Le 06 Juin 2015 par BLAKY

Ben oui mais bon Loran il fait du breton avec des punks c'est un trip comme jamais j'en ai vu, il chante en breton avec des mémés et passeront jamais sur NRJ, c'est un mec libre un vrai punk.
ST c'est que du commercial.
Ya pas d'éthique chez Muir, pas plus que chez METALLICA ou OFFSPRING, c'est juste :"faisons des dollars".
C'est pas du punk, pour OFFSPRING ou GRENNDAY t'as bien raison aussi. j'parle pas d'la musique, j'parle de l'esprit, pas des riffs, de c' qui y a dans la caboche des mecs : dans l' Centre Bretagne dans une vieille maison avec tes enfants à Diwan, c'est pas sur les collines de Beverley Hills, gars !
C'est ça le Punk, pas Iggy Pop qu'est l'idole des bobos, arrête donc !!! Z'y êtes pas les mecs !

Le 06 Juin 2015 par VILE

@Blaky: Les vrais punks ne font pas de metal autre que par raison commerciale ?

Tu ferais bien d'aller dire ça à la scène punk japonaise entière, et plus particulièrement G.I.S.M., qui ont fait leurs premiers pas presque en même temps que DISCHARGE et faisaient bien plus de bruit et de dégâts, tout en incorporant du Metal dans leurs compos... Et la démarche commerciale, autant dire qu'ils en étaient aussi proche qu'ABBA et le Death Metal: l'opposé complet.

Les faux punks, c'est plutôt ceux qui se revendiquent "vrais" et font des concerts a 40€ la place... Ce qui n'est pas le cas de Suicidal Tendencies, au contraire, avant comme maintenant.

Concernant cet album, la suite sera bien meilleure, mais ça reste un bon premier jet avec quelques tubes fédérateurs. J'ai jamais trop compris le méga succès d'estime qu'il a, mais bon, ça s'écoute bien.

Le 06 Juin 2015 par RED ONE

@ BLAKY :

Tu sembles malheureusement considérer la notion d' "esprit punk" comme quelque chose de canonique, de figé et d'unilatéral. Ce qui, il me semble, va totalement à l'encontre de ce même "esprit punk", qui prône la liberté et l'anticonformisme total.
Si Iggy Pop a envie de faire un disque de chanson française commerciale, ce qui va à l'encontre de ce que tout le monde attend de lui, et bien c'est punk. Quand Glenn Danzig sort un disque de musique ambient new age (Black Aria), c'est punk. Bref, il n'y a pas de définition précise de ce qu'est exactement qu'être punk. À moins que tu ne possèdes un parfait manuel écrit par un spécialiste du genre et qui m'explique le contraire, et dans ce cas j'aimerai bien connaître sa référence bibliographique...

Je tiens d'ailleurs ici à te rappeler que les premiers groupes de punk, comme les SEX PISTOLS, les RAMONES ou les CLASH, étaient tous signés chez de grandes maisons de disques. Les SEX PISTOLS étaient d'ailleurs un groupe ouvertement commercial, ils l'assumaient ouvertement.
Dans ton précédent message, tu citais par ailleurs des groupes tels que GREEN DAY et OFFSPRING. Fort bien, mais ces groupes ne sont ils pas justement des groupes hyper commerciaux ? Avoue que c'est un peu bancal, non ?
Tu mentionnes par ailleurs les BERU comme un "exemple", mais tu sembles oublier que Loran, guitariste des Bérus, est un fan de heavy metal. Cela s'entend d'ailleurs fortement dans la musique des certains albums (Souvent Fauché, Invisible...), qui sont très influencés par le metal et l'indus. Bref là encore, je ne saurais y voir un exemple crédible.

Partons cependant du principe que ton argument se tient, et que les artistes punk qui se sont mis à faire du metal l'ont fait pour des raisons commerciales. ET ALORS ? Qu'est ce que cela change ?? Est-il interdit de vouloir faire quelque chose qui plaise à un public plus large ? Est-ce que cela condamne forcément cette musique à être mauvaise ? J'ai quand même quelques doutes. Il n'est écrit nulle part que la musique doit être "underground" pour être excellente.
À titre personnel, le Black Album de METALLICA est l'un de mes disques de metal préférés. On peut dire ce qu'on veut dessus, cela reste selon moi un grand album. Mais tu as le droit de ne pas être d'accord, toutefois il n'existe pas de vérité générale sur ce sujet.

Mais tu sais, je me souviens avoir longtemps pensé comme toi... C'était il y a une quinzaine d'années, quand j'étais au lycée, quand je découvrais le punk et que je crachais ouvertement sur tout ce qui était commercial. On va dire qu'avec l'âge, on finit par mûrir, par prendre du recul, et par cesser de voir le monde en noir et blanc. Qu'en dis-tu ?

Bien à toi,

Red One.

Le 06 Juin 2015 par BELLS

Sauf que les BERUS ont plagié ou du moins ont fait un riff très similaire au 'Jump In The Fire" de Metallica paru sur Kil them all ! Quand à cet album, des SUICIDAL, c'est très Hardcore 80's en phase de crossover bien fou mais la suite sera meilleur.

Le 06 Juin 2015 par SGTJAKKU

Très bel article sur l'un des plus grands disques Pop/Rock de tous les temps ! "Hotel California", en plus de la chanson-titre incontournable, nous offre un contenu exceptionnel et représente le fleuron de la "West Coast" des 70's. Le meilleur des Eagles est dans ce disque, ni plus, ni moins. Leur chef-d'oeuvre. L'album de la maturité, un exploit qui ne sera pas renouvelé hélas, car sa suite, The long Run, excellent album au demeurant, constituera une petite déception. "Hotel California" est aussi l'opus qui introduira celui que j'ai toujours considéré comme étant le véritable génie du groupe : Joe Walsh. Ce rockeur un peu déglingué, incontrôlable mais génial nous fait cadeau d'une valse lente, nostalgique, magnifique, le titre le plus envoûtant de l'album : "Pretty Maids All In A Row", une merveille de Country/Blues intelligent. De plus, 2 ans après "Hotel California", Joe Walsh sort un album encore meilleur, moins tubesque mais plus audacieux : "But seriously...Folks". Ceux qui ne le connaissent pas, courez l'acheter ! Autre gros chef-d'oeuvre de la West Coast !

Le 06 Juin 2015 par BLAKY

Ben oui, mais je persiste et signe. Les Punks qui ont tourné Metal, et bien c'était pour des raisons commerciales. Les vrais Punks ne font pas de Metal. Est-ce que les BERUS ont tourné Metal ? Non, ils se sont dissous. Voilà, l'esprit Punk, c'est pas la mentalité charts et Juke Boxe. C'est pas METALLICA Kill 'em all qui prend au Punk mais veut devenir le plus grand groupe du monde et fini par faire des slows pour NRJ. C'est pas l'esprit punk même si ils ont piqué des éléments de leur zique au Punk. L'habit ne fait pas le moine. Tu confonds, Red One.

Le 05 Juin 2015 par RED ONE

@ BLAKY :

Mon Dieu, que de raccourcis simplistes et catégoriques, cher ami lecteur !

Je te cite : "Un punk ne fait pas de metal, c'est dans les tables de la loi."

Nous pourrions néanmoins citer de multiples exemples qui vont à l'encontre de ton affirmation. Je pense en premier lieu à Glenn Danzig, ancien chanteur des MISFITS, ou bien à Lee Dorian de CATHEDRAL, qui fut un punk dans sa jeunesse. De même qu'à tous ces groupes de punk hardcore, anglais et américains (et même brésiliens dans le cas des RATOS DE PORAO), qui ont tous lorgné sur le thrash metal avec un certain succès au début des années 1990... Avec une pensée toute particulière pour mes chers BAD BRAINS et leur metal fusion incendiaire, auquel des groupes comme PRIMUS ou FAITH NO MORE doivent beaucoup...
Il est toutefois vrai que certains exemples ne sont pas brillants, et là je pense notamment à DISCHARGE, avec son étrange album de glam metal Grave New World (1986).

Bien à toi,

Red One.

Le 05 Juin 2015 par BLAKY

Un Punk ne fait pas de Metal. C'est dans les tables de la Loi !
SD n'est qu'un groupe commercial, contrairement à ce que MMuir n'a cessé de faire croire.
Il a pompé METALLICA, suite au succès de ce dernier, c'est tout.
Mais ce que l'on ne pardonne pas, c'est qu'il n'a eu de cesse de critiquer le Heavy Metal malgré son retournement de veste. C'est pas honnête !
En plus, la vague Metal passée, le succès n'étant pas venu, ce gars passablement frustré s'est mis à descendre le Grunge ou le Punk gernre GREENDAY ou OFFSPRING.
C'est nul.

Le 04 Juin 2015 par GURTU

"Il convient de mentionner la prestation de Billy Cobham, ici au sommet de son art et plus que jamais poumon de l’animal à cinq têtes : puissance, dynamique, toucher et sensualité ; une facilité déconcertante qui démoralisa bien des apprentis batteurs."

Oui Oncle Viande,un ami musicien m'avait prêté cet album quand j'ai tenté de me mettre à la batterie et avais progressé rapidement,je ne lui ai jamais vraiment pardonné.

Mais toi un connaisseur absolu de musique (j'adore tes chroniques sur l'immense Zappa),pourquoi pas 5 étoiles pour ce chef d'oeuvre absolu ?

Le 04 Juin 2015 par LEMMYKE

Eh bien, je lis toutes tes critiques avec attention – et je suis généralement d’accord avec toi – mais pour une fois, nos avis divergent. J’étais très inquiet de la sortie de ce disque mais au final, je trouve le résultat plutôt concluant. Il est clair que Tommy Aldridge n’a pas le groove de Ian Paice (You Fool No One !), mais les musiciens s’en sortent plutôt bien. Des morceaux comme The Gipsy, Lady Double Dealer, Might Just Take Your Life ou Comin’ Home n’ont pas à rougir face aux versions originales même si, et c’est normal, ils ont été ‘whitesnakisé’… ce qui était un peu l’idée de base.

Le 04 Juin 2015 par RIKKIT

ST a été un putain de groupe de Thrash. J'ai l'impression que c'est hype de cracher sur la mutation du groupe. How Will I Laugh Tomorrow... est juste un des albums de Thrash les plus efficace de la décennie 80's.

Quand à cet album, il est sympa, déjà bien metal comparé aux autres Bad Brains et Minor Threat.

Le 03 Juin 2015 par ASTEROIDE

Ben moi je le trouve vraiment bien cet album. Même en comparaison des originaux. Et si on fait abstraction du passé, on se trouve avec un excellent album de hard-rock. C'est la conclusion de la chronique non ? Alors une étoile, non !

Le 03 Juin 2015 par CHIPSTOUILLE

En réponse à DARK SCHNEIDER, et histoire de ne pas mettre son commentaire en porte-à-faux, je précise que j'ai donc rajouté a posteriori la nuance "principalement" concernant les faces B de l'album.

Le DVD the early years n'étant pas hyper clair à ce sujet... Mea Culpa.

Le 29 Mai 2015 par MR LARSEN

C'est chouette de retrouver ce bon groupe de Funk sur le site ! J'ai découvert Cymande il y a quelques années via le tube "The Message", samplé par MC Solaar dans "Bouge de là". Puis est venu ensuite la sublime et étirée "Dove". Je n'oublie pas l'excellente "Rastafarian Folk Song". Le reste m'a moins marqué. Même si l'album contient son lot de bonnes chansons, je le trouve au final un peu long et redondant. Un gros 3/5 parce que les idées sont là et parce que l'album date déjà de 1972.

Le 28 Mai 2015 par AIGLE BLANC

Merci à Heart of Steele d'avoir su trouver les mots pour dire quel homme terriblement humain reste Steven Wilson, au-delà du qualificatif usuel de "génie" employé à son encontre. Chez lui la dimension humaine se cache souvent sous les oripeaux d'une musique très intellectuelle. La pudeur de l'empathie et de la sensibilité ? ou simple timidité ?

Le 28 Mai 2015 par ANGEL D

Avec ce disque, le "mahavishnu" devient un quartette.On à toujours John Mclaughlin, bien sur, mais aussi l’excellent Narada Walden à la batterie et l’excellent Ralph Armstrong à la basse.
Et le petit nouveau, Stu Goldberg, au claviers qui se débrouille ma foi très bien, dans la lignée de Jan hammer .

On parle d'un disque mineur qui à été fait pour boucler le contrat avec la maison de disque.
John Mclaughlin, un peu avant la sorti de ce disque, avait formé le groupe jazz fusion-musique indiennes "Shakti".

Quand à Mahavishnu, il se reformera en 1984 avec un line up totalement remanié et une musique , qui honnêtement, n'a plus grand chose à voir avec le son du mahavishnu .

Pour un 5 ème album, le groupe n'est pourtant pas à bout de souffle, même si ce n'est pas l'avis de tous, et propose de nouvelle idées.

Un peu moins véloce qu'à l’époque de "birds of fire", mahavishnu combine ici toujours cette puissance à des moments plus calme, un peu comme l'album précédent "vision of the emerald beyond".

En réalité, il y en à pour tous les gouts.

Quand au nouvelles idées , c'est tous les sons nouveaux que propose John mclaughlin , à savoir l'utilisation très fréquente de guitare synthé.
Et puis, on retrouve sur certaines pistes des morceaux réellement chanté (une première pour le groupe). Et la plupart de ces pistes sont de plus en plus accessible musicalement, très facile d'accès, lorgnant vers de la soul soft ou à du funky et jazzy .

Cette musique soul et funky est de plus en plus présente chez le groupe.
Le titre "planetary citizen", très court et chanté par Ralph armstrong, semble tous droit sorti d'un album de "parliament- funkadelic" ou d'un vieil album de "kool and the gang" tant il est funk.
Une petite merveille pleine de groove qui aurait cependant mérité d’être un peu plus longue.

"Gita", également chanté mais par Narada walden cette fois, est une petite merveille.
Titre aérien et planent, on croirait une rencontre improbable entre Santana et Steely dan .
On s'évade totalement à son écoute.La guitare synthé de John fait des merveilles.

Pour les autres morceaux chanté, on à aussi les ballade gentiment soul "river of my heart" et "in my life" .
"In my life" , pop soul, est plutôt pas mal aussi avec la guitare acoustique de John, excellente.
"River of my heart" est plus anecdotique par contre.

Pour les morceaux instrumentaux, on à aussi de bonnes surprise.
Du technique avec "All in the family ", un boulet de canon typique du Mahavishnu, avec des percussions à tomber (Narada Walden est, au passage , un excellant batteur) et des duel guitare et claviers comme à la grande époque. Un mélange de hard rock - world musique comme on aime et comme on en voit rarement .

Il y a l’excellent "the way of the pilgrim".
Le refrain est de toute beauté avec les harmonies à la guitare de John.
Le milieu du morceau est très groovy, jazz funk hancockien, avant que john sorte un solo de guitare rock beau à en pleurer.A faire passer Jimmy page pour un apprenti .

Il ne faut pas oublier " lotus feet". Quand le jazz rock rencontre la musique indienne.
Un pur morceau méditatif avec de belle mélodies,John reprendra ce morceau avec son groupe "shakti".

Le reste est plus expérimental, avec des sonorités plus dissonantes et une construction plus anarchique (le title track "inner world" par exemple , sympa mais inégale) .
"Miles out" s'en sort mieux .Il mélange le funky et l'expérimental et évoque les travaux passé avec Miles (on se croirait un peu à l'époque de jack johnson ).
Quand à morning calls , c'est juste un intermède avec une mélodie sympa .

Il est clair que le Mahavisnu, à défaut d'avoir fait un chef d’œuvre, à réalisé un bon voir un très bon disque.
Peut être légèrement inégale et hétérogène et alors ? Le groupe en avant encore sous les pieds, ça c'est sur.

Note réel : 3.5

Le 25 Mai 2015 par KID66

Interpelé par la kro de Saska, je m'étais procuré ce disque sans trop savoir de quoi il en retournait...

Bingo ! Ce disque est une vraie merveille, ni plus ni moins. Immersif, puissant, vibrant, varié, riche, beau... Autant d'adjectifs qui peuvent qualifier ce Lux dont je ne parviens pas à me lasser. Chaque ambiance développée est délicieuse (le temps se suspend littéralement sur "Dusty" par exemple), et le mariage musique électronique / rock planant transcende chaque morceau.
Ainsi, le diptyque "Born In Valhalla"/"Dead In Valhalla" est une réussite totale, et il est impossible de rester insensible aux magnifiques "Zero Gravity", "L'oeil du Cylone" et "Stereochrome", réellement époustouflants.
Les morceaux plus courts ne sont pas en reste, loin s'en faut, avec le terrible "Lux" et le petit ovni "Never Over", excellent lui aussi. Les deux morceaux chantés, que tout oppose (l'un robotique, l'autre plus organique et naturel) valent également leur pesant de cacahuète, surtout la superbe "Eclipse", "Anonymous" étant pour moi légèrement en dessous (mais bon quand même !).

Un bien beau voyage, et une grande découverte parallèle !

Le 25 Mai 2015 par SGTJAKKU

Je ne peux pas laisser passer ça, réduire un tel chef-d'oeuvre du pop/rock/progressif à une aussi petite note. Impossible de ne pas réagir ! Certes cet opus comporte quelques faiblesses comme "Step by Step" ou bien "You're Gonna Get Your Fingers Burned" mais n'avons-nous pas connu de tels écarts sur les précédents disques, même les mieux notés ?
Quant au reste de l'album, il n'y a rien à jeter. Nous avons ce qui est sans doute une des meilleures intros de la pop progressive jamais créées avec "Sirius". Qui peut aujourd'hui composer une musique aussi énigmatique, simple et entêtante que celle-ci ? Et que dire de l’enchaînement parfait avec le single tout aussi parfait qu'est "Eye In The Sky" ou comment arriver à associer magnifique mélodie, accessibilité et intelligence dans le même titre ? "Children of The Moon", "Gemini" et "Silence And I" sont dans la droite lignée du style APP et en totale cohérence artistique vis à vis de Pyramid ou de Turn...autres chefs-d'oeuvre du groupe. "Psychobabble" et sa variation inquiétante est imparable. Mammagamma est quant à lui un pur bijou de Disco/Pop qu'un Moroder n'aurait pas renié et s'inscrit parfaitement dans la thématique de l'album. Et quant à "Old And Wise" qui conclut l'album, nous avons un morceau un poil moins puissant et plus "cheesy"que "Shadow Of A Lonely Man" de l'album Pyramid mais on est tout proche.
Alors que reprocher à Eye In The Sky ? Trop connu et trop vendu pour être honnête ? Souffrirait-il du même syndrome que beaucoup de "classic albums best-seller" rencontrent aujourd'hui ? Pour ma part, Eye in The Sky a été la digne suite de Pyramid et fait partie des plus belles réussites du groupe, qu'on se le dise !

Le 25 Mai 2015 par GETGET

... Comme quoi, la musique, c'est très subjectif. Contrairement au chroniqueur, TSODE est l'un des albums de Mike Oldfield qui m'a le plus touché, le plaçant sans hésiter dans la Triade inégalable, aux côtés d'Ommadawn et Amarok.

The Songs of Distant Earth, c'est un faux-album concept de science-fiction, qui, comme la nouvelle éponyme d'Arthur C. Clark, s'attache plus aux sentiments des personnages qu'à une grande intrication SF. Je rapprocherais cette démarche du celle du récent film Interstellar, où, sous couvert d'un space-opéra et d'un grand scénario SF, c'est d'abord de l'histoire déchirante des personnages dont il est question.

L'album confirme ainsi cet axe de vue depuis le début: "In the Beginning" n'ouvre pas l'album sur une transmission scientifique, mais sur un extrait biblique. Comment plus détourner, dès le début, l'univers SF vers une progression psychologique du récit? Ensuite, concernant les bruitages et voix, on remarquera que leurs interventions, en progression du récit, sont soumises à leur conséquence sentimentale; pour moi, il n'y a pas plus déchirant que la "scène" du compte à rebours et du décollage du vaisseau (à travers son bruitage) dans "Crystal Clear". C'est subjectif, mais ce titre est un tel concentré de douleur silencieuse, que j'irais jusqu'à dire que c'est l'apogée d'un disque dont le thème central reste la perte, à travers le temps et l'espace.

Autre temps fort du disque, la fin d'"Oceania" et surtout "Only Time Will Tell", avec son gimmick inexorable, ces notes de guitare sur chaque temps, rappelant justement ce temps qui passe sans que rien ne puisse lutter contre, et qui aura de toute façon le dernier mot. La encore, transparaît, à travers ces cris en arrière-plan, la perte, ce thème qui transcende les différences culturelles et spatiales que l'on peut ressentir à chaque instant du disque (les chants "tribaux" pour les premières, l'environnement musical "spatial" pour les secondes).

Je pourrais encore citer de nombreux autres moments. Ce disque est un tel concentré d'émotion qu'il me transporte encore, même des dizaines d'écoutes et quelques années après sa première lecture. Un disque qui a ce singulier pouvoir de provoquer le frisson ininterrompu pendant une heure, même après des dizaines d'écoutes, ne peut être qu'une oeuvre singulièrement géniale, qui a su détourner à la fois un fond (la SF) et une forme (le New-Age mâtiné de World Music) pour offrir une histoire humaine bouleversante.

Merci, Mike Oldfield.

Le 24 Mai 2015 par MAGNU

Sacré album ou album sacré. Je n'ai pas pu m'empêcher de racheter le Remaster qui inclut l'EP Dixies Narco et le titre Screamadelica qui va si bien avec le reste de l'album.