore à peine de l'explosion punk de 1977.

Simon Phillips, batteur lors des sessions de Sin After Sin (1977), n'a pas pu rejoindre le groupe pour la tournée. C'est donc Les Binks, batteur ayant déjà travaillé avec Roger Glover, qui se voit recruté pour l'occasion. Les Binks est d'ailleurs le premier vrai batteur 'permanent' de JUDAS PRIEST au sein duquel il officiera jusqu'en 1979, enregistrant pas moins de trois albums avec le groupe, nouvel élément de cohésion qui joue sans aucun doute en faveur de la montée en puissance des Britanniques sur la scène internationale.

Attardons-nous un instant sur la pochette : ce quatrième opus de JUDAS PRIEST marque les débuts d'une longue collaboration entre nos rockers britanniques et le graphiste Roslav Szaybo à qui l'on doit cette magnifique image et qui réalisera toutes les futures pochettes de JUDAS PRIEST de 1978 à 1983. Le logo 'classique' de JUDAS PRIEST apparaît également ici pour la première fois, soulignant d'une façon assez innovante une pochette très 'techno', qui contribue fortement à affirmer l'image du groupe. Jusqu'à présent cantonné à une imagerie 'fantasy', nettement mise en avant par les pochettes de Sad Wings of Destiny (1976) et de Sin After Sin (1977), JUDAS PRIEST pose ici l'une des premières pierres de l'iconographie futuriste et cyberpunk du heavy metal des années 1980. Et musicalement, c'est la même chose.

Sur cet album cependant, peu de véritables 'tubes', exception faite de la monumentale chanson d'ouverture, "Exciter", que le groupe continuera de reprendre dans les décennies à venir, ainsi que la ballade épique "Beyond The Realms Of Death", elle aussi soumise à une bonne pérennité dans le répertoire live du groupe. Mais si les titres de Stained Class n'ont pas eu forcément une aussi longue durée de vie que d'autres lors des tournées de JUDAS PRIEST, c'est probablement en raison de l'orientation plus commerciale de l'opus suivant, Killing Machine (1978), aux titres plus directs et plus radio.
Pourtant, on ne peut pas vraiment reprocher à Stained Class d'être inintéressant ! L'album regorge en effet de brûlots speed, dont le heavy metal furieux et bouillonnant de nos Anglais fait des ravages. Citons ainsi les merveilles que sont "Invader", "Saints In Hell", "Savage" ou encore "White Heat, Red Hot", autant de pépites d'un metal anglais tout ce qu'il y a de plus rutilant et brillant. À l'instar de "Diamonds and Rust" sur Sin After Sin, une nouvelle reprise s'y glisse : il s'agit de l'excellente "Better By You, Better Than Me", reprise de SPOOKY TOOTH, que JUDAS PRIEST s'approprie véritablement (et qui sera à l'origine d'un procès controversé en 1990, relatif à un prétendu message subliminal contenu dans la chanson et qui aurait poussé un jeune Américain au suicide). Le morceau de fin, "Heroes End", semble pour sa part encore empreint de l'esprit du JUDAS des débuts, avec des sonorités un peu BLACK SABBATH.

Rob Halford hurle à n'en plus finir, les deux guitaristes ferraillent sur leurs machines tels des guerriers saxons et le nouveau batteur Les Binks impressionne par son groove et sa fougue. Certes, Rob Halford est encore un peu hésitant sur certains titres, notamment l'éponyme "Stained Class" où l'on a presque l'impression qu'il chante des notes au hasard lorsqu'il part dans les aigus par moment. Mais cela n'a pas vraiment d'importance, le futur 'Metal God' est déjà presqu'un demi-dieu sur ce quatrième album. Qui donc chante comme lui à cette époque dans le monde du hard-rock ? Pas grand-monde, à part peut-être Ian Gillan.
Le PRIEST gagne donc encore considérablement en puissance avec Stained Class en acier trempé, qui va plus loin que son prédécesseur en terme de lourdeur metal. Le metal en fusion, à l'image de la pochette, ruisselle à n'en plus finir sur cet album presque parfait, qui n'a pour seuls défauts que la complexité d'écriture de certains morceaux et l'absence de véritables tubes pour porter l'album (hormis "Exciter").

Stained Class marque les débuts d'un 'nouveau' JUDAS PRIEST : (presque) totalement affranchi de ses antiques influences progressives et psychédéliques, le groupe britannique nous livre un album puissant et émouvant, pas encore totalement 'formaté' pour être une collection de tubes, mais déjà bien représentatif de ce que sera le groupe dans les années à venir.

Mais attendez, l'année 1978 n'est pas finie !

Titres inoubliables : "Exciter", "Invader", "Savage", "Saints In Hell", "White Heat, Red Hot".

Note réelle : 4,5/5

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   (2 chroniques)



- Rob Halford (chant)
- Glenn Tipton (guitare)
- K. K. Downing (guitare)
- Ian Hill (basse)
- Les Binks (batterie)


1. Exciter
2. White Heat, Red Hot
3. Better By You, Better Than Me
4. Stained Class
5. Invader
6. Saints In Hell
7. Savage
8. Beyond The Realms Of Death
9. Heroes End



             



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